Auteur Bahar KIMYONGUR

Alep, mère de tous les malheurs

Bahar KIMYONGUR
Le mouvement rebelle avait promis de faire de la Syrie un pays libre et démocratique. A Alep, son discours sectaire et ses méthodes cruelles ont poussé des communautés traditionnellement opposées au régime à se défendre, armes à la main, contre la « révolution » et parfois même à accueillir l’armée nationale syrienne à bras ouverts. Même si elle reste forte sur le plan militaire grâce aux succès enregistrés dans le Nord du pays avec l’aide de la Turquie et de ses alliés, la rébellion semble (…)

Professeur belge et avocat du terrorisme antisyrien

Bahar KIMYONGUR
Dans le petit monde très select des « experts » belges sur la Syrie pris pour référence dans nos médias, certains n’ont pas peur de nous raconter des salades sous de faux airs de science et de neutralité. Après un Pierre Piccinin qui nous a fait passer les égorgeurs du Front Al Nosra, la branche syrienne d’Al Qaïda, pour un « mouvement d’étudiants occidentalisés », voici un Thomas Pierret, maître de conférences à l’université d'Édimbourg qui s’évertue à nous convaincre de l’humanisme (…)

Un acteur palestinien tué par les terroristes à Damas

Bahar KIMYONGUR
Après l’assassinat par les terroristes du cinéaste Bassam Mohieddine al-Hussein, le monde du cinéma syrien perd un grand acteur : le Palestinien Mohammed Ahmed Rafea Chaque année, durant le mois du Ramadan, le monde arabe avait les yeux rivés sur l’une de ses séries fétiches : Bab el Hara. Bab el Hara, littéralement « La Porte du Quartier », décrivait le mode de vie des Damascènes à l’époque de la domination coloniale française et la lutte du peuple syrien pour son indépendance. Parmi (…)

Alerte ! Arour le boucher est en Syrie

Bahar KIMYONGUR
D’abord, nos médias ont fait mine d’ignorer son existence. C’est qu’il faisait un peu tache d’huile sur leur joli tableau printanier. Une fois que sa barbichette teinte au henné a inondé les écrans télé des pays du Golfe et les rues syriennes acquises à la rébellion, ces mêmes médias ont eu le culot de traiter ses détracteurs de propagandistes du régime de Damas. Le quidam dont on parle ? Adnane Arour, la Bête de l’apocalypse syrienne. Originaire de Hama, Adnane Arour est un ancien (…)

Chanson à la gloire d'Erdogan

Bahar KIMYONGUR
Cette nuit, l'armée d'Erdogan a bombardé la Syrie en représailles à des tirs d'obus syriens qui ont décimé une famille hier à Akçakale (province d'Urfa). L'armée turque a actionné son artillerie sans même connaître l'origine exacte des tirs. Tout porte à croire que c'est l'armée syrienne qui, dépassée par les infiltrations de mercenaires depuis le territoire turc, est responsable de ce tir accidentel pour lequel le ministre syrien de l'information (…)

Syrie : le cadeau des USA à Al Qaida et vice-versa

Bahar KIMYONGUR
Discours de Bahar Kimyongür, porte-parole du Comité contre l’ingérence en Syrie (CIS) à l’occasion d’un rassemblement organisé devant l’ambassade des Etats-Unis à Bruxelles le 25 septembre 2012 pour protester contre la destruction programmée de la Syrie par les USA et leurs alliés. Nombreux sont les amis qui se sont demandés pourquoi avoir choisi de nous rassembler devant l’ambassade des États-Unis pour défendre la paix en Syrie. Pour leur répondre, nous commencerons par un constat (…)

Stop à l’intervention occidentale en Syrie

Bahar KIMYONGUR
Jadis, l’Occident menait la Guerre Sainte pour répandre le christianisme et la civilisation. Aujourd’hui, la religion nouvelle s’appelle « droits de l’Homme », « démocratie » ou « protection des civils ». Au nom de ses valeurs et de ses intérêts, l’Occident, États-Unis en tête, ne recule devant aucun sale coup : financement de groupes d’opposition et de filières terroristes, désinformation, opérations psychologiques (Psyops), livraison d’armes, formation de mercenaires, actions de sabotages (…)

Syrie : le arhabi des uns, le chabbih des autres

Bahar KIMYONGUR
Le régime syrien ne reconnaît pas l’ampleur de la contestation qui secoue le pays depuis près de 18 mois et attribue les troubles à « des groupes terroristes armés ». Voici une phrase qui est censée résumer la très complexe situation syrienne et dont la seule valeur relative est le nombre de mois indiqué. D’apparence objectif et neutre, cet énoncé élevé au rang d’axiome par nos « experts » sur la Syrie tourne en boucle depuis 18 mois dans les dépêches AFP tel un slogan publicitaire. (…)

Le QG terroriste d’Erdogan

Bahar KIMYONGUR
29 août 2012 Des années durant, les autorités turques ont exercé des pressions diplomatiques sur les pays qui accueillaient les bureaux d’information de mouvements turcs ou kurdes d’opposition. Ces pressions ont conduit à la fermeture de nombreux bureaux et à l’emprisonnement de leurs administrateurs. Les sympathisants du mouvement de la gauche anti-impérialiste turque DHKP-C de Londres, Bruxelles, Paris ou Berlin en savent quelque chose. Aujourd’hui, une organisation militaire (…)

Agitprop occidentale sur la Syrie, un art où rien n’est laissé au hasard

Bahar KIMYONGUR
Il faut le reconnaître : en affaires intérieures comme en géopolitique, nos médias, nos intellectuels et nos stratèges mainstream manient à merveille l’art pour ne pas dire l’arme de la rhétorique inversée. A vouloir en découdre à tous prix avec le gouvernement de Damas d’une part et purger l’espace public des voix critiques et dissidentes sur le conflit syrien d’autre part, ils n’ont pas peur de verser dans l’idéologie, la propagande et le militantisme dignes des troupes de théâtre (…)

Le chemin de Damas de Pierre Piccinin

Bahar KIMYONGUR
Dire que le troisième séjour de l’historien Pierre Piccinin en Syrie aura marqué les esprits est sans doute un euphémisme. Sa disparition près de la frontière syro-libanaise où la guerre fait rage nous a laissés craindre le pire. Quand j’appris par l’un de ses proches qu’il avait été arrêté par des agents en civil, je n’en étais guère plus rassuré, la brutalité des moukhabarats n’étant un secret pour personne. Sa libération fut un immense soulagement. Le témoignage qu’il fit à son arrivée à (…)

Le terrorisme anti-syrien et ses connexions internationales

Bahar KIMYONGUR
Depuis le début du printemps syrien, le gouvernement de Damas prétend combattre des gangs terroristes. La plupart des médias occidentaux dénoncent, dans cette thèse, une propagande d’Etat servant à justifier sa répression contre le mouvement de contestation. S’il est évident que celle-ci tombe comme du pain béni pour l’Etat baassiste de réputation peu accueillante envers les mouvements d’opposition qui échappent à son contrôle, elle n’en est pas fausse pour autant. Plusieurs éléments (…)