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Auteur : Jacques-Marie BOURGET

La Guerre Civile a déjà commencé

Jacques-Marie BOURGET
La guerre civile a déjà commencé. C’est celle que Macron mène déjà depuis des années dans une France devenue le paradis mondial des millionnaires, alors que grimpe le taux de mortalité infantile et que la part de citoyens qui vivent sous le seuil de pauvreté ne cesse d’augmenter. L’explosion à venir, celle qui pourrait intervenir si le RN parvenait au pouvoir, aiguisant toutes les tensions du pays, ne serait que le corollaire de celle-ci. « La guerre civile est la matrice de toutes les luttes de pouvoir, de toutes les stratégies de pouvoir », écrivait Michel Foucault, qui a fait et écrit beaucoup de bêtises, mais pas uniquement. Le président banquier nous a précipité dans cette situation en appliquant férocement la feuille de route de la finance. Deux sociologues et deux philosophes, voilà la bande des quatre qui, le 15 mai 2023 dans Le Monde, nous exposait depuis le fond d’un puits d’indifférence, une idée en forme de bombe. Explosion qu’aucun intellectuel n’a entendue, trop (…) Lire la suite »

Annie Lacroix-Riz : le Plan Marshall ? Une corde qui a pendu l’Europe

Jacques-Marie BOURGET

Il n'est pas besoin d'être mort pour se souvenir du "Plan Marshall". Il évoque des Américains gentils venant, en dollars, au secours de l'Europe meurtrie par la guerre. Charité bien ordonnée...Avec son "aide" la priorité de Washington était de continuer de faire turbiner son industrie. Desormais privée de ce grand marché qu'était la guerre. L'historienne Annie Lacroix-Riz a découvert des kilos d'archives montrant l'incroyable cynisme des Etats-Unis.

Oh ! qu’ils sont gentils les Américains, charitables et bienfaisants, certes ces dernières 30 années les guerres étasuniennes ont provoqué la mort de plus de trois millions de pauvres gens. Mais on ne construit pas la démocratie sans un bon tas de cadavres pour l’asseoir. Je radote mais ne me lasse pas de la réponse faite par Madeleine Albright, Secrétaire d’état de la Washington coloniale, à une question de journaliste « 500 000 enfants sont morts à cause des sanctions privant l’Irak de nourriture, médicaments et matériel médical. Est-ce que ça en valait la peine ? Je pense que c’est un choix très difficile. Mais que cela en valait la peine ». Le pays dont la liberté éclaire le monde est entre autres celui de la guerre au Vietnam, de Guantanamo, de la peine de mort, du non à l’avortement et de la chaise électrique promise à Assange. Comme aide mémoire je vous propose la lecture du Talon de fer écrit en 1908 par Jack London et de L’Amérique Empire, un résumé des horreurs « made in (…) Lire la suite »
Quand l’épouse du porte-parole de Nétanhayou produit « Complément d’enquête » sur le Hamas

Télé française : le mari blanchit Israël, l’épouse noircit le Hamas

Jacques-Marie BOURGET

On ne prête pas assez attention à l’actualité économique. Ainsi quand la presse nous apprend que « Le Parisien et StudioFact ont annoncé la conclusion d’un accord par lequel le quotidien du groupe Les Echos-Le Parisien acquiert 30% du groupe de production audiovisuelle », on tourne la page, on s’en moque. Et on a tort.

Cette société StudioFact qui se veut « spécialiste des histoires vraies » c’est-à-dire inspirées de l’actualité est dirigée, et possédée à 70% avec Jacques Aragones, par Roxane Rouas, le nom de jeune fille de madame Rafowics, l’épouse du colonel qui porte la parole de l’armée israélienne. Son attachement au « vrai » est symboliquement marqué par le recrutement de Christophe Barbier, incontournable figure multimédias . Roxane Rafowicz a racheté Infolive TV, la première télé internationale à émettre depuis Jérusalem, une télé qui était la propriété de son époux. La fondatrice de Studio Fact Media Group d’entrée, a levé 35 millions pour réaliser et produire des émissions, des reportages et des programmes de divertissement pour la télévision française. Par ailleurs Roxane Rafowicz s’est associée avec le quotidien Libération dirigé par un ancien officier israélien. Mais la dame, qui est aussi avocate est également directrice du géant FreemantleMedia, un des plus grands producteurs et (…) Lire la suite »

Le Canard Enchainé tire sur les Palestiniens

Jacques-Marie BOURGET

Au moment ou se déroule, dans l'indifférence, un génocide à Gaza, Le Canard Enchaîné, incapable d'une larme pour les 3 000 enfants assassinés, ne trouve rien de mieux que de piocher dans les dessous sales de l'Europe afin de savoir si une aide de l'UE n'aurait pas été utilisée par le Hamas. Le Canard au sang.

Hervé Martin est un salarié du Canard Enchaîné, où il est fort utile puisque capable de défendre la pensée inique. Il le montre cette semaine en suivant une philosophie inverse à celle qui doit présider au journalisme : Martin est un as pour affliger les faibles et réconforter les puissants. Ainsi, visés à mort chaque seconde, les Palestiniens sont également une cible pour Le Canard Enchaîné. Mais revenons à la prose chaotique d’Hervé Martin. Ce dernier observe que l’Union Européenne accorde des aides à ces naufragés de l’histoire vivant boucherie à Gaza ou en Cisjordanie. Et le généreux journaliste se fait une idée noire : « et si ces euros étaient utilisés pour financer le terrorisme ? ». En Irak, après la destruction du pays – sur un mensonge – par les forces du bien, l’embargo a fait mourir 400 000 enfants. Et instauré des « sanctions » allant jusqu’à interdire l’importation de crayon à papier, la mine en graphite pouvant servir à faire une bombe atomique. Dans cet idée, Martin (…) Lire la suite »
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Israël : au commencement était l’arrogance…

Jacques-Marie BOURGET

Un magnifique article de Gideon Levy, journaliste israélien au quotidien Haaretz, l’un des rares capable de dire la vérité sur l’occupation militaire israélienne. Une leçon de journalisme et d’humanité pour les politicards et pseudo journalistes français aux ordres.

Gideon Levy critique depuis plus de dix ans les médias et la société israélienne, selon lui insensibles au sort des habitants des Territoires occupés
(LGS).

Israël punit Gaza depuis 1948. Hier, Israël a vu des images auxquelles il ne s'attendait pas de sa vie, à cause de son arrogance. Derrière tout ce qui s’est passé, il y a l’arrogance israélienne. Nous pensions que nous avions le droit de faire n'importe quoi, que nous ne paierions jamais de prix ni ne serions punis pour cela. Nous continuons sans confusion. Nous arrêtons, tuons, maltraitons, volons, protégeons les massacres des colons, visitons le Tombeau de Joseph, le Tombeau d'Othniel et l'Autel de Yeshua, le tout dans les territoires palestiniens, et bien sûr nous visitons le Mont du Temple - plus de 5 000 Juifs sur le trône. Nous tirons sur des innocents, leur arrachons les yeux et leur brisons le visage, les déportons, confisquons leurs terres, les pillons, les enlevons de leur lit, procédons au nettoyage ethnique et poursuivons également le siège déraisonnable. À Gaza, et tout ira bien Nous construisons une immense barrière autour de la bande de Gaza, sa structure (…) Lire la suite »
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Une Verte couleur sang : la cheffe des écolos trouve la guerre très jolie.

Jacques-Marie BOURGET

On pouvait imaginer, rêver, qu'à défaut de sauver les escargots, les militants d'Europe Ecologie Les Verts auraient une petite faiblesse pour le pacifisme ? Comme jadis leurs amis grünen en Allemagne. Rien du tout. Les Verts tricolore sont nationalistes et bombardeurs. L'écriture inclusive à, chez, eux, remplacé la colombe et la branche d'olivier.

En regardant les télés d’information (sic) instantanée, les TV Nescafé, on peut s’attendre à tout : l’affirmation sans preuve, l’imposition de cataplasmes enduits de pensée unique, l’injure, l’insulte, la négation de l’histoire. Il y a quelques jours l’un de ces écrans nous a montré un politicienne nommée Marine Tondelier. Pour une fois que cette Marine n’est ni un porte avion ni une Le Pen, on peut s’attendre à du nouveau. Déception, l’ineptie et l’arrogance sont bien au rendez-vous. Cette dame dirige le parti Europe Ecologie les Verts (EELV), je suppose les militants sourds et aveugles car, parler à ce point pour ne rien dire ne peut être que le résultat de longues et difficiles études. Forcément objectif, observons un point positif : cohérente en matière d’écologie, Marine Tondelier fait suffisamment de vent pour alimenter son propre moulin à paroles. Ainsi, en dépit d’une prise de notes et de tête, je suis incapable de vous restituer le contenu de sa langue verte. Sauf sa (…) Lire la suite »
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Rechute : l’Allemagne à nouveau dans le mur.

Jacques-Marie BOURGET

Les libéraux ultras que les USA et l'Europe mettent en état d'épectase, nous trompettent à longueur de temps le bonheur de vivre sous la règle du "modèle allemand". Pourtant c'est fini et le Valhalla n'est plus un paradis. Les conditions de vie se précarisent mais le peuple semble indifférent. Dans un livre Hambourg Hambourg Hansaplatz N°7, Marie-Noël Rio nous décrit la chute amorcée de cet empire capitaliste. Elle rit dans un cimetière.

Sans me faire mal, mais rien que du bien, je suis tombé sur un petit livre qui met l’Allemagne tout nue, Hambourg Hansaplatz N°7 de Marie-Noël Rio, aux éditions Delga. Le sous-titre du livre, Quatre ans dans la misère allemande, sonne le tocsin. Ces pages sont du vécu, de l’éprouvé, de l’observation participante, comme on l’aime dans notre univers où l’on compte plus « d’investigateurs » que de kiosques à journaux. Ainsi, quatre années de souffrance éveillée passées à Hambourg en disent plus que le cogito d’experts nourris au Chat GPT de la bêtise naturelle. En 2021, Marie-Noël Rio nous annonçait que l’Allemagne allait dans le mur. C’était juste, et elle continue de plus belle. Vous me direz qu’outre-Rhin, le mur, on en a l’expérience ! Le pays de Brecht fonce donc vers le béton, mais avec le sourire de Steve Mc Queen dans Bullit, quand il boucle la ceinture de sa Mustang de 320 chevaux. Et les Allemands se disent : « si nous devons être malheureux, restons aveugles et joyeux ». (…) Lire la suite »

Total soutien à Edwy Plenel victime d’un attentat capillaire

Jacques-Marie BOURGET

Ne riez pas car un homme, Edwy Plenel, est dans le malheur, il s'est fait tirer les cheveux par une fille. Si fort qu'il a déposé une plainte en justice. Il est bon que les hommes battus se rebiffent à leur tour. Tiens bon Edwy, le pouvoir est au bout du cheveu.

Très tôt dans la vie on m’a enseigné à aider les aveugles à traverser la rue, à porter le cabas des vieilles dames sortant de l’épicerie. Ce dressage au mode charitable m’a conduit un soir, alors que j’avais observé un chemineau qui allait passer la nuit dans la cabane d’arrêt des cars, à lui porter mon assiette de soupe au lait. C’est dire si le ciel peut m’attendre. C’est dans cette continuité que j’éprouve une urgence à me précipiter au secours d’Edwy Plenel qui vient d’être victime d’un odieux attentat capillaire. Un soir sans histoire, à l’heure où les Plenel vont boire, notre Samson de presse attablé dans un restaurant du 12ème arrondissement, a été agrippé par les cheveux, sa tête courbée à la renverse lui permettant d’apercevoir l’assaillante. Car la terroriste était femme. Plus, Plenel, objectif et précis avec ses réflexes d’investigateur, a clairement noté que la dame simulait un crachat en direction de sa moustache, ce qu’il a de plus sacré. Quel bataclan dans le (…) Lire la suite »
Contre "le régime algérien en place"

Le préfet Nunez, matraqueur à Paris, trouve le temps d’insulter l’Algérie.

Jacques-Marie BOURGET

Les paris sont ouverts, qui sera le champion de la répression entre l'exécrable Lallemand, qui a quitté sa place de premier flic de la capitale pour la laisser à Nunez qui vise à son tour la plus haute marche du podium ? Partage de la peur, angoisse communiquée par le tremblant de l’Élysée : c'est le feu vert : "on peut cogner chef". Entre deux coups de matraques, Nunez a trouvé le temps d'insulter la République d'Algérie. Il est fort ce protégé de Macron.

Le 13 févier 1991 j’étais à Bagdad quand un bombardier furtif américain – en opération humanitaire – a largué une bombe – forcément démocratique – sur un abri du quartier d’Amiriya. A l’intérieur plus de 400 femmes et enfants sont morts. Et il a été difficile de faire le compte exact de corps brûlés et broyés. Puisque le pilote n’était pas un barbare, mais un soldat du bien semant les graines d’un meilleur avenir, personne n’a imaginé traduire ce criminel contre l’humanité devant un tribunal. Une Cour Pénale Internationale quelconque. Quelque temps plus tard Madeleine Albright, Secrétaire d’Etat des USA dira, un sourire de vipère accroché aux lèvres, qu’en Irak : « 500 000 enfants morts valaient bien le prix de la démocratie » ! Avoir vécu les moments de ces infamies m’a définitivement éloigné d’un droit-de-l’hommisme qui n’est qu’une Arme de Destruction Massive où le poison des mots remplace la poudre. J’écris ces quelques mots de préambule alors que j’entends évoquer le dernier (…) Lire la suite »
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Où l’on vérifie, après Tchernobyl et son nuage, que les catastrophes ont des frontières administratives

Pour l’AFP un bon Syrien est un Syrien mort.

Jacques-Marie BOURGET

Un groupe de femmes et d'hommes de bonne volonté a tenté de détourner les regards en faisant savoir que les frontières ne stoppaient pas un tremblement de terre. Ainsi quand la Turquie souffre, la Syrie aussi. Mais de cette vérité, l'Agence France Presse se moque.

L’apocalyptique tremblement de terre, celui qui vient de briser la ligne de faille anatolienne, a eu un intérêt scientifique majeur et peu remarqué : montrer que les Syriens n’existent pas. C’est une nouvelle utile qui confirme que le syrien est un inhumain de souche alors que nous aurions pu craindre que ce séisme tue des êtres vivants. Il n’en est rien et ça nous soulage. Mais on nous dit pourtant que des observateurs -sans doute peu avisés- auraient repéré des morts ? Et par montagnes. Vérification faite de cette fake new : c’est faux. Toutes ces prétendues victimes ne sont que des avatars, modelés à la main par Bachar Al Assad dans la glaise de la Ghouta. Des hommes et des femmes, des enfants Potemkine, des leurres mis sous nos yeux pour nous tirer des larmes. Comme dans le film « Hiroshima mon amour » -où l’héroïne n’a rien vu d’anormal sous la bombe A- les yeux de la « Communauté Internationale » n’ont rien observé de mortel en Syrie. Au total soulagement de la démocratie (…) Lire la suite »