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Auteur : Eric W. FARIDES

Á Toulouse, une foule immense pour Macron !

Eric W. FARIDES
A TOULOUSE, UNE FOULE IMMENSE OVATIONNE LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE E. MACRON A SA SORTIE DU CAPITOLE (ben non, en fait !) 15h20. Quelques toulousains se calent derrière les barrières. Personne ne joue des coudes pour passer devant, pour le voir lui, l’Autre, celui qu’on ne voit qu’à la télé. Rarement en vrai. Je dois me tromper d’heure. 15h22. Il y a encore de la place au premier rang. Beaucoup. Bien moins de monde que pour la fête de la violette, le père Noël, le marathon, la course, le marché du samedi, les soldes, les manifs… 15h23. Si Justin Bieber se pointe place du cap, j’te d’is pas le barouf ! 15h25. J’ai l’impression qu’il y a beaucoup plus de barrières protectrices que de spectateurs. Je regarde en l’air, plus d’oiseaux que de spectateurs ? Non, c’est exagéré. 15h30. Je scrute l’horloge du Capitole. Mon esprit s’évade. Ça doit faire une étrange impression d’en haut, tout ce vide. Je m’attends à un sursaut. Sûrement que les gens vont venir de toutes les rues adjacentes ovationner Jupiter, (...) Lire la suite »

Emilienne Mopty (1907-1943) une figure de résistance en pays minier

Eric W. FARIDES
Les nazis au pays de l'or noir En septembre 1939, les troupes allemandes envahissent la Pologne. Le 3 du même mois, la France et l'Angleterre déclarent la guerre à l'Allemagne. Le 22 juin 1940 Pétain signe l'Armistice. Le gouvernement se replie à Vichy (1) et le 24 octobre, à Montoire, le maréchal serre la main d'Adolphe Hitler. « C'est pour maintenir l'unité française (…) que j'entre aujourd'hui dans la voie de la collaboration », affirme-t-il (2). Les occupants ont vite compris l'intérêt économique (3) des industries minières dans le Nord et le Nord Pas-de-Calais (4). Le charbon servira la machine de guerre. « Afin d'accroître les rendements, les journées de travail sont allongées, les pauses supprimées tandis que les salaires restent bloqués » (5). Au cours de l'hiver 1940-41, les conditions de travail se dégradent. Dehors les tickets de rationnement s'amenuisent et les files d'attente s'allongent (6). Les salaires ne suffisent plus pour vivre. Les conquêtes du Front Populaire sont loin. Les (...) Lire la suite »
Ce que le FN a fait en local, il peut le faire en national.

Ces villes gérées par l’extrême-droite.

Maxime VIVAS, Eric W. FARIDES

(L’article est suivi d’un «  Complément » : «  Le FN et les droits des travailleurs » avec une belle photo du beau château des Le Pen).

LGS


Des électeurs :

«  On va voter Front National. Ce sont les seuls qu’on n’a jamais essayés ». 

Faux ! Sans aller chercher dans un passé lointain, voyons comment le FN a géré les villes que les électeurs français lui ont confiées ces dernières années pour en faire ce qu’il appelait fièrement «  des laboratoires du FN ».

Arrêtons-nous à ce qu’il advint à Vitrolles, Marignane, Toulon et Orange, «  villes expérimentales » des méthodes à élargir au pays tout entier.

Constatons le carnage en matière de finances, emploi, social, culture, sécurité, démocratie, droits des travailleurs et respect des lois de la République.

A Vitrolles Catherine Mégret est élue maire le 9 février 1997(1). La dette de la ville augmente. La Chambre Régionale des Comptes de Provence Alpes Côtes d'Azur s'inquiète du budget municipal. Une prime de naissance de 5 000 francs est octroyée aux familles françaises. Catherine Mégret est condamnée pour discrimination à la prime de naissance. En juin 1997, le Lycée Pierre Mendès-France refuse d'inscrire Sofia Touzaline, lycéenne née en France de parents Algériens. Une conseillère d'orientation du lycée rapporte avoir entendu le proviseur dire, à propos des élèves de l'internat : « Il faut faire le tri ; les gris d'un côté, les blancs de l'autre ». Le MRAP et SOS-Racisme se portent parties civiles. En 1998, la proviseur est suspendue de ses fonctions par le recteur d'académie d'Aix-Marseille. La municipalité décrète la fin des repas de substitution sans porc dans les cantines scolaires. Alain Darmuzey, directeur d'école du Liourat et surveillant de cantine est relevé de ses secondes fonctions par (...) Lire la suite »
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Lunettes de soleil « US Police », Tee-shirt « NYPD » et création des services qui vont avec…

Nicolas Sarkozy pour la création d’un «  F.B.I » anti-fraudeurs

Eric W. FARIDES

Nicolas Sarkozy présente son projet pour 2012-2017. Il s’annonce musclé. La défiscalisation et les libéralités dont bénéficieront les puissants, entraîneront pour les pauvres une diminution des aides et autres prestations sociales. Nicolas Sarkozy projette de faire pression sur les misérables, les sans-travail, les demandeurs d’emploi. Plus de précarité et moins de soins. Les contrôles vont s’accroître, il envisage même la création d’un « FBI » anti-fraudeurs (textuel !) (1).

I - Pression sur les travailleurs Défiscalisation des heures supplémentaires Il veut réduire les salaires indirects et les contributions qui financent la solidarité : « Je crois au heures supplémentaires défiscalisées. Il y a 9 millions de français qui ont amélioré leur pouvoir d'achat grâce aux heures supplémentaires » (2). Pas d'augmentation de salaire et baisse de nombre de fonctionnaires Il compte aussi poursuivre le plan social d'Etat déjà engagé : « 26 Md€ d'économies seront réalisées sur les dépenses de l'Etat et des collectivités territoriales : 7 Md€ sur les dépenses de personnel de l'Etat et des collectivités territoriales : cela correspond à un effort de maîtrise de la masse salariale du même ordre de grandeur que celui que nous faisons actuellement. Pour les financer, le non remplacement de un fonctionnaire sur deux partant à la retraite (1 sur 2) sera maintenu, hors enseignement primaire. » (3). Baisse du « salaire différé » Le candidat annonce : « Il faut baisser le coût du travail et (...) Lire la suite »

100 raisons de ne pas voter Nicolas Sarkozy

Eric W. FARIDES
Un bilan de la politique de Nicolas Sarkozy, ministre de la République et Président depuis près de 10 ans. Faits et discours en matière d'immigration, de politique étrangère, de social, de justice, d'économie, d'Europe, d'écologie, de laïcité, d'emploi… 1. Il a dit « il faut prendre au sérieux de que j'ai dit ». 2. Il a proposé au début du quinquennat un « contrat de mission » par ministère pour évaluer l'action du gouvernement et n'en a plus parlé. 3. Il a supprimé le secrétariat au droit de l'homme. Il a dit aussi « Je suis fier d'être de droite ». 4. Il a dit « je me sens l'héritier de Jaurès ». Il a dit aussi « l'héritage de mai 68 a introduit le cynisme dans la société » mais aussi « […] le culte de l'argent roi, du profit a court terme, de la spéculation. ». 5. Il a fait passer le traité européen dont les français ne voulaient pas. 6. Il va fêter la victoire au Fouquet's (Lucien Barrière, Casinos). Il est allé sur le yacht de Bolloré (gestion de la valise diplomatique pour le compte de l'Etat français)… 7. (...) Lire la suite »
Manuel de résistance intellectuelle aux pays des médias

J.-L. Mélenchon : des images, des figures

Eric W. FARIDES

Le Grand Soir vous propose un article en deux parties.

La première est une analyse pointue du traitement de l’image d’un candidat à la présidentielle. Les méthodes employées y sont mises à nu. En fin de compte, à y regarder de près, la presse manipulatrice nous en apprend ici beaucoup plus sur elle-même que sur le sujet (mal)traité.

La deuxième partie est constituée d’une série d’images décryptées et commentées.

LGS

Un candidat 2012 au risque des images Dans l'actualité de la présidentielle, certains prescripteurs d'opinion, relais du politique, veulent faire de Jean-Luc Mélenchon un « Georges Marchais » [1], un « populiste » [2]. Pierre Lelouche regrette les duels flingues à la main [3]. Jean-Marie Le Pen menace à lui retirer son caleçon [4]. Des Nouveaux chiens de garde [5] apprentis-sorciers, rapprochent le Front de Gauche de l'extrême droite, versus Marine Le Pen. La presse parle de l'un puis, juste après, de l'autre, par le jeu manipulatoire des contaminations symboliques [6]. Des clichés montrent Jean-Luc Mélenchon le verbe haut, le doigt vengeur. Un dessin de Plantu le représente lisant un même papier avec la représentante du FN : « Tous pourris ». A-t-il dit ça, quelque part ? Image verbale ? Recherche d'audience ? Dans audience, on entend procès. Qui donc confondrait le grondement obscur de la droite extrème avec l'esprit de 36, son rassemblement salutaire, ou les formules d'Hugo ? [7] Lorsque le (...) Lire la suite »
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Réflexions sur l’espace politique, le lien social, à partir d’un meeting, à Toulouse.

Dans la rue…

Eric W. FARIDES
Floraison de l'humanité Certains meetings de Mélenchon ont lieu dans la rue. En banlieue, à Grigny. A Paris Bastille. A Toulouse, place du Capitole. A l'air libre, y'a des airs de concert et des fleurs de manif. On peut circuler, boire un coup et s'en griller une. Se rencontrer de façon plus ouverte. Se demander si l'autre est venu exprès ou s'il passait par là . T'as pas l'obligation de montrer le sésame pour écouter le candidat ou de te faire fouiller par le vigile. Un meeting en plein air a toujours un petit quelque chose de révolutionnaire, un petit goût d'éducation populaire. Alors, il y aura, ça et là , des répliques. Sans doute. Elles commencent à gamberger, les grosses cylindrées des sondages. On me dit qu'elles vont organiser des salles pleines de militants UMP, des zéniths PS [42] à craquer. Ils seront sans doute plus nombreux [43]. Peut-être qu'ils vont la gagner la « bataille des chiffres ». Plus de 120 000 ? Mais ça rend plus difficile le comptage quand tu passes par hasard. Tiens, (...) Lire la suite »
Contribution à l’analyse d’une idéologie d’extrême droite

Un discours du FN sur l’immigration en France

Eric W. FARIDES

Le 21 février 2011, à l’approche des élections présidentielles, Marine Le Pen, tient une conférence de presse sur la politique migratoire du gouvernement Français. Quels sont ses constats et ses craintes ? Quelles présentations des figures de l’immigration donne-t-elle à voir et entendre ? De quoi les immigrés sont-ils le nom ?

J'avance quelques hypothèses à partir de son discours-programme, appuyées sur d'autres extraits choisis. J'ai pris au « pied de la lettre » son discours. Où donc mène la route empruntée par ses signifiants ? 1- La crainte de l'envahissement Le 25 février 2011, alors qu'elle est de passage au Salon de l'Agriculture, Marine Le Pen déclare à propos du printemps arabes et de la supposée vague d'immigration qui en découlerait : « L'union européenne est totalement impuissante à nous protéger, il faut passer un accord bilatéral avec l'Espagne et l'Italie pour permettre à nos marins de préserver nos eaux territoriales et repousser dans les eaux internationales les migrants qui voudraient entrer en Europe ». Marine en appelle aux marins. Il faut nous protéger, protéger la France des « migrants » qui menacent de débarquer sur notre territoire. C'est ce qu'elle dit. Comment les marins vont-ils repousser les migrants hors des eaux territoriales ? Quelles armes vont-ils utiliser ? Quel serait le contenu de cet accord (...) Lire la suite »