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Auteur : Estelle LEROY-DEBIASI

Argentine, 30 ans de démocratie et les vieux démons toujours en embuscade

Estelle LEROY-DEBIASI
La fête gâchée. La démocratie, visée. Alors que l’Argentine commémore 30 ans de démocratie. La grève des policiers –sur fond de revendications salariales- qui a d’abord touché la province de Cordoba, s’est curieusement répandue comme une trainée de poudre aux forces de police de plusieurs les provinces argentines, créant le chaos en laissant la porte grande ouverte à des pillages de supermarchés qui ont mal tourné. Le bilan est toujours trop lourd. Mais surtout il est aussi lourd de sens, justement au moment ou le pays fête les 30 ans de son retour à la démocratie. Bien que les provinces jouissent d’une certaine autonomie, il s’agit bien d’un gouvernement fédéral- le chaos crée apparaît avec recul bien trop organisé pour être spontané. C’est bien la démocratie qu’on a voulu ainsi ébranler, menacer en ces jours de commémoration. Personne n’est dupe. Les vieux démons s’agitent avec des relents golpistes. Les pillages n’ont rien à voir avec la faim et le pouvoir d’achat, ils ont été « autorisés » en quelque sorte par (...) Lire la suite »

Les présidents d’Amérique Latine font bloc, réclament excuses et explications après l’affront à la Bolivie

Estelle LEROY-DEBIASI
C’est en Bolivie que s’est tenue la réunion en urgence des membres de l’organisation régionale Unasur après le grave incident qui a marqué le voyage de retour du Président Evo Morales depuis Moscou, dont les dommages sont encore mal mesurés par les pays européens concernés. Les gouvernements de la région « exigent » des pays européens concernés –France , Espagne, Italie, Portugal « qu’ils expliquent les raisons de la décision d’empêcher le survol de leur territoire par l’avion du président bolivien Morales ». C’est ce qu’il ressort de la « Declaración de Cochabamba », à la suite de la réunion de mercredi 4 juillet, à laquelle participaient les présidents d’Argentine, Cristina Fernández de Kirchner, de Bolivie, Evo Morales, d’Equateur , Rafael Correa, du Surinam, Desiré Delano Bouterse, d’Uruguay, José Mujica, et du Venezuela, Nicolás Maduro. Le Brésil étant représenté par le ministre, Eduardo dos Santos, le Chili, Pérou, Colombie par leurs ambassadeurs en Bolivie. La Déclaration dénonce « la flagrante violation de (...) Lire la suite »

Ces bases étasuniennes qui empoisonnent l’Amérique Latine.

Estelle LEROY-DEBIASI
Le problème des bases étasuniennes- et des intentions des Etats-Unis - dans la région est au coeur de toutes les discussions et réunions. Témoin, le conseiller d'Obama, Arturo Valenzuala, qui a entamé une tournée en Amérique Latine - n'a pas échappé à la question avec ses interlocuteurs au Brésil - qui ne voient pas dans cette présence massive en Colombie un signe positif- ni sans doute en Argentine hier. Quant au sommet de l'Alba qui a réuni à la Havane, les Venezuela, Bolivie, Cuba, Nicaragua, Honduras, Equateur, République Dominicaine notamment, le communiqué commun fut très clair : ces bases "constituent un danger pour les pays de la région et une menace grave pour la paix, la sécurité et stabilité de l'Amérique Latine et des Caraïbes" (Agence Pulsar , 14 décembre). Bref, les 7 bases étasuniennes en Colombie sont un sujet d'inquiétude depuis plusieurs mois. On le comprend d'autant plus que selon La "Comisión de Transparencia y Verdad" (commission de transparence et vérité) créée par le gouvernement (...) Lire la suite »

Le double espoir que porte Evo Morales

Estelle LEROY-DEBIASI
Environ 62% des voix au premier tour, selon les premières estimations, la victoire d'Evo Morales aux élections présidentielles en Bolivie et du MAS s'impose pour ce nouveau mandat de cinq ans. Une gifle pour l'opposition pourtant si activiste dans ses campagnes de déstabilisation du régime en place. Premier point, d'après les observateurs internationaux, le scrutin s'est déroulé dans un climat « de grand civisme, de tranquillité » avec un niveau élevé de participation qui donne une vraie légitimité démocratique. Pas si courant que cela, ce qui mérite donc d'être souligné. D'autant plus que quelques jours avant le suffrage, les commentaires dans la presse française - bien qu'admettant que Morales partait favori - se voulaient réservés, voire suspicieux, balançant entre des témoignages axés uniquement sur les déçus d'Evo Morales et des analyses sur l'impossibilité pour le président briguant un second mandat de mettre en place les fruits de sa réforme Constitutionnelle. Etait-ce bien là l'important ? Non. Les (...) Lire la suite »