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Auteur : André MARTIN

Martinez et Mailly doivent déjouer le piège tendu par Hollande et Valls

André MARTIN

La seule stratégie possible pour éviter le pourrissement comme en 2010, c’est de concentrer les explications sur le caractère totalement inacceptable de l’inversion de la hiérarchie des normes ouvrant la porte au dumping social généralisé, d’organiser le soutien financier massif aux grévistes de quelques secteurs stratégiques susceptibles de paralyser l’économie, d’éviter de déclencher des grèves dans des secteurs qui, parce qu’elles exaspèreraient rapidement les citoyens, tomberaient dans le piège tendu par Hollande et Valls.

Il est plus que probable que Hollande et Valls ont choisi la stratégie du pourrissement du conflit sur la loi travail. Tout en faisant des concessions aux cheminots, aux aiguilleurs du ciel etc ..., sur des revendications sans lien avec la loi travail. Ils auraient tort de s’en priver, s’il devait se confirmer que la CGT et FO sont incapables d’éviter ce piège du pourrissement, comme cela a été le cas en octobre 2010, quand Sarkozy a réussi à imposer sa réforme des retraites contre l’avis de 75 % des Français. En 2010 à Marseille, quand les éboueurs sont partis en grève reconductible, 90 % des Marseillais les soutenaient. Deux semaines plus tard, devant les montagnes d’immondices, 90 % des Marseillais avaient basculé dans l’opposition aux grévistes. Il en ira de même en 2016 pour les Français, si la CGT et FO font les mêmes erreurs qu’en 2010. Depuis 10 jours les Français soutiennent majoritairement les grévistes, mais ça va très vite s’inverser et pas seulement à cause de la pluie et de l’Euro de (...) Lire la suite »
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Avant le vote de l’ANI, un dernier mot aux parlementaires

André MARTIN

Cette note, dont l’auteur a milité à la CFDT, sera transmise dans 2 jours aux 577 députés, car le vote ultime de la loi à l’Assemblée Nationale aura lieu le 14 mai.

D’où l’utilité qu’un bon nombre de citoyens ajoutent leur nom directement à la fin de la note sur http://www.retraites-enjeux-debats.org/spip.php?article996

Vous pouvez l’envoyer à votre député et à vos élus (commune, département, conseil régional) car le danger sur lequel nous insistons, augmentation du temps de travail donc du chômage, a peut-être été insuffisamment souligné par les syndicats et associations qui ont expliqué tous les autres dangers de l’ANI.

André martin

Animateur du site http://www.retraites-enjeux-debats.org/

L’ANI et la loi de « sécurisation de l’emploi » conduiront à une augmentation du temps de travail donc du chômage Note d’analyse sur l’ANI et la loi de "sécurisation de l’emploi" Les objectifs fixés par le Ministère du travail à cette négociation interprofessionnelle sont à lire dans « Document d’orientation - Négociation nationale interprofessionnelle pour une meilleure sécurisation de l’emploi » . Ils sont rappelés dans l’exposé des motifs du « Projet de loi relatif à la sécurisation de l’emploi » : « Le premier est l’urgence d’une mobilisation de tous pour développer l’emploi et lutter contre le chômage. Il s’inscrit dans le cap fixé par le Président de la République : mobiliser les forces vives de notre pays vers des solutions nouvelles pour l’emploi ». C’est donc d’abord par rapport à ces objectifs initiaux qu’il faut porter des appréciations sur le résultat final (l’ANI et la loi). Les dangers ou reculs contenus dans l’ANI et la loi ont été expliqués par des associations de juristes (SAF et Syndicat de la (...) Lire la suite »

Le commandant du Titanic et le capitaine de pédalo

André MARTIN
Il suffit d'un graphique, d'un tableau et d'un court rapport de la Cour des Comptes pour montrer et expliquer aux Français : Que la dette a baissé sous le gouvernement Jospin, de 1997 à 2002 Que la dette a augmenté, depuis 2002, de 248 Mds d'euros sous Chirac et d'environ 500 Mds d'euros sous Sarkozy (à fin 2011) Que Sarkozy et Fillon mentent effrontément aux Français sur les causes de la dette Le graphique est téléchargeable sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Dette_publique_france_%25_du_PIB.png Le tableau est au chapitre « Evolutions récentes » sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_publique_de_la_France Le rapport est téléchargeable sur http://www.performance-publique.budget.gouv.fr/fileadmin/medias/docume... Sarkozy et Fillon nous répètent « La gauche est la championne des déficits et a fait augmenter notre dette publique ». C'est FAUX ! Sous le gouvernement Jospin/Aubry la dette a même baissé légèrement : en 1997 elle était de 59,5 % du PIB et en 2002 de 59,1 % du PIB. La preuve (...) Lire la suite »

Oui Monsieur Fillon, l’heure de vérité pourrait bientôt sonner

André MARTIN
François Fillon a déclaré le 5 novembre « L'heure de vérité a sonné, il n'est pas utile de s'en prendre aux agences de notation, aux banquiers, aux spéculateurs ou à je ne sais quel bouc émissaire, pas utile de faire croire qu'il y a des trésors cachés pour financer nos dépenses publiques … Quand on a le record de la dépense publique et qu'on détient le record des prélèvements obligatoires par rapport à la richesse produite, il n'y a pas d'autre recette pour réduire l'endettement que de réduire les dépenses. » François Fillon a raison sur un point : prendre comme bouc émissaire les agences de notation, les banquiers et les spéculateurs c'est dissimuler l'essentiel. A savoir que tous les méfaits de ces acteurs ont été rendus possibles uniquement parce que des décideurs politiques ont permis, par 30 ans de dérégulation financière, que ces méfaits soient commis en toute légalité. Les premiers responsables sont donc ces décideurs politiques, ce que se garde bien de reconnaître celui qui est premier ministre depuis (...) Lire la suite »

85% des Français ignorent la cause principale de la dette publique

André MARTIN
Le Sondage Harris Interactive pour Le Parisien/Aujourd'hui-en-France http://www.harrisinteractive.fr/news/2011/10082011.asp d'août 2011 fait en effet apparaître que « pour réduire la dette et les déficits publics, les Français préfèrent largement une contraction forte des dépenses à une nette augmentation des impôts (85% contre 12%) ». Alors que la dette découle essentiellement du fait que l'Etat a renoncé à plus de 100 milliards d'euros de recettes fiscales (annuelles) en dix ans » … comme l'écrivait L'Expansion en juillet 2010. La dette publique est un mécanisme de redistribution à l'envers, puisque les intérêts versés aux prêteurs (ceux qui ont des excédents) leur permet de faire grossir leur magot, au détriment de ceux qui sont contraints d'emprunter et de verser ces intérêts. Le fait que la dette publique n'a cessé de croître depuis 1975 (voir la courbe sur Wikipédia) est donc tout simplement une aubaine pour les détenteurs de capitaux. Elle ne résulte pas d'un excès de dépenses de l'Etat puisque (...) Lire la suite »

Les premiers slogans du printemps européen

André MARTIN
Des slogans alliant contenu et humour, repris dans les rassemblements et les médias, sont des vecteurs puissants de communication avec la société et de popularisation des exigences des « indignés ». Voici, en attendant ceux des autres pays « 50 slogans du printemps espagnol et français » Slogans du printemps espagnol Démocratie en travaux La rue ne se taira pas Pour une vraie démocratie, maintenant ! Que les banquiers paient la crise Stoppons le nouvel ordre mondial Résistance à la dictature économique Ils ne le savent pas encore, mais on va les dégager Nous n'avons pas de maison, nous restons sur la place Vous prenez l'argent, nous prenons la rue Vous sauvez les banques, vous volez les pauvres Nos rêves ne tiennent pas dans vos urnes Jamais la voix du peuple ne sera illégale Ici c'est le peuple qui commande et le gouvernement qui obéit Si vous ne nous laissez pas rêver, nous ne vous laisserons pas dormir Ce que nous vivons, ce n'est pas une crise, c'est une escroquerie ! Nous ne sommes pas sur (...) Lire la suite »

Pourquoi l’idéologie Valls-Sarkozy est à l’origine du chômage et de la crise ?

André MARTIN
« Travailler plus pour gagner plus » est le slogan idéologique avec lequel les néo-libéraux résument et habillent la dérégulation d'un paramètre économique et social essentiel : la durée du travail des salariés. Avant 1981, toute entreprise qui voulait faire travailler ses salariés en heures supplémentaires devait solliciter, chaque année, l'accord de l'inspection du travail. Cette procédure de contrôle permettait notamment à l'inspection du travail de refuser des plans de licenciements à des entreprises qui recourraient abusivement aux heures supplémentaires. Cette dérégulation progressive du temps de travail a conduit les entreprises à faire du nombre de postes de travail la seule variable d'ajustement des fluctuations économiques. Alors que le principe de solidarité aurait du conduire à faire fluctuer les durées du travail comme les fluctuations économiques subies par les entreprises : baisser la durée moyenne du temps de travail en période de récession ou de chômage élevé et inversement. A ce refus de (...) Lire la suite »

Des gagnants, des girouettes et une unité syndicale de façade

André MARTIN
Sarkozy vient de promulguer sa contre-réforme des retraites qui va permettre à ses amis des grands groupes financiers d'acquérir une part croissante du « marché » des retraites, au prix d'une aggravation du chômage des jeunes et des seniors. Certains estiment que Sarkozy a peut-être remporté une victoire à la Pyrrhus Après cette bataille sociale, on peut effectivement espérer qu'en 2011 puis en 2012 les salariés ne se tromperont pas de bulletin de vote et seront moins nombreux à s'abstenir. Mais rien n'est acquis. Sarkozy-Medef-UMP disposent en effet de moyens financiers quasi sans limites et ont toujours été plus habiles que leurs adversaires. Après la bataille victorieuse de 2006 contre le CPE, on a vu le résultat à la présidentielle un an après. Les ¾ des Français se sont opposés à cette réforme des retraites, mais les 5 principales confédérations n'ont pas été capables de s'entendre sur des modes d'action appropriés, de nature à empêcher cette régression sociale. Des dizaines de milliers de militants (...) Lire la suite »

Le peuple n’a pas dit son dernier mot.

André MARTIN, Evelyne PERRIN

Le peuple n’a pas dit son dernier mot … il peut encore empêcher la promulgation la loi

Tous les amateurs de foot, de rugby, ou de basket ont vu souvent des matchs dont le résultat a basculé dans les dernières minutes. Même en boxe, celui qui a pris l’avantage n’est pas à l’abri d’un KO à quelques secondes de la fin.

Le peuple n'a pas dit son dernier mot … il peut encore empêcher la promulgation la loi Tous les amateurs de foot, de rugby, ou de basket ont vu souvent des matchs dont le résultat a basculé dans les dernières minutes. Même en boxe, celui qui a pris l'avantage n'est pas à l'abri d'un KO à quelques secondes de la fin. Pour la réforme des retraites, la fin du temps réglementaire sera arrivée quand et si le Président de la République promulgue la loi. Tous les syndicats l'invitent désormais à ne pas le faire. Et après le temps réglementaire, il peut y avoir les prolongations suivies parfois des tirs au but. Rappelons qu'en 2006, Jacques Chirac a eu la sagesse de retirer la loi sur le CPE … après l'avoir promulguée. Chacun est libre de qualifier ceux qui , de droite ou de gauche, de telle ou telle confédération, avaient commencé à dire que la fin du match c'est le vote de la loi par les 2 assemblées. Et Dieu sait si la langue française est riche en qualificatifs. Sachant que cette réforme des retraites est (...) Lire la suite »

Il faut répéter encore et partout que la retraite à 60 ans n’a jamais existé !

André MARTIN
Nous constatons aujourd'hui, après 6 mois de « débats » sur les retraites, que beaucoup de citoyens pensent encore que les Français ont la retraite à 60 ans et que la réforme Sarkozy veut la faire passer à 62 ans. Or depuis longtemps des millions de Français ont droit à une retraite à taux plein (les décotes ont toujours été très dissuasives) seulement à partir de 62, 63, 64 ou 65 ans. Pour la simple et bonne raison qu'il y a toujours eu en France 2 conditions pour bénéficier d'une retraite à taux plein : une condition d'âge (âge légal ou minimal), et une condition d'annuités. De 1945 à 1983 : âge mini 65 ans et nombre d'annuités 37,5 De 1983 à 1993 : âge mini 60 ans et nombre d'annuités 37,5 En 1993 (réforme Balladur) : âge mini 60 ans et nombre d'annuités 40 (seulement pour les salariés du privé et par transition progressive de 1993 à 2003) En 2003 (réforme Fillon) : âge mini 60 ans et nombre d'annuités 40 également pour la Fonction publique (par transition progressive de 2003 à 2008) … et passage à 41 (...) Lire la suite »
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