(Mouvement politique d’éducation populaire).
Le néolibéralisme repose sur cinq piliers, l’Organisation mondiale du commerce (OMC), la Banque mondiale (BM), le Fonds monétaire international (FMI), l’Union européenne (UE) et l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Les néolibéraux savent que les peuples les rejettent au fond d’eux-mêmes, ils ont besoin d’une alliance militaire pour le cas où leur opposition s’affirmerait ouvertement.
Considérant que les orientations de la gauche française ne relèvent pas de la « cuisine interne » des partis mais du débat public national, le M’PEP lance un appel à tous les citoyens. Puisque le Parti socialiste français se dit de gauche, et que deux de ses éminents adhérents pratiquent l’ultralibéralisme le plus débridé dans les institutions internationales, une clarification est nécessaire. Pour le M’PEP, on ne peut pas être de gauche et diriger l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ou le Fonds monétaire international (FMI), piliers de l’ordre néolibéral mondial. Il faut choisir. Pascal Lamy, directeur général de l’OMC et Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI ont choisi de se mettre au service de l’ultralibéralisme. Le Parti socialiste français doit lui aussi choisir : soit il renonce définitivement à représenter la gauche, soit il exclut Pascal Lamy et Dominique Strauss-Kahn. A la veille des échéances politiques de 2012, la question devait être posée, et le M’PEP met les pieds dans le plat. Si vous pensez comme nous que Pascal Lamy et Dominique Strauss-Kahn n’ont rien à faire au Parti socialiste et, en y émargeant, portent préjudice à l’ensemble de la gauche, signez cet appel pour exiger leur exclusion.
Nous donnons à lire ici un tract du M’PEP (Mouvement Politique d’Eduction Populaire) dont le propos est parfois atypique sur le fond et agréable par sa forme : « Les retraités travaillent, mais ils n’ont pas d’emploi ! Ils travaillent à rendre la vie plus douce aux autres, à leur famille, leur voisinage, dans les associations. Ils réinvestissent leur qualification professionnelle et sociale sous des formes différentes, non-marchandes.
C’est un travail émancipé, un embryon de contrôle des citoyens sur l’économie. Leur pension est un salaire à vie, inaliénable, sans contreparties. L’enjeu de la bataille des retraites c’est aussi celui du travail libéré de l’exploitation et des nuisances. L’activité des retraités préfigure un socialisme du XXIe siècle, sans « marché du travail », sans salariat, sans employeurs qui exploitent… ».
Le Grand Soir.