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Auteur : Maxime VIVAS

Comment choisir un Premier ministre

Maxime VIVAS
La classe médiatico-politique (incluant quelques éléments du Nouveau Front Populaire, voire de LFI) : – Vous proposez Jean-Luc Mélenchon, ou Mathilde Panot, ou Manuel Bompard, ou Clémence Guetté, ou Huguette Bellot... beurk et beurk. La classe médiatico-politique (hors Nouveau Front Populaire et LFI) : – Lucie Castets ? Beurk et beurk. – Lucie Castets, Première ministre d’un gouvernement sans aucun LFI ? Heu, vouais, mais sans le programme du Nouveau Front Populaire, alors. La classe médiatico-politique macroniste : – Bon, bon, Lucie Castets, à la tête d’une coalition (hors Nouveau Front populaire) incluant sans sectarisme les macronistes et le RN ? Ah, c’est mieux, on progresse. La classe médiatico-politique adore les couteaux sans manche auxquels on a enlevé la lame, le menu du jour (steak-frites) si l’on remplace la viande par du poisson et les patates par des haricots verts, la bière Tourtel, l’aspartame, le décaféiné sans sucre, le Canada Dry, la castration (…) Lire la suite »
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Marine le Pen amène le pire 

La France dans le train de la mort du RN

Maxime VIVAS

Extraits de « Marine le Pen amène le pire », de Frédéric et Maxime Vivas, préface de Paul Ariès, éditions Golias, 249 pages, février 2014.

Lu dans une interview de Marine Le Pen : « Je ne me sens absolument et définitivement aucun point commun avec la collaboration avec l’Allemagne nazie, et je me permets de vous informer que le chef du réseau FFI du Morbihan vient de témoigner que J.-M. Le Pen, à seize ans, a cherché à entrer dans la Résistance, que ceci lui a été refusé en raison de son jeune âge et du fait qu’il était déjà orphelin de guerre ». Selon Raymond Casas (ancien FFI), Le Pen aurait tenté d’intégrer les FFI en novembre 1944. Si cette tentative est avérée, on notera qu’elle intervient 5 mois après le débarquement de Normandie (6 juin 1944), 4 mois après la Libération de Vannes, chef lieu du Morbihan (6 août 1944), 3 mois après la Libération de Paris (fin août 1944). Par contre, sont indéniables les accointances des fondateurs et d’animateurs du FN (parti légué à Marine le Pen qui l’a rebaptisé) avec du « beau linge » tendance vert-de-gris. Florilège d’hier et d’aujourd’hui : • Léon Gaultier, ancien (…) Lire la suite »
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Sera-t-il le candidat de la gôche-unie, molle, « hollandisée » et droitière en 2027 ?

Où je suppose que Glucksmann est le nouveau Jaurès

Maxime VIVAS

Le PS, c’est le parti so-ci-a-lis-te. La liste « Réveiller l’Europe » était une liste so-ci-a-lis-te et son chef de file, Raphaël Glucksmann : un so-ci-a-lis-te.

Comme Jean Jaurès.

En somme, si dans un texte je remplace Raphaël Glucksmann par Jean Jaurès, la gloire de ce dernier ne saurait souffrir des agissements et dires du premier.

Essayons, en passant outre l’anachronisme, et dites-moi si l’image de « l’apôtre de la paix », assassiné parce qu’il s’opposait à la guerre en Europe, en sort intacte (1). Jean Jaurès a eu un parcours chaotique, papillonnant sur l’échiquier politique, flirtant avec Sarkozy avant de se poser sur le PS qui en a fait son chef de file aux élections européennes de 2019 et 2024. Il est membre de cercles néo-conservateurs français, comme le Cercle de l’Oratoire, la revue Le Meilleur des Mondes, qui soutiennent toutes les guerres des États-Unis. Qu’il s’agisse de l’Ukraine, du Xinjiang ou de Taïwan, l’Oncle Sam peut compter sur lui pour expliquer que les méchants sont les Russes et les Chinois, même si leurs pays sont phagocytés par des bases militaires états-uniennes. En octobre 2011, il organise le voyage de Nicolas Sarkozy à Tbilissi la capitale de la Géorgie pour une rencontre avec le président Mikhaïl Saakachvili. Jean Jaurès est alors le conseiller officiel du président géorgien (…) Lire la suite »
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Brillante, mais bien malmenée sur le Xinjiang, sujet sur lequel LFI ne connaît rien (ou est Clémentine-Autainiste)

A propos de Rima Hassan à BFM face à Duhamel

Maxime VIVAS

Rima Hassan et les Ouïghours sur BFM-TV dimanche 5 mai 2024.
Et moi, et moi, et moi ?

Rima Hassan a été brillante face au roquet Duhamel intervenant, non pas comme journaliste, mais comme adversaire politique.

Voir ici le duel Rami Hassan contre un des Duhamel. HELAS, comme LFI a rompu tout contact avec moi (1) à cause de mes livres de 2020 et 2024 (qu'elle refuse de lire) sur les Ouïghours, Rami Hassan, juriste, a été sèche sur la question de la "juridiction internationale" quant aux Ouïghours. Or, et je le détaille en 50 pages dans mon livre de 2024, le Haut-commissariat aux droits de l'homme de l'ONU a mené une enquête au Xinjiang en mai 2022 et, dans son rapport, il élude les accusations politico-journalistiques sur le génocide, les stérilisations, les camps de concentration, l'interdiction de parler la langue, de pratiquer la religion musulmane, etc. Rima ne le savait pas, quelle tristesse ! Des juristes internationaux comme l'Américain William Schabas écouté à l'ONU sur les questions de torture et de génocide, ou le Turc Mehmet Sukru Guzel, juriste 3 fois nominé pour le Nobel de la paix, le Cabinet d'avocats qui conseille le Département d'Etat disent eux aussi, voire (…) Lire la suite »
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Palestine libre !

Je me suis fait gauler à l’Intermarché de Venerque (31)

Maxime VIVAS

Je me suis fait gauler à l’Intermarché de Venerque (31) pour avoir posé il y a une quinzaine de jours deux affichettes cartonnées de 7X12 cm, bien propres, sur des étalages de fruits made in Israël : « Produits d’Israël. 10 000 enfants assassinés ».
Vendredi matin, j’y retourne et il m’arrive des choses désagréables, disproportionnées par rapport à mon méfait potache qui n’a rien dégradé.

D’abord, alors que j’approche d’une caisse où il n’y a pas la queue, un jeune homme (stagiaire ?) me propose de le suivre vers « la caisse carte bleue » (la caisse sans caissière) qui se trouve vers les bureaux du magasin. Je décline la proposition. C’est plus tard que j’ai compris : il fallait m’alpaguer avant ma sortie imminente du magasin où la liberté répressive et moralisatrice des tenanciers aurait été réduite à néant. Devant cet échec, un homme d’une trentaine d’année vient me demander de le suivre et il se dirige vers les bureaux. Je commence à sentir un piège et, après avoir fait dix pas, je m’arrête et j’exige des explications. Il me dit alors que j’ai posé deux affichettes sur deux étalages de Kiwis et d’avocats (ou de pamplemousses, je ne sais plus), made in Israël. Par premier réflexe de vieux fourneau qui connaît les flics, je nie. Ne jamais avouer, vous savez bien (Pensez-y en GAV). Il me montre son Smartphone et dit : « Vous avez été filmé ». Je croyais qu’on (…) Lire la suite »
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Où il est dit qu’il vaut mieux être musulman au Xinjiang qu’en France et journaliste au Grand Soir qu’à Libération.

Ouïghours, l’horreur était dans nos médias

Maxime VIVAS

L’illustration de « Ouïghours, l’horreur était dans nos médias » n’est pas une photo de propagande du « régime » chinois. C’est moi qui l’ai prise (en 2016) lors de mon premier voyage au Xinjiang. Bien que sa qualité soit moyenne pour une couverture de livre, on l’a choisie parce qu’elle montre des femmes libres, buvant du thé (?) et mangeant des gâteaux, entre copines, coiffées et vêtues comme elles veulent.

Si l’on regarde bien, elles sont six, leurs Smartphones posés devant elles ou en charge sous une affiche de jeune beauté aguicheuse. Elles sont rieuses (gentiment moqueuses) devant l'étranger avec qui elles ont eu envie d’échanger, nonobstant l’obstacle de la langue. Et le Xinjiang, c'est ça. Au mois d’août 2023, mon éditeur, Aymeric Monville, qui venait pour la première fois au Xinjiang, a été surpris de l’ambiance dans le bazar (souk) d’Urumqi où les habitants viennent déambuler jusqu’à tard dans la nuit. Lors de ma première visite, en 2016, la visite du bazar n’était pas possible la nuit en raison des risques d’attentat. Nous ne pouvions nous y déplacer, le jour, sans être accompagnés par un policier en civil, le pistolet dissimulé sous la veste. Je raconte tout ça dans mon premier livre sur le Xinjiang (« Ouïghours, pour en finir avec les fake news », décembre 2020, éditions La Route de la Soie). C’était six mois après le carnage de la mine de Baicheng où des fanatiques (…) Lire la suite »
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Vienne le jour où il y en aura un pour racheter l’autre

L’enfumeur d’Arrêt sur Images promu par LE MEDIA

Maxime VIVAS

Le 26 février 2021, j’avais accordé à Mme Elhia Pascal-Heilmann une interview téléphonique pour Arrêt sur Images (ASI). C’était à propos de mon livre « Ouïghours, pour en finir avec les fake news » (décembre 2020).
Les contacts préalables fumeux m’avaient fait craindre une déloyauté de la suite. La lecture de quelques articles d’ASI sur le Xinjiang m’avait même convaincu qu’un guet-apens était ourdi. J’avais alors décidé d’ enregistrer l’interview. Heureuse initiative.

Que resta-t-il sur ASI de cette interview de 35 minutes ? Un Titre éloquent : « OUÏGHOURS : CES FRANÇAIS QUI ÉPOUSENT LE RÉCIT CHINOIS » ? Puis, pas grand-chose. Surtout des erreurs et/ou inventions et par exemple : — j’ai fondé le site Le Grand Soir en 2002 (je l’ai rejoint en 2008). — Le Grand Soir publie des auteurs d’extrême-droite (cherchez-les sur 30 000 articles de 2 500 auteurs) — j’ai caché que je ne parle pas le mandarin ni le ouïghour (je l’ai dit plusieurs fois dans le livre et dans l’interview). — je reprends in extenso la communication d’État chinoise à propos du Xinjiang (no comment). — j’ai reconnu que j’ai « obtenu les bonnes grâces du régime » (no comment). — j’ai dit que « Du Tibet au Xinjiang, tout va bien » (quel idiot serais-je !). — J’ai parlé « des gens heureux dans leur culte » (la citation, avec les guillemets, est une invention d’ASI). Hélas pour eux, le 2 mars 2021, Le Grand Soir a publié l’interview in extenso. Il en résulta un (…) Lire la suite »
Du côté de Hollande, Valls, Cazeneuve, Castaner, El Khomry, Faure, Delga, on le croit socialiste

Pourquoi Glucksmann préfère-t-il l’Oréal à Decathlon, Israël à la Picardie ?

Maxime VIVAS

Le 11 décembre 2023, Raphaël Glucksmann a écrit une lettre comminatoire à Fabien Derville, le Président de Decathlon, entreprise Picarde de grande distribution de sport et de loisirs.

On peut y lire : « Plusieurs millions de Ouïghours sont déportés par le régime chinois, non pour ce qu'ils font, mais pour ce qu'ils sont »1. Suit, la grosse Bertha des mensonges : camps de concentration, récalcitrants condamnés à mort, stérilisations, avortements forcés, viols massifs, enfants éloignés des parents, destruction des mosquées, femmes obligés de partager leur lit avec les émissaires du Parti communiste , esclavage, etc.… C’est faisandé, ça pique aux yeux. Or, s’insurge Glucksmann, Decathlon est une des entreprises qui « bénéficient de l’esclavage des Ouïghours ». Alors, il demande au président de Decathlon de rompre ses liens avec le Xinjiang. Du coup, j’ai écrit moi aussi au Président de Décathlon pour contredire Glucksmann, fort de l’appui de grands intellectuels états-uniens, du cabinet d’avocats du Département d'Etat et du Haut-Commissariat des droits de l’homme (HCDH) de l’ONU qui a effectué une enquête au Xinjiang en mai 2022. Michèle Bachelet qui a mené (…) Lire la suite »
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La chaise de Michelle Bachelet, Haut-commissaire aux droits de l’homme à l’ONU

Choses lues en France et choses vues au Xinjiang en août 2023

Maxime VIVAS

J’étais donc au Xinjiang du 16 au 23 août 2023 avec Aymeric Monville et d’autres curieux, adeptes de Saint-Thomas (et non pas de Saint-Média) pour voir (revoir) de mes yeux ce que les Chinois disent être la réalité et dont leurs ennemis nient l’existence.
C’était mon troisième voyage dans cette région chinoise aux huit frontières, dont l’une, de 76 kilomètres, avec l’Afghanistan.

Je signale au passage que mes contradicteurs n'ont jamais mis un pied au Xinjiang. Ils s'instruisent en se lisant entre eux et en lisant des bobards initialement écrits en anglais (suivez mon regard transatlantique), sauf deux : – Adrian Zenz charlatan international homophobe, misogyne, qui menace les juifs du brasier et qui s'est rendu au Xinjiang en touriste en 2007. – Laurence Defranoux de Libération qui est allée au Xinjiang en 1997 et qui, depuis, est une lectrice d'Adrian Zenz. Mon précédent livre sur le Xinjiang (1) m'a valu une bastonnade des médias : « Idiot utile, dingo, individu, auteur absurde, extrémiste (de gauche) extrémiste (de droite), complotiste, porte-plume et perroquet des Chinois, acheté par la Chine, relais de la propagande chinoise, fantaisiste, fondateur d’un site qui publie des articles fascistes, mercenaire bien payé par les Chinois, négationniste » et, pour finir, le coup de grâce par le procédé du reductio ad hitlerum, « rouge-brun », c’est-à-dire (…) Lire la suite »
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J’ai bien connu un déconneur nommé Ortiz*

Maxime VIVAS

J’étais à Lescar-Pau, chez les compagnons d’Emmaüs où Jean Ortiz faisait un peu partie de la famille. Vers midi, il me dit : « Viens, on va manger au réfectoire ». Il pousse la porte d’une pièce où quelques dizaines de compagnons déjeunaient. J’ai remarqué qu’il y avait de la soupe et pas de vin. La grande silhouette noire (habits, cheveux) d’Ortiz s’inscrit dans la clarté de l’ouverture. Il dit un truc, très fort, pour qu’on le remarque (il aimait ça). Les compagnons tournent la tête vers nous. Il me désigne d’un geste large en disant : « Je vous présente Maxime Vivas ».

Les compagnons (qui n'en avaient rien à fiche) se remettent à manger. Alors, Ortiz, d'une voix de stentor : « Il est homosexuel ». Silence dans la pièce, les cuillères se figent au-dessus des assiettes. Des dizaines d'yeux sont fixés sur moi. Alors, cézigue-déconneur : « Mais il pratique pas ». Ha ! Ha ! Une autre fois, toujours chez Emmaüs, Jean Ortiz interviewe Romain Migus. L'interview est filmée par un compagnon d'Emmaus, Dominique Gautier qui réalise pas mal de vidéos, dont l'une a été co-financée par Le Grand Soir (1). Le sujet de l'interview est l'Amérique latine. Ces deux hommes sont des spécialistes pointus. Ils y ont vécu des années. Dans leurs tripes, il sont Cubains, Vénézuéliens, Boliviens, Equatoriens, Nicaraguayens... Ils savent ce qui se joue là-bas et comment et pourquoi. Comme ils sont de surcroît intelligents, leur prestation est éblouissante. Haut de gamme. Ils énoncent : les dates, les chiffres, les noms, les événements, totalement possédés par un sujet (…) Lire la suite »