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Auteur : Maxime VIVAS
Du côté de Hollande, Valls, Cazeneuve, Castaner, El Khomry, Faure, Delga, on le croit socialiste

Pourquoi Glucksmann préfère-t-il l’Oréal à Decathlon, Israël à la Picardie ?

Maxime VIVAS

Le 11 décembre 2023, Raphaël Glucksmann a écrit une lettre comminatoire à Fabien Derville, le Président de Decathlon, entreprise Picarde de grande distribution de sport et de loisirs.

On peut y lire : « Plusieurs millions de Ouïghours sont déportés par le régime chinois, non pour ce qu'ils font, mais pour ce qu'ils sont »1. Suit, la grosse Bertha des mensonges : camps de concentration, récalcitrants condamnés à mort, stérilisations, avortements forcés, viols massifs, enfants éloignés des parents, destruction des mosquées, femmes obligés de partager leur lit avec les émissaires du Parti communiste , esclavage, etc.… C’est faisandé, ça pique aux yeux. Or, s’insurge Glucksmann, Decathlon est une des entreprises qui « bénéficient de l’esclavage des Ouïghours ». Alors, il demande au président de Decathlon de rompre ses liens avec le Xinjiang. Du coup, j’ai écrit moi aussi au Président de Décathlon pour contredire Glucksmann, fort de l’appui de grands intellectuels états-uniens, du cabinet d’avocats du Département d'Etat et du Haut-Commissariat des droits de l’homme (HCDH) de l’ONU qui a effectué une enquête au Xinjiang en mai 2022. Michèle Bachelet qui a mené l’équipe de l’ONU, son successeur, (...) Lire la suite »
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La chaise de Michelle Bachelet, Haut-commissaire aux droits de l’homme à l’ONU

Choses lues en France et choses vues au Xinjiang en août 2023

Maxime VIVAS

J’étais donc au Xinjiang du 16 au 23 août 2023 avec Aymeric Monville et d’autres curieux, adeptes de Saint-Thomas (et non pas de Saint-Média) pour voir (revoir) de mes yeux ce que les Chinois disent être la réalité et dont leurs ennemis nient l’existence.
C’était mon troisième voyage dans cette région chinoise aux huit frontières, dont l’une, de 76 kilomètres, avec l’Afghanistan.

Je signale au passage que mes contradicteurs n'ont jamais mis un pied au Xinjiang. Ils s'instruisent en se lisant entre eux et en lisant des bobards initialement écrits en anglais (suivez mon regard transatlantique), sauf deux : Adrian Zenz charlatan international homophobe, misogyne, qui menace les juifs du brasier et qui s'est rendu au Xinjiang en touriste en 2007. Laurence Defranoux de Libération qui est allée au Xinjiang en 1997 et qui, depuis, est une lectrice d'Adrian Zenz. Mon précédent livre sur le Xinjiang (1) m'a valu une bastonnade des médias : « Idiot utile, dingo, individu, auteur absurde, extrémiste (de gauche) extrémiste (de droite), complotiste, porte-plume et perroquet des Chinois, acheté par la Chine, relais de la propagande chinoise, fantaisiste, fondateur d’un site qui publie des articles fascistes, mercenaire bien payé par les Chinois, négationniste » et, pour finir, le coup de grâce par le procédé du reductio ad hitlerum, « rouge-brun », c’est-à-dire nazi, alors qu'en (...) Lire la suite »
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J’ai bien connu un déconneur nommé Ortiz*

Maxime VIVAS

J’étais à Lescar-Pau, chez les compagnons d’Emmaüs où Jean Ortiz faisait un peu partie de la famille. Vers midi, il me dit : « Viens, on va manger au réfectoire ». Il pousse la porte d’une pièce où quelques dizaines de compagnons déjeunaient. J’ai remarqué qu’il y avait de la soupe et pas de vin. La grande silhouette noire (habits, cheveux) d’Ortiz s’inscrit dans la clarté de l’ouverture. Il dit un truc, très fort, pour qu’on le remarque (il aimait ça). Les compagnons tournent la tête vers nous. Il me désigne d’un geste large en disant : « Je vous présente Maxime Vivas ».

Les compagnons (qui n'en avaient rien à fiche) se remettent à manger. Alors, Ortiz, d'une voix de stentor : « Il est homosexuel ». Silence dans la pièce, les cuillères se figent au-dessus des assiettes. Des dizaines d'yeux sont fixés sur moi. Alors, cézigue-déconneur : « Mais il pratique pas ». Ha ! Ha ! Une autre fois, toujours chez Emmaüs, Jean Ortiz interviewe Romain Migus. L'interview est filmée par un compagnon d'Emmaus, Dominique Gautier qui réalise pas mal de vidéos, dont l'une a été co-financée par Le Grand Soir (1). Le sujet de l'interview est l'Amérique latine. Ces deux hommes sont des spécialistes pointus. Ils y ont vécu des années. Dans leurs tripes, il sont Cubains, Vénézuéliens, Boliviens, Equatoriens, Nicaraguayens... Ils savent ce qui se joue là-bas et comment et pourquoi. Comme ils sont de surcroît intelligents, leur prestation est éblouissante. Haut de gamme. Ils énoncent : les dates, les chiffres, les noms, les événements, totalement possédés par un sujet qu'ils maîtrisent et sur lequel (...) Lire la suite »
L’homme par qui arriva l’affront fait à Nancy Morejón et à la poésie

Un misérable menteur nommé Jacobo Machover

Maxime VIVAS

La cheville ouvrière de la destitution de Nancy Morejón de la présidence du Marché de la poésie pour sa quarantième édition consacrée à la poésie caribéenne s’appelle Jacobo Machover.

Voir l'article de Jacques-François Bonaldi Je connais Machover, je l'ai rencontré et je me demande s'il y a un être au monde que je méprise autant. Rio loco Ah, Toulouse et sa pelouse de la prairie des Filtres, près du Pont-Neuf, sur les rives de la Garonne ! C’est la plage (sans baignade) de la Ville rose. Des milliers de spectateurs s’y pressent et s’y prélassent à l’occasion de Rio Loco. En 2013, ce festival toulousain était organisé par Hervé Bordier, un Rennais. Il a pensé à une conférence (pas un débat, pas un débat !) politique. Le conférencier s’appelait Jacobo Machover, c'était l’invité politique du festival. Pire insulte à une partie des Toulousains, on ne sait pas faire. Car Toulouse a été longtemps dite : « Capitale de la République espagnole en exil », elle compte des dizaines de milliers de citoyens, de vieux guérilleros de la République espagnole et leurs descendants qui ont toujours eu un œil sur l’Espagne franquiste où un dictateur massacra son peuple, et un autre oeil sur Cuba où un (...) Lire la suite »
Débat télévisé sur une guerre mondiale annoncée

Les journalistes qui rient dans les cimetières

Maxime VIVAS

Un jour de juin 1922, le Président Poincaré arpentait un cimetière militaire et il eut un sourire capté par un photographe. Le quotidien l’Humanité diffusa la photo à 100 000 exemplaires. Elle fut transformée en carte-postale. Elle façonna l’image de « l’homme qui rit dans les cimetières ». Il ne resta plus aux médias éhontés qu’à reprendre les « éléments de langage » : il s’agissait d’un « rictus dû au soleil » (qu’il n’avait pas en face).

Le 5 février 2023 à 20 h, dans l’émission « C politique » la 5 nous donna à admirer sept Poincaré probablement éblouis par les projecteurs, sept pauvres jouets de rires purement nerveux.

C'était dans un débat ayant pour titre : « Chine-USA : l'autre guerre qui menace ». Le titre de l'émission nous glace. D'emblée, un invité nous dit que nous sommes entrés « dans une guerre froide. On craint même une guerre chaude ». L'animateur précise que c'est une « question brûlante ». Quelques images de Joe Biden ouvrent l'émission. Il dit qu'il est content : un avion de chasse a abattu un ballon chinois que l'animateur appelle « un ballon de surveillance ». Ballon météo en dérive ? Ballon espion ? La question est donc tranchée dans les premières secondes (0mn 11) : il surveillait les Etats-Unis. Pas moyen de trouver un Chinois pour une émission télé Parmi les six invités : un états-unien, une états-unienne. Un tiers, donc. Les six et l'animateur sont sympathiques, souriants, pas énervés du tout. Genre marchands d'aspirateurs qui mettent leur pied dans la porte, avenantes vendeuses de Tupperwares. Ils sont heu-reux ! Elles sont heu-reuses ! Combien de Chinois ? D'amis de la Chine ? De politologues (...) Lire la suite »
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Avec Denis Robert, on avait cru qu’une télé nouvelle était née...

Blast, relais de la propagande guerrière des Etats-Unis.

Maxime VIVAS

Blast, j’y ai cru.
Jusqu’au bout, j’ai essayé de tenir Denis Robert en dehors de la querelle entre un de ses journalistes et nous.

Mais Blast n’accepte pas le dialogue entre camarades.

Blast frappe à l’improviste derrière la nuque et ne tolère pas d’entendre « aïe ! ».
Bref, Blast est solidaire d’un de ses auteurs qui, par allégeance aux Etats-Unis, me diffame.

Finalement, la vigueur de l’attaque de Blast contre moi tient à une divergence fondamentale qui porte sur « la nation nécessaire » et sur la conservation de son leadership qui a semé, sème et sèmera des morts par centaines de milliers à travers le monde.

Pour Blast, il y a les gentils (les Etats-Unis), les méchants (la Chine) et les membres français du Parti communiste chinois (!).

Hélas ! sur le sujet qui dresse Blast contre moi, on trouve des médias états-uniens moins manichéens que Blast. Blast veut ignorer qu’aux Etats-Unis, des médias, des journalistes, des intellectuels, des avocats conseillers de Biden réfutent les bobards sur « le sort des Ouïghours ».

Depuis le début du mois de novembre, j'ai contacté plusieurs fois Blast (1) en vue d'obtenir un droit de réponse à l'article de Benjamin Jung qui me présente quasiment comme un agent d'une puissance étrangère. J'ai finalement obtenu de la rédaction de Blast, le 7 novembre, une proposition de donner mon « éclairage sur [mon] rapport à la Chine et au PCC » pour l'intégrer au sein de l’article incriminé (2). J'ai fait la réponse ci-dessous le 8 novembre en précisant que je souhaite la voir publiée « en droit de réponse ou en complément à l'article de Benjamin Jung, ou en rectificatif ou en objection après une mise en cause, mais aucunement en l'intégrant à la prose avilie de Jung ». J'ai ajouté : « Quoi qu'il en soit, l'article de Jung et nos échanges seront rendus publics et il tient à vous que Blast et moi sortions de cette affaire par le haut ». Voici dont ma réponse (8 novembre) à Blast, restée sans réponse depuis deux semaines maintenant. Benjamin Jung aurait dû lire mon site Le Grand Soir ou demander un (...) Lire la suite »
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Info rapide et croustillante en attendant les articles de fond dans LGS

Condamné naguère par les médias français, Lula est acquitté par le peuple brésilien.

Maxime VIVAS

Dans mon livre « Ouïghours, pour en finir avec les fake news » (1), je citais quelques infaux célèbres et quelques exemples de parti pris et manipulations de nos médias.

On se souvient (ou pas) de la volée de bois vert, des calomnies, injures, que j’ai alors reçues de nos médias parmi lesquels : Libération, Arrêt sur Images, France Inter, le Canard enchaîné, le Monde, Télérama, Quotidien, Charlie-Hebdo (qui me traita de « dingo), etc.

Parmi les exemples, de manipulation, je citais le traitement (je veux dire : la condamnation, l’exécution médiatique) de Lula.

Extraits : « En juillet 2017, Lula Da Silva, ex-président du Brésil, accusé de corruption (improuvée) par le juge Sergio Moro, est condamné à neuf ans d’emprisonnement et d’inéligibilité. Il était donné gagnant (peut-être même dès premier tour) aux élections présidentielles d’octobre 2018. Elu président à sa place, Jair Bolsonaro, nomme le juge Sergio Moro ministre de la justice. En juin 2019, le journal d'investigation The Intercept révèle que le juge Moro et les enquêteurs ont comploté pour empêcher Lula d’être candidat. Le Tribunal suprême fédéral décide alors de reprendre son procès. Le 7 novembre un arrêt de la Cour suprême stipule qu’un prévenu est présumé innocent jusqu’à épuisement des recours. Le 8 novembre 2019, Lula est donc libéré. Résumé : le probable futur président du Brésil est mis en prison par un juge qui a comploté et qui est ensuite nommé ministre de la Justice par le président qui lui doit son élection. Puis, la Justice rend possible la libération de Lula. L’emprisonnement de Lula « Courrier (...) Lire la suite »
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Soulages et Roger Vailland

Maxime VIVAS

Orphelin d’une famille modeste, Pierre Soulages, natif des hauts plateaux de l’Aveyron, est mort le 25 octobre à 102 ans à Sète où il s’était installé.
On dit qu’il est le plus grand peintre français de sa génération. Il était exposé dans le monde entier. Une de ses toiles s’est vendue 20,2 millions de dollars aux enchères à New York. Mais il en reste à voir, au remarquable musée de Rodez qui porte son nom.

Les éditions Le Temps des Cerises (1) ont édité en 2012 un petit texte pas cher (58 pages, 9 euros) de Roger Vailland : « Comment travaille Pierre Soulages ». Présentation par l'éditeur : « 27 mars 1961 : Roger Vailland passe l’après-midi avec Pierre Soulages dans son atelier. Il le regarde peindre, commencer et finir une toile, et note chaque étape de la création. Le lecteur voit Soulages préparer sa toile, ses couleurs, entend ses remarques, découvre sa pensée, suit son mouvement. Le texte est suivi d’un article de Vailland paru en 1962 dans Le Nouveau Clarté, mensuel des étudiants communistes, répondant à la question posée par ce même journal quelques mois auparavant : « Pour ou contre Pierre Soulages, peintre abstrait ? Participe-t-il à notre époque ou se réfugie-t-il dans les hautes sphères spéculatives ? Peinture d’initiés ou aventure poétique ? Le Nouveau Clarté engage son procès… » Vailland répond : « Impossible de faire un procès à Soulages. Un procès implique référence à un code et, en matière (...) Lire la suite »
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Le Grand Soir et ses administrateurs traités de nazis par des suppôts français de la politique d’Israël

Conspiracy Watch et le chercheur complice

Maxime VIVAS, Bernard GENSANE

Le 26 septembre 2022, dans une émission de Conspiracy watch (observatoire du conspirationnisme) Tristan Mendès France et Rudy Reichstadt ont diffamé avec gourmandise Viktor Dedaj, Maxime Vivas et Le Grand Soir. Ils l’ont fait en présence de leur invité, Romain Badouard, maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université Paris II Panthéon-Assas, chercheur au laboratoire CARISM de l’Institut français de presse. Il n’a pipé mot et il a découvert les noms, comme il découvrit les mots « Révolution colorée » (!).
LGS.

Après avoir essayé d'obtenir son adrelec auprès d'une revue dont il est membre du comité de rédaction, nous avons (via Jacques-Marie Bourget) été renseignés par un de ses éditeurs. Avec nos demandes, nous avons courtoisement informés nos interlocuteurs de l'objet de notre démarche : écrire à Romain Badouard la lettre informative ci-dessous dont il était le premier destinataire. Les révélations que nous offrions à ce chercheur, puisqu'il enseigne les sciences de l’information et de la communication, ne pouvaient que lui être utiles. Nous espérions qu'il nous en saurait gré. Or, il s'ensuivit qu'après une patiente semaine d'attente d'une réaction, nous reçûmes un mail où, loin d'accorder le moindre crédit à nos renseignements, il manifesta son agacement en nous demandant de ne plus parler à sa revue et à son éditeur. Pour ce qui a été dit dans l'émission, il objecta en substance : « C'est pas moi, c'est les deux autres et je ne connais pas le sujet ». Rien de plus. Hélas, qui ne dit mot consent et nos deux (...) Lire la suite »
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Anecdotes politico-rigolotes sur la presse serve et sur Jésus

Maxime VIVAS
Du sénateur PS Jean-Luc Mélenchon , le 7 avril 2008 dans Regards : « Quand je me suis trouvé sur le plateau de radio à France Culture où l’on m’interrogeait sur le sujet du Tibet et des jeux olympiques, messieurs Marc Kravetz et Alexandre Adler(1) sont restés silencieux quand j’en suis venu au rôle de monsieur Ménard... Hors micro, les deux exprimaient des réserves marquées sur les méthodes du personnage de Robert Ménard. Maxime Vivas a établi une analyse documentée extrêmement inquiétante sur ce personnage et ses sources de financements » (C'était dans mon livre-enquête « La face cachée de Reporters sans frontières », 2007). En juillet 2010, je me trouvais en reportage au Tibet avec un grand reporter du Monde (Rémi Ourdan) et un du Figaro (Renaud Girard). Nous nous étions tous les trois apprivoisés et nos rapports étaient agréables, comme il advient souvent quand des Français se côtoient à l'étranger. Un jour, nous fîmes une halte dans un col pour laisser reposer le minibus qui nous conduisait de Lhassa à (...) Lire la suite »
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