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Auteur : Mike WHITNEY

Ukraine : Le marteau est-il sur le point de tomber ?

Mike WHITNEY
« Voici quelque chose que vous devez comprendre. Nous n’avons pas eu la possibilité d’agir différemment. » (Vladimir Poutine) Le projet d’engager militairement la Russie est un aveu tacite que les États-Unis ne peuvent plus maintenir leur domination mondiale par les seuls moyens économiques ou politiques. Après une analyse et un débat exhaustifs, les élites occidentales ont opté pour un plan d’action visant à diviser le monde en blocs belligérants afin de poursuivre une guerre contre la Russie et la Chine. L’objectif stratégique ultime de la politique actuelle est de resserrer l’emprise des élites occidentales sur les leviers du pouvoir mondial et d’empêcher la dissolution de « l’ordre international fondé sur des règles ». Mais après 11 mois de guerre non-stop en Ukraine, la coalition occidentale soutenue par les États-Unis se trouve dans une position pire qu’au début. Outre le fait que les sanctions économiques ont gravement touché les alliés européens les plus proches de (…) Lire la suite »
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L’homme qui a vendu l’Ukraine

Mike WHITNEY
Volodymyr Zelensky est l'actuel président de l'Ukraine. Il a remporté une victoire écrasante à l’élection de 2019 sur la promesse d'apaiser les tensions avec la Russie et de résoudre la crise dans les républiques séparatistes de l'est de l'Ukraine. Il n'a pas même essayé de tenir aucune de ces deux promesses. Au contraire, il a considérablement exacerbé la crise interne de l'Ukraine, tout en provoquant sans relâche la Russie. Zelensky a eu de nombreuses occasions d'aplanir les difficultés avec Moscou et d'empêcher le déclenchement des hostilités. Au lieu de cela, il a constamment aggravé la situation en suivant aveuglément les directives de Washington. Zelensky est adulé par l'Occident et loué pour sa bravoure personnelle. Mais, dans les faits, il a échoué à rétablir l'unité nationale et à mettre en œuvre l'accord de paix crucial qui est la seule voie vers la réconciliation. Le président ukrainien n'aime pas le protocole dit de Minsk et a refusé d'en respecter les exigences (…) Lire la suite »
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Le Pentagone entame une guerre furtive de basse intensité en Syrie (Counterpunch)

Mike WHITNEY

« Mercredi dernier, lors d’une réunion du Deputies Committee à la Maison Blanche, les fonctionnaires du Département d’Etat, de la CIA et les chefs d’état-major ont discuté de frappes militaires limitées contre le régime (d’Assad)... Pour contourner l’opposition résolue de la Maison Blanche d’éliminer le régime d’Assad sans une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies, il a été proposé de procéder à des frappes secrètes à l’insu de l’opinion publique ». - Washington Post

Appelez la « guerre furtive », appelez-la « comment provoquer l'ours », appelez la comme vous voulez. Le fait est que la guerre en Syrie est entrée dans une nouvelle et plus dangereuse phase avec de plus en plus les chances d'une confrontation catastrophique entre les Etats-Unis et la Russie. Ce nouveau chapitre du conflit est le fruit du chef de guerre du Pentagone, Ash Carter, dont l'attaque contre un poste syrien à Deir Ezzor a tué 62 soldats syriens et rompu le fragile accord de cessez-le-feu. Carter et ses généraux étaient opposés au cessez-le-feu négocié par Kerry et Lavrov car il impliquait « une coopération militaire et de renseignement avec les Russes ». En d'autres termes, les États-Unis devaient obtenir le feu vert de Moscou pour bombarder des cibles, ce qui aurait miné leur capacité à aider leurs combattants djihadistes sur le terrain. Une condition totalement inacceptable pour le Pentagone. Mais le bombardement de Deir Ezzor a réglé le problème. Il a permis au (…) Lire la suite »

Comment Poutine a bloqué le pivot des États-Unis vers l’Asie (Counterpunch)

Mike WHITNEY
« L’effondrement de l’Union soviétique a supprimé la seule limite au pouvoir de Washington qui l’empêchait d’agir unilatéralement à l’étranger... Soudain, les Etats-Unis se sont retrouvés le seul pouvoir, la seule superpuissance mondiale. Les néoconservateurs ont proclamé la fin de l’histoire. » Paul Craig Roberts, ancien secrétaire adjoint du Trésor Américain « Ce n’est pas la faute du miroir si votre visage est tordu. » Proverbe russe Le 10 Février 2007, Vladimir Poutine a prononcé un discours à la 43e Conférence sur la sécurité de Munich qui a ouvert un fossé entre Washington et Moscou, fossé qui n’a fait que s’approfondir au fil du temps. Une heure durant, le président russe a critiqué de manière cinglante la politique étrangère américaine, se livrant à un acte d’accusation en bonne et due forme des interventions américaines dans le monde entier et de leur effet dévastateur sur la sécurité du monde. Poutine n’a probablement pas réalisé l’impact qu’aurait son réquisitoire (…) Lire la suite »
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La vraie raison pour laquelle Washington se sent menacé par Moscou

L’option Fallouja pour l’Ukraine de l’est (Counterpunch)

Mike WHITNEY
« Je veux lancer un appel au peuple ukrainien, aux mères, aux pères, aux sœurs et aux grands-parents : Cessez d'envoyer vos fils et frères au massacre, un massacre inutile et sans merci. Les intérêts du gouvernement ukrainien ne sont pas les vôtres. Je vous en supplie : Reprenez vos esprits. Vous n’êtes pas obligés d’arroser les champs du Donbass avec le sang ukrainien. Ça n’en vaut pas la peine. » - Alexander Zakharchenko, Premier ministre de la République populaire de Donetsk Washington a besoin d'une guerre en Ukraine pour atteindre ses objectifs stratégiques. On ne le dira jamais assez. Les États-Unis veulent faire avancer l'OTAN jusqu’à la frontière occidentale de la Russie. Ils veulent un pont terrestre vers l’Asie pour multiplier les bases militaires étatsuniennes sur tout le continent. Ils veulent contrôler les couloirs de pipelines de la Russie vers l'Europe pour contrôler les revenus de Moscou et s’assurer que le gaz continue d'être négocié en dollars. Et ils veulent (…) Lire la suite »
Comment dire "Starve the Beast" (1) dans la langue de la zone euro

La vraie finalité des "Mesures d’Austérité" (Counterpunch)

Mike WHITNEY
La zone euro s'enfonce dans une récession qui aurait pu être évitée. Si les politiciens avaient accepté de soutenir fiscalement les pays en difficulté du sud de l'Europe et garanti leurs bons du trésor (comme le gouvernement des Etats-Unis le fait pour les bons du Trésor étasuniens) leur économie aurait continué à enregistrer de la croissance pendant que les réformes nécessaires étaient mises en place. Mais la Troïka (le FMI, la BCE et la Commission européenne) a décidé de ne les aider qu'à condition qu'ils mettent en place des mesures d'austérité drastiques qui ont obligé les leaders à faire des coupes sombres dans les effectifs de fonctionnaires et dans les budgets des services et des programmes sociaux. Le résultat était entièrement prévisible ; l'activité économique s'est mise à piétiner à mesure que les pays s'effondraient l'un après l'autre. La récession a donc été essentiellement le résultat d'un choix, une blessure auto-infligée par les décideurs de Bruxelles et de (…) Lire la suite »

Le fiasco sans fin de la zone Euro (Counterpunch)

Mike WHITNEY
Imaginez qu'un chef des pompiers, par souci d'économie, décide de ne pas utiliser plus de 4000 mètres cubes d'eau pour éteindre un incendie. Pensez-vous que les citoyens continueraient de soutenir cette décision si la ville était en feu ? C'est pourtant cela que font les leaders de la zone euro dans leur gestion de la crise de la dette. La banque centrale (BCE) détient virtuellement des ressources sans limites (comprendre : la planche à billet) pour défendre la dette des états individuels et pour agir comme préteur ultime, mais les eurocrates ne veulent pas en entendre parler. Ils refusent d'utiliser la BCE comme on utilise les banques centrales dans le reste du monde. Ils préfèrent réinventer la roue en improvisant un génial fond d'urgence (Fond européen de stabilisation financière ou FESF) largement financé par l'emprunt et qui ne garantit que 20 % des premières pertes ("first loss") sur les obligations souveraines. C'est ainsi, par exemple, que si l'Italie se retrouve exsangue (…) Lire la suite »
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Le patron du FMI, Strauss-Kahn, pris au piège

Mike WHITNEY
Je n'ai aucun moyen de savoir si la femme de chambre de 32 ans qui affirme avoir été agressée et forcée à un acte de sexe oral sur la personne du patron du FMI, Dominique Strauss-Kahn, dit la vérité ou pas. Je laisse ça à la meute médiatique qui a déjà endossé l'habit du juge, du jury et du bourreau. Mais je dois dire que toute cette affaire me paraît louche, tout comme l'affaire Eliot Spitzer paraît louche. Spitzer, vous vous en souvenez peut-être, était l'adversaire le plus résolu de Wall Street et le probable candidat à tête de la SEC (organisme de contrôle boursier US - NdT), un poste où il aurait excellé. En fait, je n'ai aucun doute que si Spitzer avait été nommé à la tête de la SEC, la plupart des plus grands banquiers de Wall Street seraient actuellement en train de casser des cailloux dans un pénitencier fédéral. Il y avait donc suffisamment de raisons pour suivre chaque geste de Spitzer pour voir s'il n'y avait pas moyen de le salir. Et il se trouve que l'ex-gouverneur de (…) Lire la suite »
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En voilà du culot ! Hillary se déchaîne contre la Chine à propos des "droits de l’homme" (Counterpunch)

Mike WHITNEY
Y a-t-il quelque chose de plus irritant que d'entendre des officiels étasuniens disserter sur les "droits de l'homme" ? Voilà Hillary Clinton qui se déchaîne contre les Chine à cause de leur "déplorable" performance en ce qui concerne les droits de l'homme et au même moment Bradley Manning est assis tout nu et glacé dans une cellule en parpaings minuscule dans un goulag au fin fond des USA en attendant qu'on lui arrache les ongles. Et ce ne sont que les hors d'oeuvre. Que dire de Gitmo (Base militaire US à Guantanamo - NdR), Abu Ghraib, Bagram et de la myriade d'autres donjons, camps de concentration et sites secrets que les USA ont disséminés sur la planète. Les Etats Unis violent plus les droits de l'homme que quiconque dans le monde d'aujourd'hui. Clinton n'a aucun droit de faire la leçon à qui que ce soit. Il suffit de mentionner Falluja : une ville de 300 000 habitants dont 40 000 ont été liquidés par les bombes étasuniennes, 80% de ses bâtiments et de son infrastructure (…) Lire la suite »

Selon le président Obama, Manning "a enfreint la loi". C’est ça le procès ?

Mike WHITNEY
Le président Barak Obama a fait une déclaration stupéfiante concernant le PFC Bradley Manning accusé d'être la source de Wikileaks en affirmant clairement que Manning "avait enfreint la loi". Apparemment le président des USA qui se dit expert constitutionnel se moque que Manning n'ait pas encore été jugé ni convaincu du moindre crime. Dans un entretien hier avec Logan Price, un supporter de Bradley Manning qui faisait partie d'un groupe de militants qui s'est mis à chanter pendant la soirée des donateurs du Président à San Francisco, le président Obama a déclaré tranquillement que Bradley Manning avait "copié" des fichiers électroniques et qu'il "avait enfreint la loi." Voici une transcription de l'échange fournie par les amis anglais de Bradley Manning qui n'a pas été mise en forme : OBAMA : On peut avoir des opinions philosophiques [sur Bradley Manning] mais je ne peux pas faire de la diplomatie en toute transparence.... Ce n'est pas comme cela que le monde marche. Et si (…) Lire la suite »