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Les expériences de la Chine, du Vietnam et de Cuba sont intéressantes pour nos luttes.

À quelle rupture la crise actuelle du capitalisme appelle-t-elle

Retranscription de l’intervention en visioconférence de Rémy HERRERA du 6 novembre 2020 lors du débat organisé pour le centenaire du PCF.
Les trois questions posées initialement étaient :
 Pourquoi une rupture avec le capitalisme ?
 Pourquoi le choix d’une alternative socialiste ?
 Quelles leçons tirer de la Chine, du Vietnam, de Cuba ?

Bonsoir à toutes et à tous, camarades.

Je veux remercier les organisateurs de cette initiative pour leur invitation à parler, à reparler de socialisme. C’est heureux, car cela fait des lustres que le PCF a renoncé à en parler et, en réalité, a renoncé au socialisme tout court. Et je pense, personnellement, que c’est notamment à cause de ce renoncement que le Parti est là où il est, c’est-à-dire au plus bas.

Le problème, c’est qu’en abandonnant le socialisme – qui est une voie, qui est une transition –, le Parti a aussi abandonné la recherche de l’idéal communiste ; d’où cet état actuel de dérive, ou cette impression de perdition.

Donc, je vous avoue que – je suis certes très satisfait de cette initiative, mais que – je me sens un peu comme un prêtre ouvrier invité à un concile du Vatican, ou un membre des alcooliques anonymes invité à un salon des vins et spiritueux pour dire : « il faut arrêtez de boire ! ». Permettez-moi de dire ça en plaisantant pour ne pas être trop déplaisant.

J’ai accepté d’être là et de participer à ce débat, non pas pour diviser, mais pour contribuer, modestement, à l’unité de celles et ceux qui veulent parler de socialisme pour engager une transition socialiste, en rupture avec le système dans lequel nous vivons, et dans lequel nous vivons de plus en plus mal.

Ce système est en crise. Cette crise ne date pas d’hier, elle remonte à au moins un demi-siècle, elle est structurelle, grave, gravissime même, elle est multidimensionnelle. Elle est systémique, ce qui veut dire que le système ne trouvera pas de solution de lui-même. Le capitalisme décline, le capitalisme dégénère, et s’il ne s’effondre pas rapidement, c’est parce que son État le soutient à bout de bras ; comme ce fut le cas en 2008 quand le pan financier du système s’est écroulé, et comme c’est encore le cas à l’heure actuelle avec la crise dite « sanitaire » et une économie qui vit sous perfusion.

Ce que je dis, c’est qu’il n’y aura pas d’issue au problème sanitaire avec des gens qui détruisent l’hôpital public ; ni d’issue au problème financier avec des banques qui continuent à spéculer. Il n’y aura pas d’issue au problème environnemental avec des écologistes plus néolibéraux les uns que les autres, pas davantage qu’il n’y a eu d’issue aux problèmes sociaux avec les sociaux-libéraux du PS. Et j’ajouterai qu’il n’y aura pas non plus d’issue au terrorisme religieux avec les marchands du temple qui ont affaibli l’éducation nationale et la laïcité en les vendant au secteur privé, confessionnel de surcroît.

Le capital ne trouvera jamais de solution par sa logique interne du profit pour des raisons profondes, et multiples, notamment : parce que ses nouvelles technologies tendent à économiser beaucoup de travail humain et sapent la création de valeur, parce que le travail improductif gagne du terrain sur le travail productif, parce que les contradictions du capital exigent une intervention de l’État qui coûte de plus en plus cher, mais aussi parce que la suraccumulation provient désormais surtout du capital fictif et que la finance enferme tout le système dans une spirale de destructions, de conflits, de guerres qui finit par nous menacer toutes et tous de mort.

Voilà pourquoi vouloir engager une transition socialiste, ce n’est pas seulement répondre à un esprit de justice, c’est répondre à l’appel de la raison, c’est même une question de survie pour l’humanité, pour la vie. On en est là, camarades.

Le socialisme n’est pas qu’un mot, c’est une lutte. Ce n’est pas une fin, mais un processus de transition, long, difficile, qui peut prendre mille formes sur la voie de l’émancipation, sur la voie de la libération du travail de la domination du capital. Parce que le capitalisme, c’est ça, c’est la domination du capital sur le travail.
J’en entends qui diront : on a déjà essayé, et ça a mal tourné. Mais quand au juste le socialisme a-t-il été tenté dans ce pays ?

En 1981 ? En 1981, ce que l’on a eu, c’est du mitterrandisme et « l’invention du néolibéralisme d’État », mais pas du socialisme. C’est ce que j’explique dans mon dernier livre, En Lutte !
Et l’URSS, et l’Europe de l’Est, n’est-ce pas un échec, ça ? Si. Ce que je vous dirai à ce sujet, c’est que le capitalisme a mis des siècles à émerger et à se dégager du féodalisme, alors pourquoi le socialisme, lui, avec une ambition autrement plus belle et autrement plus juste, n’aurait-il pas droit, lui, au temps long ? Et d’ailleurs, est-il le socialisme est le même partout ? Si c’était le cas, alors il aurait échoué partout. Or, ce n’est pas le cas, ce n’est pas du tout le cas. On fait croire que le socialisme a échoué partout pour que les travailleurs abandonnent la lutte et se soumettent, pour que les peuples du Nord et du Sud croient qu’il n’y a pas, qu’il n’y a plus d’alternative.

C’est là que les expériences de la Chine, du Vietnam et de Cuba sont intéressantes pour nos luttes.
La Chine, c’est la plus grande réussite économique du monde, et même de l’histoire du monde. Nos ennemis disent : la Chine ? C’est du capitalisme ! Alors nous, nous devrions les croire, répéter ça et attribuer le succès chinois au capitalisme ? Mais ces éloges, le capitalisme ne les mérite pas ! Non, ce succès chinois est dû principalement, essentiellement, au socialisme. Aucune des réussites chinoises récentes n’aurait été possible sans une lutte acharnée contre le capitalisme, sans un contrôle strict des capitalistes, sans la révolution socialiste qui a commencé en 1949, qui a extirpé le peuple chinois de la misère et de la guerre, et qui lui a apporté le progrès social, l’éducation, la santé, les infrastructures publiques, l’indépendance, la dignité.
Donc restons modestes – mais pas soumis. Les Chinois disent : on explore une transition longue au socialisme. Cherchons à comprendre, apprenons, soyons respectueux.
Qu’il n’y ait pas ici de malentendu : la Chine est loin, très loin de l’idéal communiste ; il y a beaucoup trop d’inégalités, beaucoup trop de défauts à cette étape de la transition, qui est une étape initiale du socialisme. Mais ce qui est certain, c’est que le peuple chinois et ses dirigeants sont jetés dans la bataille de la transition socialiste. Comment ça finira ? Je n’en sais rien. Mais il est impossible de nier leur volonté. L’histoire n’est pas finie.
D’ailleurs, camarades, imaginez un instant la France avec une propriété des sols et des sous-sols collectivisée ; avec la plupart des grandes entreprises industrielles sociétés d’État ; avec toutes les infrastructures nationalisées ; avec la monnaie, la banque, la finance contrôlées par l’État ; contrôlé aussi le comportement des transnationales étrangères sur le territoire national ; plus la planification et, au sommet du pouvoir, pour superviser un État surpuissant, quoi donc ? Un Parti communiste ! Imaginez-vous notre pays organisé comme ça, c’est-à-dire comme l’est la Chine actuellement. Alors, qu’est-ce qu’on dirait ? Que c’est du capitalisme ? Vous rigolez ! On dirait : c’est du socialisme. Nos ennemis capitalistes diraient même : c’est du communisme ! Disons plutôt que c’est une forme de socialisme de marché, avec des capitalistes bien sûr, mais des capitalistes strictement contrôlés par le pouvoir politique d’un Parti communiste.
La Chine n’est certainement pas communiste, mais elle est en lutte avec le capitalisme pour tenter de le dominer. Il faut essayer de comprendre tout ça, de penser par nous-mêmes et, d’abord, de se libérer de l’idéologie dominante, de l’oppression des médias dominants, qui sont devenus chez nous le premier obstacle à la liberté d’expression.

Au Vietnam, c’est un petit peu la même chose qu’en Chine depuis le « Doi Moi », c’est-à-dire le renouveau du socialisme, un processus d’économie de marché socialiste, commencé après les années très difficiles de l’après-guerre, après que l’armée des États-Unis ait déversé sur le Vietnam trois fois plus de bombes que tous les belligérants de la Deuxième Guerre mondiale réunis. Et tout récemment, la manière remarquable dont le Vietnam a su faire face à la pandémie de covid19 a été ici, en France, complètement passée sous silence, au prétexte que ce n’était pas possible, au prétexte que les Vietnamiens mentent. Mais c’est notre gouvernement à nous, soumis à la finance et en guerre contre tout un peuple, qui ment !

De ces trois expériences socialistes actuelles, c’est Cuba qui est la plus éloignée du capitalisme. C’est donc logiquement que ce soit contre Cuba que l’impérialisme s’acharne le plus – en lui imposant le blocus. Sans le socialisme, Cuba n’aurait jamais pu tenir après la chute de l’Union soviétique. Mais sans la résistance de Cuba, on ne parlerait plus aujourd’hui de socialisme en Amérique latine. Or, partout sur ce continent latino-américain, les peuples sont debout et luttent pour le socialisme. Regardez la Bolivie et la toute récente victoire de son peuple, magnifique ! On dira : c’est la pénurie à Cuba. Mais

c’est le blocus impérialiste qui crée la pénurie à Cuba, pas le socialisme. Il y avait de tout à Cuba avant la chute de l’URSS. Maintenant, Cuba manque de beaucoup de choses, matériellement, mais elle ne manque certainement pas d’esprit de solidarité. Les Italiens le savent bien, tous les pays africains et presque tous les pays du Sud le savent aussi, qui reçoivent depuis longtemps les soins des missions internationalistes cubaines. Chers camarades, Cuba est absolument fondamentale pour nous parce que les Cubains prouvent qu’il est possible de résister.
Ce que nous apprennent ces trois pays, c’est donc :
● d’abord, qu’il faut résister, même si l’impérialisme impose un blocus, même si l’impérialisme a rasé votre pays ;
● ensuite, qu’il y a une alternative, que cette alternative s’appelle le socialisme, que c’est aux Partis communistes d’assumer leurs responsabilités ;
● et enfin que le socialisme reste d’actualité, qu’il doit, qu’il peut même surpasser le capitalisme, qu’il n’est pas synonyme d’inefficacité et de pénurie, mais de partage, d’opulence même (une certaine opulence, comme le souhaitait Marx, comme le souhaitait Lénine).

Ce qu’il faut donc comprendre, c’est que le capitalisme est finissant, que le capitalisme agonise, qu’il va déchaîner une violence extraordinaire contre tous les peuples avant de disparaître, et que c’est le socialisme, la solidarité, qui marchent avec l’histoire.

Mais à part ces leçons, importantes, que pouvons-nous tirer plus concrètement de tout cela ? Les expériences socialistes cubaine, vietnamienne et chinoise sont évidemment inexportables, en plus elles sont immensément perfectibles, dans tous les domaines, mais elles nous intéressent parce qu’elles fusionnent trois dimensions clés : la dimension d’émancipation sociale (anticapitaliste), la dimension d’indépendance nationale (antiimpérialiste) et la dimension de l’humanisme égalitaire (antiraciste). C’est l’articulation de ces trois dimensions qui définit leur transition socialiste respective, qui définit leur « projet communiste ». Et même si ces trois révolutions, qui sont toujours debout à l’heure présente, qui tiennent, ont chacune des conditions historiques, socio-économiques et culturelles singulières – ce qui signifie qu’il faudra trouver, nous, en France, nos propres formes de lutte, renouvelées, adaptées pour être plus efficaces face aux défis actuels –, l’analyse des ressorts profonds de ces trois révolutions est, il me semble, utile pour nous. Les trois sont, je l’ai dit : 1. antiracistes ; 2. antiimpérialistes ; 3. anticapitalistes. Ça donne quoi, pour nous ?

1. L’antiracisme, bien sûr, parce que combattre le racisme de l’extrême droite et du système est devenu une priorité absolue. Mais pas à la façon de la droite, qui monte les communautarismes les uns contre le autres ; ni comme le fait la « nouvelle droite » social-libérale du PS, antiraciste en paroles, mais dont les actions visent à neutraliser les luttes populaires, surtout dans les cités, dans les quartiers. Non, notre combat à nous contre le racisme n’est pas sociétal, il est politique, il est socio-économique. Et c’est d’ailleurs la même chose d’autres combats fondamentaux, liés, le combat pour la démocratie, celui pour l’égalité homme-femme, celui pour la protection de l’environnement, qui sont à placer, aussi, au cœur de nos luttes communes pour le socialisme. À ce propos, l’Islam politique, comme tous les autres fascismes, ne veut pas du tout rompre avec le capitalisme ; au contraire, il est l’allié et le complice de l’impérialisme. Donc ici encore, le choix du socialisme sera pour nous le plus sûr rempart contre tous les fascismes, y compris contre le fascisme de l’islamisme politique.

2. L’antiimpérialisme, ça veut dire non seulement mettre fin à la logique de guerres de l’OTAN sous hégémonie des États-Unis, mais aussi se libérer du joug européen. Je souhaite de tout cœur bon courage à Fabien Roussel au PCF s’il veut parler de socialisme en restant dans la zone euro. L’Union européenne a été construite précisément pour empêcher le socialisme, c’était même son but premier. Bon courage aussi à Laurent Brun à

CGT s’il veut rester à la Confédération européenne des Syndicats, eurolâtre, social-libérale, entièrement soumise au capital. Vraiment bon courage à eux deux s’ils veulent réformer l’irréformable. En attendant Godot – cette Europe sociale qui n’arrivera jamais, pour la raison que le cadre européen tel qu’il existe l’interdit –, ce sont la droite et l’extrême-droite qui occupent le terrain de la contestation que nous avons décidé de déserter. Car je rappelle que le concept de souveraineté nationale est né de nos rangs (à Valmy). En fait, la censure du débat sur l’euro n’est pas seulement antidémocratique, elle est simplement suicidaire. Nous ne reconstruirons pas de perspective socialiste, ni même sociale, même modérément sociale, sans remise en cause radicale de l’euro.

3. L’anticapitalisme, ça signifie nécessité de rompre avec le système de domination du capital en bout de course, dépassé, devenu presque uniquement destructeur, meurtrier, criminel même. L’alternative anticapitaliste, c’est la transition socialiste. C’est la seule alternative raisonnable. Cela veut dire quoi, pour nous ? Cela veut dire, plus concrètement :
● des services publics forts, conçus comme conditions de la citoyenneté ;
● la planification, pour l’application d’une stratégie de développement, socialiste ;
● le contrôle de la monnaie, de la banque et des secteurs stratégiques de l’économie, ce qui implique donc des nationalisations, à repenser totalement par rapport aux expériences passées ;
● une propriété des ressources naturelles collective et l’urgence d’une protection de la nature ; ● des formes de propriété certes diverses, mais orientées vers la socialisation des forces productives ;
● une hausse très forte des revenus du travail, beaucoup plus rapide, avec un objectif de justice sociale, une optique égalitaire ;
● des relations extérieures garantissant l’échange gagnant-gagnant et fondées sur la paix ;
● et, bien sûr, une forme de démocratie politique élargie, non pas fictive comme aujourd’hui, mais authentique, largement participative, rendant possibles et concrétisant les choix collectifs stratégiques.

Alors ensemble, délégitimons le capitalisme qui promet l’abondance, mais généralise la pénurie (on voit ce que ça donne en pleine pandémie !). Décrédibilisons ce système capitaliste qui nous vend du bonheur en publicité, mais nous pousse dans la pire crise depuis 1945 ; qui sacralise la liberté individuelle, mais démantèle nos droits, détruit nos services publics, appauvrit de plus en plus d’êtres humains.

Déboulonnons ce système archaïque qui parle de démocratie, mais impose la dictature de la finance. Camarades, on n’aménage pas une dictature, on la combat. L’ordre que nous impose le capital financier est, aujourd’hui, une dictature. Notre devoir immédiat à toutes et tous est de nous unir pour y mettre fin.

Rémy HERRERA

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COMMENTAIRES  

17/11/2020 01:04 par guerra

le texte de rémy herrera me parait très appréciable,précis,détaillé et concret. BRAVO . les 3 "anti" ( impérialisme- capitalisme- racisme )pose de manière juste certains pbs théoriques ,en cela ressemblant aux dernières thèses de LOSURDO ,les 3 formes des luttes des classes ; l’analyse de Herrera étant ,à mon humble avis, meilleure. ceci dit le dernier "objet " de l’anticapitalisme-une forme de démocratie politique élargie- pose problème d’autant que juste après il rappelle que le capitalisme est une dictature "de la finance" démocratie contre dictature ?? quand la droite en Espagne avance un projet de loi visant à interdire le communisme, PCE inclus et autres gentillesses . j’ai bien peur que cette"passion" de la démocratie fasse des objectifs socialistes énumérés par Herrera des voeux pieux. alors me revient toujours en mémoire cette injonction de BRECHT : " le capitalisme ne peut pas mourir de lui-même il faut le TUER"
et donc je sourie

17/11/2020 07:16 par robess73

bref remy .appliquons le programme l avenir en commun !!!en étant un peu plus offensif sur une sortie de l UE.

17/11/2020 10:48 par Hassinus

Rémy Herrera @C’est heureux, car cela fait des lustres que le PCF a renoncé à en parler et, en réalité, a renoncé au socialisme tout court. " Parfaitement ! Ce n’est plus un parti communiste et honnête il aurait du effacer de sa dénomination, le qualificatif de communiste. Infiltré de partout, il a rallié les pourfendeurs de l’URSS, il est à l’origine de la loi Gayssot, a soutenu la guerre impérialiste de Yougoslavie, le comble étant de mettre à sa tête Hue (dont la seule qualité est qu’on peut le huer) et j’en passe) un personnage sans foi ni loi. Ce parti est complètement pourri et ne peut être redressé. Ce qu’est devenu le journal "l’Humanité" donne une idée concrète de l’anticommunisme du PCF ; sous prétexte que maintenant c’est une publication indépendante. L’effort de tout communiste est d’en créer un autre et de veiller à ce qu’il ne soit pas infiltré, ce que les tenants du capitalisme savent très bien faire. Merci

17/11/2020 11:46 par CN46400

Remy Herrera soulève quelques idées intéressantes, mais d’autres restent enfouies dans le sable du "déficit démocratique" de l’ex socialisme. Parce que je pense qu’il est illusoire de vouloir faire resurgir un autre socialisme avant d’avoir, complètement, critiqué celui qui a échoué. Déjà au printemps 18, Lénine admettait que la faiblesse du développement des forces productives en Russie seraient le handicap principal de la Révolution. Dans le même esprit, dès la guerre civile close, il cherche avec la NEP un compromis avec le capital international (Lloyd Georges-Allemand et US). Herrera ne note pas la parenté entre Deng Xiao Ping et la NEP et néglige complètement aussi bien Mao que Staline qui étaient essentiellement anti-capitalistes. Alors que pour Deng et Lénine le capitalisme n’est pas le problème, c’est sa domination sur l’état qui est le pb.
La révolution c’est d’abord, et avant tout, la fin de la dictature des intérêts de la minorité bourgeoise sur l’état et le début de la dictature des intérêts de l’immense majorité qui doit travailler pour vivre. L’organisation des entreprise est seconde. Capitalistes ou publiques, elles sont jugées, par l’état, en fonction des services rendus à la nation. Vu sous cet angle, le caractère "socialiste" de la Chine est évident, et correspond à l’état actuel des forces productives du pays. La Chine, qui, contrairement à l’ex-URSS, se garde de toutes leçons, nous dit que dans le socialisme, il y a autant de particulier que d’universel...

17/11/2020 13:13 par Association des Amis de l'Huma

@Hassinus
Que voulez-vous dire par """Ce qu’est devenu le journal "l’Humanité" donne une idée concrète de l’anticommunisme du PCF ; sous prétexte que maintenant c’est une publication indépendante."""
Alors qu’il n’est plus "organe du Parti", l’Humanité revendique toujours son idéologie communiste.
C’est d’ailleurs par ces mots que son directeur commence un texte publié cette semaine :

Journal communiste , l’Humanité – avec L’Humanité Dimanche et l’humanité.fr – met en valeur les contradictions du système capitaliste, défend les acquis du mouvement progressiste, donne à voir et à comprendre les luttes sociales, pour l’égalité, les luttes pour la démocratie et les libertés, les actions pour obtenir une métamorphose écologique, montre la richesse et les interrogations de la création artistique, les luttes mondiales pour la liberté et la paix...

... (texte complet ici - Faire lire l’Humanité et L’Humanité Dimanche, Patrick Le Hyaric, 15/11/2020  : http://patrick-le-hyaric.fr/faire-lire-lhumanite-et-hd/)

17/11/2020 13:22 par Association des Amis de l'Huma

Merci Rémy pour le point de vue sur la Chine, le Vietnam, et Cuba, il faut parler et débattre de ces sujets pour tirer notre propre analyse ce qui est compliqué vu la force de frappe anti-chinoise déployée.

Dommage qu’il n’ait pas + développé les enseignements à tirer de Cuba.

Sur la Chine, j’en profite pour recommander cette émission d’Arte :
Quand l’histoire fait dates - Octobre 1860, le sac du Palais d’été de Pékin
https://www.arte.tv/fr/videos/086127-004-A/quand-l-histoire-fait-dates/
Présentation :

En octobre 1860, 3 000 soldats britanniques, et autant de français, pillent et détruisent méthodiquement le Yuánmíng Yuán, palais d’été de l’empereur Qing Xianfeng. Point culminant de la seconde guerre de l’opium opposant à la Chine les puissances coloniales de la France et du Royaume-Uni, l’événement constitue un acte sans précédent de violence occidentale, qui fait du vandalisme le fondement d’une politique de soumission.

17/11/2020 15:41 par Danael

Entièrement d’accord avec ce texte de Rémy Herrera. Surtout ce passage :
"En fait, la censure du débat sur l’euro n’est pas seulement antidémocratique, elle est simplement suicidaire."

17/11/2020 16:36 par Autrement

Déboulonnons ce système archaïque qui parle de démocratie, mais impose la dictature de la finance,

conclut avec force Rémy Herrera.
Aujourd’hui 17 novembre, fraternel salut aux Gilets jaunes qui ont donné le premier grand coup de pied dans la fourmilière !
C’est le jour choisi par les gouvernants pour restreindre encore nos liberté d’expression et de manifestations, avec une loi qui interdit notamment (même aux journalistes) de photographier les violences policières.
Et comment les médias vont-ils aborder le rapport de l’ONU dénonçant les excès de cette loi dangereuse, qui pourrait (c’est dit avec diplomatie) "porter préjudice à l’État de droit" ?!
Rapport étudié aussi par David Dufresne : "Allo assemblée nationale, c’est pour dire NON à la loi de "sécurité globale", contre le grand FLOUTAGE de gueule..." !

Notons que les universitaires manifestent aujourd’hui, eux aussi, contre la LPR (Loi de Programmation de la Recherche) : (...) " Cette manifestation est une nécessité impérieuse. Nous amorçons une phase de travail de création politique destiné à établir collectivement un contre-horizon pour l’Université et la recherche ; cela change la donne du tout au tout. Nous irons manifester pour défendre l’idée d’une science responsable devant la société, et autonome vis-à-vis de tous les pouvoirs — religieux, politique et économique. Nous irons défendre les conditions effectives de cette autonomie : des moyens récurrents, des postes pérennes et la pleine jouissance des libertés académiques ", écrit un des groupes organisateurs.

Entre autres aberrations, la loi veut supprimer l’approbation du CNU (Conseil National des Universités) pour le recrutement des enseignants des universités. Cela équivaut à supprimer l’échelon national de qualification par les pairs, et à abandonner le recrutement aux potentats locaux agréés par le Ministère.
C’est au point qu’une pétition de responsables du CNU (signée à ce jour par 7430 universitaires) demande la démission de la ministre Frédérique Vidal...

Non, ce "système archaïque qui parle de démocratie, mais impose la dictature de la finance", ça ne peut plus durer !

17/11/2020 20:34 par gerard

une course contre la montre est entamée entre les forces progressistes en général et les fachos de tout acabit
cette course passe par l’explication du côté anti démocratique, anti populaire, anti socialiste et anti national de cette europe mortifère
jusqu’ici, seul le PRCF ( pole de renaissance communiste en France) a commencé à diffuser dans le mouvement progressiste une vision claire de cette impasse. Je suis très agréablement surpris par ce texte, qui montre une évolution intéressante .
L’impasse de la construction européenne de dévoile peu à peu. SURTOUT , ne pas laisser un boulevard aux forces de droite et d’extrème droite en profiter, ce serait une catastrophe.

18/11/2020 03:38 par Anwen

Le Communisme primitif
Le règne du christianisme primitif fut une des plus belles époques de l’humanité, une rénovation qui apportait aux hommes une source nouvelle de vérités philosophiques, et de justice sociale.
Rappelons que le Christianisme dont il s’agit ici n’est évidemment pas la doctrine qui triompha sous Constantin.
Ce fut un enseignement donné par quelques initiés formant un parti violemment persécuté et dont le souvenir fut effacé par la doctrine qui triompha plus tard. Il y eut donc deux Christianismes :
Le premier (le vrai), qui est aujourd’hui inconnu, et le second (le faux), qui s’édifia sur ses ruines, avec ses matériaux utilisés, mais mutilés. Ils ne se confondent pas, ils sont en opposition complète.
Le premier Christianisme enseignait le plus pur rationalisme et aurait dû imprimer un progrès dans toutes les directions de l’Esprit et dans toutes les réalisations sociales si une réaction violente n’était venue stériliser ses effets en faisant prendre à la religion une direction opposée à celle qu’il avait indiquée.
La société chrétienne, à son berceau, fut une communauté.
Celle qu’on appelait la communauté de Jérusalem fut très florissante. Elle fut dispersée lors de la première persécution qui eut lieu en l’an 36.
Mais, loin de détruire l’idée d’un communisme, cela ne fit que l’aviver, en donnant un développement inattendu et rapide à d’autres communautés.
Le sang des martyrs versé pour la grande cause de la Vérité et de la Justice sociale a toujours ce résultat.
Le Christianisme de la primitive Eglise, alors que les Chrétiens ne formaient qu’un peuple de frères, fut fertile en faits héroïques et en conceptions gigantesques de rénovation sociale universelle.
C’est à la secte des Esséniens que remonte le germe d’où ils sortirent.
(...)
Liberté : chez le barbare, celle de prendre, et surtout de détruire. Chez le civilisé, celle de créer et de donner. Dans l’ordre social, c’est la recherche d’une organisation assurant le don mutuel : le communisme inséparable, chez les civilisés, de la Monarchie de droit divin. Régime quéchua de la culture obligatoire des terres du soleil, de celles des veuves, des orphelins, des infirmes, des particuliers, enfin des domaines de l’Inca. Régime égyptien du Nouvel Empire, dans lequel le gouvernement se réservait le commerce international et laissait aux particuliers le seul commerce intérieur. Expérience perse de Mazdek sous le Roi Kavâdh, en 488 : communauté des biens et des femmes, abolition de tous les privilèges. Nous ne citons ces tentatives politiques et sociales qu’en corrélation avec notre théorie de la mémoire obscurcie depuis l’âge d’or de la Révélation, époque que caractérisait vraisemblablement une structure sociale à base de communisme et de monarchie théocratique dont l’emblème, l’Abeille (Reine et dans le même temps sorte de Déesse-Mère, aujourd’hui encore image vivante du Matriarcat naturel et de la Féminité de la Manifestation), dont l’emblème, dis-je, était encore, sous le nom de « biti », porté également par le Roi, celui de la Royauté en Basse-Egypte à l’époque archaïque. Ainsi donc, le Roi historique de l’Egypte d’il y a cinq mille deux cents ans porte encore le titre de Biti, Abeille, et il a cet insecte pour emblème. L’analogie s’étendant à la Monarchie elle-même, nous obtenons le communisme matriarcal de la Ruche. Ajoutons encore que c’est vraisemblablement par association avec la liliacée de la Haute-Egypte, l’abeille des jardins et celle de la monarchie contemporaine et amie du Delta, que l’Egéide minoénne a pris pour emblème de la royauté le Lys, adopté plus tard par les Capétiens, comme l’abeille l’avait été par les Mérovingiens.
« À quelle rupture la crise actuelle du capitalisme appelle-t-elle ? »
Un début de réponse avec Valérie Bugault :
« Les cartes sont actuellement dans les mains des populations civiles : ces dernières ont enfin, phénomène unique dans l’histoire, la possibilité de reprendre leur destin en main ; ce qui signifie, très précisément, qu’elles ont la possibilité de réinstaurer des gouvernements politiques en lieu et place des ersatz actuels entièrement aux mains des puissances financières. Les peuples auront ce qu’ils méritent : ils recevront, s’ils acceptent de se prendre en charge (en contrepartie d’un peu de courage) des fruits extrêmement bénéfiques… mais l’accepteront-ils ? Là est la question… Je profite de ce texte pour rendre hommage au travail de structuration politique fait, en France, par les Gilets Jaunes constituants, qui ont pleinement compris et anticipé cette problématique de fond. »
Finalement, les lois naturelles, tellement honnies des globalistes, reprennent le dessus et les choses vont entrer dans l’ordre : soit on lutte collectivement pour survivre collectivement, soit on ne lutte pas collectivement et ce sera la fin de la civilisation et de la liberté, y compris celle de vivre et de mourir.

18/11/2020 06:11 par babelouest

@ gerard

L’impasse de la construction européenne de dévoile peu à peu. SURTOUT , ne pas laisser un boulevard aux forces de droite et d’extrème droite en profiter, ce serait une catastrophe.

Il y a bien pire, j’en parlais avec un copain nantais hier au téléphone. Le pire c’est l’EXTRÊME CENTRE personnalisé par un jeune habitant au 55 rue du Faubourg. Il n’y a pas de "construction européenne", mais une déconstruction des nations en vue d’une liquidation mondiale, d’un sirupeux magma d’humains déshumanisés, déboussolés, sans passé ni avenir. Comme le déplorait Beaumarchais, "Qui diable y résisterait" seul, s’il n’était conscient d’être citoyen d’une entité qu’il connaît, dont il connaît les méandres et le passé afin de bâtir un avenir ?

18/11/2020 08:51 par gerard

@babelouest . tu as raison, et c’est un oubli de ma part de ne pas avoir parlé du mec qui habite boulevard st honoré.
EN effet, pour faire court, on pourrait dire, extrême droite, extrême centre, même combat, ou alors blanc bonnet, bonnet blanc

18/11/2020 10:54 par Assimbonanga

@Anwenn, il fut un temps où une philosophie ne pouvait s’émanciper d’une croyance divine. Les premiers Chrétiens, gloire à leur intuition. Puis vint l’époque d’une nouvelle émancipation : tous ces préceptes de solidarité pouvaient se passer de bondieuserie, de croyance. Gloire aux premiers communistes, gloire aux anarchistes. Qui, tous, furent trahis, toute manière.

18/11/2020 12:00 par le vrai juan

je ne me suis pas connecter car il fallait s’inscrire , je ne vois pas pourquoi il fallait s’inscrire , je me connecte sur d’autres sites il n’y a pas de problème
je suis contre l’inscription
de loin Herrera est le meilleur dans ce débat , il est clair et limpide

18/11/2020 12:12 par Yannis

Oui, je vote pour le/la candidat(e) qui serait capable de défendre et appliquer un tel programme.

Je note ce passage à l’attention des promoteura du consensus mou qui est une épine dans le pied pour toute avancée progressiste, au sens humaniste ou ici socialiste :

À ce propos (l’anti-racisne), l’Islam politique, comme tous les autres fascismes, ne veut pas du tout rompre avec le capitalisme ; au contraire, il est l’allié et le complice de l’impérialisme. Donc ici encore, le choix du socialisme sera pour nous le plus sûr rempart contre tous les fascismes, y compris contre le fascisme de l’islamisme politique

.
Pourvu que certains gentils bisounours qu’on traite cavalièrement d’islamogauchistes dans la presse de droite, arrêtent de faire l’éloge - sous prétexte d’humanité et de fraternité - de penseurs ezotiques ou français qui soutiennent le pires archaïsmes d’autres cultures. Des idiots útiles par exemple au projet totalitaire religieux venu des pays du Golfe, avec des vrais programmes agressifs de.politique extérieure, financés et appliqués depuis les années 80 partout où c’est possible dans le monde (et premièrement dans les pays à obédience musulmane, avec application de.la charia), pour venir pervertir la concorde sociale et destabiliser la laïcité ainsi que les fondamentaux de notre société occidentale (dont tout n’est pas à jeter, loin de là).

Dans les années 60, 70 et 80, les "Arabes" en France étaient généralement catalogués comme prolétaires, et beaucoup adhéraient aux luttes du parti communiste en grossissant ses trouoes ; beaucoup continuent à se dire socialiste et à voter pour qui s’en réclame. Mais aujourd’hui, la plupart de ces immigrés ou enfants d’immigrés sont définis comme musulmans et rattachés à une très hypothétique Uma, communauté religieuse mondialisée sous le sigue de l’Islam....

Si le PC et le PS avaient gardé le cap et non pas été eux aussi séduit par la mode des communaurarismes et des niches commerciales, on aurait moins de drames collectifs et d’adeptes du repli sur soi, de l’intolérance parmi les (néo)musulmans et les autres. La sécularisation de l’Islam en France pourrait se faire plus naturellement, plus rapidement, à l’image aujourd’hui d’autres religions plus anciennes et ancrées dans notre territoire depuis bien plus longtemps, qui ne promeuvent plus la violence comme mode de vie (la Révolution et ses déveloopements en a calmé certaines, intégré d’autres et aidé à émanciper tous et toutes, considérés comme des citoyens). Mais beaucoup veillent au grain. Et c"est un débat que les acteurs de gauche esquivent vite, afín de ne pas froisser un électorat qui leur est (encore) fidèle.

La fidélité à un cap politique, fixé après avoir été évalué et débattu d’un manière collégiale, une forme d’honnêteté intellectuelle et morale, c’est bien ce qui manque cruellement à nos danseuses du moment, à gauche, sur la scène politique française.

18/11/2020 14:24 par le vrai juan

aux amis de l’huma :
Dommage qu’il n’ait pas + développé les enseignements à tirer de Cuba.
depuis des lustres des débats devraient avoir lieu concernant Cuba au parti, c’est urgent je dirais , avec les associations qui travaillent sur Cuba , qui sont sur le terrain avec de vrais intervenants , avec des journalistes de l’huma, connaissant réellement Cuba , sa révolution , son économie , sa société , son histoire à ce jour nous restons un peu seul , pourtant des sites existes
ce n’est pas en faisant un séminaire il y a 3 ou 4 ans avec pour invitée spéciale Mme Jannette Habel bien connu pour ses explications controversées , que l’on pourra faire connaître Cuba , sa révolution , sa société aux camarades , aux membres de la JC qui ne sont jamais allés , les camarades sincèrement et je peux le mesurer chaque jour un peu plus ne comprennent pas grand chose au Blocus économique, commercial , financier qui extraterritorial ! au parti pas de formation , du coup le floue persiste ne retombe pas , à chaque débat ou je me déplace un grand nombre d’intervenants ne parlent que d’instaurer l’autogestion , le pouvoir comme ça aux travailleurs , il y a 2 monnaies pourquoi ? , le carnet de rationnement pourquoi ? ,l’approche des élections différentes des nôtres comment ça fonctionne ? , les conséquences de la chute de l’URSS pour Cuba là aussi un grand floue dans le parti , en finir avec la formule des droits de l’homme de MG Buffet , ce n’est pas un voyage touristique ou 2 à Cuba qui suffit , c’est un point de départ , ça ne suffit vraiment pas pour dire je connais Cuba , il y a un travail à réaliser qui peut prendre du temps ...un travail qui permettait d’aborder la construction d’une société socialiste , rompre avec les théories des réformistes sociaux démocrates du parti que l’on connaît trop bien pour terminer il serait nécessaire d’expliquer aux camarades que ce blocus est une guerre économique , un préjudice financier d’environ de 5 milliards de dollars par an !

18/11/2020 19:01 par Autrement

Frédérique Vidal n’a pas (encore) été déboulonnée...
Les députés ont adopté en séance publique le projet de LPR (loi de programmation de la recherche), sans changement par rapport au texte sorti de la commission mixte paritaire, mardi 17 novembre 2020, par 188 voix pour et 83 contre.
Une motion de rejet préalable, défendue par la députée de l’Hérault Muriel Ressiguier, pour le groupe La France insoumise, a été repoussée (30 voix pour, 183 contre). Le Sénat aura à se prononcer à son tour sur le texte le 20 novembre prochain.
(Texte intégral de la vidéo transcrit ICI).

La Loi de programmation de la recherche s’attaque aux libertés et aux statuts du personnel.
Les organisations appellent à maintenir la mobilisation pour qu’elle reste lettre morte

La LPR a donc été votée sans que les infos officielles ne mentionnent, ne serait-ce que quelques secondes, l’opposition quasi-unanime des universitaires et des syndicats étudiants à cette loi, non plus que l’importante manifestation de protestation qui a eu lieu devant la Sorbonne à Paris (et sur internet).
Des fois que les Gilets jaunes s’en mêlent aussi...

24/11/2020 10:35 par robess73

pour juger de l état et de la pensée politique actuelle du PC je vous conseille a tous la lecture attentive de l interview donné par son secrétaire la semaine dernière a la pravda.(en ligne il me semble chez nos camarades du prcf .initiative communiste).édifiant...

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