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La justice colombienne enquête sur plus de mille massacres commis par les paramilitaires + autres informations

14 janvier 2011 Le justice colombienne révèle, ce jeudi qu’elle a documenté 173 183 cas d’homicides, 1597 massacres et 34 467 disparitions commisent par des paramilitaires des dissoutes Autodéfenses Unies de Colombie (AUC).

Le registre qui recueille des données depuis 2005 jusqu’au 1er décembre de l’année passée documente aussi le déplacement forcé massif de 74 990 communautés et le recrutement forcé de 3557 mineurs par les AUC.

Selon le rapport divulgué par l’agence de presse Prensa Latina, les ex intégrants du groupe paramilitaire sont impliqués dans 3527 cas d’enlèvement, 3532 cas d’extorsion, 677 cas de violence contre les femmes, 68 cas de narcotrafic et 28 167 autres délits.

D’après la source judiciaire actuellement l’entité informe de 51 616 cas confessé par les paramilitaires à cause de la loi de justice et paix avec 65 747 victimes touchées.

Ces confessions ont permis aux autorités de trouver 1037 fosses communes contenant 3678 cadavres dont on a pu identifier 1323 corps.

Les enquêtes et les confessions ont permis d’établir des liens présumés des paramilitaires à 429 politiques, 381 membres des forces de sécurité, 155 fonctionnaires civils et 7067 autres personnes.

Les AUC furent créé en avril 1997 pour regrouper beaucoup des nombreuses bandes paramilitaires qui opéraient dans le pays, soutenu par des éleveurs, des propriétaires terriens et des narcotrafiquants.

Plus de 70% de leurs revenus provenait du narcotrafic, ils se finançaient aussi avec les enlèvements et l’extorsion, en plus de recevoir de l’argent des multinationales présentes dans les zones sous leur contrôle.

Ils reçurent de plus la collaboration de nombreux membres de l’armée et de nombreux politiques colombiens.

Finalement les AUC se disolvèrent partiellement en 2006. Cependant des rapports de presse et d’organisations non gouvernementales soutiennent que beaucoup de ses membres commettent toujours des délits depuis la prison et plusieurs de ses bandes armées existent encore utilisant d’autres noms comme les à guilas Negras, Los Paisas et Los Urabeños, entre autres.

Source : Fiscalà­a colombiana investiga más de mil masacres cometidas por grupos paramilitares

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PS : Bonne année de lutte au peuple colombien

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