Article très alarmant de Jean-Claude Paye sur la loi liberticide LOPPSI 2, même si le Conseil constitutionnel a censuré 13 de ses dispositions.
Florent Bussy établit un astucieux rapprochement entre les subprimes, le Médiator et Fukushima (le retour du réel, selon Antoine Fernandès) : " ces trois événements ont brisé l’illusion, profondément ancrée dans les esprits des élites, que des dissimulations et manipulations opérées à grande échelle pouvaient n’engendrer aucune conséquence grave, alors que quand la catastrophe a lieu, elle les condamne au discrédit et à la faillite." Avec cette idée que les catastrophes sont "imprévisibles".
Un article très instructif de Txex Etcheverry sur l’ELA, un syndicat basque méconnu, quoique représentatif et très actif.
Caroline Sarrion nous parle "déchets physiques, déchets logiques" : " Avec le "bio" on a trouvé une bonne parade pour "bien consommer" ; avec l’"équitable", on gagne en plus en bonne conscience." Au fait, demande l’auteur, "que dire" des 250000 tonnes de déchets radioactifs dans le monde, qui resteront dangereux pendant 100000 ans ?"
Une analyse très profonde d’Alain Accardo sur la gauche, la droite et la révolution, avec cette remarque frappée au coin du bon sens : "dans toutes les sociétés de classe de la planète, une gauche digne de ce nom ne peut qu’avoir partie liée avec la révolution".
Le sophiste Laurent Paillard nous dit de Guéant quelque chose de très juste : quand le premier flic de France afirme que la place des voyoux est en prison, "il gomme la différence entre le travail de la police et celui de la justice, différence permettant justement à ces deux institutions de ne pas sombrer dans la violence en empêchant leurs agents de se comporter comme des justiciers."
Une réflexion novatrice de Daniel Burette sur la nécessité de relocaliser l’énergie" : la France est le seul pays où l’on assimile en les confondant électricité et énergie. Cela s’explique entre autres par l’importance extrême du nucléaire et par le poids du lobby électrique qui a réussi à faire considérer l’électricité comme l’énergie parfaite vers laquelle il fallait porter tous les efforts."
Bien avant qu’il ne fonde le Parti de Gauche, j’ai toujours pensé que la différence entre Jean-Luc Mélenchon et la plupart des autres responsables politiques, par-delà les divergences d’opinion, était qu’il ne prenait pas les électeurs-interlocuteurs pour des buses. Il le montre une fois de plus ici dans un long entretien sur son parcours idéologique.
A lire, par Annie Weidknnet, un article sur les AMAP (Associations pour le maintien de l’agriculture paysanne), un concept né au Japon dans les années soixante, repris aux Etats-Unis.
Christophe Régina met les pieds dans le plat de la violence féminine, "un tabou social" (à lire son livre publié chez Max Milo). Une violence qui existe, bien qu’il y ait beaucoup plus d’hommes que de femmes en prison.
Ca se durcit contre les militants opposés à la construction du nouvel aéroport de Nantes (Josep Rafanell Ora).
Quelle est la responsabilité des grandes ONG autoproclamées dans la faillite de l’écologie, demande Fabrice Nicolino ?
Une expertise citoyenne, démocratique et alternative est nécessaire (Gustave Massiah) : "A partir des années 80, avec la dictature des actionnaires, une nouvelle rationnalité écvonomique et sociale est imposée. La crise ouverte permet aujourd’hui d’en imposer les conséquences : la pauvreté, les inégalités et les discriminations ; les risques majeurs écvologiques ; les conflits et les guerres largement liés à l’accès aux matières premières ; l’insécurité et les idéologies sécuritaires."
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