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Appel aux candidats à l’élection présidentielle.

De plus en plus de personnes en difficulté de logement, d’emploi, de santé, inventent des solutions et de la résilience face à la crise économique et écologique grâce à de nouveaux modes de vie ruraux.

De nombreuses familles en quête de terres à cultiver sainement s’installent dans des habitats alternatifs, légers, mobiles ou démontables, parfois auto-construits.

Elles inaugurent un mode de vie sobre et cohérent et adoptent la simplicité volontaire en habitant dans des constructions ou des installations légères en matériaux naturels biodégradables et/ou recyclables. Elles développent une autonomie énergétique, innovent avec des techniques de culture respectueuses de la terre, des sols et de la nature, offrent des produits de terroirs de qualité dans des circuits de proximité. Elles se responsabilisent, s’intègrent dans les territoires, et ne veulent pas être assistées.

Malheureusement, cette réponse populaire spontanée à la crise, bien qu’exemplaire, est stigmatisée par les exécutifs de l’État, tels que les DDT en appelant abusivement à un code de l’urbanisme qui pourtant ne s’applique pas au camping, par des maires intolérants, diabolisant « la
différence » pour manipuler leurs électeurs, par des procureurs chargés « d’en haut » « d’éradiquer ces gens-là  », dixit un magistrat s’adressant à une bergère d’estive accusée de vivre en yourte...

Des campagnes de dénonciation et de délation ont été orchestrées à la limite de la légalité par des préfets et des élus locaux, pour mener une politique arbitraire de décabanisation, au profit de trusts immobiliers ou touristiques de luxe. Par exemple, une charte de bonne conduite publiée par le préfet de l’Ariège demande aux CAF, à EDF, aux notaires, de dénoncer systématiquement tous ceux qui habitent différemment, pendant que les hélicoptères sont envoyés traquer les réfugiés forestiers.

Les habitants sont soumis à de sévères discriminations : refus d’accès aux réseaux, du droit de vote, d’inscription à l’école, dénonciation abusives aux services sociaux pour retirer la garde des enfants. Certains sont poursuivis en justice pénale. Plusieurs ont été expulsés, allant grossir le rang
des SDF, des chômeurs et des suicidés, alors qu’ils avaient trouvé une solution rationnelle et honnête, non seulement pour vivre dignement de leur travail, mais aussi pour dynamiser des régions oubliées.

Cette situation profondément injuste et absurde ne peut plus durer.
Nous demandons à tous les candidats à l’élection présidentielle de prendre en considération ces situations dans nos communes et de protéger les initiatives citoyennes au lieu d’envoyer les bulldozers et actionner le karsher.

Nous demandons que le prochain(e) président(e) envoie des directives claires dans les ministères et les exécutifs régionaux pour que les foyers des habitats modestes et légers ne soient plus exposés à la répression comme exutoires de la frustration sociale, et qu’ils puissent continuer à 
expérimenter une solidarité citoyenne engagée envers l’état du monde.
Nous avons évité le pire en 2011, grâce au conseil constitutionnel qui a rejeté l’article 32 ter A de Loppsi 2, voté sans sourciller par l’Assemblée Nationale et le Sénat pour évacuer tous les campements de France en 48 heures sans procès.

Nous ne voulons pas de nouvelles lois pour nous getthoiser ou nous soumettre à un régime d’exception, mais un engagement ferme de l’État à soutenir toutes initiatives :

✗ La cessation immédiate de toutes les poursuites judiciaires contre des habitants pour le seul fait de leur choix de mode d’habitat.

✗ La simplification des procédures de récupération des terres vacantes et incultes.

✗ Un quota de terrains mis à disposition dans chaque commune pour des projets d’installation en agriculture biologique, de subsistance prioritairement.

✗ La gratuité du foncier pour les installations expérimentales autonomes à empreinte énergétique nulle.

✗ Des terrains de transit décents aménagés pour des familles en cours de relogement et d’insertion.

✗ L’intégration dans les plans locaux d’urbanisme de zones réservées à l’habitat léger écologique.

✗ Des normes de salubrité prenant acte de la diversification des modes d’habitat : pas d’obligation à la consommation d’équipements lourds et sophistiqués, mais prise en compte, par un impôt ajusté notamment, de la dette écologique et de l’utilité durable de la sobriété pour le bien commun.

✗ La protection de la liberté du camping hors des terrains réglementés.

✗ L’accès de tous aux droits civiques sans discrimination du mode d’habitat.

Sylvie Barbe

http://yurtao.canalblog.com/

CHEYEN : Coordination Des habitants En Yourtes sur Espaces Naturels

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