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Les rebelles syriens ont "arrêté" un journaliste libanais pour cause "d’incompatibilité" journalistique

Au cours de leur lutte fervente, un groupe de rebelles syriens a "arrêté" un journaliste libanais à Alep parce que "sa présence en tant que journaliste n’était pas souhaitable dans les territoires contrôlés par les rebelles".

Fidaa Itani, qui travaille pour la Lebanese Broadcasting Corporation (LBCI) et plusieurs autres médias, voyageait dans Alep sous la protection d’une groupe rebelle quand il a été arrêté et remis à un autre groupe rebelle qui contrôle une petite ville située à environ 30 km du port assiégé.

Les rebelles ont déclaré sur leur page Facebook qu’ils considéraient le travail d’Itani comme "incompatible avec la voie de la révolution syrienne et des rebelles syriens."

Ils ont promis de libérer "rapidement" le reporter qui est actuellement détenu par les rebelles -dès que les documents et les informations nécessaires seront réunis.

Itani a été appréhendé parce qu’il avait provoqué des soupçons en prenant des photos et des vidéos de "nombreuses opérations" dans le seconde plus grande ville de Syrie. Il semble aussi que le contenu de ses articles n’aie pas correspondu aux souhaits des rebelles concernant la manière dont il fallait couvrir le soulèvement populaire contre le gouvernement de Bashar Al-Assad.

"Les articles et les vidéos n’ont pas apporté la preuve que Itani soit de mèche avec des partis qui travaillent contre la révolution mais sa présence en tant que journaliste n’est plus souhaitée dans les territoires contrôlés par les rebelles", a déclaré le groupe.

La chaîne de télévision LBCI et les membres du parlement libanais sont en contact avec le groupe et son leader Abu Ibrahim. Ils espèrent que Itani sera libéré dans un jour ou deux.

Abu Ibrahim et le groupe rebelle Azaz ont déjà kidnappé des ressortissants libanais. Douze pèlerins libanais qui revenaient d’Iran en passant par la Syrie ont été kidnappés par le groupe en mai. Seulement deux d’entre eux ont été relâchés depuis.

Les rebelles ont utilisé le terme "détenu" pour parler du kidnapping du journaliste mais ils ont en fait commis un "acte criminel" en le "kidnappant", a dit Manuel Ochsenreiter, rédacteur en chef du magazine politique mensuel allemand Zuerst, à RT.

"Il s’agit en vérité d’un incident inquiétant mais qui n’est pas nouveau", a t-il ajouté. "Ce n’est pas le premier journaliste qui est kidnappé en Syrie. De nombreux journalistes ont été tués par les rebelles en Syrie et par des groupes reliés à Al-Qaeda. Rappelez-vous les journalistes de la chaîne de télévision syrienne, Syrian News TV, qui ont été tués à la fin du mois de juin dernier quand le bâtiment a été attaqué."

Le gouvernement syrien au contraire, laisse les journalistes écrire des articles qui diffèrent de la ligne officielle, a ajouté Ochsenreiter, qui est lui-même allé à Damas pendant le conflit.

"J’étais à Damas et tout ce que je peux dire c’est qu’il y avait là beaucoup de journalistes dont les articles ne suivaient pas la ligne officielle du gouvernement syrien et on ne les a pas arrêtés, ni kidnappés, ils étaient libres de travailler dans le pays", a t-il dit. "Vous voyez donc que les journalistes sont traités très différemment suivant à qui ils ont affaire en Syrie et que le risque varie aussi énormément."

Itani a été kidnappé quelques heures après la sortie d’une vidéo dans laquelle le leader d’Al-Qaeda, Ayman al-Zawari, appelait les Musulmans à kidnapper des Occidentaux pour s’en servir comme monnaie d’échange pour obtenir la libération de leurs membres retenus prisonniers dans le monde. Dans sa dernière vidéo postée sur le net, il incite les Islamistes à soutenir "de leur mieux" les rebelles syriens.

Ce n’est pas le premier reporter étranger dont on déplore la disparition dans ce pays arabe depuis le début de la guerre civile en mars 2011. Un reporter ukrénien, Anhar Kochneva, a été enlevé il y a plusieurs semaines et il n’a toujours pas été libéré. Au total, selon le Comité de protection des journalistes, trois reporters internationaux sont portés disparus en Syrie et plus de 20 ont été tués. Le conflit a fait plus de 20 000 morts en Syrie.

Pour consulter l’original : http://rt.com/news/lebanese-reporter-syria-rebels-395/

Traduction : Dominique Muselet

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