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Hugo Chavez : le témoignage de Bernard Cassen

Le décès d’Hugo Chavez est une triste nouvelle pour tous les progressistes du monde. En treize ans de présidence, il a changé la face du Venezuela et il a puissamment contribué à réorienter le cours de l’histoire en Amérique latine. Nous aurons, ces prochains jours, l’occasion de dresser un premier bilan de son action et des perspectives qu’il a ouvertes.

Ce soir, je voudrais simplement rappeler qu’il fait aussi un peu partie de l’histoire du mouvement altermondialiste, et d’Attac en particulier.

En janvier 2003, il était venu à Porto Alegre lors du FSM. Il avait reçu une délégation des Attac du monde (voir photo) en arborant notre badge (voir également photo).

Cette même année, il avait facilité la venue et le séjour à Caracas, pour un "sommet" régional, de représentants des différents Attac d’Amérique latine qu’il avait reçus à déjeuner à la présidence.

En janvier 2005, à nouveau à Porto Alegre, il s’était adressé à des milliers de participants au FSM dans le grand gymnase de la ville.

En janvier 2006, il avait fait dégager les moyens matériels nécessaires pour la tenue à Caracas de l’un des 3 FSM "polycentriques". A cette occasion, il avait dialogué longuement avec les représentants d’une centaine de mouvements sociaux des quatre continents.

La figure de Chavez n’a pas fini d’inspirer les mouvements d’émancipation du monde entier.

Bernard Cassen (membre fondateur d’ATTAC)

URL de cet article 19649
   
CHE, PLUS QUE JAMAIS (ouvrage collectif)
Jean ORTIZ
Recueil d’interventions d’une vingtaine d’auteurs latino-américains et européens réunis à Pau en avril 2007 pour un colloque portant sur l’éthique dans la pratique et la pensée d’Ernesto Che Guevara, une pensée communiste en évolution, en recherche, qui se transforme en transformant, selon les intervenants. Quatrième de couverture On serait tenté d’écrire : enfin un livre sur le Che, sur la pensée et la pratique d’Ernesto Guevara, loin du Che désincarné, vidé d’idéologie, doux rêveur, (…)
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Si j’étais le président, je pourrais arrêter le terrorisme contre les Etats-Unis en quelques jours. Définitivement. D’abord je demanderais pardon - très publiquement et très sincèrement - à tous les veuves et orphelins, les victimes de tortures et les pauvres, et les millions et millions d’autres victimes de l’Impérialisme Américain. Puis j’annoncerais la fin des interventions des Etats-Unis à travers le monde et j’informerais Israël qu’il n’est plus le 51ème Etat de l’Union mais - bizarrement - un pays étranger. Je réduirais alors le budget militaire d’au moins 90% et consacrerais les économies réalisées à indemniser nos victimes et à réparer les dégâts provoqués par nos bombardements. Il y aurait suffisamment d’argent. Savez-vous à combien s’élève le budget militaire pour une année ? Une seule année. A plus de 20.000 dollars par heure depuis la naissance de Jésus Christ.

Voilà ce que je ferais au cours de mes trois premiers jours à la Maison Blanche.

Le quatrième jour, je serais assassiné.

William Blum

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