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Comment disséquer une tondeuse qui saigne

Tondeuse nègre and d’accord. (Traduction maison).

La pénibilité au travail est en France définie par deux conditions cumulatives1 :

  1. Une exposition à un ou plusieurs facteurs de risques professionnels liés à des contraintes physiques marquées, un environnement physique agressif ou à certains rythmes de travail
  2. susceptibles de laisser des traces durables, identifiables et irréversibles sur la santé.

( Tapez pénibilité et voir sur Wikipidia.Je ne me fatigue plus à mettre des liens, c’est pénible...) 

Pension et pénibilité

Encore une fraude de la gente "arracheurs d’Adam", qui tente d’arracher un cheveu de votre tête pour se faire une perruque sociale. Nous voilà immergés dans un un monde totalement galvanisé par le détail et l’arrangement floral des détails, dans lequel on sème des solutions-scalpels pour régler l’architecturale mondialisation-poison entraînant la minuscule planète dans un abîme. Les kapos à neurones mécaniques, robotisés par la propagande, taillent au crayon et au claviers des solutions toquées. Pourquoi pas un compteur de pas pour les facteurs ? Et pourquoi pas la pénibilité psychologique des enseignants, des infirmières, du nombre de migraines causées par la frivolité et le mensonge permanent ?

Et pourquoi pas la pénibilité de l’itinérant ? Vous n’étinérez pas ? Avec le prix des maisons, nous allons bientôt, sur le tard, "itinérer".

Disséquer un travailleur avant sa mort... Comme une machine... Tout ça pour quelques années de pension. Tout ça pour ramer sur la galère des richesses accumulées. Et en terme d’administration, la "pénibilité" des travailleurs qui voudront analyser les critères coûteront plus cher que de créer un système qui donnerait à chacun une qualité de vie... pendant qu’il est en vie. Mieux encore - car le "progrès" engendre des monstres minuscules : on s’empressera de créer un programme allié à une toute petite invention électronique de la grosseur d’un pois chiche qui analysera votre pénibilité, vos émotions, vos malaises, et pourront détecter vos maladies en temps réel. 

La vache qui broute ne sait pas qui le nourrit et le cochon est égorgé par un bon gars qui "gagne" sa vie comme un Navy Seal. L’humain est un objet de consommation comme les autres par de colossaux dirigeants mondiaux.

Le nouveau "black" est un serviteur blanchi à la chaux. Même les conducteurs de chars d’achheaux. ( Un peu de difficulté avec l’artagraphe, mais il y a un programme pour régler le pro blême).

Je n’ai pas les moyens...

L’usure du boulon 

On peut calculer l’usure d’un boulon, la durée d’une ampoule, de pièces diverses afin de contrôler la durée de vie d’un appareil ménager, d’une cafetière et les Je-Nous.

Eh ! Ben ! Vos genous ( je pense que l’orthografe n’a plus d’importance) sont alors des boulons, vos bras des tiges de chair à usure calculée. Tout est calcul, et dans un sens le plus rachitique qui soit. Nous sommes désormais machiné et robotisés au service de la finance planétaire.

Il doit y avoir une pénibilité chez le guitariste ? Alors, il va falloir 3 ou 4 médecins, 3 ou 4 guitaristes, et 3 ou katre ( sic) fonctionnaires pour un verdict. Oui, un verdict. Nous souffrons tous des verdicts. Le nombre de gens qui vivent d’analyses, de verdicts, de dissections, sont légion. Sait pas si pas prend un S ou un SS, mais légions, c’est comme dans le roman de Sven Hassel : La légion des damnés. La guerre État-VS-citoyen.

Nous sommes cons...

Et damnés..

Les petits font des petits 

Je me suis dit que tous les grands sont vraiment trop petits pour la grandeur des âmes que nous sommes. Et là, j’ai comme la colonne vertébrale en forme de point d’interrogation : comment se fait-il qu’à travers l’histoire, l’humanité s’est-elle fait flouer autant par une race de saigneurs - se disant d’abord du pouvoir divin - et ensuite du pouvoir de la "science" des chiffres, des machines, et des banques ?

J’ai fini par comprendre : nous sommes des petits menés par des petits et les petits formes des petits. Alors, mécaniquement, nous rapetissons... Gageons que cueillir des fraises sauvages ne sera pas inscrit dans la pénibilité. C’est du profilage racial-humanitaire.

Et les travailleurs du sexe ? 

Il me semble, qu’avec un peu d’honnêteté, il y aurait matière à se pencher sur leur sort. Si on pose la question à un politicien, il dira que c’est une rentrée d’argent...

Souvenez-vous qu’un politicien ne fait pas de blagues. Il est atteint de pénibilité précoce du cerveau. Les travailleurs, eux, n’ont pas les moyens de dire : "Je quitte le marteau-pilon parce que c’est ingrat.

Un pote âgé 

Il y a deux jours, avant de continuer mon potager, j’ai tondu la pelouse. J’hésitais à tondre les jolies fleurs bleues "sauvages" qui étaient là. Mais il faut être vert. Une pelouse, c’est vert. L’uniforme, c’est vert. La vie c’est l’uniforme... Nous sommes uniformisés. Pas d’écart ! Le bourgeois total avec son arsenal de petits détails simiesques d’anoblissement d’une bourgeoisie bouffie par ses petites richesses et son savoir.

Mais toutes les tondeuses se ressemblent...

Retour au jardin 

Après une heure, j’avais la colonne vertébrale en compote. De l’autre côté de la rue, j’ai vu un type à bicyclette passer et prendre des photos. Je me suis dit, - comme dans une nouvelle de S.F. de Philip K. Dick - que c’était un fonctionnaire qui cherchait à prouver que je tentais d’obtenir des crédits de pénibilité afin d’avoir une pension, plus jeune.

Je n’ai pas pris de chance : quand j’ai semé les graines de mon potager, j’ai pris soin de calculer tous les mouvements que j’exécutais avec un mesureur d’angles, l’eau que j’avais bu, un appareil pour évaluer l’effort, etc. Et quand il m’a fallu repeindre la clôture, arracher la mauvaise herbe, arroser, faire rouler la brouette, j’étais vraiment fier de moi. J’ai tout écrit... Une heure à planter, et deux heures à écrire.

C’est comme ça quand les politiciens et les banquiens ( dernière modification de l’orthographe, hier à minuit) font du petit jardin qu’on appelait la Terre, NOTRE vie. ( Merci M. Moustaki).

Je me suis dit que j’avais déjoué les plans du fonctionnaire à bicyclette - car on avait tout simplement coupé l’essence de ceux-ci, prétextant que l’exercice était bon pour eux et pour ladite austérité présente. ET QU’ILS POURRAIENT PRENDRE LEUR RETRAITE PLUS TÔT.

J’étais si occupé à compter, que je me suis rendu à mon ordinateur pour refaire les calculs.Et c’est là que j’ai vu que nous étions fin juillet, et que dans tout au plus sixe (6) semaines, les plants de tomates gèleraient.

Pour mon jardin, ce n’est pas vraiment grave. Mais pour la supposée humanité que nous sommes, si ma grand mère avait compté ses souffrances pour élever 17 enfants, elle aurait pris sa retraite à 22 ans...

Le poids d’un clin d’oeil

Dommages pour tous les kapos de la Terre qui perdront leur emploi avant d’avoir accumulé suffisamment de pénibilité pour "jouir" de la vie. Car avec eux, qui ne lèvent rien, et sont assis à leur bureau en jonglant des neurones, ils risquent de rester longtemps en poste. Mais, il y a toujours des exceptions à la règle.

L’avenir, on dirait, va ressembler à ceci : vivre, c’est mourir longtemps. On ne devrait plus dire "la grande faucheuse", mais la grande tondeuse. La robotisation, c’est aussi "ça". : Démonter les mouvements humains pour en définir la pénibilité.

Pas pour connaître comment et "combien. nous souffrons, mais comment rentabiliser la souffrance. On ne dit pas que ceux qui calculent travailleront moins longtemps. À moins qu’on leur enlève leur chaise et leur bureau pur "raison d’austérité".

Pensions-y !

Gaëtan Pelletier, juin 2014

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cité dans "What Uncle Sam Really Wants", Noam Chomsky, 1993

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