30 
Les combats à moitié menés font des combats totalement perdus

Pour une écriture à 100% inclusive

Marie-Charlotte DE LAMOTTE

La francophonie, rassemble des femmes et des hommes qui partagent une langue commune, le français. Le 12 octobre 2018, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a nommé à sa tête la Rwandaise Louise Mushikiwabo.

La nouvelle secrétaire générale de la Francophonie a déclaré vouloir travailler avec « tous ». Elle a insisté : avec « tous les membres » après avoir pris « toute la mesure de chacun ».
Tous ? Chacun ? Pas de femmes, donc ?

Louise Mushikiwabo a succédé à Michaëlle Jean, fille d’émigrés haïtiens au Québec, ancienne journaliste, ex-gouverneure générale du Canada et envoyée spéciale de l’Unesco en Haïti. Faisant allusion au passé colonial, elle avait dit : « La langue française nous a été enfoncée dans la gorge ».
Le dégorgeoir n’est pas près d’être utilisé avec une Louise Mushikiwabo qui ignore superbement l’écriture inclusive. Hélas, cette usurpatrice est à la tête d’une organisation qui a autorité sur 300 millions de locuteurs de notre langue, répartis sur les cinq continents. Et 88 Etats et gouvernements sont membres de l’OIF.

Force est de constater que, trahissant les courageu.ses.x militant-e-s français.e.s de l’écriture inclusive, Louise Mushikiwabo a dores et déjà abandonné un juste combat féministe, comme je viens d’en apporter des preuves

Louise Mushikiwabo, démission !
C’est pourquoi, nous, ici, en France, et principalement à Paris, nous, germanopratines et germanopratins, militantes et militants d’organisations alternatives, libertaires, féministes, LGTB, véganes, végétariennes, écologistes, nous NDEI (« Noyau dur de l’écriture inclusive ») et quiconque voudra bien nous rejoindre, appelons à la destitution de l’usurpatrice : Louise Mushikiwabo.

Faisons aussi le ménage dans nos rangs, en France.
Le vers est dans le fruit, et jusque dans le « Noyau dur de l’écriture inclusive » français. En effet, l’offensive généralisée de la bien-pensance machiste et rétrograde a suscité des frilosités par lesquelles nous avons abandonné des bastions, avant même qu’ils ne soient attaqués.

L’Académie française (de quoi je me mêle) récuse l’écriture inclusive. L’éducation nationale (qui ferait mieux de former nos jeunes) aussi. Pas un poète ou romancier n’accepte de produire une œuvre en écriture inclusive ou de réécrire ses manuscrits publiés. Ne parlons pas des orateurs (même Mélenchon, réputé pour ses dons de tribun) qui en

restent peureusement à la langue ancienne. Les gens du spectacle (sans même avoir essayé) jurent qu’ils ne pourraient pas jouer une pièce écrite en inclusive. Nos compatriotes les plus réactionnaires prétendent que le globish est moins dangereux, que la langue inclusive est laide, syncopée, et que, pour y trouver quelque beauté, il faut avoir «  des goûts de chiottes » (sic) ou que, pour être moins trivial, «  L’élégance de notre langue s’efface devant la sémantique sexuée de force. »

Les pires affirment qu’en confondant délibérément le genre des mots et le sexe des humains, l’écriture inclusive dessine en filigrane dans les écrits les plus innocents des verges et des vagins, des gonades et des clitoris. C’est dire leur bêtise !

D’autres encore nous qualifient de féminos-bobos-gauchos-démagos-hexagonaux-masos. On a même vu un vil revanchard stupide jouer à enlever les « e » dans tous ces écrits (« j tins à vous dir que l’critur inclusiv st un farc qui st propag par ds imbcils… »). Un autre, qui se dit catholique pratiquant, invente une prière grotesque : « Notre mère qui êtes aux cieux auprès de votre fille qui s’est sacrifiée pour sauver les humain.e.s… ». Un autre, sarcastique et franc-maçon, suggère un : « Notre parent 1 qui êtes aux cieux… ».

Tel autre ironise sur celleux (habile contraction de celles et ceux) et qualifie d’ignares des écrits comme « les humain.e.s et les non-humain.e.s », car, pouffe-t-il, humain étant issu de « homme », écrire « les humain.e.s » c’est écrire « les homme.e.s. ».

Un autre encore, croyant nous ridiculiser, propose l’usage des mots philosophesse, mairesse, médecine, peintresse, capitainesse, jugesse, maîtresse-nageuse-sauveteuse, cheffe…

Moins perfide et plus intéressante est l’idée d’une amie qui pratique l’écriture inclusive. Elle s’inquiète du sort des transgenres dans ce débat. On ne peut leur appliquer les pronoms il, ni elle, ni même ielle, lequel s’applique à des hommes et des femmes et non à des individus dont le sexe, encore indéfini, est en cours de changement.

Notre amie propose d’inventer un neutre : ul. On aurait ainsi des phrases qui seraient correctes pour tous les êtres humains, sans avoir à s’arrêter et à statuer sur leur genre. Exemple : « Les gens applaudirent, uls étaient aux anges, uls appréciaient beaucoup ». Attention, contrairement à la version machiste où l’on peut s’abstenir de répéter le pronom et on l’on peut écrire : « Les gens applaudirent, étaient aux anges, appréciaient beaucoup », on doit, dans l’écriture inclusive, toujours répéter le pronom. Il faut éviter qu’il manque ul. Attention aussi au pronom on qu’on ne doit plus utiliser car il n’est pas neutre mais sexué (dérivé de homme).

Si l’on me permet d’exprimer au passage une opinion personnelle, je suis de celles qui préconisent le remplacement de l’expression si souvent employée « Quel sale con ! » par « Quelle sale bite ! ».

Pour finir, et là est sans doute le plus important, car on y traite de la question du combat jusqu’au bout, sans une de ces lâches concessions qui portent les germes d’une future capitulation, l’écriture inclusive telle que nous la pratiquons est plombée par une pratique mortifère. Je m’explique : vous êtes sans doute satisfait.e.s de voir écrire des choses comme ielle ou directeur-rice. Mais ne voyez-vous pas que le masculin s’y trouve avant le féminin ? L’homme est encore priorisé au détriment de la femme, placée derrière.

Alors, persiflent les moqueurs, si c’est pour encore laisser les hommes devant, ce n’était pas la peine de nous faire tout ce pataquès amphigourique « imbittable » (sic).

Et ces salopards de couillus (pardonnez cet excès) auront raison tant que nous n’aurons pas inventé une écriture à 100% inclusive.

A Beaumont le Vicomte, le 5 mai 2019.
Marie-Charlotte de LAMOTTE,
Présidente du « Noyau dur de l’écriture inclusive ».

PS. Dans un prochain article, je répondrai à ceux qui nous accusent sottement de mener une « croisade uniquement sémantique au nom d’un féminisme qui s’engouffre parfois dans des combats subalternes par évitement de combats sociaux bien plus déterminants pour l’avenir du "genre » humain, femmes et hommes associés ».

EN COMPLEMENT

Si de nombreux pays dans le monde (essentiellement des territoires français et des anciennes colonies) usent de notre langue, c’est bien parce que nous l’avons exportée dans les règles que nous avons choisies à Paris.

Il convient que l’évolution de la langue française continue à être fixée à partir d’un seul centre. Celui-ci ne saurait être une « Organisation internationale de la Francophonie » ayant à sa tête la Rwandaise Louise Mushikiwabo. Veuillez trouver ci-dessous quelques cartes qui montrent les nombreux risques de dispersion dans l’adoption de nouvelles règles pour un bon usage du français. Malgré tout le respect que nous avons pour le Rwanda, ce pays n’a pas qualité pour dicter l’écriture du français dans l’Hexagone et dans le reste du monde francophone.
Il incombe donc au NDEI (« Noyau dur de l’écriture inclusive ») d’écrire depuis Paris une nouvelle grammaire, d’établir les règles de prononciation du nouveau français et, dans un souci d’homogénéisation, d’imposer le tout au reste du pays et du monde. Nous y travaillons.

COMMENTAIRES  

05/05/2019 00:28 par Sergio

C’est un poisson d’avril qui a un bon mois de retard, c’est ça ?

05/05/2019 07:40 par legrandsoir

Allez savoir ! En tout cas, si ce n’est pas un.e poisson.n.e d’avril-e ça risque de ne pas faire rire tous.t.e.s nous lecteur-rice.s.
A la demande de Marie-Charlotte de Lamotte, nous allons ajouter tout à l’heure des cartes du monde où l’on voit quels pays parlent le français.

05/05/2019 06:28 par guy

j’espère qu’il faut prendre ce texte au 35ème degré !!

05/05/2019 07:29 par Maxime Vivas

On me souffle dans l’oreillette que "à Beaumont le Viconte" est une triviale contrepèterie.

05/05/2019 08:18 par Bernard Gensane

L’écriture inclusive interdite dans l’Education nationale. Officiellement. Cette interdiction est bafouée 1000 fois par jour dans l’université-e par des président-e-s pour qui ce combat est leur Sierra Maestra.

Remplacer con par bite. Problème. Bite est du féminin. Cela fait toujours rigoler les Allemands de voir que LA queue de l’homme est du féminin alors qu’elle est au masculin chez eux (der Schwanz). Pour queue, il y a aussi der Pimmel, qui est plus mignon.

05/05/2019 08:18 par latitude zero

Excellent .
Mais il parait qu’ à Beaucon Levitmonte uls n’apprécient pas tou.te.s

05/05/2019 08:19 par Bernard Gensane

Maxime, tu es dur : Beaumont-le-Vicomte n’est pas une contrepèterie triviale. Elle est de Rabelais, qui était la délicatesse incarnée.

05/05/2019 09:11 par Xiao Pignouf

Sur votre carte, il manque le Vanuatu, qui pour partie est francophone.

05/05/2019 09:14 par babelouest

Coucou !
Je rappelle à "Marie-Charlotte" (ou "Charlie-Marmotte" ?) certaines données à ne pas toucher, telles qu’elles m’ont été communiquées par un ami défenseur de la langue française :
http://upinsky.work/2019/02/12/comment-lacademie-francaise-a-tranche-le-non-a-la-feminisation-des-titres-et-fonctions-cest-la-loi/

Maintenant je la défie de faire sans papier un discours de deux heures délibérément inclusif : ce sera jouissif (?) à entendre, les dix premières secondes.

A la six cent soixante-dix-huitième, nettement moins, à moins que les spectateurs ne soient pliés de rire depuis la deux cent septième seconde.....

05/05/2019 09:26 par doucic

Bien tenté, mais je ne lis plus aucun texte présentant ces écritures affreuse.s.ux qui me font saigner les yeux.euses.
Je me rassure en me disant qu’on n’y écrit sans doute rien de bien intéressant : quand on a aucun sens de la beauté du monde, des choses et des arts, les chances sont quand même faible de produire un bijou de la pensée...
Et si ce texte vaut réellement le détour, une bonne âme finira bien par le traduire dans ma langue maternelle :)

05/05/2019 09:53 par Charles

"L’homme est encore priorisé au détriment de la femme, placée derrière."

Oui, mais si les hommes sont placés derrière les femmes, est-ce qu’on ne va pas soupçonner la langue d’être sodomite - et donc fondamentalement masculine ?

05/05/2019 13:06 par irae

L’écriture inclusive c’est poser la toiture avant les fondations. On ne lutte pas mais on joue à lutter et ça en calme certains-taines et pendant ce temps toujours 25 % d’écart de salaire, ou seulement 2 femmes tête de liste aux européennes, par exemple.
Et puis la langue française est déjà penible en l’état pas besoin d’en rajouter.

05/05/2019 15:24 par Assimbonanga

Comment se fait-il que les mecs Du Grand Soir aient laissé passer cet article ? Très surprenant. Combien de gonzesses au fait, parmi les administrateurs ?
Un mec qui joue de la batterie est un batteur, mais une femme ? On emploie la batteuse, mais la battrice ne serait-il ( il pour un mot) pas plus approprié, comme actrice, sculptrice, agricultrice, institutrice ?
Quant aux mots comme maires, philosophe, Belge, il n’y a pas besoin de les féminiser !
Il est vrai que dire une médecine ou une marine, cela heurte. Mais c’est affaire d’habitude. Non seulement notre oreille n’est pas familiarisée avec ce son mais notre programmation culturelle est teintée de réalités anciennes où les femmes n’étaient ni marins ni médecins car ces métiers étaient strictement réservés au sexe fort (sauf exceptions).
Texte intéressant une fois qu’on a admis cette désagréable sensation visuelle des mots avec un petit point dedans qui dérangent tous nos circuits imprimés d’apprentissage précoce de la lecture. Ça fait court-circuit là-haut, dans notre cerveau. On souffre, on crie, on rejette.
Est-ce l’autrice qui a introduit l’illustration du pisse-debout (vendu en boutique militante) ? Ou sont-nos bourrins réfractaires rigolards adorés ?

05/05/2019 16:35 par legrandsoir

Tout (re)lire au second degré serait utile.

05/05/2019 15:43 par Roselyne Arthaud

Marie Charlotte,
Cette bataille ridicule est fort heureusement perdue ! Vous n’aurez aucun de mal à trouver mille autres causes à soutenir pour les femmes ! haut les coeurs !
 :-)))))))))))))))

05/05/2019 16:29 par Comment veux-tu ?

" Il faut éviter qu’il manque ul " : tout est dit...

05/05/2019 18:12 par Théroigne

Mais vous ne le savez donc pas bougre(sse) de nullissime couillonoconne de Charlotte (de la Motte), que la Mère des Dieux était bisexe ? Et qu’elle n’a donc pas besoin d’aller recruter aux Petites Maisons pour savoir où elle doit mettre ses.... pardon !
Très joli canular. Bravo à son auteur(e ?).
Et très longue vie (si elle existe) à Mme Louise Mushikiwabo !

05/05/2019 19:58 par Assimbonanga

Tout (re)lire au second degré serait utile. OK. Et la deuxième fois, on se marre ?

Mais sinon, je réitère mes deux Questions : doit-on dire batteuse ou battrice pour celle qui joue de la batterie ? Et y a-t-il des administratrices sur Ce Grand Soir ?

05/05/2019 20:01 par Autrement

Faisons simple.
Au départ, deux ou trois nanas qui se voulaient « in », mais qui se sentaient frustrées de ne pas en avoir (c’est pourtant bien agréable), on entrepris de s’en rajouter ailleurs. Puis des hommes terrorisés à l’idée de ne pas en avoir assez, s’en sont rajouté aussi.
Et enfin les moutons de Panurge ont suivi, au chapitre des torche-cul.

Y compris, en effet, dans l’Université (avec un grand UL !).
Sans même y penser, tant le virus de la con-fraternité est actif.
Il s’agit pourtant (entre autres) de protester contre l’augmentation des frais d’inscription pour les étrangers, prévue par la loi intitulée (dans la novlangue bien connue) "Bienvenue en France".
Sur la couverture du dernier numéro de la VRS (Vie de la Recherche Scientifique = revue commune aux syndicats SNCS et Snesup), on peut lire en grosses lettres le titre suivant :
ÉTUDIANT-E-S
EXTRA-EUROPÉEN-NE-S
BIENVENUE EN FRANCE ?
En France ? ! ( :<

05/05/2019 22:09 par JC

Malheureusement ça ne me fait pas rire, nombre de communications officielles (non nationales), universitaires, et des tas de sites se voulant progressistes, utilisent cette horreur et cette façon de tout communiquer en séparant lourdement les sexes. Ceux qui ne se posent aucune question l’adoptent par mimétisme en se faisant convaincre facilement sur l’idée que c’est un progrès (positif) aussi. Il y a bien une langue écrite "dissidente" en train de naître, pour accroître le sexisme en disant le combattre (c’est comme l’antiracisme, qui fait se poser la question des races à des gens qui ne se la poseraient jamais autrement, vivant dans un pays et des milieux "mixtes").

06/05/2019 07:13 par François de Marseille

@LGS : "A la demande de Marie-Charlotte de Lamotte, nous allons ajouter tout à l’heure des cartes du monde où l’on voit quels pays parlent le français."

Ben c’est facile, c’est la France et ses colonies.
La francophonie c’est le fils à peine dissimulé du colonialisme.

06/05/2019 07:50 par calame julia

Rien compris ! Y compris au dernier degré...

06/05/2019 07:56 par calame julia

Question : est-ce que dans mon commentaire précédent je peux écrire "y comprise" ?
Et "à la dernière division de l’échelle" ? Elle peut le faire ?! vraiment mdrj (mdr"jaune").

06/05/2019 09:19 par J.J.

@Maxime Vivas et du même Rabelais, ne pas oublier dans ces temps de retour au religieux : femme folle à la messe.

Tous ces propos pro ou contra inclusifs, ne tiennent pas compte des origines de la langue française : or qu’ils le veuillent ou non, nous parlons latin, non le latin de Jules, ou de Virgile, ni même des pères de l’église, mais un latin appauvri (ou enrichi, selon les opinions de chacun), mais qui a perdu un cas, le NEUTRE. C’est dans ce sens il me semble qu’il faudrait chercher, et non cet affreux galimatias machiste (oui, je confirme) appelé écriture inclusive.

Si les inventeurs de cette écriture avaient réfléchi ne serait-ce que le quart d’une seconde, ils n’auraient pas mis le nom féminin évoqué après le masculin et ne l’auraient pas détérioré au passage. Quel manque d’égards !

Dans un temps très machistes, pourtant, les "speakers" qui causaient dans les poste annonçaient toujours : Mesdames, (mesdemoiselles), messieurs, les hommes venant toujours en dernier, comme dans les naufrages ...

06/05/2019 10:43 par J.J.

Et j’oubliais, toujours de notre cher Alcofribas Nasier, les aventures de ce prêtre qui était devenu fou entre deux messes....

06/05/2019 17:21 par Fald

Texte rigolo et bien tourné !
Plus sérieusement, pour celles et ceux que ça gêne, ces histoires de masculin et féminin, pourquoi ne pas moderniser en copiant les grammairiens qui passent pour les plus rétrogrades : les latinistes ?
Il y a, en latin, des groupes de noms majoritairement masculins et féminins, et d’autres plus mélangés. Mais on les numérote. Par exemple, la "première déclinaison" est celle du groupe majoritairement féminin, mais avec quelques masculins.
En tant que prof d’allemand, j’expliquais que les 3 groupes "masculin, féminin, neutre" feraient mieux de se désigner par des numéros, car pour les êtres vivants, ils désignent "mâle, femelle, petit", mais pas de manière absolue (même défaut chez nous avec les très viriles sentinelles et ordonnances), et de toute façon, pour les choses, c’est comme en français : on n’a jamais vu, sauf conte fantastique, un fauteuil et un chaise être heureux et avoir beaucoup de tabourets.
Mais je ne me fais aucune illusion : on va continuer d’utiliser les dénomination fausses de "masculin-féminin", et de fantasmer sur le sexe des mots comme sur celui des anges.

07/05/2019 11:54 par Alexandre Maffre

Bonjour,

Le français est une langue féministe, alors que le masculin fait office de neutre, bien moins viril, le féminin est féminin à part entière. Bernard Gensane à bien écrit là-dessus : le genre des mots n’est pas le genre des sujets. L’écriture inclusive est une bêtise libérale qui vient compliquer inutilement la langue et rend "n’importe quoi" possible. Illisible de surcroit.

07/05/2019 12:44 par Alexandre Maffre

Re,
J’ai survolé avant d’écrire mon premier commentaire, je relis plus sereinement après avoir lu le conseil de LGS : lire au second degré.
Et c’est bien mieux, assez drôle en fait. Jolie caricature. Désolé pour le premier commentaire HS.

07/05/2019 21:23 par Jean Cendent
08/05/2019 09:46 par Assimbonanga

@Jean Cendent, merci pour ta réponse, merci pour les jolies vidéos. Ainsi donc, ça se confirme, les gens ont décidé par l’usage : ils disent batteuse et non pas battrice (inspectrice, expéditrice, éditrice, éducatrice..), c’est comme menteur et menteuse.
Hé bien, je vais devoir l’admettre même si ça me contrarie. Moi, la batteuse, ça m’évoquait plutôt une machine agricole destinée à battre le blé !
Maintenant, il me faut trouver le courage de relire ce texte ci-dessus qui semble ineffable à en croire les commentaires. Je dois dire que ça ne m’a pas percutée. J’ai pas du tout compris.
En fait, je vois une indignation énorme contre cette écriture que, personnellement, je ne ressens pas tout. Et du coup, il y a une grande connivence entre personnes qui ressentent cette chose-là et c’est ainsi que l’on peut rire ensemble, par connivence. Je suppose que c’est pourquoi je n’ai pas eu la sensibilité à cet humour, surtout que l’article démarre très sérieusement sur l’évocation d’une Rwandaise nommée très sérieusement à un poste officiel et que Macron a soutenue...
Parfois certains articles sont publiés qui se prennent au sérieux et ils sont nettement aussi ridicules...

(Commentaires désactivés)