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Comment l’impensable redevient pensable. Eric Lander, Julian Huxley et le réveil de monstres endormis

Bien qu’il puisse nous déplaire, voire nous donner la nausée, de considérer des idées telles que l’influence de l’eugénisme sur notre époque troublée, je pense qu’ignorer un tel sujet ne rend service à personne sur le long terme.

C’est d’autant plus grave que les chouchous du Forum économique mondial, comme Yuval Harari, vantent des concepts tels que « la nouvelle classe inutile mondiale » que l’intelligence artificielle, le génie génétique, l’automatisation et la quatrième révolution industrielle sont censés inaugurer. D’autres créatures de Davos, comme Klaus Schwab, appellent ouvertement à la création d’un citoyen mondial équipé d’une puce électronique, capable de s’interfacer avec un réseau mondial à l’aide d’une simple pensée, tandis qu’Elon Musk et Mark Zuckerberg font la promotion des « neuralinks » pour « maintenir la pertinence de l’humanité » en fusionnant avec les ordinateurs dans la nouvelle ère de biologie évolutive.

D’éminents généticiens darwiniens comme Sir James Watson et Sir Richard Dawkins défendent ouvertement l’eugénisme tandis qu’une technocratie consolide sa prise de pouvoir en utilisant le « Grand Reset » comme excuse pour inaugurer une nouvelle ère post-État-nation.

S’il y a quelque chose de fondamentalement mauvais qui se cache derrière ces processus et qui a un lien quelconque avec la montée anglo-américaine du fascisme et de l’eugénisme il y a près d’un siècle, alors ayons au moins le courage d’explorer cette possibilité. Après tout, ce n’est qu’en regardant cette laideur, il y a 80 ans, que les patriotes ont pu prendre les mesures appropriées pour empêcher une dictature technocratique des banquiers en 1933 et à nouveau pendant la Seconde Guerre mondiale... alors peut-être qu’une démonstration similaire de courage pour penser l’impensable pourrait valoir la peine pour ceux qui pourraient se trouver dans une situation similaire aujourd’hui.

Que ne s’est-il pas passé à Nuremberg ?

Il y a soixante-seize ans, alors que les alliés consolidaient leur victoire sur la machine nazie et que les « tribunaux de Nuremberg » étaient rapidement mis en place, une nouvelle stratégie a été mise en œuvre par les mêmes forces qui avaient consacré beaucoup d’énergie, d’argent et de ressources à la montée du fascisme comme « solution miracle » au chaos économique de l’après-guerre qui s’était répandu en Europe et aux États-Unis.

L’un des plus grands scandales de notre époque est que la machine de Wall Street et de la City de Londres, qui a financé Hitler et Mussolini pour en faire les béliers d’un nouvel ordre mondial, n’a jamais été traduite en justice. Bien que Franklin Roosevelt ait réussi à mettre une laisse à Wall Street entre 1933 et 1945, tout en préparant le terrain pour une belle vision d’après-guerre de coopération gagnant-gagnant, les forces les plus sombres de l’oligarchie financière, qui ne souhaitaient qu’établir un système de gouvernance unipolaire mondial, ont non seulement évité la punition, mais n’ont pas perdu de temps pour regagner leur hégémonie perdue.

Le rôle de Sir Julian Huxley

L’un des grands stratèges conceptuels de ce processus était un homme nommé Julian Sorrel Huxley (1887-1975). Célèbre biologiste et réformateur social, Julian a été toute sa vie un membre dévoué de la British Eugenics Society, dont il a été le secrétaire, puis le président, aux côtés de John Maynard Keynes.

Julian était un homme très occupé, qui, avec son frère Aldous, a travaillé dur pour remplir les très grandes chaussures de leur grand-père Thomas (alias : le bouledogue de Darwin). Tout en gérant le mouvement eugéniste de l’après-guerre, Julian s’est retrouvé à promouvoir le mouvement environnemental moderne en tant que fondateur de l’Union internationale pour la conservation de la nature en 1948, cofondateur du Fonds mondial pour la nature en 1961, créateur du terme « transhumanisme » et fondateur d’un organisme des Nations unies extrêmement influent appelé UNESCO en 1946, dont il fut le directeur général de 1946 à 1948.

Le mandat de la nouvelle organisation est clairement énoncé dans l’ouvrage de Huxley intitulé UNESCO : son objectif et sa philosophie :

La morale pour l’UNESCO est claire. La tâche qui lui incombe, de promouvoir la paix et la sécurité, ne pourra jamais être entièrement réalisée par les moyens qui lui sont assignés – l’éducation, la science et la culture. Elle doit envisager une certaine forme d’unité politique mondiale, que ce soit par le biais d’un gouvernement mondial unique ou autrement, comme le seul moyen certain d’éviter la guerre... dans son programme éducatif, elle peut souligner la nécessité ultime d’une unité politique mondiale et familiariser tous les peuples avec les implications du transfert de la pleine souveraineté de nations séparées à une organisation mondiale.

Dans quel but cette « unité politique mondiale » serait-elle visée ? Plusieurs pages plus loin, la vision de Huxley est exposée dans tous ses détails tordus :

Pour l’instant, il est probable que l’effet indirect de la civilisation soit dysgénique au lieu d’être eugénique, et en tout cas il semble probable que le poids mort de la stupidité génétique, de la faiblesse physique, de l’instabilité mentale et de la propension à la maladie, qui existe déjà dans l’espèce humaine, s’avérera un trop lourd fardeau pour que de réels progrès puissent être réalisés. Ainsi, même s’il est tout à fait vrai que toute politique eugénique radicale sera pendant de nombreuses années politiquement et psychologiquement impossible, il serait important que l’UNESCO veille à ce que le problème de l’eugénisme soit examiné avec le plus grand soin et que l’opinion publique soit informée des questions en jeu, afin que ce qui est aujourd’hui impensable puisse au moins devenir pensable.

Après que le monde a eu l’occasion de voir à quoi ressemblait un programme eugénique soutenu par un ingénieur social fasciste, il ne serait pas exagéré de dire que celui-ci a perdu une bonne partie de sa popularité aux yeux d’une population mondiale encore très attachée aux institutions culturelles traditionnelles comme le christianisme, le patriotisme et le respect du caractère sacré de la vie.

Bien que trente États des EU et deux provinces canadiennes aient légalisé des politiques eugéniques (y compris la stérilisation forcée des personnes inaptes) entre 1907 et 1945, la science statistique et l’application politique de l’eugénisme se sont arrêtées net à la fin de la Seconde Guerre mondiale et, comme le dit Huxley dans son manifeste, il fallait faire quelque chose de nouveau.

Un mot sur Tavistock

Huxley a également travaillé en étroite collaboration avec la clinique Tavistock de Londres, qui a reçu des fonds des fondations Rockefeller et Macy dans les années 1930-1950. Dirigée par un psychiatre nommé le général de brigade John Rawlings Rees, Tavistock peut être comprise comme la « branche psychiatrique de l’Empire britannique », établie en 1921, qui a innové dans les techniques psychiatriques en utilisant des mélanges de comportementalisme pavlovien et de théories freudiennes pour influencer les comportements de groupe de diverses manières.

Dès le début, la clinique a exploré les conditions mentales extrêmes des victimes du choc des obus qui souffraient de déconstruction psychologique pendant la terreur subie lors de la guerre des tranchées, reconnaissant le haut degré de malléabilité de ces sujets. Comme le souligne L. Wolfe dans un brillant rapport EIR de 1996, l’idée de Tavistock a toujours été motivée par l’objectif de comprendre comment le cerveau pouvait être « dépatouillé » et déconstruit afin d’être reconstruit à nouveau comme une ardoise vierge, dans l’espoir que cette connaissance des individus puisse être reproduite plus tard sur des groupes sociaux plus larges, voire des nations entières. Une grande partie de ces recherches ont été appliquées sous la forme de MK Ultra aux États-Unis et feront l’objet d’un prochain rapport.

Brock Chrisholm : Le tsar tavistockien de la santé mondiale

Un éminent psychiatre, qui a passé des années à travailler avec Rees à Tavistock, est un Canadien du nom de G. Brock Chrisolm.

En 1948, Christolm a fondé un organisme affilié à l’ONU, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans le but de promouvoir la santé mentale et physique dans le monde. Une noble entreprise qui comportait beaucoup de responsabilités et de pouvoir et qui nécessitait un dirigeant ayant une vision exceptionnelle de la nature de la maladie et de la santé. Malheureusement, si l’on se base sur sa propre vision malade de la nature de l’homme et de la société, Chrisholm n’était certainement pas l’homme qu’il fallait pour ce poste.

Dans l’esprit de Chrisholm, les plus grandes causes de guerre et de maladie mentale ne sont pas à chercher dans l’impérialisme ou l’injustice économique, mais plutôt dans la croyance de la société en le bien et le mal. En 1946, Chrisholm a défini l’objectif d’une « bonne » psychothérapie et d’une « bonne » éducation en disant : « La réinterprétation et l’éradication éventuelle du concept de bien et de mal qui a été la base de la formation des enfants, la substitution de la pensée intelligente et rationnelle à la foi dans les certitudes pour les personnes âgées – tels sont les objectifs de pratiquement toute psychothérapie efficace ».

Ce n’était pas que le « concept du bien et du mal » ou « la foi dans les certitudes des anciens » qu’il fallait éradiquer, mais aussi la religion monothéiste, la famille et le patriotisme. S’exprimant huit ans plus tard, Chrisholm déclarait : « Pour parvenir à un gouvernement mondial, il est nécessaire de faire disparaître de l’esprit des hommes leur individualisme, leur fidélité à la tradition familiale, leur patriotisme national et leurs dogmes religieux ».

Le monde devient fou

Une fois l’UNESCO et l’OMS bien en place, une troisième organisation a été créée pour financer et mettre en pratique la santé mentale mondiale.

Comme le souligne l’historien Anton Chaitkin, la Fédération mondiale de la santé mentale (FMSM), financée principalement par la Fondation Macy, a été créée en 1948. La fondation Macy elle-même a été créée en 1930 sous la direction du général Marlborough Churchill (cousin de Winston), qui avait été responsable des services secrets militaires de 1919 à 1929, sous la forme de la « Chambre noire ». Sa nouvelle fondation faisait partie de la machine Rockefeller et servait de conduit pour verser de l’argent dans les « sciences de la santé » en mettant l’accent sur l’eugénisme.

La coordinatrice technique étasunienne de la conférence qui a créé la FMSM fit connaître clairement les origines de la nouvelle organisation. Nina Ridnour a écrit que « la Fédération mondiale pour la santé mentale... avait été créée sur recommandation de l’Organisation mondiale de la santé des Nations unies et de l’UNESCO parce qu’elles avaient besoin d’une organisation non gouvernementale de santé mentale avec laquelle elles pourraient coopérer. »

Et qui sera le premier directeur général de la FMSM ?

Alors qu’il était encore à la tête de la clinique Tavistock de Londres, le général de brigade John Rawlings Rees a été chargé de la nouvelle entité par nul autre que l’archi-raciste Montagu Norman (chef de la Banque d’Angleterre), qui avait créé l’opération à partir de sa National Association for Mental Health, gérée depuis sa maison londonienne de Thorpe Lodge.

Décrivant ce plan de bataille stratégique pour réformer la société, Rees déclarait :

Si nous nous préparons à sortir au grand jour et à attaquer les problèmes sociaux et nationaux de notre époque, nous devons disposer de troupes de choc, et celles-ci ne peuvent être fournies par une psychiatrie entièrement basée dans des institutions. Nous devons avoir des équipes mobiles de psychiatres qui sont libres de se déplacer et d’établir des contacts avec la région locale.

L’idée d’équipes mobiles de psychiatres de choc était une idée avancée par le grand stratège Lord Bertrand Russell qui avait écrit en 1952 dans Impact of Science on Society  :

Je pense que le sujet qui aura le plus d’importance sur le plan politique est la psychologie de masse..... Son importance a été énormément accrue par le développement des méthodes modernes de propagande. Parmi celles-ci, la plus influente est ce qu’on appelle « l’éducation ». La religion joue un rôle, bien qu’en diminution ; la presse, le cinéma et la radio jouent un rôle croissant..... On peut espérer qu’avec le temps, n’importe qui sera capable de persuader n’importe qui de n’importe quoi s’il peut attraper le patient encore jeune et si l’État lui fournit l’argent et l’équipement.

La guerre froide bipolaire et un nouveau paradigme mondial

Au cours des années qui ont suivi, l’UNESCO, l’OMS et la FMSM ont travaillé en tandem pour coordonner des centaines de sous-organisations influentes, d’universités, de laboratoires de recherche et de scientifiques clandestins, dont MK Ultra de la CIA, afin de créer la société « mentalement saine » souhaitée, débarrassée de ses liens avec le christianisme, la foi en la vérité, le patriotisme national ou la famille.

En 1971, le monde était mûr pour le grand changement.

Les baby-boomers, cibles de cette vaste expérience d’ingénierie sociale, ont été inondés par un vaste arsenal de guerre culturelle à tous les niveaux. Alors que le LSD était répandu sur les campus américains et que les assassinats de dirigeants occidentaux qui résistaient à la nouvelle ère des guerres en Asie du Sud-Ouest devenaient la norme, les baby-boomers regardaient leurs proches revenir du Vietnam dans des sacs mortuaires. « Ne faire confiance à personne de plus de 30 ans » est devenu la nouvelle sagesse alors que l’amour de la patrie était étouffé par la propagation contre nature de l’impérialisme anglo-américain à l’étranger et les opérations de style COINTEL PRO à l’intérieur du pays.

Lorsque le CFR et la Commission trilatérale ont détaché le dollar américain de la réserve gouvernementale en or, une nouvelle ère de déréglementation, de consumérisme et de matérialisme radical a été inaugurée, entraînant la transformation rapide de la génération des baby-boomers en une « génération moi » hyper-matérialiste, telle qu’elle apparut pendant les années 80.

Sur le plan écologique, une nouvelle éthique de « conservationnisme » a commencé à passer de la périphérie au courant dominant, remplaçant l’ancienne éthique pro-industrielle de la société du producteur-créateur qui avait historiquement régi le meilleur de la civilisation occidentale.

Parmi les créateurs de cette nouvelle éthique conservationniste, qui remplaçait l’idée de « protéger l’humanité de l’empire » par celle de « protéger la nature de l’humanité », se trouvait nul autre que Julian Huxley lui-même. L’année même où il a cofondé la World Wildlife Foundation, Huxley a rédigé le Manifeste de Morges (1961), manifeste d’organisation du mouvement écologique moderne, qui oppose la civilisation humaine à l’équilibre mathématique supposé fermé de la nature. Huxley a cofondé le WWF avec le malthusien convaincu que fut le prince Philip « Je veux être réincarné en virus mortel » Mountbatten et le prince Bernhard des Pays-Bas.

Le Régime Planétaire de Holdren

Au milieu des années 1970, Paul Ehrlich, l’un des principaux néo-malthusiens de l’époque, prenait sous son aile un jeune protégé du nom de John Holdren :

Peut-être que ces agences, combinées au PNUE et aux agences démographiques des Nations Unies, pourraient éventuellement être développées en un Régime Planétaire – une sorte de super-agence internationale pour la population, les ressources et l’environnement. Un tel Régime Planétaire complet pourrait contrôler le développement, l’administration, la conservation et la distribution de toutes les ressources naturelles, renouvelables ou non, au moins dans la mesure où des implications internationales existent. Ainsi, ce Régime Planétaire pourrait avoir le pouvoir de contrôler la pollution non seulement de l’atmosphère et des océans, mais aussi des masses d’eau douce telles que les rivières et les lacs qui traversent les frontières internationales ou qui se déversent dans les océans.

Ce Régime pourrait aussi être une agence centrale logique pour réguler tout le commerce international, y compris toute la nourriture sur le marché international. Ce Régime Planétaire pourrait se voir confier la responsabilité de déterminer la population optimale pour le monde et pour chaque région et d’arbitrer les parts des différents pays dans leurs limites régionales. Le contrôle de la taille de la population pourrait rester la responsabilité de chaque gouvernement, mais le Régime aurait un certain pouvoir pour faire respecter les limites convenues.

Si l’on considère que ces mots ont été écrits trois ans seulement après le rapport NSSM-200 d’Henry Kissinger, qui a transformé la doctrine de la politique étrangère étasunienne, la faisant passer d’une attitude favorable au développement à une attitude favorable à la réduction de la population, les propos tenus par Holdren, en 1977, ne doivent pas être pris à la légère.

Le projet Génome Humain réveille des monstres endormis

Au cours des décennies qui ont suivi, Holdren s’est lié d’amitié avec un mathématicien et boursier de la Rhodes Scholar de Harvard, Eric Lander, qui a dirigé le projet Génome Humain, de 1995 à 2002. En 2003, Lander annonçait le succès du dévoilement du génome humain entièrement séquencé en déclarant : « Le projet Génome Humain représente l’une des réalisations les plus remarquables de l’histoire de la science. Son aboutissement ce mois-ci marque le début d’une nouvelle ère dans la recherche biomédicale. La biologie est en train de se transformer en une science de l’information ».

Commentant la possibilité de diriger l’évolution humaine rendu possible par le Projet Génome Humain de Lander et les nouveaux développements de la technologie ARNm CRISPR alors en cours, Sir Richard Dawkins écrivait, en 2006 :

Dans années 20 et 30, les scientifiques de gauche et de droite n’auraient pas trouvé l’idée de bébés sur mesure particulièrement dangereuse – même si, bien sûr, ils n’auraient pas utilisé cette expression. Aujourd’hui, je soupçonne que l’idée est trop dangereuse pour être discutée confortablement, et ma conjecture est qu’Adolf Hitler est responsable de ce changement... Je me demande si, quelque 60 ans après la mort d’Hitler, nous pourrions au moins nous risquer à demander quelle est la différence morale entre la sélection pour le talent musical et le fait de forcer un enfant à prendre des leçons de musique. Ou pourquoi il est acceptable d’entraîner des coureurs rapides et des sauteurs en hauteur, mais pas de les élever. Je peux penser à certaines réponses, et elles sont bonnes, qui finiraient probablement par me convaincre. Mais le moment n’est-il pas venu de cesser d’être effrayés ne serait-ce que de poser la question ?

Il n’a pas fallu longtemps pour que Holdren se retrouve à jouir d’un pouvoir plus grand qu’il ne l’avait jamais imaginé en tant que tsar de la science et architecte du programme de gouvernance « fondé sur des preuves » d’Obama, qui consistait à maximiser le financement des technologies vertes pour décarboner l’humanité dans le cadre de nouveaux systèmes de gouvernance mondiale. Lander a travaillé en étroite collaboration avec Holdren, en tant que coprésident du conseil scientifique d’Obama, ainsi qu’avec le président du Whitehead Institute, David Baltimore, lors de la création du Broad Institute du MIT et de Harvard.

Ensemble, Lander et Baltimore ont supervisé une grande conférence en 2015 sur la « nouvelle ère de recherche biomédicale » qui dévoilait une nouvelle technologie de modification des gènes, connue sous le nom de CRISPR, impliquant l’utilisation d’enzymes et d’ARN trouvés dans les e. colis, ayant la capacité de cibler les séquences d’ADN et d’induire diverses mutations. S’il est évident que cette puissante technologie offre un bénéfice potentiel à l’humanité en tant qu’outil permettant d’éliminer les maladies héréditaires chez l’homme et dans les cultures, l’incroyable pouvoir de CRISPR de modifier fondamentalement l’ADN humain pour peut aussi causer des dommages inimaginables s’il est mis entre de mauvaises mains.

Lors de ce sommet international « historique » de décembre 2015 sur l’édition de gènes humains, le président de la conférence, David Baltimore, a repris les mots effrayants de Julian Huxley lors de son discours d’ouverture : « au fil des années, l’impensable est devenu concevable. Nous sommes à l’aube d’une nouvelle ère de l’histoire humaine. »

En janvier 2021, John Holdren a félicité Erik Lander d’avoir été nommé tsar de la science de Joe Biden (directeur de la politique scientifique et technologique de la Maison Blanche)- le poste précédemment occupé par Holdren. À ce poste, Lander a supervisé la réactivation de toutes les politiques scientifiques de l’ère Obama dans le cadre d’une refonte technocratique du gouvernement américain, conformément au programme de Grand Reset du Forum économique mondial. En utilisant le vaste pouvoir de l’Emergency Authorization Act pour contourner la FDA et faire passer les technologies de thérapie génique pour des « vaccins », une nouvelle expérience sociale a commencé. La technologie CRISPR est déjà saluée comme une clé pour résoudre les nouvelles souches mutantes de COVID-19 et est utilisée comme « vaccin » pour certaines maladies tropicales au moment où nous écrivons ces lignes. Il convient de garder fermement à l’esprit le lien évident entre les organisations eugénistes d’hier et l’essor des opérations modernes d’ARNm associées à GAVI et à Astra Zeneca d’Oxford, dévoilé par la journaliste d’investigation Whitney Webb au début de cette année.

Cette technologie sera-t-elle utilisée par les héritiers modernes des eugénistes nazis dans le but de reprendre le flambeau du Dr Mengele ou cette biotechnologie servira-t-elle les intérêts de l’humanité dans le cadre d’un paradigme multipolaire qui respecte la souveraineté nationale, la vie humaine, la famille et la foi ?

Les prochains épisodes de cette série exploreront les racines eugéniques du transhumanisme, de l’intelligence artificielle et du Grand Reset. Nous aborderons également l’École de Francfort, l’essor de la cybernétique de Wiener et le programme esquissé par Bertrand Russell et David Hilbert, en 1900, pour faire entrer l’univers entier dans une cage morte et stagnante.

Matthew Ehret

Traduit par Wayan, relu par Hervé pour le Saker Francophone

Source : https://www.strategic-culture.org/news/2021/05/24/how-the-unthinkable-became-thinkable-eric-lander-julian-huxley-and-the-awakening-of-sleeping-monsters/

Le 24 mai 2021 –

 https://lesakerfrancophone.fr/comment-limpensable-redevient-pensable-eric-lander-julian-huxley-et-le-reveil-de-monstres-

COMMENTAIRES  

19/08/2021 14:13 par Luther Blissett

Grand, grand MERCI à LGS de proposer ce genre d’article qui touche au cœur de notre système et son fonctionnement par "ruissellement intellectuel" sur les masses endormies. Que se soient par la fonte des glaces ou les faux vaccins ... Puisse notre vrai lutte commencer, pour éradiquer le quatrième reich qui s’en vient...et que l’on ne peut plus ignorer camarades...

19/08/2021 14:26 par Geb

Julian Huxley, était le frère de Aldous Huxley, celui qui a écrit "Brave New World"... (Le Meilleur des Mondes).

Avec la différence qu’il tente d’attribuer au Communisme ce que son frangin destinait à être l’usage du Pouvoir capitaliste.

Tout un programme.

N’hésitez pas à lire le bouquin.

La description d’un monde où à chaque action entreprise ou changement de direction, il faut à l’individu "toucher" une borne sous peine d’être immédiatement montré du doigt par ses voisins, devrait rappeler quelque chose à certains.

19/08/2021 16:18 par Grégory

"L’EFFONDREMENT POLITIQUE QUI VIENT"

https://www.youtube.com/watch?v=jJVbSHdttbY

20/08/2021 15:57 par Jean-Yves Leblanc

Je suis 100% d’accord avec le commentaire de Luther Blissett.
C’est vrai que LGS a le mérite de proposer certains articles dérangeants à la différence de la plupart des sites alternatifs de gauche qui s’en tiennent aux analyses de classe traditionnelles mais se refusent absolument à observer "le coeur de notre système". Nos dogmes stipulent en effet que les capitalistes ne sont mus que par des opportunismes désordonnés mais n’ont pas d’idéologie, pas de stratégies cachées et n’organisent pas de complots. Donc nous détournons le regard et si nous soutenons bruyamment Assange et Snowden, nous nous intéressons fort peu aux complots qu’il révèlent et leur opinion sur la crise sanitaire est généralement tue.

Cet article devrait faire grincer beaucoup de dents.
- Celles des écolos d’abord. Il rappelle que les pères de l’écologie moderne sont des quasi-fascistes, que les grandes ONG écologiques telles que le WWF ont été fondées et sont toujours dirigées par ces hommes (qui dirigent de fait le GIEC) et que l’éthique "conservationniste" (terme anglais pour écologiste) remplace le «  protéger l’humanité de l’empire  » par le «  protéger la nature de l’humanité  », c’est à dire, pour parler clairement, s’oppose radicalement au combat socialiste.
- Celles des militants de tous les partis de gauche et syndicats ensuite. Car tous ces partis du PS à l’extrême gauche en passant par "l’écolo-communiste" Roussel, la CGT et la FI ( voir les livrets écologiques de l’Avenir en Commun) se font les champions de cette éthique et sont donc, de ce point de vue, totalement alignés sur Macron et Schwab bien qu’en apparence ils soient d’irréductibles opposants .

On peut toujours arguer d’une différence entre les faux écolos d’EELV (arrivistes et capitalistes) et les bons (vraiment de gauche), il reste que quand on exige la transition énergétique, le 100% renouvelable, l’abandon du nucléaire, le zéro carbone, (et qu’on critique Macron qui n’en fait pas assez) on voue le peuple à la misère même si on parle de "justice climatique" et qu’on propose quelques cataplasmes pour adoucir le retour au 19ème siècle. Et on est en cela totalement en phase avec la grande réinitialisation voulue par les Huxley, les Ehrlich, les Bezos, les Musk, les Gates et les Schwab et leurs agences mondiales (le GIEC, l’OMS ...)

On m’avait appris que le fascisme, c’est un régime autoritaire mis en place pas les forces dominantes pour mettre au pas le peuple. Le fascisme nouveau, écologique et sanitaire, répond à cette définition. Depuis un an et demi l’expérimentation sanitaire mondiale à en effet introduit la dimension autoritaire pure et dure qui manquait encore. Au même titre que la décarbonation, la gauche a intégré cette dimension autoritaire légitimée par le bien public. Et Je suis vraiment au désespoir de constater que ce nouveau fascisme vers lequel nous marchons (le 6ème rapport du GIEC nous laisse entrevoir la surenchère autoritaire climatique qui succédera au Covid) est cette fois porté par les forces de gauche avec lesquelles j’ai passé ma vie militante. L’"anti-fascisme" qu’elles revendiquent bruyamment n’étant plus guère qu’un outil servant à discréditer les voix anti-système.

PS : Je joins un fichier PDF. C’est une traduction partielle que j’ai faite d’un article du journaliste et politologue britannique Andrew Marr publié dans un journal en ligne iNews. Cet homme, parfait représentant du mondialisme, y explique clairement et avec cynisme comment les outils mis en place avec le Covid permettront d’aller bien plus vite lors de la phase 2, l’urgence climatique, qui va selon lui démarrer à l’automne.

21/08/2021 12:28 par Manant

@ Jean-Yves Leblanc
Vos remarques soulèvent le vrai problème de la gauche occidentale en général, depuis la fameuse déclaration de Jules Ferry sur le "droit de civiliser" les autres peuples. Cette prétention messianique à visées coloniales est celle-là même que l’on décèle derrière la prétention suprémaciste des USA qui ont pris la relève de l’empire britannique avec son élite prête à penser "l’impensable". Ici, intervient un découplage dans la pensée de gauche, entre la prétention à régenter l’espèce humaine (que partageait Jules Ferry), et le fascisme, considéré comme un "mal". Or, et l’article le montre bien, la pensée suprémaciste ne différencie pas entre le mal et le bien : il n’y a pas de différence entre les prétentions à ériger le "meilleur des mondes possibles" et celles de Hitler qui voulait placer la "race" supérieure "uber alles", avec une liste des peuples à dominer ! Depuis 2011, l’alignement des "gauches" et des écolo derrière toutes les entreprises de bombardements humanitaires, qui ont fait des millions de morts, est la meilleure illustration de cette non-distinction entre impérialisme et fascisme, entre bien et mal.

21/08/2021 16:44 par Assimbonanga

Il y a des gens qui votent écolo mais qui ne connaissent rien à l’écologie et tout particulièrement dans leurs usages domestiques. Urbains, bourgeois, avec des moyens financiers importants, ces gens gaspillent au jour le jour et ne se refusent rien. Voter écolo leur donne bonne conscience, c’est distingué, chic, ça semble "de gauche" mais sans trop. Faut pas être "radical" surtout, ne jamais crier, élever la voix, vociférer. Ce n’est pas convenable. Ni dire des gros mots. L’idée d’aller voir comment installer des toilettes sèches ne leur viendrait pas l’esprit.
@Jean-Yves Leblanc, quel retour au XIXè siècle crains-tu ? Quelques exemples.

22/08/2021 14:04 par Jean-Yves Leblanc

@Assimbonanga
Je suis toujours étonné de voir comment les écolos taisent les conséquences pratiques de ce qu’ils défendent. Ceux qui sont sincèrement de gauche doivent se mentir à eux-mêmes pour ne pas voir les effets dévastateurs de la transition énergétique sur le peuple dont ils se veulent les alliés. Il n’y a guère que dans le cercle des puissants qu’on se dit cyniquement les vérités.

Le retour au 19ème siècle ? Eh bien le simple bon sens fait observer que la différence fondamentale (au-delà de l’évolution technologique) entre le 19ème siècle et la fin du 20ème, c’est l’accès de la population à une énergie abondante et bon marché.

Quant aux exemples pratiques, pas besoin d’aller chercher bien loin.
Qu’est-ce qui a changé la vie de mes parents et beaux-parents ouvriers respectivement dans une petite ville et dans une grande ville ?
Eh bien la voiture, les vacances, les appareils ménagers et la petite maison individuelle. Trivial pour l’intello. Médiocre pour le petit bourgeois qui rejette tout cela parce qu’il en a trop.
La voiture, tout le monde en rêvait quand, avec les "transports en commun" qu’il est de bon ton de vénérer aujourd’hui, les gens passaient la journée pour aller à la ville voisine, traînant de lourds cabas dans le "car". Mes parents ont pu y accéder dans les années 60 pour aller à la pêche et au bois mais ils avaient pu construire leur maison dès 1938. Mes beaux parents ont pu enfin quitter leur HLM de Nancy à la fin des années 80 et avoir à leur tour leur petit jardin. En 1966, ils avaient pu acheter leur R4 mais il fallait encore trimbaler la machine à laver "collective" d’appartement en appartement. La voiture leur permettait enfin de partir en camping tous les ans pendant 3 puis 4 semaines et de rendre visite à la soeur de Rouen.
Eh bien, l’implication du discours écolo, c’est la fin de tout ce petit bien-être longuement et chèrement acquis
La transition énergétique, c’est la casse d’un outil public efficace et le recours à une énergie (essentiellement électrique) "verte", aléatoire et intermittente, donc rare et chère. Ce sera inévitablement l’alourdissement accéléré de la facture avec de gentilles invitations à ne plus laver, ne plus se laver, ne plus chauffer et ... attendre que Linky vous permette une heure de courant moins cher.
Avec la décarbonation et donc l’interdiction du fioul puis du gaz, le chauffage individuel devient problématique. Si on y ajoute l’empilement de normes diverses,l’exigence d’isolation toujours croissante et la politique officielle de densification urbaine, la maison individuelle, ce sera fini pour les petits. Le retour massif dans des barres de béton est déjà ouvertement préconisé.
La voiture est devenue l’ennemie. Déjà chassée des grandes villes elle sera bientôt interdite et les déplacements, les balades, les pique-nique, les voyages, les vacances, la liberté de mouvement seront de fait interdits à la population générale. La voiture électrique ? Avec quelle électricité ? Et indépendamment de son prix exorbitant, toute personne ayant quelques souvenirs de son cours d’électricité de 1ère (P = UI) aura compris qu’avec ça, on pourra peut-être aller au boulot mais les voyages, les vacances ou le camping, c’est fini (voir le PS).
Comme de toutes façons les espaces naturels, devant être ’protégés’, seront devenus inaccessibles au public, il n’y aura plus de raison de sortir de son bloc et de quitter sa télé et son Whatsapp.
En fait, ça risque d’être pire que le 19ème !

PS : Pour les rêveurs de la voiture électrique, voici quelques chiffres sur des sujets rarement évoqués par la pub : l’autonomie, la capacité de la batterie en kW, le temps de recharge nécessaire et la puissance nécessaire d’une borne pour une recharge "rapide".
Zoe ZE 50 : batterie de 50kW / autonomie 300km. Imaginons les queues et la durée totale d’un voyage de 1000km (3 recharges) en jetant un coup d’oeil au temps de recharge :
15 heures sur prise domestique de 14 A (donc de 3KW), 7 heures sur une prise ou borne publique de 32 A (soit 6,5kW), 2 heures sur une borne ’rapide AC’ station service de 100 A (22kW), entre 20 et 50 minutes sur des bornes ’rapides DC’ de 50 à 150kW qui transforment une simple station service de 5 bornes en véritable usine électrique !

23/08/2021 13:01 par Assimbonanga

@Jean-Yves LEBLANC. Je te remercie pour ton excellent texte qui donne du grain à moudre. C’est concret. Il reste maintenant à y réfléchir dessus, ce qui prend du temps !
Toutefois, je crois qu’il ne faut pas faire un rejet des préoccupations écologiques. Il faut se les approprier. Notre environnement détermine notre survie. Entre inondations et ouragans qui détruisent les habitations et toutes sortes de calamités agricoles qui compromettent les récoltes et font augmenter les prix, l’écologie est un thème qui nous concerne.
On peut y rentrer par de petits bouts. Je m’intéresse aux permaculteurs, à leurs petits soucis, etc... Je déplore au passage que les utopistes des années 70 aient laissé la place à une foultitude d’opportunistes qui cherchent surtout le moyen de leur propre survie et surtout comment du fric.
Le sujet est bien vaste à débroussailler !

24/08/2021 15:40 par Assimbonanga

@Jean-Yves Leblanc : les vacances des riches détruisent la planète. Tourisme spatial, super-yacht, jets privés. Si tu as 19 mn de patience : vidéo. Le rythme de l’argumentaire est assez lent...

25/08/2021 00:26 par EtoileFilante

A Jean Yves Leblanc.

Pontevedra , ville espagnole de 84 000 habitants.
Depuis plus de 20 ans, ville sans voitures.
Les emissions de CO2 ont chute de 60%. Les pietons sont rois.

A decouvrir et a mediter...

25/08/2021 03:41 par Vania

@Assim, merci pour la vidéo sur les vacances des riches

25/08/2021 10:59 par babelouest

@ Etoile Filante
Et les dérivés du soufre, de l’azote,du phosphore, du fluor, qu’en est-il ? Car le gaz carbonique est bénéfique aux plantes, et son taux normal dans l’atmosphère est très en-dessous des doses incommodantes, mais cela, on ne le dit jamais !

27/08/2021 14:59 par Assimbonanga

Ce matin, nous avons été survolés par un groupe de pilotes, plusieurs mono-moteurs et un bi-moteur (me souffle l’ingénieur dans l’oreillette). Encore des nantis qui s’amusent bien en brûlant du carburant. Un plaisir éthéré, noble, élevé au-dessus des masses laborieuses. Des gens certainement très sympathiques et polis.
Hier à la télé, des groupes d’automobilistes traversaient l’Europe en partant d’Athènes pour rejoindre la France avec de très grosses cylindrées et de nombreuses infractions au code de la route. Les flics étaient extrêmement flattés de pouvoir s’asseoir un instant à bord de ces monstres capables d’atteindre les... 400km/h !

Or, que feront les partis pseudo-écologiques au bout du compte ? Des lois pour sanctionner sévèrement des jeunes (pauvres) qui font des rodéos en zone urbaine.
Et tandis que l’agro-industrie martyrise des porcs et des poulets, c’est aux petites gens qu’on exigera de passer un permis, oui ! pour garder avec eux leur animal de compagnie. C’est abject. Et c’est encore les plus pauvres qui devront payer pour obtenir le pass-animal. Tout comme il faut désormais ajouter à nos dépenses le SPANC (pass-chiottes), le contrôle technique automobile (pass-bagnole) , le contrôle immobilier (pass-maison). Les punks à chien seront-ils écroués et leurs animaux mis en fourrière ? Les habitants de HLM devront-ils louer à la journée un chien ou un chat à une ONG accréditée par le ministère et l’association des psycho-thérapeutes ? On n’est pas loin d’en arriver là.

Ce mépris ressort systématiquement des lois initiées par les bien-pensant bourgeois.

28/08/2021 09:02 par pierreauguste

Des tas de choses à réfléchir en effet sur cet article et ses commentaires.Je voudrai juste m’arrêter, au milieux d’un maelstrom de propos à discuter, sur cette phrase :"La voiture, tout le monde en rêvait quand, avec les "transports en commun" qu’il est de bon ton de vénérer aujourd’hui, les gens passaient la journée pour aller à la ville voisine, traînant de lourds cabas dans le "car".....Eh bien, l’implication du discours écolo, c’est la fin de tout ce petit bien-être longuement et chèrement acquis
La transition énergétique, c’est la casse d’un outil public efficace et le recours à une énergie"....
On a bien compris ,comme on l’a souvent lu ici que Jy leblanc défend la voiture comme moyen d’émancipation dont le coût humain ,environnemental et autres est dérisoire,n’est ce pas ! Il faudrait un article complet là dessus et il n’est pas évident qu’il réponde aux questions posées par Mathew Ehret,bien plus fondamentales,peut-être.Mais pour l’anecdote également,j’habite en pleine montagne et je suis obligé de faire au moins quelques kms pour me rendre vers la "civilisation". Delà un bus puis un train TGV m’amènent à la mer en 3h30,j’ai calculé.1H30 en bagnole...Il y a une cinquantaine d’années,là ou je dois prendre le bus,existait un splendide ligne de chemin de fer qui sentait la noisette et pouvait me conduire au bord de mer en 2 h,avec le plaisir dans les compartiments de voir défiler un paysage,de rencontrer des gens ,de partager un peu de bouffe avec eux ou de palabrer ,voir davantage.Je n’ai pas connu ce train ,mais ceux qui en parlent n’ont pas un instant la nostalgie de la voiture et des"biens acquis".Je crois que l’intelligence et la sensibilité mêlées s’arrêtent là où d’autres décident pour nous et je crois bien que c’est le capitalisme qui a beaucoup décidé jusqu’à présent,en nous faisant croire à quelque chose de "chèrement acquis"....Et qui lui rapporte beaucoup.

28/08/2021 10:06 par pierreauguste

Assim.Au delà de la permaculture(pas mal),il y a surtout les innombrables savoirs que certains anciens depuis 2 générations,au moins, ne transmettent plus,faute de temps de cerveaux disponibles.pour nous dire le lieu ou planter tel légume,le pourquoi ainsi et comment,en fonction du soleil,de la terre du vent,de l’ombre,des apports,de la proximité des arbres et j’en passe,qui faisaient d’eux des artistes de la culture maraîchère que ,maintenant ,la "belle" économie de marché écoule après empoisonnement chez les LIDL et autres" intercombines "chers et mauvais,et même en nous faisant croire sur les marchés "bio"et sur TF1 que cela s’adresse à tout le monde et pas qu’à la clientèle macronienne.

28/08/2021 16:35 par Assimbonanga

@pierreauguste. Imagine ce rêve : les dollars entrent à flots sur l’île de Buba, quelles merveilles ? Des engins agricoles, des pelleteuses, des caterpilar, d’immenses camions, plein de bagnoles et de tracteurs. Comme ce serait merveilleux, en 3 ans l’île serait mise à niveau !
J’espère que l’image est parlante même s’il faut reconnaître que les Cubains souffrent de certains manques, du moins la nature est-elle préservée et des rythmes agricoles restent à échelle humaine. Et malgré tout un accès aux soins gratuit.

30/08/2021 13:26 par morvan

@ Geb, ouep, le frangin Aldous a écrit "Le meilleur des Mondes", mais aussi, sauf erreur de ma part, "Jouvence", qui me semble particulièrement dans le sujet, non ? (clin d’oeil aux amateurs de carpes, suffit de pas les acheter vidées....). Quant aux monstres qui s’en viennent, je plussoie dru ! ...., et allez savoir pourquoi, cela AUSSI me fait tout droit penser aux "Guidestones"- Programme de Géorgie (érigées dans les années 60 je crois ?), ah, zut, vont encore me traiter de complotiste...., tel est définitivement mon destin !.

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