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Colombie

Les FARC annoncent que la mission médicale française "ne suit aucune procédure"

Les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC) ont annoncé ce mardi que la mission médicale française qui se trouve en Colombie « n’est pas recevable » parce que, ils assurent, que l’initiative « n’est pas le résultat d’une concertation ». « Pour les mêmes raisons exposées au CICR le 17 janvier, la mission médicale française n’est pas recevable et beaucoup moins quand elle n’est pas le résultat de la concertation, mais de la mauvaise foi d’Uribe face au gouvernement de l’Elysée, et une moquerie inconsciente face aux espoirs des parents des prisonniers », indique un communiqué diffusé par le secrétariat des FARC.

Après avoir souligné qu’ils n’agissaient pas « sous les chantages ni sous l’élan de campagnes médiatiques », le groupe partisan a clarifié que les libérations unilatérales jusqu’à présent réalisées, l’ ont été « avant tout comme un geste de générosité et de volonté politique des FARC, et non d’une faiblesse ou comme résultat d’une pression, comme celà est assumé de façon érronée par le gouvernement de Monsieur (le président à lvaro) Uribe ».

« De telles libérations ont obéi à une décision souveraine de la révolte des FARC stimulée par le travail humanitaire persistant du Président Hugo Chavez et de la sénatrice Piedad Cordoba », soulignent-ils en allusion aux libérations, en janvier et février dernier, de la vice-présidente de campagne d’Ingrid Betancourt, Clara Rojas et l’ex congressiste Consuelo González de Perdomo, ainsi que de celles des congressistes Gloria Polanco, Luis Eladio Pérez, Orlando Beltrán et Jorge Eduardo Géchem.

En outre, les FARC affirment que « nous ne réclamons à personne le statut de réfugié, terme utilisé comme substitut à celui d’exil et l’institutionalisation de cet avis d’infraction », dans une allusion claire à la proposition du Gouvernement du président français, Nicolas Sarkozy, d’accueillir les guérilleros qui seraient éventuellement extradés.

Dans le texte, ils disent attendre « un décret présidentiel qui ordonne la démilitarisation de Pradera et de Florida (dans le département du valle el Cauca) pour concrétiser l’accord d’échange humanitaire et garantir la sécurité de nos forces. »

« Si au début de l’année le Président Uribe avait dégagé Pradera et Florida durant 45 jours, tant Ingrid Betancourt, que les militaires et les guérilleros emprisonnées auraient déjà récupéré leur liberté, et ça serait la victoire de tous », souligne le document de quatre points.

De même, les FARC ont réitéré que le meurtre de son porte-parole, Raúl Reyes, « a blessé à mort l’espoir d’échange humanitaire et de paix » et ont regretté que « alors que nous avançions concrétement vers l’échange de prisonniers, le Président Uribe planifiait et exécutait le meurtre astucieux du commandant Raúl Reyes ».

« Celui qui ordonne à ses généraux le sauvetage militaire dans le feu et le sang, ne veut pas l’échange », fustige le communiqué dans lequel ils rejettent la politique de récompenses promue par le gouvernement colombien.

« Celui qui offre des millions de dollars en incitant à la désertion avec des prisonniers, ne veut pas l’échange », dit le texte suite au fait que Bogota payerait des récompenses de millionnaire à un hypothétique informateur qui aurait facilité l’opération de guerre en territoire équatorien et qui a provoqué la mort de Reyes, ainsi que pour Pablo Montoya, alias « Rojas », le membre du secrétariat des FARC , Iván Rios, assassiné par un sicario (membre d’escadron de la mort - NDT).

« C’est cela Uribe : l’obstacle principal et l’ennemi numéro un de l’échange. C’est pourquoi il parie de manière irresponsable, tous les jours, sur un dénouement tragique », conclut le document.

TeleSUR - Abp/n - AV

»» FARC anuncian que misión médica francesa ’’no es procedente’’
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