RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Heurts dans la Vienne.

Mercredi dernier (14 mai), profs, atoss, parents d’élèves... du département
de la Vienne, nous étions donné rendez-vous devant l’Inspection Académique,
à Poitiers, pour manifester, une fois de plus, notre désaccord avec les
réformes que le gouvernement est en train d’essayer de nous imposer.
Rassemblement bon enfant. Pour vous donner le ton, mes collègues et moi (de
mon collège) nous étions fabriqué des bonnets d’âne. Nous étions carrément
ridicules, mais nous sommes prêts à l’être si ça peut faire passer le
message.
Bref, nous voilà dans les locaux de l’inspection, bien décidés à avoir une
entrevue avec l’inspecteur d’académie. Tournée des étages au son de
"RAFFARIN FERRY CA SUFFIT/L’EDUCATION RESTERA NATIONALE", devant des
secrétaires plutôt souriantes. Arrivés à l’étage du grand chef (l’IA), nous
trouvons porte close. Apparemment, le monsieur ne souhaite pas discuter.
Dans notre élan, nous décidons d’occuper les locaux de l’Inspection, jusqu’à 
ce que le grand manitou accepte de nous recevoir. L’occupation s’organise. A
midi, les employés sortent. Nous barricadons les portes. Un pic nique
s’organise dans l’entrée. 13 heures : des cris. Les flics ! Les flics ! Une
horde de policiers fait soudain irruption dans les locaux. 2 collègues (l’un
des 2 était accompagné de son fils de 14 ans) sont immédiatement et
violemment embarqués. C’est la panique dans la petite entrée. Un petit
garçon hurle. Une femme fait une crise de tétanie. Elle est aussitôt saisie
par 2 flics et balancée dehors. Les collègues (dont je fais partie) qui
avaient réussi à sortir, apprenant l’arrestation, décident de re-rentrer
dans l’inspection. Nous sommes tous là . LIBEREZ NOS CAMARADES ! LIBEREZ NOS
CAMARADES ! Les flics en lachent un et nous ordonnent de sortir. ET L’AUTRE ?
LIBEREZ LE AUSSI OU ON NE BOUGERA PAS !!

Et là , ça devient n’importe quoi.
Les flics commencent à nous virer les uns après les autres, manu militari.
Un flic de chaque côté, m’écrabouillant les bras, je me fais dégager. L’un
d’eux me colle un coup dans la gueule, me blessant la lèvre. D’autres
collègues se prennent des coups de matraque. Ca court, ça hurle, ça pleure.
Tout ça est très violent. Dehors, les employés de l’inspection et même
certains flics (!!) sont médusés par cette intervention. Un vieux flic, qui
a fait toutes les manifs et toutes les occupations à Poitiers nous dit qu’il
n’a jamais vu ça. Aucune sommation avant d’intervenir. Et brutalité
gratuite, puisqu’il n’y a pas eu de résistance de notre part !!
C’est bien la politique du coup de poing dans la gueule. Vous voulez parler,
on vous ferme la porte. Vous voulez manifester, on vous casse la gueule.
Raffarin, Fillon, Ferry manipulent les mots et les informations.Ils
prétendent que seule une petite minorité de Français résistent. C’est faux !
60% des Français soutiennent les
actions des fonctionnaires. Il faut que ces 60% expriment leur résistance à 
la politique réactionniare et aux méthodes fascistes du gouvernement
Raffarin. Il y a urgence.
La bête est revenue.

Delphine T.- prof des écoles- SEGPA collège Jean Moulin- Poitiers

URL de cet article 740
  

Histoire du fascisme aux États-Unis
Larry Lee Portis
Deux tendances contradictoires se côtoient dans l’évolution politique du pays : la préservation des “ libertés fondamentales” et la tentative de bafouer celles-ci dès que la “ nation” semble menacée. Entre mythe et réalité, les États-Unis se désignent comme les champions de la « démocratie » alors que la conformité et la répression dominent la culture politique. Depuis la création des États-Unis et son idéologie nationaliste jusqu’à George W. Bush et la droite chrétienne, en passant par les milices privées, (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

L’illusion de la liberté se perpétuera tant qu’il sera rentable de maintenir l’illusion. À partir du moment où l’illusion deviendra trop coûteuse à maintenir, ils démonteront simplement le décor, ils écarteront les rideaux, ils déplaceront les tables et les chaises et vous verrez alors le mur de briques au fond de la salle.

Frank Zappa

Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
93 
Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.