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Refondation néo-solidariste verte, un centrisme utopique ?

Refondation néo-solidariste verte, un centrisme utopique ?

Entre ultra-libéralisme sarkozyste et alternative à gauche du PS

Face à la crise du capitalisme financier qui frappe les peuples et le gros du salariat il y la droite qui veut nettement enrichir les riches et la faire payer au reste de la population soit environ 85 % mais ces dominés ce sont surtout les proches de la retraite, les jeunes, les femmes et les minorités visibles qui vont le plus subir la précarité et les bas salaires. Il y a en face ceux qui à la gauche du PS tente de résister et d’offrir une alternative forte pour ces 85 %, une alternative qui réponde aussi à la crise écologique. Entre ces deux blocs, le PS en déroute travaille à construire un néo-solidarisme vert susceptible d’attirer une fraction des écologistes et une partie du Modem . Avec un mélange de Keynes, de Durkheim et de Léon Bourgeois plus le secteur de l’économie sociale et solidaire ce centre veut construire la refondation du capitalisme. Pour être clair, il ne s’agit nullement d’aller vers le socialisme mais de bouger les lignes vers un "alter-capitalisme vert".

Entre ceux qui comme Vals veulent recentrer le centre et ceux comme Filoche qui veulent unir ce centre à la vraie gauche il y a un arc en ciel de positions qui ne doit pas masquer qu’ils veulent surtout assurer l’alternance politique et non enclencher l’alternative. Ils veulent rebondir en confortant un pôle théorico-pratique de remplacement du capitalisme néolibéral financier par un autre capitalisme solidaire et écologique. Ici on mobilise les économistes keynésiens chargés de concocter les mesures pour réguler la finance "parasitaire" afin de rétablir un bon fonctionnement du capitalisme productif et les fiscalistes verts chargés de mesurer le dosage adéquate des bonnes taxes "carbone".

Est-ce que cela séduit les français compris dans les fameux 85 % qui subissent la crise économique ? Rien dans la presse le laisse supposer. Le pari ne tient guère la route. Il n’y plus de grain à moudre. Le capitalisme vert ne peut qu’être dur pour le salariat. Le succès des Vert semble être consolidé dans les couches sociales les moins sévèrement attaquées. Mais la crise n’a pas dit son dernier mot. L’option néo-solidariste n’a pas la partie gagnée. Mais ils peuvent faire obstacle à une solution réelle de part leur capacité de frein. Ils sont dans les instituions. Ils sont rompu à l’alternance. A dire vrai on ne peut compter que sur la base, celle la plus à gauche qui n’est pas (encore) parti au PG de Mélanchon.

On aimerait que les syndicats de travailleurs ne viennent pas renforcer ce pôle de refondation d’un nouveau capitalisme par une passivité tactique ; une passivité qui ferait le jeu de ce centre néo-solidariste mais aussi du bloc ultra-libéral de Sarkozy.

Léo Jog

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