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Cet irrésistible besoin d’Antisémitisme

Si un jour un représentant des forces de l’ordre me demande « Où étiez-vous dans la nuit du 19 juillet 2014 entre 20h00 et 20h30 ? », je sais que même dans cent ans, je n’aurai aucun mal à fournir un alibi : « Je regardais le journal télévisé de France 2 » (*) Oui, je sais, mes fans seront déçus, mais une fois n’est pas coutume. Et arrêter de regarder les « informations » à la télévision, ce n’est pas comme arrêter de fumer. Il n’y a aucune dépendance et on ne « rechute » pas. Au contraire, il faut même se forcer à regarder « ça » de nouveau, ne serait-ce que pour renouveler son stock d’insultes.

Le 19 juillet donc, me voilà l’oeil hagard devant l’insondable bêtise, etc. (vous connaissez le refrain) Mais quand même, ce soir là, entre 14mn et 17mn, la télévision française nous présente un reportage sur le hallali, aöli, ou je ne sais quoi (le truc des juifs qui retournent à la terre promise). Cette semaine-là, ils étaient 400 français, paraît-il, à faire de l’aöli en Israël. Puis, avec une maladresse qui confine au désespoir, le reportage tente de nous intéresser au sort d’une famille de ploucs (la famille Sberro, un nom à retenir ne serait-ce que pour animer les soirées moroses) qui participent à l’hallali général. Séquence Emotion.

Madame, présentée comme parisienne mais qui semble sortie tout droit d’un salon de coiffure niçois, nous explique qu’elle ne se sent pas bien en France, angoissée qu’elle est... points de suspension. On n’en saura pas plus, mais Séquence Emotion car il y a des non-dits qui en disent long. Et surtout parce qu’on sent que Madame est totalement incapable d’en dire plus et qu’elle éprouve déjà des vertiges devant la longueur et la profondeur de la phrase que comme qui dirait elle a failli être sur le point de prononcer. Ah... si seulement elle avait trouvé les mots justes. Mais on a quand même compris (parce qu’on est intelligents et surtout bien conditionnés) qu’elle faisait allusion au mot qui commence par « anti » et se termine par « mite ». Séquence Emotion, mais aussi Séquence Vertige.

On aperçoit aussi ses deux rejetons, genre candidats à la présélection de la Nouvelle Star. Le total cumulé des QI de toute la petite famille semble être inférieur à la hauteur des talons de Madame.Visitant leur tout nouvel appartement (offert, semble-t-il), une alerte aérienne résonne et tout le monde se précipite vers (eh oui) un pièce spécialement blindée. Chemin faisant, Madame s’exclame « Regardez, ce qu’ils veulent vous faire, ils veulent vous tuer » avec la même voix que si elle avait crié « Dépêchez-vous, les Galeries Lafayette vont bientôt fermer ». Séquence Angoisse, donc.

Comment rester insensible devant des images aussi bouleversantes, ? Comment ne pas éprouver une empathie immédiate et totale devant le sort de ces immigrés arrachés par les tourments de l’Histoire à leur pied-à-terre parisien et ballottés sur cette terre - promise, certes, mais un petit peu étrangère quand même - trimballant quelques maigres possessions enfournées à la hâte dans des valises Vuitton qui - comble de la misère - ont déjà servi au moins une fois pour des vacances à Ibiza ?

Comment ne pas penser aux téléspectateurs soumis à de telles atrocités alors qu’ils sont encore à table ?

Et question plus sérieuse : comment se fait-il qu’Israël soit totalement incapable de communiquer la moindre sympathie en dehors de son cercle habituel de groupies fanatiques ? A chaque interview, à chaque déclaration, à chaque initiative, la nature de ces Israéliens-là, à la fois bêtes, haineux, méchants, racistes et arrogants... se révèle au point de me faire dire qu’il n’y a finalement pas de meilleure argument contre Israël que les Israéliens eux-mêmes. Une heure de conversation avec un sioniste suffit en général pour perdre toute trace d’empathie qu’on pouvait encore avoir au fond de sa conscience d’occidental shoahisé à souhait.

Cette irrésistible envie d’Antisémitisme.

Là où il y a absence d’antisémitisme, le sionisme l’invente.
Là où il y a pénurie d’antisémitisme, le sionisme le fabrique.
Là où il y a abondance d’antisémitisme (comme à Kiev), le sionisme s’en accommode.

Sans l’Antisémitisme (c’est ça le mot, au cas où vous le cherchiez encore), tous les Mme Sberro de la Terre (promise ou non) ne seraient rien. Ils/elles ont besoin de cette haine pour exister, pour justifier la leur, les vols, expropriations, etc. A l’instar de la fameuse phrase de G. W. Bush et des néoconservateurs US, « pourquoi nous haïssent-ils ? », le retournement de la question relève de la psychanalyse, sauf que dans le cas des Sberro et Cie, le pourquoi est de trop puisque, dans leur grande sagesse et avec cette vision historique qui n’appartient qu’à ceux qui fréquentent assidûment les salons de bronzage, ils/elles connaissent déjà la réponse.

Et c’est ainsi que...

Puisque je "sais" qu’ils me détestent pour ce que je suis, je n’ai plus à me questionner sur ce que je fais. Et si quelqu’un m’interpelle sur ce que je fais, je me retrancherai derrière ce que je suis.

En attendant, j’installerai des chaises sur une hauteur pour observer les bombardements sur Gaza. A chaque explosion, j’applaudirai en serrant un peu plus les cuisses de bonheur.

A chaque hurlement de sirènes, j’irai me réfugier sous une table, avec un chapeau en papier aluminium sur la tête, tout en ressentant quelques frissons d’adrénaline comme sous une tente un soir d’orage. Je ne cours en réalité pas plus de risques qu’un candidat à Fort Boyard, mais je ferai quand même accompagner les images d’une musique lugubre.

Mon sentiment d’impunité est tel que je peux tirer sur des enfants jouant au foot sur une plage (après avoir déjà tiré au canon, lors d’une précédente agression, sur une famille en train de pique-niquer sur une plage - j’ai un problème avec les gens sur une plage).

La complaisance est telle que je peux ensuite dire que je ne les avais pas vus, ou

- que je ne savais pas qu’il s’agissait d’enfants, ou
- demander ce que faisaient des enfants sur une plage en pleine guerre, ou
- que j’ai pris le truc rond dans lequel ils tapaient pour une bombe nucléaire, ou...

Je peux assassiner des militants humanitaires dans un bateau, les écraser avec un bulldozer, tirer une balle dans la tête d’un gamin qui ne faisait que passer par là... la liste est longue, mais celle de mes justifications l’est encore plus.

Bref, je peux raconter et faire n’importe quoi, être le plus grand salaud sur terre s’il le faut, j’aurai toujours la certitude que ma version sera dûment répercutée par les médias avec toute la complaisance due à mon statut de voyou international - un avantage et statut que je partage avec les Etats-Unis.

Mes relais politiques à l’étranger - ce qui inclut la France - feront preuve de la même lâcheté et complicité dont ils font preuve sur tous les autres sujets (sauf lorsqu’il s’agit de faire la guerre, où ils deviennent soudain très déterminés).

Et voilà.

Le renversement des valeurs est tel qu’on prétend ici m’interdire de manifester « pour la Palestine » tout en me déconseillant de manifester « contre Israël ». Pourtant, je ne connais pas la Palestine. Je ne connais pas de Palestinien. Pas plus que je ne connais la plupart des victimes d’un viol ou de tout autre crime. Et pourtant, dans ces cas-là, je ne m’exprime pas tant « pour » la victime que « contre » le criminel. Et le criminel ici, c’est l’Etat d’Israël. Point.

Alors, défendre Israël, c’est défendre le racisme institutionnalisé, c’est défendre la violation du droit international, c’est défendre un régime criminel. Et le fait qu’Israël soit un état « juif » et/ou « démocratique » ou non n’y change strictement rien. Mais voilà, aux yeux des défenseurs de l’Etat d’Israël, la nature de l’Etat en question prime sur ses actions et/ou lui confère en quelque sorte des droits supérieurs à tout autre Etat. Ce qui est, soit dit en passant, l’essence même d’une pensée de type raciste. Ce qui n’est d’ailleurs certainement pas un hasard si on considère que la plupart des fervents défenseurs d’Israël sont - dans la vraie vie - de fieffés racistes.

Finalement, se faire taxer d’antisémitisme lorsqu’on critique un Etat officiellement raciste s’intègre parfaitement dans ce monde inversé où un parti d’extrême-droite peut se faire passer pour un parti de gauche et se dire même socialiste.

Viktor Dedaj
avec Israël, plus on s’y intéresse, et plus on se rend compte.

(*) Entre 14mn et 17mn - Le reportage sur la famille Sberro : http://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/jt-de-20h-du-samedi-19-juillet-2014_646311.html

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COMMENTAIRES  

21/07/2014 22:33 par Aris

Avec Israël, plus je m’y intéresse, plus je me rend compte aussi.

21/07/2014 22:47 par vagabond

Viktor, tu as une belle réponse à ça
http://www.europe-israel.org/2014/07/ca-suffit-par-jacques-kupfer-betar/
Mais ces hyènes peuvent-elles comprendre ?
Je n’arrive pas à croire ce que j’ai lu ! Bravo la France.

21/07/2014 22:49 par JC

Merci pour cet article. Ce que fond les politiques et les médias est tellement dangereux, et ils en ont tellement besoin pour sauver leurs miches... D’un côté on monte des attentats "antisémites" la nuit discrétos et on accuse évidemment sans savoir, de l’autre on agresse violemment les manifestants, en coordination avec les terroristes sionistes. Ca fait plaisir de lire ce genre d’article sur LGS, j’espère qu’un autre mur de la honte intellectuel va tomber en France entre les antisionistes patriotes (ceux qu’on classe à tort à l’extrême-droite, les amalgamant à la vraie extrême-droite) et la gauche qui se permet de venir avec ses drapeaux dans les manifs mais qui, parait-il, en chasse les "dieudo-soralistes" comme il disent. C’est pas compliqué à comprendre que ce sont les mêmes gens, juste pas d’accord sur quelques détails (rôle des frontières), franchement c’est pas une raison pour rester divisés ! Bien sûr il ne faut pas attendre cette union de la part des dirigeants de ces mouvements, comme d’habitude il faut que ça vienne d’en bas.

22/07/2014 00:11 par Dwaabala

Toujours aussi juste, Viktor Dedaj.
Quant au racisme de l’État d’Israël, il suffit d’avoir écouté cinq minutes à la radio un de ses représentants, ambassadeur ou autre, pour être édifié. Et je ne sais même pas si le mot racisme reflète exactement la réalité.
C’est pire.
L’autre, là-bas, et pour ceux d’ici qui soutiennent la sinistre pantalonnade, n’a pas les tares que le racisme d’État qui a agi dans l’histoire a eu besoin de lui imputer : simplement, cet autre, tout bonnement, n’existe pas.
Il n’y a qu’un territoire qu’on occupe et le reste sur lequel on lorgne.
Rien à voir avec le racisme du dominé qui hait son oppresseur et que l’on peut comprendre en tant que prise de conscience élémentaire, car il s’agit dans le cas présent du racisme pratique et non théorisé de celui qui a en main le pouvoir d’extermination ; c’est-à-dire de celui qui n’a rien à haïr devant lui mais simplement à exécuter un nettoyage.
Quelqu’un me reprochera-t-il ne de ne pas aimer la nature s’il sait que je me débarrasse des cancrelats dans ma cuisine ?

22/07/2014 12:15 par Dominique

Le sionisme est d’abord l’idéologie dominante d’Israël, autrement dit l’idéologie de sa classe dominante, et depuis le temps que la "communauté internationale" est compromise avec l’entité sioniste, le sioniste est l’idéologie de cette communauté de criminels de guerre. Ce qui se confirme quand nous relisons les déclarations par exemple de Madeleine Albright sur les "perte collatérales" de la guerre d’Iraq. Pour elle aussi, les civils n’existent pas, et 1 million d’entre eux sont morts pendant cette guerre, sans compter les victimes précédentes du blocus long d’une décennie qui fit autant de victimes dont au moins la moitié d’enfants. Et aujourd’hui ils nous parlent de "terroristes" en Ukraine alors que tout le monde sait que quand l’aviation bombardent une ville d’un million d’habitants, les victimes seront avant tout des civils.

Sur les massacres à Gaza, il vaut la peine d’aller faire un tour sur al-manar et french irib. Nous y trouvons une autre réalité que celle dépeinte par nos médias. Derrière la propagande des uns et des autres se cache de réelles difficultés pour les forces de destruction sionistes, une résistance palestinienne qui malgré la différence de moyens réussit des exploits, et une opinion publique palestinienne qui semble très hostile à cette guerre.

22/07/2014 12:19 par Bidule

Bonjour,

J’essaie toujours d’être mesuré, en restant accroché au principe de la diplomatie, des compromis et à un principe fondamental qui est la préservation de la vie humaine, même celle que l’on juge la plus ignominieuse.
Mais comment espérer encore quand on lit ceci :

http://www.europe-israel.org/2014/07/ca-suffit-par-jacques-kupfer-betar/

J’ai peur que ce soit effectivement une guerre de religion, comme souligné dans l’un des commentaires. Et face à cette intolérance, s’il n’y a pas de médiateur, alors oui, le conflit se résoudra par le sang. Mais Israël n’aura plus à protéger ses citoyens de quelques roquettes et les pertes seront plus importantes que le gain.

Et la géopolitique, c’est comme l’écologie, ça concerne tout le monde, parce que la catastrophe atteint tout le monde.

Un petit message de désespoir donc. Un point positif tout de même, c’est que maintenant, les médias français n’en sont plus qu’à diffuser des portraits larmoyants pour prendre la défense des Israéliens, alors que l’ampleur du massacre n’est pas atténuée, ou peu. Oui parce qu’ils pourraient quand même citer les autorités israéliennes ne se cachant pas de mener des actions "terroristes", le but étant bien de terroriser les Palestiniens.

22/07/2014 13:16 par Leo Lerouge

En effet, c’est très juste.
Ras le bol de ces reportages bidon, mais servis opportunément, sur ceux qui ont décidé d’émigrer en Israël.
A quand les reportages en prime time, quand Israël pilonne Gaza, sur les Juifs qui quittent Israël parce que ce qui s’y passe leur est insupportable ?
Ils sont bien plus nombreux que ceux qui viennent s’y installer, malgré la propagande et les avantages offerts. Mais là, c’est silence radio.

Toutefois, dans un article qui dénonce l’ostracisme, pourquoi donc railler les provinciales (par opposition à la "Parisienne", parangon d’élégance, évidemment, il n’y a qu’à se rendre Place Vendôme pour le croire) et les coiffeurs de Nice, présentés comme étant particulièrement incompétents ?
Évidemment, c’est trivial par rapport à ce qui est dénoncé ici, mais l’humour n’excuse pas tout.
"On ne peut rire de tout avec tout le monde", avait dit Desproges, qui avait brocardé (impunément) les Juifs à une époque où le prétendu "antisémitisme" n’avait pas été instrumentalisé à des fins hégémoniques et, donc, génocidaires.

Et, d’abord ...pourquoi les coiffeurs ?

22/07/2014 14:18 par Dwaabala

Jadis, mon coiffeur était en bas de la rue Racine, à côté du Bouillon Chartier...et il était Juif.
De là à penser que l’article est antisémite parce qu’il brocarde les coiffeurs de Nice (qui pour certains d’entre eux ont aussi un salon à Paris), mais plutôt leur cliente, il n’y a qu’un pas. Cet irrésistible besoin d’Antisémitisme.

22/07/2014 15:57 par V. Dedaj

@ Leo Lerouge

pourquoi donc railler les provinciales

Je ne raillais pas les provinciales en particulier (pourquoi diable ?). Il se trouve simplement que j’étais à Nice (que je connais bien) lorsque j’ai vu ce reportage. Et je m’étais fait la remarque que toutes les femmes d’un certain milieu et tranche d’age là-bas semblaient être coiffées de la même manière. C’est rigolo.

22/07/2014 16:26 par olivier

Merci pour cet article.
Je me demande si dans le cas d’Israël on ne peut parler que de racisme... il me semble que cela n’est qu’une conséquence (parmi d’autres) de l’instrumentalisation de la religion par le sionisme qui joue avec l’idée de peuple élu comme autrefois (aujourd’hui on utilise d’autres instruments comme l’idée d’apporter la "démocratie" par exemple) dans les pays européens on instrumentalisait la religion chrétienne afin de justifier les expansions coloniales... Il ne s´agit pas ici de discriminer par la race, mais plutôt, á mon avis, de discriminer par l’adhésion á une religion (ou l’absence de celle-ci).
Il ne s’agit pas initialement de dire "tout ce qui est de telle race est mauvais", mais plutôt "tout ce qui n’est pas de ma religion est mauvais" (ce qui finit par entrainer des comportements et des attitudes racistes également dans les cas oú il existe au moins une ethnie médiatiquement stigmatisée ne partageant majoritairement pas la religion d’état).
En fait Israël est le racisme institutionnalisé parce c’est avant tout la religion institutionnalisée. Si l’on stigmatise le comportement raciste sans en stigmatiser les causes potentielles on ne fait, á mon sens, que génerer une couche supplémentaire de corporatisme qui ne peut aboutir que vers de nouvelles violences.
Israël est une caricature qui vient nous rappeler au quotidien pourquoi la laïcité est une nécessité dans les institutions d’un gouvernement qui se donnerait les moyens d’être démocratique.

22/07/2014 16:45 par olivier

Pour ce qui est des coiffures nicoises, pour avoir vécu plusieurs années á Nice j’aurais tendance á rejoindre Viktor sur cette impression concernant un secteur de la gent féminine. Si je devais chercher une cause au phénomene (en ademettant qu’il eut une réalité statistique) je l’attribuerais a un poids plus important qu’ailleurs du phénomene de mode trouvant ses origines dans une société locale colonisée par l’idéologie plastique véhiculée par les marques de luxe tres présentes (et surtout depuis si longtemps) dans cette ville.

22/07/2014 17:04 par domi

Il faut toujours se souvenir du triangle de Karpman (sauf erreur) dont les trois côtés sont : sauveur, victime, bourreau. Selon lui quand on rentre par n’importe laquelle de ces entrées, on passe immanquablement par les deux autres. Peuple hébreu, peuple qui se dit élu sauveur le monde, peuple qui se dit victime, peuple qui se révèle bourreau... C’est vrai pour les collectifs comme pour les particuliers.

22/07/2014 21:08 par vagabond

@bidule et Olivier
Ce n’est pas une guerre de religion. C’est une guerre contre une ethnie. Ils parlent d’arabes et l’arabité n’a rien d’une religion.
D’autre part, ils croient que les hébreux sont une race élue au dessus de l’humanité pas parce que Dieu leur aurait donné un quelconque certificat. Dieu n’est qu’une excuse. Je pense qu’à force d’obsession pour Hitler ; ils ont fini par épouser ses ideaux psychotiques. Je parle de cette élite d’assassins.
Ne mettez pas ce racisme et ces crimes sur le dos de la religion, même si beaucoup s’y réfugient en voulant appeler Dieu à leur secours car les hommes les ont trompés. Il s’agit d’un groupe ethnique qui se croit supérieur.
@Dwaabala
Je crois que le terme exact utilisé par Viktoor (j’adore ce prénom, je suis sûre que tu as un chat) est anti-mites.

22/07/2014 21:41 par Leo Lerouge

@Viktor
Dire : "Madame, présentée comme parisienne mais qui semble sortie tout droit d’un salon de coiffure niçois", c’est condescendant, de quelque façon que l’on tourne la phrase, non seulement envers les non-"parisiennes", mais envers les coiffeurs niçois, qui se passeraient bien d’une telle contre-publicité, et qui ne déméritent pas forcément à côté des coiffeurs parisiens ou d’ailleurs.
"Présentée comme parisienne, mais …" signifie bien, si je comprends les mots, qu’elle a été valorisée par rapport à son statut véritable (de provinciale, donc, si on a bien suivi) et "sortie tout droit d’un salon de coiffure niçois" signifie que tous les coiffeurs niçois sont incompétents et sans imagination.
Tous les lecteurs ne sont pas censés connaître Nice et faire la part des choses entre la bourgeoisie friquée qui s’y vautre (et qui est, en effet, souvent âgée – ce qui explique, sans doute, le conservatisme, et, donc, l’uniformité des coiffures - et omniprésente en ville, contrairement à Paris où elle se confine à certains quartiers) et le reste de la population.
L’explication donnée montre bien que le propos est subjectif. Même si on comprend bien que ce n’était pas intentionnellement malveillant.
Maintenant, ce n’est pas une affaire d’état. C’était juste une remarque en marge.

Quant à la teneur d’un autre commentaire : que le coiffeur soit juif ou pas, on s’en fout. C’est complètement hors sujet.
Et suggérer sournoisement que ma remarque sur les coiffeurs niçois aurait pour but de laisser entendre que ce texte serait antisémite, c’est malhonnête et très petit.

22/07/2014 23:36 par Dwaabala

Comme je suis taxé, sans être nommé, d’avoir écrit sournoisement un commentaire malhonnête et très petit, voici : aucun commentateur n’était personnellement visé.
Ce qui me préoccupe à l’heure actuelle dans ce qui se passe en France au sujet de la tuerie des Palestiniens opérée par Israël n’a rien à voir avec le petit « moi » de tel ou tel.
Il s’agissait d’une simple tentative de« variation » pour ramener à ce qui me semble être le thème de l’article et des échanges à son propos.
Article qui concerne non pas les coiffeurs, fussent-ils ou non Juifs, mais surtout qui n’a que faire d’un moralisme dégoulinant (qui suggère sournoisement qu’il serait teinté de capilliculturophobie à l’égard des coiffeurs niçois, ce qui est assurément malhonnête et très petit) au sujet du regard amusé que l’on peut porter sur les élégantes niçoises et leurs maîtres d’œuvre.
Puisqu’on peut en particulier y lire ce qui paraît plus intéressant :

Là où il y a absence d’antisémitisme, le sionisme l’invente.
Là où il y a pénurie d’antisémitisme, le sionisme le fabrique.
Là où il y a abondance d’antisémitisme (comme à Kiev), le sionisme s’en accommode.

Mon commentaire tentait d’illustrer de façon plaisante la première et la deuxième proposition en me plaçant au point de vue du sionisme. C’est tout.

23/07/2014 01:47 par Leo Lerouge

Et pour revenir au sujet : Une journaliste de CNN mutée après avoir traité des Israéliens "d’ordures".
Mutée à ... Moscou ! Ca ne s’invente pas.

23/07/2014 08:26 par Sierra

J’ai vu ce reportage, à la fin il est dit "qu’un Français sur trois qui tente l’aïyaïe (ou un truc dans le genre) rentre en France après une courte période", cette famille va revenir évidemment, sans tambours ni trompettes.

Quant à vos douteuses considérations capillaires M. Dédaj, vous cherchez des salades, et sachez qu’il y en a qui aiment.

23/07/2014 08:48 par legrandsoir

Hep, arrêtons avec l’aïyaïe ou l’aïoli...

Wikipedia  : Alya, Alyah, Aliya ou Aliyah est un mot hébreu (עליה ou עלייה, pluriel alyoth) signifiant littéralement « ascension » ou « élévation spirituelle ». Ce terme désigne l’acte d’immigration en Terre sainte (Eretz Israël, en hébreu) par un Juif. Les immigrants juifs sont ainsi appelés Olim. Au contraire, le fait pour un Juif d’émigrer en dehors de la Terre d’Israël, est appelé Yérida (ירידה : « descente ») et les émigrants juifs sont les Yordim.

Chez les bouddhistes on dit "Free Tibet" et chez les états-uniens : "Rendez-nous ce casino nommé Cuba au large de Miami" (exemples arbitraires).

23/07/2014 10:17 par Autrement

Notre coiffeur familial avait son petit salon (minuscule) boulevard Montparnasse, non loin du carrefour Vavin. En fait c’était une coiffeuse. Maman se faisait teindre les cheveux pour ne pas paraître trop vieille. Mon oncle juif (mari de la soeur de maman) venait souvent nous voir avec les enfants, et personne n’avait besoin d’anti-sémitisme à la maison. C’était l’oncle ***et tante***, et ils jouaient respectivement du violon et du piano. Mes autres oncles et tantes du côté paternel les avaient cachés pendant la guerre. Je n’avais pas besoin de "monter" à Paris, puisque j’y habitais. Mais ça se dit encore en province, surtout quand Paris est relativement au nord. On dit aussi "descendre" dans le midi. Les points cardinaux sont de meilleurs repères pour s’orienter que les lieux saints. C’est pourquoi je reste très attaché à la laïcité, et me battrai mordicus pour qu’elle soit restaurée en France, et instaurée dans la constitution des Etats partout ailleurs.

23/07/2014 10:18 par Ledy Marie-Claude ( Marissé )

Comme d’hab’ Viktor est succulent...même avec son humour noir, décapant, grinçant mais visant juste.
A mon humble avis, l’Alyah est la plus grande fumisterie qui soit. Tout juif a le droit, sous-entendu le devoir, en ce moment - de "retourner" en Israël...où il n’a jamais mis les pieds. Partant du principe qu’il n’y a pas plus français qu’un juif français, pas plus argentin qu’un juif argentin, pas plus grec qu’un juif grec, etc...pourquoi ce retour ? En revanche, tout palestinien qui a été chassé de son pays au moment de la création de cet état "glorieux" aujourd’hui de plus en plus raciste et fasciste, n’a pas le droit de revenir dans son pays bien qu’Israêl ait signé la résolution 194 pour tout retour légitime des réfugiés. Il s’est donc empressé, comme toutes les autres résolutions de l’ONU, de s’asseoir dessus, à l’instar du rendu de la Cour de Justice de La Haye intiment l’ordre à cette "démocratie la seule du coin" de démolir le mur, rendre les terres volées et indemniser les spoliés.
Nos me(r)dias, comme la majorité de nos politiciens, devraient avoir honte de désinformer, de tromper le peuple ; il n’est qu’à entendre les manifestants déclamer " journalistes, dites-nous la vérité"....suite à l’entourloupe et au bidonnage du reportage de la rue de la Roquette. Si nous ne la cherchons pas nous-mêmes, on ne sera pas sortis du bois et les "pleureurs" sionistes auront encore de beaux jours pour oeuvrer....les Palestiniens de mourir en masse à Gaza ou ailleurs.
Coup de chapeau au passage aux refuzniks, anarchistes et autres Israëliens courageux mais, hélas, si peu nombreux qui risquent, eux, la prison et les amendes dans les geôles démocratiques israêliennes.
Pour ceux et celles qui votent toujours avec espoir (???) sachons faire savoir auparavant aux futurs élus que leur comportement vis-à-vis de ce conflit orientera nos votes, puisque que seules nos voix les intéressent sans se poser des questions sur leur trahison.
Grand merci Viktor et le Grand Soir.

http://humeursdemarisse.blogspot.com/

23/07/2014 18:22 par Autrement

Oubli dans la dernière phrase de mon précédent commentaire : je suis très attachée à la laïcité - qu’on ne me confonde pas avec l’auteur de "J’habite seul avec maman"...( ;-). Oui, et il est clair que le "besoin irrésistible d’antisémitisme", s’est accru avec l’évolution de l’Histoire et au fur et à mesure des exactions de l’Etat d’Israël, à partir de sa création et depuis, à titre de système justificatoire. J’aurais des cas curieux à raconter. Mais bon, sans chercher loin, je viens d’en trouver un exemple exorbitant ici : un député UDI, suite aux manifestations pour la Palestine, vient de déclarer à la télévision israëlienne (il a la double nationalité) que la France était à la veille d’une nouvelle Nuit de cristal. Mais attention, si vous signez la pétition demandant sa démission en tant que parlementaire ayant proféré des mensonges publics, vous risquez d’en faire...une victime juive de plus ! Nos politiques au pouvoir marchent décidément sur la tête, ou plus précisément, ce sont des espèces de zombies sans tête, jouant avec des explosifs, et les médias suivent. Il faut arrêter ça !

24/07/2014 14:41 par gérard

Pas la peine de se fourbir en armes idéologiques de toutes sortes contre ce reportage sur la 2.
Je m’en vais faire l’avocat du diable : il était génial ce reportage !
Il ne faut pas prendre les gens pour plus cons qu’ils ne sont...ils ont du sûrement le décrypter et dans le bon sens, celui que Viktor a fait avec son humour corrosif habituel et salutaire.
Il y a deux sortes de contre propagande, celle associée à un discours militant et la "salle", surtout non avertie, a de fortes chances de se vider, et celle toute simple qui consiste à montrer des faits bruts mais assez édifiants, sans commentaires.
Je pense la dernière très nettement plus efficace.
J’ai vu vite fait ce reportage, ma réaction fut immédiate : les cons, "ils" ont osé ! (je parle des journalistes de la 2 et le qualificatif n’est pas injurieux de ma part !). N’en déplaise aux "commissaires politiques" pointilleux sur "l’Info-pourrie-qui-serait-aux-mains-de-la-Réaction" ce genre de reportage apparaît parfois sur le Service Public, et il n’est pas si anodin que cela.
Point n’était vraiment besoin de commentaires.
Ils (les journalistes de la 2) font aussi et relativement souvent, des reportages sur la "vie des riches" qui doivent sûrement donner l’envie à plus d’un de sortir le vieux fusil de l’arrière grand-père du fond de l’armoire...
Mais "on" ne peut rien leur reprocher....sur leur "neutralité" politique.
Qu’on se comprenne bien, je ne fais pas pour autant l’apologie du Système, car j’entends bien qu’il a d’immenses lacunes,...et c’est peu dire !
Comme, pour cause d’orage, j’étais privé de ma "drogue"/LGS, entre autres, je me suis reporté sur le "placebo" de la télé, et j’avoue avoir été surpris par l’abondance des reportages sur la guerre en Palestine (même sur BFM !), et sur le constat que j’ai pu faire d’avoir vu des reportages insister sur les disproportions existant entre les moyens utilisés et les destructions provoquées par l’armée israélienne, en comparaison avec celles des faibles moyens des Palestiniens...
Ai-je rêvé ou le vent médiatique est-il entrain de tourner ?

24/07/2014 21:21 par Vagabond

Est-ce que les cheminots pourraient se mobiliser pour Gaza et paralyser la France ?

25/07/2014 02:15 par Dwaabala

Est-ce que les cheminots... Personne ne semblait encore y avoir pensé. Il faudrait aussi poser la question aux chauffeurs routiers.

25/07/2014 13:08 par vagabond

Oui, les chauffeurs routiers, le personnel des aéroports, ...
Peut-être avez-vous d’autres idées ?

Les manifs ne servent à rien sauf canaliser la colère selon les manipulateurs au sommet. Il faut paralyser les états.

Ils continuent à tuer et les gens vont finir par s’y habituer. C’est insoutenable.

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