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Contrôles arbitraires et violences policières : la répression en temps de confinement

Depuis le début du confinement, les forces de l’ordre ont procédé à 8,2 millions de contrôle et 480 000 verbalisations. De nombreux témoins font état d’abus, de discriminations et de brutalités de la part des forces de l’ordre. Les organisations de défense des droits de l’Homme dénoncent des contrôles arbitraires et des violences policières. Tour d’horizon de la répression en ces temps confinés.

« J’ai senti que dans leur esprit, il y avait deux camps : les bons citoyens et les mauvais. » Mardi 17 mars au soir, Baptiste, ouvrier agricole, est contrôlé dans les rues désertes de Douarnenez alors qu’il se rend chez un ami pour récupérer un ordinateur, seul moyen de s’informer en ces temps confinés. Son tort ? Être sorti alors que le confinement vient juste d’être décrété le jour-même, depuis midi. Au cours du contrôle, Baptiste comprend que le PV signé ne fera pas nécessairement l’objet d’une amende. Cela dépendra du bon vouloir des agents. « On m’a dit que je prenais pour tous les Français qui ne respectaient pas les règles. » Chaque citoyen est désormais tenu de limiter ses déplacements et de se munir d’une attestation dérogatoire en cas de sortie de son lieu de confinement. Sous peine d’une amende forfaitaire [1].

Si la nécessité du confinement et du respect des gestes barrières lors des déplacements n’est, très largement, pas contestée, les témoignages d’abus de pouvoir, d’amendes pour des motifs absurdes, voire même de violences policières graves, se multiplient depuis le 17 mars. Une fois de plus, le ministère de l’Intérieur choisit la répression plutôt que la prévention. « Tout citoyen peut subir un contrôle d’identité sans même indice préalable d’infraction », déplore l’avocat Arié Alimi. Selon lui, nous assistons à une « inversion du paradigme de l’État de Droit » : « Tout citoyen dans la rue est un délinquant ou un contrevenant potentiel. » [2]

8,2 millions de contrôles, 480 000 verbalisations

« Vous me connaissez, je vais faire comprendre assez vite les consignes », avait tancé le préfet de police de Paris Didier Lallement. Gare à celles et ceux qui comptent se soustraire aux restrictions prises contre l’épidémie qui frappe le pays, et le monde ! Certaines villes ont pris des arrêtés locaux comme à Perpignan où un couvre-feu a été imposé. À Marseille ou Paris, des « drones parlants » surveillent certains quartiers et lancent leurs injonctions métalliques : « Rentrez chez vous ». La ville de Nantes privilégie des hélicoptères dernier cri à vision nocturne. Depuis le 7 avril, la capitale a aussi interdit les activités sportives individuelles entre 10h et 19h.

Trois semaines après le début du confinement, plus de 8,2 millions personnes ont été contrôlées par les 100 000 agents des forces de l’ordre déployées. Plus de 10 % de la population française ! Un demi-million ont reçu une contravention, a annoncé le Ministre de l’Intérieur qui avait traité d’« imbéciles » ceux qui dérogeaient au confinement. Quelques jours plus tôt, son gouvernement enjoignait les électeurs à se déplacer pour voter...

Les resquilleurs présumés sont contrôlés partout, y compris sur les plages désertées, les chemins de campagne ou en pleine forêt. Un nageur marseillais a été verbalisé. Tout comme une famille à la sortie de l’enterrement d’un de ses parents ou une agricultrice souhaitant nourrir ses animaux. Même des personnes sans domicile fixe auraient été sanctionnées en raison de leur « attitude virulente ».

« C’est absurde, je connais plus de gens verbalisés que de personnes atteintes du coronavirus », raille Sarah, dont le compagnon Kamel a reçu une amende pour sortie non motivée. Cette architecte de 35 ans a été verbalisée en sortant faire ses courses à Romainville (Seine-Saint-Denis). Elle avait oublié de signer et dater son attestation : « Voilà, j’ai dépensé 100 euros de courses et 135 euros d’amende. »

« Mais de quoi suis-je accusé ? »

Nombre des procès-verbaux dressés semblent être soumis à l’arbitraire. Sorti faire une activité physique individuelle, conformément à la loi, Élie est interpellé à 200 mètres de chez lui. Motif ? Il portait un jean au lieu d’une tenue de sport, témoigne-t-il dans une lettre de contestation au Procureur de la République [3]. Même situation kafkaïenne vécue par Christophe : alors qu’il sort faire du sport, il est sanctionné par une policière qui aperçoit dans son sac une baguette de pain achetée juste avant le contrôle. « Mais de quoi suis-je accusé ? », se demande Christophe sur le site Révolution Permanente.

Le maire de Sanary-sur-Mer (Var), Ferdinand Bernhard (Modem) a pris un arrêté interdisant à ses administrés de s’éloigner à plus de 10 mètres de chez eux. Il leur interdit également de n’acheter qu’une seule baguette à la fois à la boulangerie, pour limiter leur sortie [4].

Verbalisée pour des paquets de gâteaux

Dans certains cas, la maréchaussée se transforme en inspectrice du contenu des caddies. Plusieurs personnes ont écopé d’une amende pour être sortis acheter des serviettes hygiéniques, des bouteilles de soda ou un journal. Les forces de l’ordre ont estimé qu’il ne s’agissait pas de produits de « première nécessité ». Le journaliste David Dufresne, qui travaille sur les violences et abus policiers, a reçu le courrier d’une dame ayant eu l’outrecuidance d’acheter des paquets des gâteaux [5]. Elle est interpellée dans l’enceinte d’un supermarché Leclerc par des gendarmes, alertés par un anonyme. Sanction : 135 euros. Ces derniers l’auraient sommé de ne pas revenir dans le magasin avant une semaine sous peine de doubler son amende.

Les policiers peuvent aussi s’improviser experts médicaux. À Toulouse, une travailleuse sociale nous raconte la contravention reçue par une demandeuse d’asile qu’elle accompagne. Sortie du périmètre autorisé pour trouver un magasin qui accepte les chèques-services, cette femme enceinte « à terme » a écopé de 135 euros pour avoir acheté un pack d’eau. Un déplacement « non conseillé à ce stade de grossesse », selon le gardien de la paix.

« Le policier est plus vecteur de maladie que moi »

Le blog « verbalisé (parce que) » répertorie ce genre de « PV arbitraires ou abusifs », à partir de coupures de presse ou de récits relevés sur le web. À croire que les forces de l’ordre punissent davantage le contournement ou l’adaptation des règles en vigueur plutôt que le risque réel de contamination. « Franchement, le policier est plus vecteur de la maladie que moi. Il a enlevé ses gants, m’a donné son stylo que tout le monde utilise », se désole Julien, sanctionné sur une plage, près de Douarnenez, « très isolée où il n’y avait aucun risque », lors d’une promenade avec sa compagne. En une semaine, Julien s’est depuis fait contrôler trois fois dans la ville.

Une jeune mère sortie faire ses courses, tasée et insultée

L’ambiance est encore plus tendue dans certains quartiers populaires, loin des plages et des promenades forestières. Les récits et vidéos de violences policières s’accumulent. Le 18 mars, un piéton est frappé à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine) d’un coup de pied par un policier qui tentait de le verbaliser pour défaut de papiers. Selon la préfecture, les policiers l’auraient ensuite aspergé de gaz lacrymogène pour ne pas être contaminés par ses postillons ! À Villeneuve-Saint-Georges (Val-de-Marne), des fonctionnaires assènent un coup de poing à un homme à terre. Scène similaire à Ivry-sur-Seine.

À Grigny (Essonne), des policiers en moto renversent un habitant. Les circonstances exactes ne sont pas déterminées. Ramatoulaye, jeune maman de 19 ans, s’est fait tirer dessus au taser par des agents, alors qu’elle revient de faire des courses pour nourrir son bébé, à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Emmenée au commissariat sans motif apparent, elle est traitée de « petite merde », selon le récit qu’elle livre au site Actu.fr. Relâchée une heure plus tard, elle aurait tenté de porter plainte mais, coronavirus oblige, toute démarche doit se faire en ligne. Coup de Taser aussi à Marseille contre deux hommes interpellés par trois agents.

« On a plus peur de la police que du coronavirus »

À Torcy (Seine-et-Marne), une vidéo filmée par un riverain et signalée par le journaliste Taha Bouhafs montre un homme à terre à l’entrée d’un immeuble entouré de policiers. L’homme, qu’on entend crier, subit visiblement une clé d’étranglement, geste d’interpellation mis en cause dans nombre de décès [6]. « Ils sont censés nous protéger d’une maladie respiratoire et ils tentent de nous asphyxier. On a plus peur de la police que du Coronavirus », lance la journaliste activiste Sihame Assbague, qui collecte toutes ces vidéos et témoignages via son compte Twitter. « Depuis le début, on reçoit énormément de vidéos, plusieurs dizaines, toujours des non-blancs et des pauvres », relève-t-elle.

Le 27 mars, aux Ulis, Sofiane sort de chez son père pour aller récupérer des affaires au domicile de sa mère avant d’aller travailler. Interpellé par un agent de la Brigade anti-criminalité (BAC), le salarié d’une plateforme Amazon a oublié son attestation. Il est plaqué au sol puis emmené sous un porche avant d’être frappé et insulté par les policiers qui l’encerclent, puis placé en garde à vue. Sa mère est verbalisée en l’emmenant soigner ses blessures à l’hôpital ! Une plainte a été déposée au parquet d’Évry pour violences aggravées. Un autre, Sofiene , est tabassé par des policiers à Strasbourg. Après avoir subi des insultes racistes, le jeune homme est placé en garde à vue pour possession de stupéfiants. Il ressort le nez fracturé et avec de multiples contusions. L’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été saisie.

Les balcons, observatoires des violences policières

Encore aux Ulis (Essonne), Yassine, 30 ans, témoigne de son tabassage par des gardiens de la paix. Alors qu’il sort de son immeuble acheter du pain avec son attestation, des policiers le ramènent dans le bâtiment sans lui signifier le motif. « Ils m’ont roué de coups, éclaté la tête à deux reprises contre le mur, ils m’ont mis un coup de crosse de flash-ball en pleine tête, ils m’ont mis une balayette », déclare-t-il, le visage tuméfié face caméra sur Instagram.

Le 4 avril, à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), c’est une enfant de 5 ans qui est gravement blessée en marge d’un affrontement entre jeunes et forces de l’ordre. Accompagnant son père pour aller saluer de loin sa grand-mère, elle aurait reçu un tir de LBD (lanceur de balle de défense). Elle a été hospitalisée suite à une fracture du crâne. Les violences policières ne se sont pas arrêtées avec le confinement. « Je ne pense pas qu’il y en ait plus que d’habitude, juste plus de gens qui filment. Les balcons deviennent des observatoires des agissement des forces de l’ordre », note Sihame Assbague.

L’Observatoire parisien des libertés publiques – créé par les sections parisiennes de la Ligue des droits de l’Homme et du syndicat des avocats de France – réalise lui aussi un travail de vigilance vis-à-vis des méthodes employées par les forces de l’ordre. « La gravité de la situation ne saurait justifier des interventions illégitimes, discriminatoires ou disproportionnées de la police ou de la gendarmerie, dans le cadre des missions spécifiques qui leur sont actuellement dévolues », rappelle cet Observatoire, rappelant la nécessité de filmer les violences dont chacun peut être témoin. Sur ce sujet, le collectif Urgence notre police assassine a récemment créé une application qui enregistre la vidéo en direct sur un serveur sécurisé, dans le cas où le téléphone utilisé serait confisqué par les forces de l’ordre.

Prison pour « mise en danger de la vie d’autrui »

Face à la situation, plusieurs syndicats étudiants (Solidaires étudiant, Unef) et associations (Fidh, Human Rights Watch, LDH, Action droit des musulmans...) appellent le ministère de l’Intérieur « à veiller à ce que le maintien de l’ordre et les opérations de contrôle dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19 ne donnent pas lieu à des abus ». Le gouvernement a plutôt opté pour un durcissement des sanctions allant jusqu’à une peine de six mois de prison en cas de récidive dans l’irrespect de confinement. Contre l’avis de plusieurs parlementaires : « On passe de la contravention au délit, au-delà de toute proportionnalité », s’est inquiété le député centriste Charles de Courson (UDI).

Plusieurs personnes en ont déjà fait les frais. À Béthune (Pas-de-Calais), un homme a écopé en comparution immédiate d’une peine de six mois de prison ferme. Dans la Loire, un homme de 35 ans a été verbalisé à huit reprises puis condamné. Motif ? « Mise en danger de la vie d’autrui ». Un chef d’inculpation problématique aux yeux de certains juristes car la violation porteuse de risque nécessite de remplir plusieurs conditions, dont la manifestation délibérée d’exposer immédiatement autrui à un danger de mort ou de blessures. Ce qui n’est pas nécessairement le cas des personnes bravant l’injonction de rester chez soi. « Envoyer en prison des contrevenants (...) expose le condamné à une contamination en détention et risque aussi de propager le virus dans ces espaces clos », critique l’avocat Raphaël Kempf dans une tribune. L’avocat craint que ces lois d’exception édictées dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire ne se transforment en droit commun et permanent.

Pas tous égaux face au confinement

Aveugles aux inégalités sociales, les mesures de restriction sanitaire sont encore plus dures dans les quartiers populaires, premiers touchées par les brutalités policières. Le premier jour de restriction, la Seine-Saint-Denis, l’un des départements les plus pauvres de France, concentrait déjà 10% des procès verbaux, selon Le Parisien. « Le gouvernement a oublié de dire qu’on ne se confine pas de la même manière dans un quartier pauvre qu’à Neuilly-sur Seine », rappelle Sihame Assbague.« Comment expliquer à des jeunes qu’il ne faut pas sortir alors qu’ils sont confinés avec leurs parents, souvent livreurs, femmes de ménage, exposés au risque de maladie, en première ligne pour rendre service à l’ensemble de la population ? ».

Cette dite « indiscipline » des banlieusards a ravivé les vieux réflexes xénophobes et anti-pauvres de l’extrême droite. Même état d’esprit chez certains fonctionnaires de sécurité, quand on lit les échanges d’un groupe de discussion Facebook rapportés par Médiapart.

Pourtant, les habitants « indisciplinés » s’adonnant au footing dans les quartiers bourgeois de la capitale ne subissent pas le même violence. Ni les 1,3 million de Franciliens partis retrouver leur famille ou s’isoler dans une maison secondaire, quitte à propager le virus dans des régions peu contaminées. Les employeurs qui privilégient le maintien de la production sans nécessairement respecter les mesures sanitaires minimales semblent également épargnés par les contrôles, comme cette usine d’un équipementier automobile dans l’Aisne. À l’inverse, les postiers des Hauts-de-Seine exerçant leur droit de retrait face au risque de contamination sur leur lieu de travail subissent un contrôle policier. Même sort pour les travailleurs n’ayant pas leur attestation complétée ou imprimée [7]. À l’image de ces soignants de Béthune (Pas-de-Calais), en première ligne face à l’épidémie, qui se sont plaints d’être arrêtés en allant prendre leur service à l’hôpital [8].

Des forces de l’ordre sans matériel de protection

Du côté des forces de l’ordre, 10 000 policiers et gendarmes seraient désormais confinés [9]. Parmi ceux mobilisés, de nombreux agents se disent indignés par l’irresponsabilité des citoyens et se plaignent d’être pris pour cible dans certains quartiers. Une policière a été blessée par un projectile lors d’un contrôle à Beauvais (Oise) [10]. Plusieurs syndicats de police ont menacé de cesser les contrôles s’ils ne recevaient pas de matériel de protection. Dans un témoignage publié par l’Association professionnelle de gendarmerie, un militaire anonyme atteint du Covid-19 dénonce un « scandale d’État » : « Je suis en colère d’avoir été contraint de contrôler des centaines d’automobilistes sans masque. C’est là que j’ai été contaminé, et combien de personnes ai-je pu contaminer à mon tour ? ». Ironie du sort, des gendarmes ont même verbalisé des policiers qui n’avaient pas d’attestation signée de leur employeur, c’est-à-dire l’État.

Dérive sécuritaire sous caution sanitaire

Pendant que l’État sanctionne le comportement individuel des citoyens, d’autres pointent la responsabilité des choix politiques dans la gestion de crise sanitaire, autrement plus dangereux pour la santé des Français que certaines soustractions aux mesures de confinement. « On assiste à un glissement progressif de la santé publique à la sûreté sanitaire, jusqu’à la sécurité intérieure », s’inquiète le sociologue de la santé Frédéric Pierru dans L’Humanité. Il propose une alternative préconisée par des médecins états-uniens : « Que la force publique se concentre sur la distribution de masques, de tests de dépistage et autres mesures de protection ».

Notes

[1] Le non-respect de ces règles est passible de 135 euros. Le montant est portée à 1500 euros en cas de récidive sous quinze jours. Quatre violations en un mois sont punies de 3750 euros.

[2] Lire ses explications sur twitter, à la suite de comparutions immédiates liées au non respect du confinement.

[3] A consulter ici, via Twitter.

[4] Lire cet article du site 20 Minutes.

[5] Lire ici, via twitter.

[6] Lire notre article sur le sujet.

[7] Le formulaire est depuis le 6 avril disponible en version numérique, téléchargeable sur smartphone.

[8] Lire cet article de La Voix du Nord.

[9] Lire cet article du Figaro.

[10] Lire cet article du Parisien.

 https://www.bastamag.net/attestation-controle-deplacement-PV-amendes-violences-policieres-confinement-covid

COMMENTAIRES  

14/04/2020 09:55 par Papa Razzi

En avocat du diable, je dirais qu’il faut bien qu’ils se vengent des jets de mortiers qu’ils se prennent dans les territoires où s’imposent d’autres codes culturels.

14/04/2020 12:51 par Geb

Bon, on a quelques semaines sinon quelques mois pour se récapituler tout ça...

Et ensuite savoir comment on va leur faire payer à la sortie. On aura qu’à se choisir nos martyrs parmi les victimes.

Comme toujours plus on laisse le sifflet bloqué sur la cocote plus la situation risque d’être détonante. On va déjà voir le 11 mai. surtout si les maternelles reprennent dans les quartiers sensibles et si les grand-parents ne peuvent pas garder les mioches en l’absence des parents retournés au boulot.

Je pense qu’il y en a quelques uns, surtout les ex-gardes-champêtres qui se nomment aujourd’hui "policiers municipaux" et se prennent pour des cow-boys, qui n’ont pas compris que contrairement aux gendarmes et aux CRS ils ne vivent pas en caserne mais au milieu de la population. Surtout dans les moyennes et grandes agglomérations. Idem pour les maires qui sont leurs patrons.

Par chez moi c’est calme. On est pas loin de la Corse, c’est un petit bled, et les bonnes coutumes de "réciprocité" entre "gens honorables" restent en vigueur.

14/04/2020 14:20 par mandrin

coté poumon c’est pas top..flic ou covid sort pas sans ta bouteille luxfer sinon c’est l’ asphixie garantie bien que là aussi sa se complique car y’ a pénurie en vue tout comme les les masques pour cause de fermeture...ceci dis je demande si les masque seront interdit en manif post 11mai...je me gratte la tête...

14/04/2020 15:22 par Assimbonanga

@Mandrin, ne vaudrait-il pas mieux se demander si les manif seront permises post 11 mai ?

14/04/2020 16:26 par Autrement

Franz Kafka | Abandonne !

"C’était de très bonne heure le matin, les rues étaient propres et vides, je m’en allais à la gare. En comparant une pendule avec ma montre, je vis qu’il était déjà beaucoup plus tard que je n’avais cru ; il fallait me dépêcher ; l’effroi que me causa cette découverte me fit hésiter sur mon chemin, je ne m’y connaissais pas encore bien dans cette ville ; il y avait heureusement un agent de police à proximité, je courus vers lui et lui demandai hors d’haleine mon chemin. Il se mit à me sourire et me dit : « C’est de moi que tu veux apprendre ton chemin ? – Oui, lui dis-je, puisque je ne peux pas le trouver tout seul. – Abandonne, abandonne ! » dit-il en se détournant de moi d’un geste large, comme font les gens qui ont envie de rire en toute liberté."

14/04/2020 17:00 par Mandrin

Qu’à cela ne tienne déposer une demande à macron perso je n ’ai pas de réponse en votre endroit...

15/04/2020 08:53 par Danael

Pourquoi cette répression n’est pas dénoncée présentement au Parlement ? Il y a pourtant des partis qui y sont sensibles car elle n’est pas nouvelle. C’ est en fait le prolongement des procédures de répression qu’ont mis en place Castaner et Lallament contre les gilets jaunes notamment. Pourquoi donc une telle répression alors que 80% des Français respectent le confinement (presqu’autant que les Chinois) ? En fait cette répression commencée contre les travailleurs se prolonge pendant la période de confinement comme un maintien d’ordre banal pour habituer les Français à ne pas remettre en question l’ordre dominant qui nous aura plongé dans une crise jamais vue encore.
Merci pour ces informations importantes à avoir.

15/04/2020 08:59 par NV

Les générations se succèdent, mais les mentalités ne changent pas. Tout cela donne une idée assez concrète de ce qu’a pu être le comportement de la police durant l’occupation. Police milice comme dit la chanson du groupe Trust.

15/04/2020 14:35 par Jean-Yves Leblanc

...la nécessité du confinement et du respect des gestes barrières lors des déplacements n’est, très largement, pas contestée ... (début du second paragraphe).

Voilà, à mon avis, la phrase clé de cet article qui dénonce vainement l’effet d’une cause que nous avons approuvée.
Comment peut-on se lamenter sur la répression policière alors que nous avons appelé de nos voeux la cause première de ce flicage : la suppression totale (et sans précédent) des libertés les plus élémentaires sous le prétexte grossièrement fallacieux qu’un confinement total serait nécessaire pour combattre l’épidémie.
De prestigieux infectiologues l’avaient dit dès le début : cette épidémie n’a rien d’extraordinaire, son ampleur et sa létalité réelle de dépassent pas celles des habituelles grippes saisonnières. Et de toutes façons, un confinement a toujours été inefficace pour combattre une épidémie.
Mais notre "opposition" de gauche, se joignant une fois de plus au choeur de la pensée unique et au matraquage médiatique, a cru intelligent de critiquer Macron parce qu’il ne confinait pas assez vite et pas assez fort !
Maintenant, l’épidémie régresse. Il s’avère que les pays sans confinement strict on beaucoup moins de morts que nous. Mais Macron, fort du lavage de cerveau quotidien de la population et de l’absence d’opposition, persiste et signe : un mois de plus de prison.
Mélenchon, l’Insoumis, va-t-il enfin voler au secours de la liberté ? Eh bien voici ce qu’il dit :
« Il vient d’annoncer un déconfinement à la date du 11 mai, mais un déconfinement sans planifier les conditions du déconfinement, c’est extrêmement dangereux ! Ma première réaction c’est de dire aux gens : surtout restez confinés »
Vas-y Macron, rallonge ta dictature tant que tu veux ! Allez-y, les flics, tapez sur le peuple ! Vous ne craignez rien.

15/04/2020 17:13 par Xiao Pignouf

@JY Leblanc

De prestigieux infectiologues l’avaient dit dès le début

Lesquels, s’il vous plaît ?

cette épidémie n’a rien d’extraordinaire, son ampleur et sa létalité réelle de dépassent pas celles des habituelles grippes saisonnières

Si j’ai bien compris, le souci avec le coronavirus n’est pas tant sa létalité que sa contagiosité, hautement supérieure à celle de la grippe. D’où la nécessité d’un confinement qui en a probablement réduit les effets déjà conséquents. Le problème est d’imposer un confinement tout en refusant les tests qui permettraient de le réduire aux seules personnes infectées, au lieu, comme c’est le cas, de le généraliser à l’ensemble de la population avec un flicage permanent.

Accessoirement, on ne connaît rien pour le moment du comportement saisonnier de ce virus. Il semble en tout cas bien résister à la douceur du printemps.

Et de toutes façons, un confinement a toujours été inefficace pour combattre une épidémie

Si vous voulez faire rire, allez dire ça aux Chinois. Si vous voulez faire pleurer, allez le répéter aux soignants.

16/04/2020 06:54 par Gege

@ Jean-Yves Leblanc

Comment pouvez vous faire étalage d’autant d’ignorance crasse en si peu de lignes ?

Cerise sur le gâteau, que vient faire JLM dans cette histoire de violences policières . N’est-ce pas lui qui a déclaré que certains membres des FDO se conduisaient comme des barbares, n’est-ce pas lui qui ne cesse de dénoncer la politique de maintien de l’ordre de ce gouvernement et du préfet Lallement qui en est le symbole. Décidément vous avez de la chance que le ridicule ne tue pas.

16/04/2020 11:06 par hocine

Le mouvement social va ressortir du confinement défait, vaincu et découragé. Et remis au travail dans des conditions frisant l’esclavage, mais l’esclavage consenti, "il faudra rebrousser nos manches" pour reconstruire le pays et les profits des dominants, qui consentiront ensuite, si tout va bien pour eux, à rétablir le dialogue social, le compromis entre classes (mais bien plus avantageux pour eux qu’auparavant) et la ’démocratie’ bourgeoise.
Ces cyniques prévoient d’ailleurs de déconfiner progressivement, histoire de nous habituer à travailler sans droits et libertés citoyennes. Et ils vont faire durer cette situation d’exception le plus longtemps possible. Vous pouvez compter sur eux !

Maintenant le confinement n’est pas un impératif catégorique qui se passerait de toute discussion. Le confinement strict n’est que la conséquence de l’incurie de ce gouvernement, de ses choix politiques (et ce qui a été dit plus haut en fait partie), de son choix de privilégier son idéologie libérale au détriment de la santé de la population. Et de sa prédisposition féroce à toujours vouloir mater le peuple, par tous les moyens. Une aubaine le virus.
Ce gouvernement déclare la ’guerre’ populaire contre cet ennemi invisible mais prend bien soin de le désarmer en le privant de masques, tests systématiques, médicaments possibles et de l’expérience des premiers pays affectés. En bref ce gouvernement a fait le choix dès le début, en janvier, du confinement strict plutôt que ciblé ! C’est lourd de sens.
Alors, oui, nous avons autre chose à dire que "rester chez vous" ou à applaudir nos soignants sur injonction des massmerdia et de ce gouvernement passible de la haute court de justice, pour haute trahison.

16/04/2020 12:11 par hocine

Voici ce que j’écrivais à mon groupe gilets jaunes, dès le début du confinement :
"Au vu de la pandémie capitaliste Covid_19, il apparaît comme une évidence que les "maastrichtiens de gauche" - mitterrandistes, mélanchonistes, escrologistes et autres sauveteurs de la planète - élus aux parlements national et européen, s’ils avaient un tant soit peu de conviction antilibérale, voire anticapitaliste et un tant soit peu d’honneur, quitteraient immédiatement ces lieux où se fomente depuis Mitterrand la destruction sociale du pays et de l’Europe par le capitalisme prédateur.

Les GJ sont l’expression de la résistance à ces criminels depuis nov 2018.
Préparons l’après covid_19

Micron est là pour le marché
Micron détruit les services publiques
Micron défend le profit sur la santé et la vie
Micron marchandise les médicaments et les hôpitaux
Micron connaît le coût humain en décès et malades de cette politique libérale
GILETS JAUNES ET CITOYENS, notre mot d’ordre n’est plus « Macron démission »
Mais « MACRON EN PRISON, MACRON EN PRISON, MACRON EN PRISON ! »

Fraternellement
hocine"

16/04/2020 12:28 par Xiao Pignouf

Ah hocine, on pourrait vous lire et comprendre vos arguments. Mais là faute volontaire sur le nom de Mélenchon, c’est comme le traçage de la viande, on sait à qui l’on a affaire. Je vous réponds et je vous oublie.

16/04/2020 14:56 par Jean-Yves Leblanc

@ Xiao

Lesquels, s’il vous plaît ?

Je suppose que mentionner Méditerranée Infection, le premier centre infectiologique européen et un des premiers mondiaux, ou l’équipe de Péronne à Garches est comme proférer un gros mot. La stratégie bien connue des chiens de garde du système, genre "Décodex" du Monde, est de faire passer tout contradicteur pour ridicule et d’une "ignorance crasse" (n’est-ce pas Gege ?). Les chiffres de l’INSEE analysés dans cet article d’Agoravox (https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/la-france-traverse-t-elle-223271), qui sont pourtant des données officielles, vont dans le sens des analyses de Méditerranée Infection .

D’où la nécessité d’un confinement qui en a probablement réduit les effets déjà conséquents

Je pourrais vous asséner une boutade genre "Des preuves s’il vous plaît". Je me contenterai de signaler que Espagne, France, Italie Belgique sont les pays qui ont établi le confinement le plus strict et où la mortalité est la plus forte par millions d’habitants. Je vous suggère d’aller visiter la page web du gouvernement luxembourgeois ("La stratégie du gouvernement" : https://gouvernement.lu/fr/dossiers.gouv_msan+fr+dossiers+2020+corona-virus.html#bloub-3) pour entrevoir des positions officielles plus éclairées.

Le problème est d’imposer un confinement tout en refusant les tests qui permettraient de le réduire aux seules personnes infectées, au lieu, comme c’est le cas, de le généraliser à l’ensemble de la population avec un flicage permanent.

Eh bien là, nous sommes totalement d’accord. Réduire le confinement aux seules personnes infectées, c’est précisément la position que je soutiens de refus du confinement total et aveugle !

Quant aux Chinois, il ne me semble pas que la totalité de la Chine ait été confinée. En tous cas ses voisins de Singapour, de Taïwan ou de Corée du Sud qui affichent des mortalités très basses ne l’ont pas du tout été. Si on rit en Asie, c’est bel et bien de la "guerre" de Macron contre le covid.
Les soignants, eux, ont tendance à pleurer un peu trop. Et je ne suis pas de ceux qui les applaudissent à 20h. Certains, c’est vrai sont admirables. D’autres oublient de dire que la plupart des services hospitaliers chirurgie et consultations tournent au ralenti. D’autres enfin sont très soucieux de suivre la doxa officielle de refus de traiter les infectés et justifient sans états d’âme le refus d’hospitaliser les "vieux".

Pour finir je rappelle le lien entre mon commentaire et l’article : la répression musclée n’est que la conséquence d’un confinement total et aveugle que nous soutenons.

16/04/2020 17:24 par Xiao Pignouf

@JY Leblanc,

Effectivement, pas la peine de revenir sur le cas du génie incompris de la Canebière. Emettre des doutes sur lui m’a valu les attaques les plus agressives que j’ai eues à subir sur le GS. En tout cas, on entend plus trop ses thuriféraires quant à son médicament magique, cette arlésienne des épidémiologistes.

Ah le Luxembourg ce grand pays (dans tous les sens du terme), qui aurait cru qu’un jour il faille le prendre en exemple ?

La Chine a bien été confinée dans sa totalité. Ma belle-famille étant des environs de Nanjing, c’est-à-dire à 800-900 km environ de Wuhan, je confirme qu’ils sont restés confinés pendant 3 mois. Ma nièce n’est toujours pas retournée à l’école à cette heure. Alors, on peut gloser sur le non-confinement des gens en Corée du Sud, Singap ou Taïwan... mais primo, le port du masque, c’est leur seconde nature, deuxio, ils ont testé massivement, troisio, ils ne passent pas comme nous leur temps à se bécotter. Incomparable, donc, parce qu’eux et nous, ce sont deux mondes que tout oppose.

Eh bien là, nous sommes totalement d’accord.

Alors, très bien. Vous croyez quoi ? Que je suis satisfait de ce confinement ? Que j’approuve le spectacle macronique ? Pas plus que vous.

la conséquence d’un confinement total et aveugle que nous soutenons.

Je ne crois pas que qui que ce soit de sensé approuve ce confinement. Mais je n’approuve pas davantage le déconfinement que nous prépare Macron et ses pieds nickelés. Déconfinement qui risque de se terminer en déconfiture, et pas pour lui je le crains, pour nous.

16/04/2020 18:18 par Assimbonanga

la répression musclée n’est que la suite d’une habitude qui se perpétue sous Valls, Collomb, Castaner, lois travail, ZAD nddl, GJ, Bure, Nantes, banlieues, CRA, ZAD Brétignolles-sur-Mer.

16/04/2020 18:50 par hocine

Pignouf, sans le confinement je n’aurais pas répondu à ce commentaire tordu "on pourrait", puis vient la faute grave sur le nom de Mélenchon supposée volontaire (mais totalement involontaire d’ailleurs) - c’est quoi la différence avec Mélanchon ??) ça a l’air d’être extrêmement grave en tout cas et qui me rendrait suspect, de quoi ??, "on sait à qui l’on a affaire".
j’en ai fait une autre tout aussi involontaire quand je parle de ’rebrousser les manches’, évidemment fallait lire ’retrousser’.
Alors vous m’avez évacuer sans essayer de ’comprendre mes arguments’ dites-vous.
Mais je n’ai présenté aucun argument ! mais simplement exprimé qu’une position de classe, une haine de classe si vous préférez et que vous sentiez que ça inclut Mélenchon, vous n’avez pas tort, d’où votre mépris et vos insinuations (je sais pas lesquels !). Mais comme Lallemand dit, faut choisir son camp.

17/04/2020 00:21 par Xiao Pignouf

@hocine

la faute grave sur le nom de Mélenchon supposée volontaire (mais totalement involontaire d’ailleurs) - c’est quoi la différence avec Mélanchon ??)

Bon, j’ai du mal à croire que vous soyez sincère, car votre pseudo dans les commentaires du GS ne m’est pas inconnu. Mais enfin, admettons que je doive vous expliquer : le problème n’est évidemment pas la faute en soi, mais le fait que certains adversaires de Mélenchon commettent volontairement cette faute sur son patronyme pour signifier leur haine de sa personne et de ses idées sans avoir à forcément les exprimer donc à les justifier. D’autres que moi ici, y compris les admins du GS vous confirmeront ce fait. Je ne me tromperais guère en vous disant que c’est une sorte de signe de reconnaissance entre certains individus se croyant plus malins que les autres et entrant dans un spectre de droite qui va de l’UPR (et je fais le pari que vous en êtes) au RN.

Attention, je ne dis pas que tous s’y adonnent.

Je le répète, je ne peux m’empêcher de trouver votre ingénuité douteuse. Et oui, à cause de cela, je vous ai évacué, mais pas sans chercher à comprendre vos arguments qui n’en sont pas, selon vous... un commentaire typique sur le Grand Soir. Expression d’une colère bien légitime (quoique faudra nous expliquer ce que JLM vient encore faire là-dedans) mais rien de nouveau sur le front...

j’en ai fait une autre tout aussi involontaire quand je parle de ’rebrousser les manches’, évidemment fallait lire ’retrousser’.

Des fautes, on en commet tous.

17/04/2020 07:51 par Xiao Pignouf

Je corrige de ce pas une phrase dite dans mon dernier com à JY Leblanc :

Je ne crois pas que qui que ce soit de sensé approuve ce confinement

Elle porte à croire que je désapprouve le confinement, alors que non. Je voulais dire plutôt cela : je ne crois pas que qui que ce soit de sensé soit satisfait de ce confinement.

17/04/2020 09:50 par hocine

Pignouf, la nature inquisitoire de vos propos me contraint à vous répondre que sur un point pour clore cette ’confrontation’ débile et qui suffira à démontrer votre époustouflante malhonnêteté intellectuelle :
Non, HOCINE n’est pas un pseudo, c’est mon vrai prénom, le prénom de mon père né dans un petit village kabyle près de Larbaa Nait Irathen !
Alors avant de lancer des insinuations et suspicions et partir en inquisition, mon premier conseil à votre encontre : essayez de réagir aux commentaires simplement et honnêtement uniquement sur ce qui est dit puis ensuite après démonstration conclure ce que vous voulez.
Cela vous sera sans doute difficile si vous persistez à ne pas adapter vos vieux paradigmes de pensée à la situation actuelle, à l’exacerbation de la confrontation de classe.

17/04/2020 09:55 par Jean-Yves Leblanc

La Chine a bien été confinée dans sa totalité. ( Xiao,16/04/2020 à 17:24)

Ce n’est pas l’avis du South China Morning Post qui tient un log complet du covid sur la Chine et le monde entier (https://multimedia.scmp.com/infographics/news/china/article/3047038/wuhan-virus/index.html?src=article-launcher).
Selon eux, 61 millions de Chinois ont été confinés, soit moins de 5% d’une population de 1,4 milliards d’habitants.
Ceci n’est pas un détail. En effet les médias présentent la Chine comme un pays autoritaire qui "réussirait" à cause de ses mesures brutales ... à l’opposé de nos douces démocraties occidentales.

Quant au "médicament magique" du "génie incompris de la Canebière", 2759 personnes sont à ce jour officiellement traitées par ce protocole à l’IHU de Marseille. Les 1061 premiers traités ont fait l’objet d’une étude publiée et remise à Macron, faisant suite à 2 premières études sur respectivement 24 et 80 patients. Que les médias n’en parlent pas n’est pas pour surprendre le lecteur du GS qui serait bien avisé de consulter le site de ce prestigieux pôle anti-infectieux français. (https://www.mediterranee-infection.com/covid-19/)

17/04/2020 18:03 par Xiao Pignouf

@Hocine,

Ne vous énervez pas, j’ai employé le terme pseudo sans vouloir vous offenser, parce que je ne savais justement pas si c’était votre vrai nom ou un nom d’emprunt. La plupart d’entre nous avons des pseudos. Je voulais juste exprimer le fait que vous étiez intervenant ponctuel sur le GS et qu’il m’apparaissait de ce point de vue étonnant que vous ne soyez pas au fait de ce dont nous avons parlé.

A ce propos, vous vous offusquez alors que vous vous adressez à moi en tronquant mon pseudo, avec l’évident motif de me rabaisser, ce n’est pas la première fois qu’on me fait le coup lorsqu’on manque d’arguments, c’est une bouée bien commode... Mon pseudo, aussi peu clair soit-il pour vous, a une forte valeur affective à mes yeux. Il serait alors bon que vous le respectiez.

Je voudrais que vous gardiez à l’esprit, au lieu de monter dans les tours, que je suis resté correct avec vous.

@JY Leblanc,

En ce qui concerne le confinement en Chine, je vais me renseigner auprès de mes amis en Chine et je reviens vers vous. Mais je peux dores et déjà vous dire que l’étendue du confinement chinois a été bien plus grande que ce que vous affirmez. Avec bien sûr, des contraintes beaucoup plus fortes sur la ville de Wuhan.

Quant à qui vous savez, je ne reviendrai pas là-dessus, mais vous aussi, vous pouvez vous renseigner si vous voulez. Je le redis en tout cas une dernière fois, et cette fois avec conviction (auparavant j’étais dans le doute) : je ne crois pas à son étude ni à l’efficacité de son remède miracle. Point. Je n’interviendrai plus à ce sujet sur le GS.

Vous pouvez regarder et lire ceci :
https://www.ssmg.be/wp-content/uploads/Actus/20200402-analyse-chloroquine-MO.pdf
https://www.youtube.com/watch?v=XXGRr10bgLs

19/04/2020 11:33 par Xiao Pignouf

@Hocine,

Si vous êtes de bonne foi, je vous demande de bien vouloir accepter mes excuses.

En ce qui concerne le confinement en Chine lors de la première vague du coronavirus, en regard de la source donnée par JY Leblanc, un peu plus haut en provenance du South China Morning Post :
(https://multimedia.scmp.com/infographics/news/china/article/3047038/wuhan-virus/index.html?src=article-launcher)

En premier lieu, c’était un peu exagéré de ma part de dire que le confinement avait été généralisé à l’ensemble de la Chine.

Cependant, et d’après les membres de ma famille, mes ami(e)s et mes ancien(ne)s collègues habitant à Shanghai, Nanjing et d’autres métropoles des provinces du Jiangsu et du Zhezhiang, ils ont bien été confinés. Certes avec des règles moins strictes et moins contraignantes que celles mises en place dans le Hubei. Mais à Nanjing, par exemple, le confinement a été aussi long qu’à Wuhan.

Or, dans les données publiées par le SCMP, ces villes n’apparaissent pas. L’explication qu’on m’a donnée est la suivante : le SCMP étant un journal en langue anglaise, il sert de référence pour les médias occidentaux et les nouvelles qui y sont données sont volontairement édulcorées, pour la simple et bonne raison que les mêmes médias occidentaux ont la fâcheuse tendance à saisir la moindre occasion pour donner une mauvaise image de la Chine.

En outre, à l’heure ou j’écris ce commentaire, les scolaires n’ont toujours pas repris le chemin des cours. Le 27 avril 2020, ce sont les bacheliers et les étudiants seuls qui feront leur rentrée post-épidémie.

A Hong-Kong, le confinement était recommandé mais pas obligatoire, à l’exception des personnes revenant d’un voyage à l’étranger.

Quant à Pékin, je n’ai pas de source. Mais il m’apparaîtrait étonnant que la ville du pouvoir chinois soit restée ouverte aux quatre vents. Mais d’autres pourraient confirmer ou infirmer ce que je viens de dire.

19/04/2020 23:21 par Bob Vicas

Avec tous mes respects, cette diatribe n’est que délire schizophrénique. En êtes vous seulement conscient ? Ne prenez pas ça pour une insulte mais sachez que la schizophrénie se traite : une vie satisfaisante est possible. Prenez soin de vous.

20/04/2020 08:39 par Xiao Pignouf

@Bob Vicas

De quoi parlez-vous ?

20/04/2020 13:59 par Bob Vicas

Ne prenez pas ça pour vous. Cela s’adresse bien sûr à l’auteur de cette rubrique.

20/04/2020 17:19 par Xiao Pignouf

@Bob Vicas,

Ne prenez pas ça pour vous

Vous avez raison, mais comme on m’a fait ce genre de diagnostic il y a peu de temps et ici même, (Le GS deviendrait-il un doctissimo bis ?), ceci explique cela.

Toujours est-il, cher Bob, que je vous réitère ma question : de quoi parlez-vous ? En un mot, pourriez-vous développer votre opinion, afin que nous ayons une idée précise de ce qui vous amène à penser que l’auteur présente des symptômes de schizophrénie ?

21/04/2020 08:49 par Papa Razzi

J’aurais bien aimé que Bob Vicas développe, mais pour ma part je trouve scandaleux qu’un article parle des violences policières hors de leur contexte, c’est à dire en faisant abstraction des provocations subies au quotidien de la part de la caste des Intouchables, alors que la police n’a ni les ordres ni les moyens pour agir.

Comme de bien entendu, les bourrins habituels du site vont me traiter de facho, alors que je n’excuse nullement les violences policières mais dans ces conditions il ne faut pas s’étonner que quelques-uns "pètent les plombs".

21/04/2020 14:03 par legrandsoir

C’est un peu pour ça que la police existe. Elle n’a pas à "péter les plombs", parce que c’est son métier. Un chirurgien qui ne supporte pas la vue du sang doit changer de métier. Un pilote qui a le mal de l’air, c’est une erreur de casting. Maintenant, ce que la vidéo montre, c’est deux motards qui font des acrobaties sur une roue sur l’autoroute. Il y a un code pour ça, ça s’appelle le code de la route. Eventuellement mise en danger de la vie d’autrui ? Avec les plaques d’immatriculation et un peu d’initiative, ça ne doit pas être un cas insoluble. Présenter ça avec la légende "intouchables", c’est juste ridicule.

21/04/2020 10:27 par mandrin

après le croche pied on a maintenant le croche portière voiture...

21/04/2020 18:12 par hocine

Papa razzi, ça fait depuis 1939 que la police pète les plombs (depuis 1793 en fait, moment de la contre révolution bourgeoise). C’est la police du capital, point barre. "Et tout le monde déteste la police" DU CAPITAL est un mot d’ordre incontournable de la haine de classe du peuple envers les bourgeois, pour pouvoir un jour changer les choses ! La raclure policière ne se ralliera au peuple que quand la bourgeoisie sera sur le point d’être défaite, et que leur bras armé sera sur le point d’être défait. Le reste c’est du pipeau pour blablateur.

22/04/2020 09:23 par Papa Razzi

Continuez à défendre l’indéfendable, comme Clémentine Hautaine la députée FI :
- Les pauvres, le confinement est dur pour eux, ils n’ont pas de résidence à l’Île de Ré, (vous en avez une, vous ?)
- Ils ont faim, (Où passe le "pognon de dingue" investi dans les banlieues et que font-ils des aides sociales qu’ils perçoivent ?)
- Ils n’ont pas les moyens de se soigner. (Et l’AME, c’est fait pour les chiens ? La vérité, c’est que les banlieues sont des déserts médicaux parce que les toubibs en ont marre de se faire agresser. Et la nuit, aucun taxi ne viendra vous amener à l’hôpital : elle le reconnaît la bécasse ?)

Pas un article sur le climat insurrectionnel dans les banlieues en ce moment, on préfère le romantisme révolutionnaire latino américain.
Mais laissons les portières heurter les multirécidivistes. (oui cela a été écrit et il est bien connu que les portières ne supportent pas le confinement, les rebelles)
Quant aux pompiers, qu’ils crament sous les jets de projectiles : un pompier c’est fait pour affronter le feu, non ?
Autrement, on tricote des chaussons pour les nourrissons. (Je me demande vraiment qui est ridicule)

Sur ce, salut, Lavipère et Trouduc seront contents, je ne viendrai plus polluer leurs commentaires insipides.
Youpi !!!

22/04/2020 15:37 par Mandrin

On reconnaît bien la le language fleuri de la police qui tabasse mutile et tue.....

22/04/2020 15:49 par Assimbonanga

Le coup de la portière de voiture, c’est le gag récurent du commissaire Magellan, série télé de France Television. Oui, il n’est pas sans rappeler le coup du croche-pied sur une passante dans une manif lois-travail.
Ce n’est sans doute pas enseigné dans le "in" des écoles de police mais ça doit circuler dans le "off" à grands coups d’éclats de rire et l’on peut, à certains égards, comprendre l’exaspération des professionnels face à cette jeunesse irrévérencieuse quand ce n’est pas carrément délinquante.
Ce qui contraste, c’est qu’à la campagne par chez moi, et quoique personnellement je sois trop contente de pratiquer le confinement au niveau d’une performance artistique, plein de gens sortent chaque jour et ne rencontrent jamais les gendarmes. Les agriculteurs, les jardiniers, chacun vaque quasi librement. Il faut bien aussi porter des colis d’effets personnels aux malades hospitalisés et pleins de choses indispensable, normales. Les producteurs de muguet lancent d’ailleurs une initiative du pot en chambre (ou quelque chose comme ça) à livrer dans les maisons de retraite : tu paies ton pot de muguet pour ton vieux et on offre le même au personnel de santé. Il faut bien que l’activité continue, bordel ! J’ai vu des traces de motos tout terrain hier en bas de mon chemin. On sent qu’une activité se continue, sans être de première nécessité sauf l’appel de la vitalité. Donc, tout ce petit monde circule, flirte avec la marge tandis que les pauvres de banlieues sont scrutés, n’ont pas droit à l’erreur ni aux bonnes excuses concédées à la France qui se lève tôt.
Et toute cette jeunesse de banlieue est sous le boisseau. Ce doit être insupportable. J’admire que ces jeunes soient déjà capables de supporter la fielleuse provocation sans y répondre. Faut dire qu’à un certain stade, il n’y a pas d’autre moyen !

23/04/2020 10:15 par Papa Razzi

Aux autruches et ce sera mon dernier message. Et non, je ne reviendrai pas sous un autre pseudo. (Une fois les dégoûtés partis, il ne reste plus que les dégoûtants))

Message d’un anonyme sur le forum du Figaro (j’espère qu’il ne m’en voudra pas de le copier ici) :

Je me pose exactement la même question que vous ! Habitant de Villeneuve depuis une dizaine d’années, comme la plupart des habitants de cette commune, j’en ai marre des rodéos sauvages en moto dans les rues, cela a été dénoncé de nombreuses fois mais manifestement rien n’est réellement fait pour que cela cesse. Je ne me réjouis de ce qui est arrivé mais il fallait s’y attendre puisque ces agissements sont quotidiens. J’ai des enfants qui ont déjà eu leur vie en péril car les mêmes individus font de la roue arrière pas seulement sur les routes mais sur : trottoirs, chemins bordant les parcs, etc... La délinquance s’installe peu à peu, dealers aux 4 coins de la ville à la vue de TOUS. Mais on laisse faire depuis bien longtemps. Récemment, même manège avec voitures de sport/rally en plein centre ville. Idem : rien n’est fait. Vols à l’arraché dans le tramway. A la piscine municipale, en été, les équipes ont ordre de laisser certaines personnes faire bronsette avec chicha et cannabis sans rien dire pour ne pas faire de vagues... A-t-on peur des représailles ? J’ai vraiment le sentiment que Villeneuve a été abandonné par la république. Je tiens à préciser qu’historiquement malgré mon message sur ce journal politiquement je serais plutôt "à gauche" ou "au centre", je n’ai jamais voté FN et ne suis pas non plus contre la communauté musulmane. Je ne fais pas d’amalgame et j’ai du respect pour toutes les communautés (je suis d’ailleurs marié à une étrangère).
Seulement, il est temps de rétablir l’ordre, il est tellement dommage de voir cette commune qui a fait tant d’efforts pour embellir la ville : construction de nouveaux logements sociaux, rénovation d’un grande partie des HLM, rénovation de la voirie, espaces verts, abris bus… de voir le tout saccagé par une poignée d’individus qui dégradent tout ça. Nous nous faisons matraqués en impôts locaux… pour quoi ? Pour réparer les routes, payer du nouveau mobilier urbain, des containers poubelles et je ne parle même pas des nouvelles voitures de polices, des habitants, des pompiers… etc… Le trouble occasionné pour nos seniors qui vivent dans la terreur mais aussi les familles qui vivent dans la peur car contraints de vivre dans des cités rongées par la drogue et les trafics divers. En ce qui concerne des quartiers dits résidentiels comme celui du Ponant, la situation se dégrade également avec présence de petits trafics et dealers le long des quais de Seine. Quel dommage ! La plupart des parents qui ont des enfants (ceux qui en ont la possibilité, les moyens…) qui sont en âge d’entrer au collège fuient en général la commune pour éviter que ces derniers sombrent dans la délinquance.
J’espère des actions concrètes et la plus grande fermeté de la part du gouvernement et en particulier de Monsieur Macron et Castaner… Ces incidents sont très peu relayés sur les grandes chaines d’infos… Je ne comprends pas pourquoi. Ici, la nuit ça ressemble à une guerre civile.

23/04/2020 13:18 par babelouest

@ Papa Razzi (dernier pseudo, donc)
J’ai eu l’occasion de passer longuement (non pas d’y vivre) dans des quartiers difficiles. En province le plus souvent.

Pour rappel quelqu’un a décrété que la police de proximité, c’était fini. Pas assez "rentable" immédiatement, bien sûr. On le paye largement aujourd’hui. Des parents permissifs, tout simplement parce qu’au boulot, ou abrutis par celui-ci quand ils en sortent souvent très tard, tôt ou tard il en restera quelque chose. Eh bien voilà. Nous y sommes. Non, pas question de leur jeter la pierre : ils ont attrapé à la volée n’importe quelle échelle de corde même pourrie. Ce n’est pas Saint Denis (au hasard) qu’il faut incriminer, mais les Beaux Quartiers Pleins de Pognon.

Je souscris les termes d’une amie, journaliste trop franche donc au placard voire plus, qui pour son autobiographie à laquelle j’ai donné un coup de main a écrit sur la couverture "L’itinéraire d’une grande bourgeoise qui s’est élevée au rang de prolétaire", sachant qu’à Paris, elle habitait au carrefour de la rue Pergolese et de l’avenue Foch. La voisine de palier de ses parents était une ex-grande duchesse russe, amie de la baronne de Rothschild.

La vie est bizarre, non ?

23/04/2020 15:21 par Assimbonanga

Au nom de la lutte contre le covid-19, la police française a déjà tué 5 personnes et fait plus de 10 blessés graves.
Publié le 20 avril 2020
Informations, publiées sur Rebellyon.info

27/04/2020 10:41 par Assimbonanga

Je recommande vivement et urgemment la lecture de cet article effarant, effrayant, qui indique comment la France devient un Etat de non-droit : Depuis plus de deux ans, une surveillance de masse contre les antinucléaires de Bure
Harcèlement, espionnage des moindres recoins de la vie privée, déformation des propos. On dirait du Sarko-Alliot-Marie +++. Confier à des gendarmes le décryptage du monde relève de la folie pure.

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