RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

De la géopolitique à la haine, quand les mots vont trop loin.

Monsieur Fabius,

Que se passe- t’il que vous utilisiez de telles formules au cours de votre visite diplomatique à la frontière turc de ce jeudi 16 Août 2012 : ""le régime syrien doit être abattu et rapidement !", que "Bachard el-Assad ne mériterait pas être sur la terre" (AFP ) !"

Qu’un ministre tienne de tel propos me surprend. Pensez-vous vivre en dehors de toutes relations sociales cordiales avec vos "homologues" en tant que participant d’un gouvernement ?

- Dois-je vous rappeler ce que je viens de découvrir dans l’article deux de la charte des nations unies en alinéa 1. : "L’Organisation est fondée sur le principe de l’égalité souveraine de tous ses Membres".

En quoi vos propos respectent cette égalité dans le traitement que vous faites d’un homme d’état ?

- Aussi ce que vous venez de dire publiquement et relayé par les médias occidentaux correspond- t’il bien à l’alinéa 4. : "Les Membres de l’Organisation s’abstiennent, dans leurs relations internationales, de recourir à la menace ou à l’emploi de la force, soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout État, soit de toute autre manière incompatible avec les buts des Nations Unies.".

Je ne pense pas que vous vous soyez accordé avec ceci monsieur !

- Depuis quand est-on autorisé à intervenir dans les affaire d’un état alors que l’alinéa 7. dit ceci :

"Aucune disposition de la présente Charte n’autorise les Nations Unies à intervenir dans des affaires qui relèvent essentiellement de la compétence nationale d’un État ni n’oblige les Membres à soumettre des affaires de ce genre à une procédure de règlement aux termes de la présente Charte ;…".

A mon avis vous interprétez mal cet aspect là de la charte qui déjà s’en interdit en tant qu’organisation alors à fortiori pour un état il n’en est pas question !

- Je pense aussi que nous pourrions bien compléter une autre déclaration des nations unies à la lumière de vos propos que je trouve abjectes, celle sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale en la complétant donc par l’interdiction de paroles incitant à la haine tout simplement : "La discrimination entre les être humains pour les motifs de race, de couleur ou d’origine ethnique est une offense de la dignité humaine et doit être condamnée comme un désaveu des principes de la Charte des Nations unies [….] comme un obstacle aux relations amicales et pacifiques entre les nations et comme un fait susceptible de troubler la paix et la
sécurité entre les peuples."

A ce jour quelles ont été vos démarches positives, apaisantes et conciliatrices concernant le conflit syrien que pourtant vous persistez à qualifier de guerre civile donc de problèmes interne à la Syrie, non ?

Monsieur et si vous relisiez sérieusement ce sur quoi vous êtes engagé en étant membre des nations unies. Peut être ne vous souvenez-vous pas de tout, il est vrai que cette charte a plus de cinquante ans d’existence !

Je terminerais en vous souhaitant de trouver le courage nécessaire afin de sortir de l’ornière dans laquelle vous vous êtes mis vous et les autres membres de l’ONU en forçant des populations entières qui ne sont pas pour des interventions guerrières à chaque nouvelle année, à adopter votre point de vue dans la haine d’autrui.

Cordialement.

Ph. Duc

URL de cet article 17538
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

« Cuba mi amor », un roman sur le Che de Kristian Marciniak (Rebelion)
Leyde E. Rodri­guez HERNANDEZ
Publié chez Publibook, une maison d’édition française, le roman de Kristian Marciniak : « Cuba mi amor » circule dans Paris ces jours-ci. Dans un message personnel adressé au chroniqueur de ce papier, l’auteur avoue que Cuba a été le pays qui lui a apporté, de toute sa vie, le plus de bonheur, les plus grandes joies et les plus belles émotions, et entre autres l’orgueil d’avoir connu et travaillé aux côtés du Che, au Ministère de l’Industrie. Le roman « Cuba mi amor » est un livre impressionnant de plus de (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Big Brother est déjà chez vous. Il est dans le logiciel que vous venez de télécharger depuis la boutique en ligne de Apple.

Julian Assange

Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société
NdT - Quelques extraits (en vrac) traitant des psychopathes et de leur emprise sur les sociétés modernes où ils s’épanouissent à merveille jusqu’au point de devenir une minorité dirigeante. Des passages paraîtront étrangement familiers et feront probablement penser à des situations et/ou des personnages existants ou ayant existé. Tu me dis "psychopathe" et soudain je pense à pas mal d’hommes et de femmes politiques. (attention : ce texte comporte une traduction non professionnelle d’un jargon (...)
46 
Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.