RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

« Cuba mi amor », un roman sur le Che de Kristian Marciniak (Rebelion)

Publié chez Publibook, une maison d’édition française, le roman de Kristian Marciniak : « Cuba mi amor » circule dans Paris ces jours-ci. Dans un message personnel adressé au chroniqueur de ce papier, l’auteur avoue que Cuba a été le pays qui lui a apporté, de toute sa vie, le plus de bonheur, les plus grandes joies et les plus belles émotions, et entre autres l’orgueil d’avoir connu et travaillé aux côtés du Che, au Ministère de l’Industrie.

Le roman « Cuba mi amor » est un livre impressionnant de plus de 400 pages où se combinent étrangement un titre en espagnol et une prose en français avec, en première de couverture, la lumineuse et plus célèbre photo du Che, expression de toute la dignité humaine et regard fixé vers le futur de combats pour le socialisme à Cuba, en Amérique Latine et dans le monde, comme cela s’est réellement passé au cours du XXº siècle et comme cela continue encore dans notre Amérique.

Selon moi, il s’agit d’un roman autobiographique, un livre de témoignage historique et politique qui nous montre la vie intéressante, périlleuse, ardue et l’aventure de deux personnages : Jackie et Kris, tous deux influencés par le triomphe de la Révolution cubaine et par leur grande admiration pour le Che et pour Fidel qu’ils ont connus personnellement au commencement du processus révolutionnaire, durant leurs années de séjour et de travail solidaire à Cuba.

Ce livre décrit avec justesse et rigueur la modestie et la qualité humaine du Che, assassiné sur ordre de la CIA et de l’impérialisme, en Bolivie. Il aborde la trahison d’un Français infiltré dans la guérilla, personnage dont le nom n’est pas mentionné parce que nous savons qui il est à partir des références explicites au journal personnel du Che. Il nous livre de beaux dialogues entre le Che et Jackie, à La Havane ; il nous permet de mieux comprendre leurs idéaux communistes et l’unité d’action et de pensée qui lie le Che et Fidel et il nous raconte ainsi l’importante contribution du Che à la construction du socialisme à Cuba.

Ce roman est un voyage historique à travers des étapes décisives de la Révolution cubaine : la prompte imposition, par les États-Unis, d’un blocus économique, commercial et financier, l’invasion mercenaire par Playa Girón, en 1961, la crise d’octobre 1962 dite « des missiles », le vol de médecins et de professionnels qualifiés pour affaiblir la naissante révolution, les actions terroristes et les attentats contre Fidel et, même, la politique obstinée de Washington en vue de construire une opposition politique intérieure contre le gouvernement révolutionnaire sous prétexte de défendre les « Droits de l’Homme ».

La complexe évolution de l’histoire de la France depuis la Révolution de 1789 jusqu’à nos jours et l’interaction avec Cuba de quelques personnalités politiques et culturelles sont reflétées dans quelques chapitres de ce roman. On retrouve aussi dans ses pages la vaste érudition de l’auteur avec d’importantes mentions à la culture universelle française et cubaine, à travers la musique et la littérature, aussi bien classique que populaire, avec la salsa, accompagnée de « mojito » ou de rhum cubain, et l’éloge de la beauté et de la sympathie inévitables de la femme cubaine. On peut lire tout cela et encore d’autres histoires parallèles dans ce livre fascinant de 26 chapitres d’une lecture facile et qui laissent bien clairement établie, depuis le début, la grandeur d’une oeuvre qui n’est nullement un texte de propagande politique.

Leyde E. Rodri­guez Hernández

ARTICLE ORIGINAL
http://www.rebelion.org/noticia.php?id=106811

Traduction M. Colinas

EN COMPLEMENT : http://www.publibook.com/boutique2006/detail-4895-PB.html

URL de cet article 10711
  

Même Thème
Vive le Che !
Jean ORTIZ
Comment expliquer en 2017 le prestige têtu de Che Guevarra, la fascination qu’il exerce encore et toujours ? Le nouvel ouvrage de Jean Ortiz propose une analyse et un point de vue fournis et argumentés, à contre-courant des poncifs et des contre-vérités qui ne manqueront pas de ressurgir en ce cinquantième anniversaire de son assassinat. Il est évident que se joue sur cette figure du combat anticapitaliste comme dans son legs au mouvement pour l’émancipation humaine, une bataille toujours aussi (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

La communication est à la démocratie ce que la violence est à la dictature.

Noam Chomsky

Hier, j’ai surpris France Télécom semant des graines de suicide.
Didier Lombard, ex-PDG de FT, a été mis en examen pour harcèlement moral dans l’enquête sur la vague de suicides dans son entreprise. C’est le moment de republier sur le sujet un article du Grand Soir datant de 2009 et toujours d’actualité. Les suicides à France Télécom ne sont pas une mode qui déferle, mais une éclosion de graines empoisonnées, semées depuis des décennies. Dans les années 80/90, j’étais ergonome dans une grande direction de France Télécom délocalisée de Paris à Blagnac, près de Toulouse. (...)
69 
Comment Cuba révèle toute la médiocrité de l’Occident
Il y a des sujets qui sont aux journalistes ce que les récifs sont aux marins : à éviter. Une fois repérés et cartographiés, les routes de l’information les contourneront systématiquement et sans se poser de questions. Et si d’aventure un voyageur imprudent se décidait à entrer dans une de ces zones en ignorant les panneaux avec des têtes de mort, et en revenait indemne, on dira qu’il a simplement eu de la chance ou qu’il est fou - ou les deux à la fois. Pour ce voyageur-là, il n’y aura pas de défilé (...)
43 
L’UNESCO et le «  symposium international sur la liberté d’expression » : entre instrumentalisation et nouvelle croisade (il fallait le voir pour le croire)
Le 26 janvier 2011, la presse Cubaine a annoncé l’homologation du premier vaccin thérapeutique au monde contre les stades avancés du cancer du poumon. Vous n’en avez pas entendu parler. Soit la presse cubaine ment, soit notre presse, jouissant de sa liberté d’expression légendaire, a décidé de ne pas vous en parler. (1) Le même jour, à l’initiative de la délégation suédoise à l’UNESCO, s’est tenu au siège de l’organisation à Paris un colloque international intitulé « Symposium international sur la liberté (...)
19 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.