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Derrière l’attentat de la place Sassine

Faisons un petit exercice : que vaut l’information de nos médias dominants ?
Le Général libanais Wissam al-Hassan a été tué le 19 octobre dernier à Beyrouth, dans un odieux attentat. Tout de suite, un pays est montré du doigt : la Syrie.
Du côté de France 24, on peut lire :

Wissam al-Hassan, le chef des renseignements libanais, ennemi de Damas
http://www.france24.com/fr/20121020-liban-syrie-wissam-al-hassan-chef-...

Tué vendredi, le chef des renseignements de la police libanaise était détesté par le régime de Damas. Après l’assassinat du Premier ministre Rafic Hariri en 2005, il n’avait pas hésité à accuser Bachar al-Assad d’avoir fomenté l’attaque. (...)

Vous trouverez ci-après un article d’analyse sur ce même sujet, mais écrit par un "vrai" analyste des relations internationales. Quand on prend le temps de réfléchir, tout de suite le panorama s’élargit...

Wissam al-Hassan, général de brigade et chef des services de renseignements des Forces de sécurité intérieure (FSI), a été tué vendredi 19 octobre dans un attentat à la voiture piégée. Cet attentat a eu lieu place Sassine, à Achrafieh, dans les quartiers est de Beyrouth, faisant 8 morts et environ 80 blessés.

L’histoire du Liban contemporain est jonchée d’assassinats politiques. La Guerre du Liban (1975-1990) en a fait une pratique commode dans un pays où le pouvoir est épars, destinée autant à frapper les esprits qu’à éliminer des personnalités jugées dangereuses. Si Israël et la Syrie sont souvent montrés du doigt, ce procédé n’est en rien l’apanage de puissances extérieures au Liban. Les assassinats de Tony Frangieh (1978), de Rachid Karamé (1987) et de Dany Chamoun (1990) furent attribués à Samir Geagea. Oui, Samir Geagea, ce chef du parti des Forces libanaises qui s’est précipité sur les lieux du drame pour exprimer son affliction et, derrière un sourire malicieux, pour rappeler la menace qui pèserait sur lui-même et les siens. Plus direct, l’autre leader du 14 Mars[1], Saad Hariri, accuse nommément le président syrien. Depuis la chute de son gouvernement, en janvier 2011, auquel a succédé le gouvernement Mikati -dominé par le 8 Mars[2]-, l’ancien Premier ministre rêve sans doute d’un grand retour, et n’hésite pas pour ce faire à appeler au renversement de son successeur.

Ces assassinats politiques vont de pair avec l’entretien d’une martyrologie libanaise. Presque tous les camps et toutes les communautés cultivent leurs martyrs. Du côté de ce qu’on appelait à l’époque de la Guerre la « droite chrétienne », Bachir Gemayel est peut-être le meilleur exemple. Les Forces libanaises de Samir Geagea organisent d’ailleurs une messe annuelle pour les « martyrs de la résistance libanaise » à Jounieh. En 2005, et c’est dans ce cadre qu’est né le mouvement du 14 Mars, on a fait de l’ancien Premier ministre Rafic Hariri le martyr d’un Liban souverain et indépendant. En face, le Hezbollah honore ses martyrs tombés, au-delà de toute considération religieuse, dans le cadre d’une résistance acharnée à Israël. Avec Wissam al-Hassan, le 14 Mars semble avoir trouvé son nouveau martyr, son saint, qui a droit à une hagiographie plus qu’à un simple hommage. Le caractère irréprochable de la victime est censé exacerber l’indignation à l’égard du coupable désigné : l’effroyable régime syrien.

Sans céder à la facilité du bouc émissaire, cet attentat doit être l’occasion d’un diagnostic proprement libanais. Qui était Wissam al-Hassan ? Ce proche du clan Hariri dirigeait la branche des renseignements des Forces de sécurité intérieure (FSI) dirigées par le général Achraf Rifi, dont la retraite est prévue pour 2013. Il y a au Liban trois organes de renseignements : celui des FSI que dirigeait al-Hassan, celui de l’armée, ainsi que celui du directeur général de la Sûreté générale, le général Abbas Ibrahim. Seul celui de l’armée est considéré comme suffisamment neutre pour échapper aux critiques des leaders des deux camps. Il n’en est pas de même, en revanche, des FSI et de la Sûreté générale. Dominées par des officiers sunnites et proches du 14 Mars, les FSI sont souvent décrites comme étant hostiles au régime syrien. La direction générale de la Sûreté générale, avec à sa tête un général chiite originaire du Liban-Sud, montrerait une certaine bienveillance à l’égard du 8 Mars. L’appareil sécuritaire libanais reflète donc les antagonismes politiques. Cela ne peut que contredire la thèse répandue selon laquelle Wissam al-Hassan serait le martyr de l’indépendance et de la souveraineté nationale. Les leaders du 14 Mars le considéraient clairement comme leur ange gardien.

Cela est d’autant plus vrai, du moins en apparence, que Wissam al-Hassan a fait quelques victimes dans les milieux dits « pro-syriens ». Si ses services ont permis de démanteler des réseaux d’espionnage liés à Israël ou des réseaux d’islamistes, ils sont aussi soupçonnés d’être derrière la fameuse affaire des faux témoins qui visaient en 2005 quatre officiers -libérés quatre ans plus tard- dont le général Jamil Sayyed, ancien directeur général de la Sûreté générale, dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri. Le Tribunal spécial des Nations unies pour le Liban (TSL), chargé de juger les responsables de cet assassinat, a d’ailleurs causé la chute du gouvernement de Saad Hariri en janvier 2011. Les ministres du 8 Mars ont démissionné devant le refus de Saad Hariri de désavouer ce tribunal au fort pouvoir de déstabilisation. Plus récemment, les services de Wissam al-Hassan se sont illustrés le 9 août dernier en arrêtant un ancien ministre proche du régime syrien, soupçonné d’avoir fomenté un complot terroriste pour le compte de Damas, et d’avoir transporté des explosifs dans sa voiture depuis la Syrie, accompagné de Jamil Sayyed -encore lui- selon certains. Il s’agit de Michel Samaha, homme de dossiers bien connu, qui évoquait sur la chaîne ANB en avril dernier la nature des relations entre Nicolas Sarkozy et Bachar al-Assad. Sans entrer dans les détails, Michel Samaha expliquait par exemple que la Syrie jouait un rôle de « facilitateur » entre la France et un acteur tiers, allant jusqu’à traiter l’ancien président français, qui s’est rangé derrière les rebelles syriens, de « menteur ». Le dossier français est sans doute un parmi un grand nombre de dossiers à la disposition de l’ancien ministre.

L’affaire Samaha -désormais entre les mains du tribunal militaire- ne peut susciter qu’un profond scepticisme. D’abord, l’histoire est invraisemblable : un ancien ministre et un ancien chef de la Sûreté générale -déjà mis en cause dans l’affaire Hariri-, tous deux dans une voiture contenant des explosifs destinés à mettre le pays à feu et à sang pour le compte de Bachar al-Assad. Ensuite, la manière dont les FSI ont inondé les médias d’informations mettant en cause Jamil Sayyed, au lieu d’enquêter dans le secret qu’une telle affaire peut exiger, ne peut que choquer aussi bien l’observateur extérieur que le citoyen libanais. Enfin, l’exfiltration du témoin-clé, un certain Milad Kfoury, n’est pas sans rappeler les fautes commises en 2005. Il n’en demeure pas moins que cette affaire fait de Wissam al-Hassan, aujourd’hui plus que jamais, le champion de l’anti-terrorisme. De l’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri à l’affaire Samaha, ce jeune général était prédisposé à devenir le saint du 14 Mars. Seulement, son parcours est parsemé de zones d’ombre. En février 2005, cet ancien responsable de la sécurité de Rafic Hariri aurait dû se trouver dans son convoi. La chaîne canadienne CBC, dans une enquête réalisée il y a deux ans, l’a clairement identifié comme un suspect, reprenant une note de la commission d’enquête des Nations unies affirmant que « son alibi était faible » (un examen universitaire qui n’était pas prévu). S’il entretenait des relations étroites avec les régimes saoudien, américain et français, ses relations avec Damas et avec le 8 Mars ne sont pas si évidentes. En 2010, il s’est rendu à Damas aux côtés de Saad Hariri, et ses relations avec les services syriens ne semblaient pas particulièrement mauvaises jusqu’au début de la crise syrienne. Les FSI étaient souvent accusées de soutenir les rebelles, ce qui ne pouvait que mécontenter le régime syrien.

Par conséquent, les coupables désignés ne pouvaient être que les Syriens, ainsi que leurs alliés au Liban. Rien n’est moins sûr. Cette théorie est bancale pour plusieurs raisons. Le régime syrien ne peut assumer seul la responsabilité des problèmes que rencontre le pays du Cèdre depuis 2005. Comme le rappelle Georges Corm dans Le Proche-Orient éclaté, la crise de 2005, ainsi que les crises qui s’en sont suivies, sont davantage le fait d’un activisme occidental déstabilisateur que la conséquence de la voracité du régime syrien. Peut-être pour faire plaisir à son ami milliardaire Rafic Hariri, peut-être pour se rapprocher de l’administration Bush après les dissensions apparues lors de l’invasion de l’Irak en 2003, le chef de l’Etat français s’est empressé en 2004 de soumettre une résolution destinée à empêcher la prorogation du mandat du président Emile Lahoud, un proche de la Syrie. Seulement, tandis que le Conseil de sécurité adoptait la résolution 1559[3], le groupe de Rafic Hariri votait pour l’amendement et l’extension du mandat présidentiel du président honni. Dans l’incapacité de former un gouvernement d’union nationale entre loyalistes et anti-syriens, Rafic Hariri a fini par démissionner, après un voyage à Damas. Rafic Hariri, qui avait donc répondu favorablement aux exigences des Syriens, est assassiné en février 2005. Conséquence pour la Syrie : un retrait accéléré de ses troupes, et l’émergence d’un nouveau gouvernement ostensiblement anti-syrien. Entre 2005 et 2010, le Liban a vécu à l’heure américano-saoudienne. Aux élections législatives, le régime saoudien pouvait aller jusqu’à décider des listes, comme ce fut le cas à Tripoli. Evidemment, cela n’a posé aucun problème, bien au contraire, à ceux-là qui ont inscrit sur leur étendard l’indépendance du Liban. L’activisme de l’ONU après la mort de Rafic Hariri, avec notamment l’émergence du TSL que certains proches de Hariri ont fini par désavouer tant il divise le pays, n’a fait qu’aggraver la crise engendrée par la résolution 1559, une résolution aussi malhonnête qu’inapplicable. La déstabilisation ne peut donc pas être exclusivement attribuée à la Syrie.

D’ailleurs, les « anti-syriens » semblaient avoir mis assez d’eau dans leur vin pour considérer Bachar al-Assad comme un interlocuteur respectable entre 2009 et 2010. Walid Joumblatt[4], qui s’était permis quelques insultes, est allé jusqu’à s’excuser, tandis que son ancien acolyte Saad Hariri revenait sur ses accusations à l’encontre du régime syrien. Son éviction en janvier 2011 n’est pas le fruit d’un désaccord avec la Syrie, mais le fruit d’un rejet d’une partie de son gouvernement directement visée par les accusations et le comportement du TSL qu’il n’a pas eu le courage de désavouer. Le gouvernement Mikati qui lui a succédé, décrit comme un gouvernement à la solde de Damas, subit de constantes pressions. Les mêmes qui décrivaient ainsi ce gouvernement accusent aujourd’hui la Syrie et ses alliés au Liban d’avoir perpétré l’attentat qui a tué Wissam al-Hassan. Question : quand on a le gouvernement, pourquoi s’adonner au terrorisme ? Si les néo-orientalistes aiment simplifier l’Orient compliqué, soit en attribuant tous les maux de la terre à un seul régime, soit en exagérant la dimension religieuse, certaines choses demeurent insaisissables au Liban.

En 2002, il y a donc une dizaine d’années, Elie Hobeika était assassiné dans un attentat à la voiture piégée. Cet ancien ministre, proche du régime syrien, était sur le point de faire quelques révélations sur les massacres de Sabra et Chatila qu’on lui attribuait. Evidemment, accuser les Israéliens eût été sacrilège. Certaines théories du complot sont plus séduisantes que d’autres. Celles qui visent exclusivement le régime syrien sont très digestes. Un esprit objectif pourrait simplement poser la question dans ces termes : qui profiterait d’un Liban divisé ? Ceux à qui il résiste ou ceux qui comptent déjà des amis dans les plus hautes sphères de l’Etat ? Inutile de jouer aux apprentis détectives, et surtout, inutile d’épargner les acteurs libanais. Depuis le début de la crise syrienne, il semble évident que le 14 Mars, et notamment le clan Hariri, soutient ouvertement les rebelles. Loin de vouloir épargner leur pays, certains leaders du 14 Mars n’hésitent pas à offrir à l’opposition syrienne une base arrière de choix. A Tripoli comme à Beyrouth, les jeunes des quartiers sunnites sont armés. La mort de Wissam al-Hassan a poussé certains à brandir des slogans ouvertement anti-chiites, et un journaliste de la chaîne Future TV (chaîne du Parti du Futur du clan Hariri) est allé jusqu’à inviter les foules à prendre d’assaut le Grand Sérail, siège du gouvernement libanais. L’assassinat de l’ancien chef des renseignements des FSI ne vient qu’exacerber des pressions et des provocations qui durent depuis de longs mois.

Cela nous pousse à conclure sur les contradictions que révèle le dossier de l’assassinat du général al-Hassan. Nous évoquerons trois contradictions proprement libanaises avant de nous intéresser à ce qui se passe en Syrie. La contradiction la plus évidente est celle des armes. Tandis que le débat sur les armes du Hezbollah est devenu un classique de la politique libanaise -des armes qui servent à la résistance à Israël et non à répondre aux multiples provocations-, personne ne semble choqué de voir des islamistes ouvertement anti-chiites utiliser leurs armes contre l’armée libanaise. L’autre contradiction concerne les hommes politiques. Walid Joumblatt, Saad Hariri et d’autres leaders du 14 Mars font du régime syrien la cause de tous les maux du Liban. Il serait bon pour ceux qui les écoutent de savoir ou de se rappeler qu’ils ont presque tous bénéficié de l’occupation syrienne. Le clan Hariri a émergé à l’abri d’une bienveillance saoudienne et d’une occupation syrienne qu’il n’a combattue que très peu et très tard, et Walid Joumblatt a fait presque la totalité de sa carrière de chef de milice puis d’homme politique à l’abri des chars syriens. Quand le général Michel Aoun, aujourd’hui allié à Damas et au Hezbollah, résistait aux Syriens (1989-1990), au nom de la souveraineté du Liban, il était bien seul. Enfin, la troisième contradiction est en réalité un mensonge. Le mensonge selon lequel les ennemis de Damas au Liban veulent changer les choses et faire émerger un véritable Etat de droit. Walid Joumblatt est un féodal, Samir Geagea est un ancien milicien sanguinaire et le clan Hariri tire toute sa richesse de l’anarchie et de l’arbitraire que ses adversaires tentent de remettre en cause.

A moins de croire à la notion de masochisme en relations internationales, la thèse de la culpabilité du régime syrien est extravagante. Les conséquences de l’assassinat de Rafic Hariri en 2005 ne furent pas positives pour la Syrie, et les conséquences de cet attentat risquent d’être néfastes pour ses alliés en vue des élections de 2013. Les diverses offensives que subit le régime syrien depuis le déclenchement de la guerre civile ne peuvent que surprendre. Le ministre français des Affaires étrangères, qui est allé jusqu’à souhaiter la mort du président syrien, l’accuse de cet attentat de Beyrouth qu’il aurait commandité dans le but de faire diversion. Une théorie particulièrement complexe à comprendre. La Turquie et certains régimes arabes se sont rangés derrière l’opposition syrienne, allant jusqu’à fournir des armes qu’ils n’avaient jamais fournies face à Israël. Avec l’assassinat de Wissam al-Hassan, un nouveau front anti-syrien et anti-Hezbollah risque de prendre de l’ampleur.

Adlene Mohammedi

http://araprism.com/2012/10/26/derriere-lattentat-de-la-place-sassine/->http://araprism.com/2012/10/26/derriere-lattentat-de-la-place-sassine/

[1] Le 14 mars 2005, un certain nombre de mouvements dits anti-syriens (notamment le Courant du Futur de Saad Hariri [majoritairement sunnite]) ont organisé une manifestation pour réclamer la vérité sur l’assassinat de Rafic Hariri. S’en est suivie une alliance, dans le cadre de ce qu’on appelait à l’époque la « révolution du Cèdre », comprenant le courant de Aoun -qui a vite pris ses distances-, mais aussi les Forces libanaises menées par Samir Geagea, le Parti socialiste progressiste du Druze Walid Joumblatt -dont le départ a contribué à faire chuter le gouvernement Hariri en 2011-, etc. Cette alliance est classiquement associée au régime saoudien et aux puissances occidentales.

[2] Le 8 mars 2005, un certain nombre de partis politiques proches de la Syrie (Hezbollah [majoritairement chiite], Marada [maronites du nord], Amal [majoritairement chiite], PSNS [Parti syrien national social] …) organisent une manifestation pour défendre la « résistance » menée par le Hezbollah au sud et pour dénoncer les ingérences occidentales. Cela donne lieu à une alliance qui transcende les communautés et qu’on retrouve aujourd’hui autour du Hezbollah et du bloc de Michel Aoun. Cette alliance est souvent associée aux régimes syrien et iranien.

[3] Une résolution exigeant l’impossible de l’Etat libanais : il est demandé au Parlement de ne pas amender la Constitution pour permettre l’extension du mandat présidentiel, le retrait des troupes syriennes est exigé, ainsi que le désarmement du Hezbollah, celui des camps palestiniens et le déploiement de l’armée libanaise au long de la frontière avec Israël.

[4] Ce chef du Parti socialiste progressiste (PSP) était un proche de Rafic Hariri, puis de Saad Hariri, avant de lui préférer Nagib Mikati en janvier 2011.


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