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Donner la mort d’une façon anonyme. L’inhumanisme nouveau est arrivé

« Les snipers sont des lâches. » Michael Moore

Il y a un peu plus de deux mois apparaissait un film aux Etats-Unis : American Sniper du réalisateur étasunien Clint Eastwood. Il fut accueilli comme un chef-d’oeuvre aux Etats-Unis et même en Europe où tous les nostalgiques de l’Empire des races supérieures se sont identifiés à ce héros qui rappelle le bon vieux temps des colonies, de l’Indochine et de la nostalgérie. Il a rapporté 400 millions de dollars, En France, le 18 février, le film a enregistré plus de 160.000 entrées, un score sans précédent.

Dans cette contribution je propose de faire l’inventaire de cette façon moderne de donner la mort, de semer la désolation par milliers, tout en prenant la précaution de ne pas voir en face son adversaire quel qu’il soit enfant ou autre au nom du principe de zéro mort chez soi et le maximum chez l’adversaire. Ce qui permet, on l’aura compris, d’avoir l’assentiment des partis de gauche ou de droite, modernes ou conservateurs.

La mort par entreprises privées de tueurs à gages interposées

Cette industrie lucrative du meurtre est rentable si l’on croit l’efflorescence de sociétés privées qui tuent par procuration, sans autre cause que celle de faire du chiffre donc d’engranger des dividendes On apprend que certains de ces tueurs ont été condamnés.

Ainsi, aux Etats-Unis, un juge fédéral a prononcé les sentences visant les employés étasuniens de la firme de sécurité Blackwater, déjà reconnus coupables de l’assassinat de 14 civils à Baghdad en 2007. Selon le juge fédéral de Washington, Royce Lamberth, « Il s’agit d’un crime grave ». Le juge a ajouté : « Je soutiens pleinement la décision du jury dans cette affaire ». (...) Ce carnage de la place Nissour à Baghdad avait déchaîné l’indignation de la population irakienne. (...) L’ancienne combattante de la guerre en Irak, Emily Yates, croit que les peines prononcées contre les agents de sécurité employés en Irak par la firme Blackwater ne sont qu’un écran de fumée et n’ont qu’une portée symbolique : « Les Etats-Unis se sont eux-mêmes livrés à de nombreux massacres de civils non armés par accident. Ces tireurs de Blackwater ont pu se sentir libres de le faire et ils l’ont fait. Je ne crois pas que cette tendance... vous savez... de punir ceux qui sont responsables de la mort de civils innocents va vraiment continuer, j’ai l’impression que ce n’est qu’un écran de fumée. » » (1)

La mort venant du ciel par F15 interposé

Dans une contribution précédente j’avais décrit un massacre de masse : « Un meurtre de plus, un cri de révolte de plus, une bavure de plus et des excuses de plus, voilà comment on peut résumer la guerre faite aux enfants en Afghanistan. On apprend qu’une dizaine d’enfants ont perdu la vie dans un bombardement délibéré pour traquer les taliban en avril 2013. Ces morts innocents nous rappellent les 400 enfants de Plomb durci à Ghaza. Un bombardement de l’Otan dans l’est de l’Afghanistan, a tué dix enfants afghans, ont déclaré le 7 avril plusieurs responsables (...) Le pire est cette accoutumance au crime. On l’aura compris, nous sommes en présence d’un dommage collatéral – autre mot forgé par la doxa impériale, les enfants étaient au mauvais endroit et au mauvais moment. Le record de l’horreur a été dépassé. Le bombardement de Kunduz a eu lieu le 4 septembre 2009 effectué par un F-15E étasunien il visait deux camions d’essence pris par des taliban et a fait 142 morts, dont plus de 100 civils. Les familles des victimes racontent : « Aux premières lueurs de l’aube, vendredi dernier, dans le district de Chardarah de la province de Kunduz dans le nord de l’Afghanistan, les villageois s’étaient rassemblés autour des carcasses de deux camions citernes qui avaient été bombardés par l’Otan. Ils se sont frayés un chemin à travers près de cent cadavres calcinés et de membres enchevêtrés mélangés aux cendres, à la boue et au plastic fondu des jerrycans, à la recherche d’un parent, d’un frère ou d’un cousin. (…) A l’heure qu’il était, il n’y avait plus de survivants. (...) Les parents en deuil ont commencé à se quereller et à se disputer les restes de ceux qui, quelques heures auparavant, cherchaient du carburant dans les carcasses des camions citernes.(...) « Nous n’avons reconnu aucun corps lorsque nous sommes arrivés, » a dit Omar Khan, le chef enturbanné du village d’Eissa Khail, Un vieillard afghan après la mort de son fils lors d’un bombardement écrit : « (...) Je n’arrivais pas à trouver mon fils, alors j’ai ramené un morceau de chair à la maison et je l’ai appelé mon fils. J’ai dit à ma femme que nous l’avions retrouvé, mais je n’ai pas autorisé ses enfants ni personne d’autre à le voir. Nous avons enterré le morceau de chair comme si c’était mon fils. » (2) (3)

La mort par joystick

Un article du journal Le Monde a attiré mon attention, il raconte un cas de conscience d’un militaire étasunien qui, du fin fond d’une salle climatisée des États-Unis profonds, a décidé de voler la vie d’un enfant à 10.000 km de là en le ciblant « grâce » à un drone prédateur Cette autre technologique infernale concernant la mort est le drone avec des noms qui font froid dans le dos : drone predator, drones furtifs, drones reapers (faucheuses, les drones sont de plus en plus utilisés. Dans cet ordre, l’histoire que nous allons rapporter est celle d’une bavure parmi des dizaines. Brandon Bryant était pilote de drone au sein d’une unité spéciale de l’armée de l’air étasunienne. Depuis l’Etat du Nouveau-Mexique, il a tué des dizaines de personnes. Jusqu’au jour où il a déclaré forfait. Pendant plus de cinq ans, Brandon Bryant a travaillé dans un container allongé de la taille d’une caravane, sans fenêtres, à température constante de 17 °C, Il suffisait que Brandon presse un bouton au Nouveau-Mexique pour qu’un homme meure à l’autre bout de la planète. A l’intérieur du container, des ordinateurs ronronnent. C’est le cerveau d’un drone. Brandon se souvient très précisément des huit que décrivait le Predator dans le ciel afghan, à plus de 10.000 kilomètres de l’endroit où il se trouvait. Dans le réticule du drone, une maison aplatie en terre, avec une étable pour les chèvres, se rappelle-t-il. Lorsque l’ordre de faire feu tombe, Brandon presse un bouton de la main gauche, « marque » le toit au laser, et le pilote assis à côté de lui déclenche le tir à l’aide d’un joystick. « Plus que sept secondes, pas l’ombre d’un humain. Soudain, un enfant qui court à l’angle de la maison. Au moment de l’impact, le monde virtuel de Brandon et le monde réel d’un village situé entre Baghlan et Mazar-e Charif se télescopent. Brandon voit une lueur sur l’écran : l’explosion. Des pans du bâtiment s’écroulent. L’enfant a disparu. Brandon a l’estomac noué. « On vient de tuer le gamin ? » demande-t-il à son collègue assis à côté. « Je crois que c’était un gamin », lui répond le pilote. « C’était un gamin ? » continuent-ils de s’interroger dans la fenêtre de messagerie instantanée qui s’affiche sur leur écran. C’est alors que quelqu’un qu’ils ne connaissent pas intervient, quelqu’un qui se trouve quelque part dans un poste de commandement de l’armée et qui a suivi leur attaque : « Non, c’était un chien. » (4)

La mort par tireur embusqué interposé

American Sniper de Clint Eastwood sur la guerre en Irak fait polémique depuis que le cinéaste fait le récit d’un étasunien moyen, le Texan,Chris Kyle, qui estime normal de s’engager dans l’armée pour protéger son pays, défendre ses valeurs contre ses nouveaux ennemis, ceux qui tuent au nom de l’Islam. Clint Eastwood retrace l’histoire vraie d’un sniper de son pays qui a abattu plus de 160 personnes en Irak. Un sujet qui a créé la polémique, car le réalisateur est accusé de faire la propagande de l’armée étasunienne Pourtant, American Sniper n’en demeure pas moins un film qui se cache derrière un patriotisme forcené pour faire l’apologie de la guerre et de la violence. Il retrace l’histoire de Chris Kyle, « the most lethal man of America » (l’homme le plus mortel des États-Unis), un tireur embusqué hors du commun qui a tué plus de 160 personnes lors de ses missions en Irak. Le réalisateur signe ici un film ultra-républicain dont Sarah Palin ou George W.Bush pourraient tout à fait assurer la promotion. Ce film ne remet jamais en cause les raisons, plus que litigieuses, qui ont conduit à la guerre en Irak. Chris Kyle est présenté comme un véritable héros étasunien, « un berger », qui s’est battu toute sa vie pour protéger « ses brebis », comprenez sa famille et surtout, la sacro-sainte patrie étasunienne (…). À la fin de ses quatre missions il totalise 160 personnes tuées. » (5)

Qui était réellement ce tueur d’élite psychopathe ?

Qui était le tireur d’élite, écrit Ariane Nicolas, qui a inspiré le film de Clint Eastwood ? Sa veuve le décrit comme un homme « aux facettes multiples », « qui lisait en elle comme personne ». Chris Kyle, ancien tireur de l’armée américaine tué en 2013, à l’âge de 38 ans, a inspiré le film de Clint Eastwood. Sa vie s’est déployée sur deux continents. D’un côté, une carrière hors normes de tireur d’élite en Irak, qui lui a valu la réputation de tireur le plus efficace de l’histoire des Etats-Unis. De l’autre, la tentative de retrouver une vie familiale apaisée au Texas, après dix ans d’opérations meurtrières. Chris Kyle a 24 ans lorsqu’il s’engage. Très vite repéré pour ses qualités physiques et sa détermination, il intègre les Navy Seals Team 3. Cette armoire à glace de 1,88 mètre pour 110 kilos mène quelques opérations secret-défense avant d’être projetée en Afghanistan puis quatre fois en Irak, toujours en tant que tireur embusqué. Son premier « confirmed kill » (mort confirmé), tel qu’il le présente, remonte à mars 2003. Au total, il en compterait 160. Officieusement, certains parlent du double. Chris Kyle ne s’en cache pas, il aime la guerre. Quand la journaliste étasunienne lui demande s’il regrette d’avoir éliminé autant d’insurgés, il tranche sèchement : « Non, pas du tout. (...) J’ai péché tout au long de ma vie. Quand je serai auprès de Dieu, je devrai lui parler d’un tas de choses. Mais tuer ces gens n’en fera pas partie. » Lors d’un entretien avec le journal texan D Magazine, il va plus loin : « Je regrette de ne pas avoir pu en tuer plus avant qu’ils ne tuent mes gars. » (6)

Le procès moral de ce criminel de guerre sociopathe

Après les éloges par les biens-pensants il se trouve et c’est heureux, des personnes qui nous parlent de l’inhumanité » de ce tueur. Laurent Dauré présente pour sa part, 10 raisons de sa détestation de ce film : « Non seulement American Sniper ne remet pas en cause la légitimité de la guerre en Irak, mais en plus il tend à la présenter comme nécessaire et juste. American Sniper est un hommage à Chris Kyle, le « sniper le plus redoutable de l’histoire militaire des États-Unis » (...) Ce « héros national » est en fait un tueur sociopathe qui n’a jamais manifesté le moindre problème de conscience pour ce qu’il a fait en Irak. Pis, Chris Kyle a dit dans son autobiographie et dans des interventions publiques qu’il a pris beaucoup de plaisir à participer à cette guerre - « c’était amusant » -, regrettant même de ne pas avoir tué plus de « sauvages » (il considérait les « insurgés » comme des individus « méprisables » incarnant « le mal »). Et dans l’interview qu’il a accordée à Bill O’Reilly (polémiste d’extrême droite de Fox News), il dit à propos des ennemis de l’armée étasunienne en Irak : « Il est nécessaire de ne pas les considérer comme des êtres humains ». Autre parole mémorable : « Je ne tire pas sur les personnes qui portent un Coran. J’aimerais le faire, mais je ne le fais pas. » (7)

« Reprenant l’argument utilisé un temps par l’administration Bush, poursuit Laurent Dauré, le film suggère fortement qu’il y a un lien entre les attentats du 11 septembre et la guerre en Irak. » American Sniper est un film nationaliste et rétrograde qui célèbre : les États-Unis, son armée, son drapeau, la famille, la religion (chrétienne), les armes à feu, la chasse, les cow-boys, le rodéo, le football américain... Le film a manifestement pour but de regonfler le moral des Américains, de les convaincre notamment que la guerre en Irak avait du sens et que les soldats étasuniens ne sont pas morts pour rien. Le film de Clint Eastwood s’inscrit tout à fait dans les représentations et l’idéologie propres à la dangereuse théorie du « choc des civilisations ».

« Qu’est-ce qui justifie la présence de soldats étasuniens sur le sol irakien ? Le film « oublie » de montrer que Chris Kyle était un mythomane. Celui-ci, se présentant comme un « croisé de Dieu », a pourtant prétendu avoir tué une trentaine de pilleurs à la Nouvelle-Orléans en 2005 après l’ouragan Katrina. Au lieu de faire l’éloge d’un tueur sociopathe qui s’est illustré dans une guerre illégale et immorale, au lien de s’efforcer de redorer le blason des États-Unis et de sa politique étrangère criminelle, Clint Eastwood, et plus globalement Hollywood, devraient faire des films sur de vrais héros étasuniens : Chelsea Manning, John Kiriakou ou Edward Snowden. » (7)

Bruno Icher a interviewé le réalisateur Clint Eastwood. Morceaux choisis des pensées intimes : « Tout a été étonnamment facile et plaisant. Je voulais montrer la violence dans laquelle des jeunes gens ont été impliqués et dont ils ne sont jamais revenus. American Sniper explore l’équilibre entre ce qui se passe là-bas, dans ce pays étranger où sont partis les soldats, et ce qui se passe chez eux. (...) Les guerres ont toujours des origines politiques et sont même, parfois, l’aboutissement de graves erreurs. Mais cela finit toujours par nous dépasser et par provoquer une sorte de fascination pour la violence. On m’a dit et répété que nous avons envoyé des troupes là-bas pour le pétrole. Mais cela nous a coûté des milliards de dollars et des milliers de vies, bien plus que si nous l’avions acheté. » (8)

Quand le psychologue demande au tueur si le souvenir de ses 160 victimes n’est pas trop lourd à porter, il répond : « Non. Ce qui me hante c’est tous les gars que je n’ai pas pu sauver. » On retrouve là, la destinée manifeste pour la race des élus, les certitudes concernant le bien (la défense des potes et de la patrie et le mal, (les autres les infrahumains) qui ne comptent pas. Les guerres que mène l’Occident par tous les moyens possibles de la technologie ne sont pas justes et partant pas morales. Cette guerre dissymétrique de 1 pour 1000 est encore plus amorale quand on utilise les satellites, les drones, les tireurs immoraux. On tue son adversaire sans le connaître avec la satisfaction du devoir bien fait, d’avoir été un bon patriote, pendant que dans l’autre camp c’est la terreur, le sang, les larmes la désolation, les vies volées. Assurément, nous vivons des temps déraisonnables. L’inhumanisme nouveau est arrivé.

Chems Eddine CHITOUR

1.http://francais.rt.com/lemonde/1725-tueurs-blackwater-condamnes-lourde...

2.Ghaith A. http://www.guardian.co.uk/ world/2009/sep/11/afghanistan-airstrike-victims-stories

3.Chems Eddine Chitour : La guerre aux enfants en Afghanistan : Au nom de la ´´démocratie aéroportée´´ Mondialisation.ca, 15 avril 2013

4.Chems Eddine Chitour http://www.legrandsoir.info/les-guerres-intelligentes-du-XXIeme-siecle...

5. Anaïs Chabalier, Charlotte Barbaza « American sniper » de Clint Eastwood : un film poignant, mais un message détestable 24-02-2015 Le Nouvel Obs.

6.Ariane Nicolas : La folle vie de Chris Kyle, Francetv info 18 02 05 15

7.http://www.legrandsoir.info/american-sniper-ou-l-eloge-d-un-criminel-d...

8.Bruno Icher http://www.liberation.fr/culture/2015/02/13/la-guerre-suscite-une-fasc...


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