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Du progrès au progressisme

Comme la sémantique détermine beaucoup de choses dans la compréhension des enjeux et des rapports sociaux, rappelons que le progressisme désigne une idéologie – comme tout substantif en « -isme » – dérivée de l’idée de progrès. Ainsi de l’égalitarisme, qui est la vision militante et globalisante de l’égalité.

Alors que le progrès et l’égalité devraient relever, anthropologiquement, de processus naturels, raisonnables et mesurés, le progressisme et l’égalitarisme sont l’expression d’une volonté de contrôle politique, social et institutionnel de ces phénomènes. Or, dès lors qu’une autorité centrale s’exerce, la contrainte et l’intérêt privé ont souvent tendance à perturber – dans un sens favorable à cette même autorité – le cours naturel des choses.

D’un point de vue pratique – puisque la politique devrait avant tout en appeler au pragmatisme collectif –, le plein-emploi est sans doute le premier critère observable d’une société réellement inclusive. Avec ses 3 millions de chômeurs officiels, on peut objectivement dire que la France actuelle est en crise et pratique plus ou moins directement l’exclusion au vu de son incapacité à engager professionnellement sa population, malgré les diverses offensives sociétales (tenant donc de l’égalitarisme et non de l’égalité) et migratoires menées par les gouvernements successifs.

Par la transformation du monde du travail ces dernières décennies, avec la généralisation des métiers du secteur tertiaire et de la nouvelle bureaucratie numérique liés à la dématérialisation et la déshumanisation des tâches, les compétences attendues ne sont plus les mêmes, s’éloignant toujours plus du savoir-faire traditionnel et de sa noblesse fonctionnelle, basés sur la notion de mérite et le service rendu à la collectivité.

Si l’on peut se féliciter, au nom de l’égalité des chances, que la société inclusive contemporaine soit parvenue dans une certaine mesure à garantir un emploi à ceux qui, victimes de préjugés discriminatoires (origine géographique, apparence physique, état de santé, parcours scolaire, etc.), en étaient jusque-là injustement écartés, ce sont les dérives provocatrices d’un progressisme fanatique qui ont fait de ces avancées sociales une lutte partisane aujourd’hui dépourvue de raison et de morale. D’où la nécessité de « savoir dire stop » lorsque les objectifs du progrès ont été collectivement atteints ; tout le travail du politique consistant précisément à maintenir cet équilibre critique sans céder à l’excès, à la surenchère idéologique et la pression communautaire associative – pour ne pas dire « corruption ».

Car tout être normalement constitué, c’est-à-dire doté d’un minimum d’empathie, ne peut qu’approuver la protection des plus vulnérables et des moins favorisés ; chacun souhaitant, au-delà des différences, voir son prochain libre et épanoui, c’est évident. Cependant, lorsque la tolérance – mélange d’empathie naturelle et d’éducation – ne suffit plus et que des lobbies agressifs – minorités extrémistes de minorités – entendent dicter leur loi par la violence représentative et le chantage à l’intolérance, l’on passe de l’inclusion légitime à la normalisation forcée, en un glissement malsain permis par un pouvoir politico-médiatique qui pratique grossièrement l’art de diviser pour mieux régner.

Ces dernières années, la légalisation du mariage homosexuel – baptisé suivant le syntagme publicitaire « mariage pour tous » – aura sans doute été la percée la plus significative de cette surenchère égalitaire, s’imposant comme une mesure idéologique forte en contresens alors qu’en France le PACS permettait déjà largement, dans la discrétion administrative, la reconnaissance officielle d’une union entre deux personnes de même sexe (partant du principe communément admis en Occident que les couples homosexuels peuvent prétendre à un tel droit). Précisons qu’il ne s’agit pas ici de remettre en question cette légalisation, mais de nous interroger quant à la distinction fondamentale entre une politique basée sur des priorités réelles et majoritaires (accès à l’emploi, au logement, à la culture et aux sports...), et une pseudo-politique basée sur des priorités artificielles et minoritaires relevant de la vie privée, intime, des citoyens.

Normaliser la marginalité en pensant la rendre plus respectable, voilà le raisonnement déficient et sans doute contre-productif de ceux qui, s’engageant par opportunisme ou par manque de vision dans la course aveugle à l’égalité, ne veulent admettre le précipice en bout de chemin : mariage pour tous, PMA/GPA pour tous, transidentité et changement de genre, éducation à la sexualité dans les écoles... puis le saut ou la marche arrière (cette seconde option étant choisie par certains pays, notamment scandinaves, pionniers en matière de « droits LGBT+ », au vu des perturbations sociales qu’un progressisme aveugle avait amenées). Dans son égocentrisme pathologique encouragé par la religion de la consommation, l’adulte en vient à oublier la question essentielle, instinctuelle, de la pérennité de l’espèce : a-t-on pensé aux enfants ? La question du modèle éducatif étant ici fondamentale.

Il y a en effet dans cette parodie de progrès une contradiction majeure, la marginalité – qu’elle résulte d’un choix ou tienne de l’état de fait – ne pouvant par définition être placée idéologiquement au même niveau d’acceptation que la norme, si toutefois l’on entend assurer la paix sociale et le bon fonctionnement des institutions ; sans parler de lois naturelles, ce sont là les lois primaires du nombre qui prévalent, et les statistiques devraient régulièrement nous le rappeler. L’on pourrait même dire que nous sommes entrés depuis quelques années dans une nouvelle phase de la dénaturation du progrès, qu’on appellera « néoprogressisme » (un courant centré sur la reconnaissance des minorités sexuelles), le progressisme originel ayant cédé aux pressions communautaires et trahissant par là sa mission universaliste qui vise à résoudre les inégalités de masse, en premier lieu celles liées au statut social et à la fortune de l’individu.

Quoi qu’il en soit, le respect est ici le maître-mot. Seulement, comment l’appliquer sereinement alors que le pouvoir politico-médiatique en place, avec ses lois d’exception et sa police de la pensée, ne cesse de provoquer la majorité ? Si encore la démocratie du XXIe siècle permettait à la majorité de déloger l’autorité illégitime responsable de la division du peuple, les minorités, à la place qui est la leur – c’est-à-dire celle que l’humilité et le discernement moyens exigent –, en seraient d’autant plus respectées. Mais de la démocratie il ne reste aujourd’hui manifestement que le nom...

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COMMENTAIRES  

23/05/2024 12:42 par xiao pignouf

Bref, s’il n’y avait pas toutes ces tarlouzes pleurnichardes, chaque français aurait un emploi, pourrait dès lors consacrer son temps à repeupler la France où le politique serait au service de ce grand peuple pour la grandeur du pays... Vous avez une bassine ? J’ai envie de dégueuler.

24/05/2024 06:54 par xiao pignouf

Version mise à jour du même commentaire

Alors que le progrès et l’égalité devraient relever, anthropologiquement, de processus naturels, raisonnables et mesurés

Ni le progrès ni l’égalité ne sont des processus naturels. Le progrès est au contraire l’expression de la lutte de l’homme contre la nature et contre les conditions qu’elles lui a assignées pour s’en extraire. L’égalité est un concept complètement inconnu dans la nature (Darwin, pyramide alimentaire...). Et puis « raisonnables et mesurés » pour qui ?

Cependant, lorsque la tolérance – mélange d’empathie naturelle et d’éducation – ne suffit plus et que des lobbies agressifs – minorités extrémistes de minorités – entendent dicter leur loi par la violence représentative et le chantage à l’intolérance

Pouvez-vous citer des noms de lobbys agressifs et des exemples concrets de cette « violence » et de ce « chantage » ? Tout porte à croire que vous n’avez aucune culture des luttes sociales : nul droit n’est acquis en le demandant poliment. Taxer de « violence » ou d’« agressivité » des associations de lutte contre l’homophobie est un cas typique d’inversion accusatoire : la vraie violence, c’est celle d’être battu à mort parce qu’on est homosexuel ou trans.

Ces dernières années, la légalisation du mariage homosexuel – baptisé suivant le syntagme publicitaire « mariage pour tous » – aura sans doute été la percée la plus significative de cette surenchère égalitaire, s’imposant comme une mesure idéologique forte en contresens alors qu’en France le PACS permettait déjà largement, dans la discrétion administrative, la reconnaissance officielle d’une union entre deux personnes

En quoi l’obtention par les couples homosexuels du droit au mariage (devant le maire) a-t-il représenté un recul ou une menace pour vos propres droits ? En contraignant ces couples à se contenter du PACS, n’est-ce pas vous qui faites montre de coercition et donc d’une certaine forme de violence ? À l’époque, les seules personnes opposées au Mariage pour tous faisaient partie de la mouvance ultra-catholique : n’est-ce pas ici un genre d’extrémisme religieux digne de celui que vous reprochiez à certaines mouvances islamiques ? En outre, contrairement à ce que vous affirmez, il y a des différences entre PACS et mariage, notamment en cas de décès du conjoint, de succession et de divers droits du survivant.

Précisons qu’il ne s’agit pas ici de remettre en question cette légalisation, mais de nous interroger quant à la distinction fondamentale entre une politique basée sur des priorités réelles et majoritaires (accès à l’emploi, au logement, à la culture et aux sports...)

Cela n’a strictement aucun sens : si le droit au mariage n’avait pas été accordé aux couples homosexuels, rien ne prouve que les problèmes d’accès à l’emploi, au logement... etc auraient été réglés pour autant. Ce sont juste des foutaises. Et quiconque intellectuellement honnête qui lit cela pensera la même chose. En plus, les personnes LGBTQ+ souffrent également du chômage, du mal logement et de la pauvreté. Vous confondez réalité de terrain et récupération politique.

la course aveugle à l’égalité, (...) puis le saut ou la marche arrière (cette seconde option étant choisie par certains pays, notamment scandinaves, pionniers en matière de « droits LGBT+ », au vu des perturbations sociales qu’un progressisme aveugle avait amenées

Des exemples, car ce n’est pas visible en l’état. Ces pays sont toujours à l’heure actuelle les plus en avance sur ce type de droits. Et de toute façon, on connaît la musique : c’est surtout la montée des extrêmes-droites européennes qui représente une menace de recul pour ces droits.

a-t-on pensé aux enfants ?

Associer systématiquement la communauté LGBTQ+ à une menace pour les enfants est un modus operandi classique de l’aile ultra-conservatrice. Qui en oublierait du coup que leurs chères églises ont souvent été le lieu d’abus sexuels sur les enfants. Associer homosexuels et personnes trans à la pédophilie, c’est de la calomnie par association qui n’a aucun fondement dans la réalité.

Je le redis donc : ce texte pseudo-intellectualisant dans lequel l’auteur manipule des concepts qu’il ne comprend apparemment pas, aligne les contre-vérités et nous propose une analyse socio-économique sous le prisme de la cigarette qui fait rire, est aussi un texte à vomir tant il représente un danger de plus pour une communauté devenue l’obsession des ultra-catho puritains qui cherchent à en faire des boucs-émissaires. On dirait du Onfray version Wish. Le problème, c’est que dans le contexte de l’extrême-droite aux portes du pouvoir en France, les « pédés », les « travs » et les « gouines » devront à nouveau se cacher pour ne pas être brutalisés ou tués. Chaque mot, chaque virgule en ce sens sera responsable.

Et pas un mot sur la lutte des classes, car ç’aurait été le seul angle acceptable du débat pour parler de hiérarchie des luttes, en toute bienveillance. Non, pas un seul mot sur la lutte des classes. Direction vide-ordures.

Aux administrateurs du GS : étant donné que vous êtes des personnes intelligentes, je vous mets au défi de lire ce texte attentivement et de me dire que tout va bien.

24/05/2024 10:24 par Rorik

Bref, s’il n’y avait pas toutes ces tarlouzes pleurnichardes, chaque français aurait un emploi, pourrait dès lors consacrer son temps à repeupler la France où le politique serait au service de ce grand peuple pour la grandeur du pays... Vous avez une bassine ? J’ai envie de dégueuler.

Difficile de produire plus malhonnête (et plus vulgaire) comme conclusion. Les lecteurs de bonne foi auront compris qu’il n’est évidemment pas question ici d’un quelconque jugement de l’intimité des gens, mais de cette politique-spectacle malsaine qui ruine et divise le pays depuis des décennies.

25/05/2024 05:25 par Georges Rodi

Dans l’ensemble, je partage les commentaires de la mise à jour.de Xiao.
Et il convient en particulier de souligner l’influence terrible des religions et leur immense responsabilité sur tant et tant d’abus et de crimes. Et pas seulement vis à vis des homosexuels.
Autant je peux respecter les spiritualités positives, et il y en a, autant les organisations religieuses ont le don de me hérisser le poil. Génocides, sacrifices, guerres, colonialisme et soumission ont toujours été justifiés par ces organisations.
Entre mille exemples, il suffit de rappeler comment 95% de la population du Tibet a pu être mise en esclavage par des religieux. Tout cela finit très très loin, voire à l’opposé des intentions de départ.

A propos des enfants, des dérives du mouvement LGBTQ+++, je ne vais pas revenir en long et en large sur nos désaccords.
Nous en sommes arrivés au même point, avec une nouvelle religion qui s’éloigne des intentions de départ.
Et le retour de bâton se produit d’ores et déjà dans beaucoup de pays où fleurissent maintenant des législations ouvertement homophobes.
Du fait que les victimes se trouveront dans les populations noires, je suppose qu’elles peuvent servir de victimes collatérales à la liberté de défiler avec fierté équipé d’un gode dans le trou de balle. Tu parles d’un résultat...
C’était prévisible, annoncé, et tout cela du fait de quelques paumés, de moines soldats jusqu’au sein de l’OMS, et d’une floppée de psys (dont F. Dolto) capables de justifier l’inceste, la violence faite aux femmes, ou la pédophilie.

Et pour en revenir à la lutte des classes, qu’il est bon de rappeler, oui, il y a des générations de femmes qui se sont battues pour des droits particuliers. Des droits qui peuvent être préemptés par tout un chacun dès lors qu’il est possible, comme en Allemagne, de changer de sexe tous les ans sur son état civil.

Je retiens surtout qu’il y a des politiciens qui savent vraiment y faire pour détourner nos regards de nos véritables problèmes sociétaux.
Ce n’est pas la peine de tomber dans leurs manipulations.

25/05/2024 06:11 par Georges Rodi

Vu le titre de l’article, et le thème qui en découle, je propose un supplément de jus propre à remuer les méninges des lecteurs du GS.

La société Brainbridge fait- elle l’actualté en France ?
Brainbridge, une start-up qui propose de réaliser d’ici quelques années une greffe de tête (et du cerveau bien sûr :) sur un nouveau corps.
(Le cerveau tout seul, ce sera pour plus tard)

Je crains que les applications les plus sympa ne voient jamais le jour.
Un truc du genre le cerveau de Maxime greffé sur le corps de Raphaël Gluck...
On verra plutôt le cerveau d’Hariri ou de Bilou greffé sur un jeune Ukrainien.
... Et voilà que je pense aussi au film "Mars Attacks"

25/05/2024 08:09 par CAZA

<<<< Normaliser la marginalité en pensant la rendre plus respectable >>>
HéHé ce serait pas pour " emmerder les gens normaux " que tous les anormaux de l’ exécutif comme celui qui partage la vie de sa mère ( ou de son papa ) se démènent pour rendre les autres anormaux et éviter une psychanalyse .

La ligne éditoriale de xiao ( ou anciennement Xiao ?) dit Le Professeur grippe sur deux marottes :
Le rôle positif des drag queen pour l’ éducation des enfants
et la piquouse inutile mais pas inoffensive contre un virus , qui n’ aurait plus eu cours de toute façon le lendemain ( comme toute les viroses épidémiques depuis le nuit des temps ) , imposée par le régime pour éviter de soigner par manque de moyens les patients .

Toujours garder à l’ esprit que ce que xiao aime par dessus tout ce n’ est pas d’ avoir raison mais d’ engager le fer ( souvent avec style et talent) avec , sa préférence , des contradicteurs pour qui il a de l’ estime .
C’ est pour cela qu’ on l’ aime le camarade xiao .
Tu devrais nous écrire plus d’ articles Camarade Xiao à la place des commentaires .

25/05/2024 10:24 par EN

A ce sujet, voir la récente intervention d’Ousmane Sonko , premier ministre sénégalais nouvellement nommé : https://www.youtube.com/watch?v=9pv2BqqpWHg
Un discours souverain, nuancé et intelligent, qui remet les pendules à l’heure

25/05/2024 11:04 par xiao pignouf

Difficile de produire plus malhonnête (et plus vulgaire)

Vulgaire, je veux bien. Malhonnête, par contre, pas d’accord : je pense que c’est vous qui êtes malhonnête parce que vous dissimulez mal votre idéologie derrière des propos modérés. Et ce n’est pas la première fois. Ici, derrière une critique du progressisme, on voit bien que vous concentrez vos tirs sur les questions LGBTQ+. Je n’aurais pas relevé avec tant de « vulgarité » si vous n’aviez pas fait cette association infamante (et vulgaire) avec l’enfance qui est, comme je l’ai dit, traditionnelle dans les sphères ultra-conservatrices. Aucune étude ne démontre que les questions LGBTQ+ représentent le moindre risque pour l’enfance. Et c’est bien ce que je reproche généralement à vos textes : quand vous abordez des problèmes factuels, ils ne sont étayés par aucune preuve. Et pire, vous affirmez des choses fausses que vous ne prenez même pas la peine de vérifier, par exemple entre le PACS et le mariage.

J’ai écrit un très long article sur l’homophobie et la transphobie que je n’ai jamais proposé à la publication sur le GS, pour éviter les polémiques inutiles. Il m’a fallu plus d’un an pour le terminer.

https://wordpress.com/read/feeds/136826824/posts/4860072030

Quant à l’éducation sexuelle à destination des enfants, j’ai aussi tenté d’expliquer pourquoi selon moi elle pouvait être positive dans la lutte contre les abus sexuels sur mineurs mais aussi sur les femmes, qui, à l’instar de la lutte contre la drogue, n’ont eu aucune efficacité jusqu’à aujourd’hui. Que l’éducation sexuelle n’est pas ce que certains esprits mal tournés croient. Ce texte est fouillé, argumenté et il va à la source sans répéter ce que croit savoir l’homme qui à vu l’homme qui a vu l’ours.

https://wordpress.com/read/feeds/136826824/posts/4826885965

Alors, vous allez certainement vous plaindre de mon acharnement à critiquer vos textes, de ma tendance à vouloir les censurer ou à vouloir vous dégoûter d’écrire librement. « Publier » vient du latin publicare signifiant « rendre public », soit soumettre au jugement du peuple. Vous êtes selon moi, quoique pas toujours, l’illustration parfaite de ce qu’est la loi de Brandolini : « aphorisme selon lequel « la quantité d’énergie nécessaire pour réfuter des sottises […] est supérieure d’un ordre de grandeur à celle nécessaire pour les produire »

25/05/2024 11:14 par xiao pignouf

une floppée de psys (dont F. Dolto) capables de justifier l’inceste, la violence faite aux femmes, ou la pédophilie.

C’est marrant parce que Dolto est toujours la seule qui soit citée en exemple quand on parle d’une « floppée de psys ».

Un discours souverain, nuancé et intelligent, qui remet les pendules à l’heure

Défendre la cause LGBTQ+ en France (et dans l’espace culturel occidental) ne signifie pas de vouloir l’imposer partout ailleurs. Je serai toujours en désaccord avec cela. Comme vous le dites, le Sénégal est souverain. Par contre, si vous voulez m’imposer la loi sénégalaise, je vous conseillerai d’aller emménager dans ce beau pays ou dans tout autre où les moeurs vous conviendraient mieux.

25/05/2024 12:56 par Georges Rodi

"C’est marrant parce que Dolto est toujours la seule qui soit citée en exemple quand on parle d’une floppée de psys"
Pas faux probablement, mais il faut dire qu’elle a eu une influence non négligeable dans l’approche judiciaire de ces sujets.
Et voir aujourd’hui encore combien de médias prennent ridiculement sa défense sur ce sujet m’épate quelque peu.

Cela dit, je crois bien me souvenir avoir cité Kinsley par le passé...
Et on peut aussi rendre à César ce qui appartient à César.
Autant je peux respecter nombre d’aspects géniaux chez Freud, autant il faut reconnaître qu’il s’est lourdement planté dès qu’il s’agissait de l’inceste.
Combien de patientes coupables d’avoir séduit leur père lorsqu’elles étaient jeunes filles ?
Combien accusées d’être hystériques et d’avoir fantasmé ces épreuves. Les délires de Dolto ne sont pas venus de nulle part.
Et en particulier, Freud n’a jamais compris le rôle du dédoublement de la personnalité, seul moyen de pouvoir encore aimer ses parents... C’est "l’autre" qui était violé-e et abandonné-e à son sort au passage par la mère.

Je te le rappelle xiao, tu me trouveras toujours présent pour défendre les droits des homosexuels, y compris celui d’opérer une transition du moment qu’il s’agit d’une décision d’adulte totalement informé des conséquences. Mais je n’ai aucune envie de voir les théories des sexologues prendre le pas sur la science.

... Et je ne sais pas où se situe Rorik sur le sujet.
Peut-être pense-t-il qu’un retour à la religion serait salutaire... Qui sait, son article est vide là dessus, et donc, plutôt ambigu.
Aussi, et pour ceux qui auraient raté ce commentaire passé, je rappelle ici l’histoire écrite par le poète Yuan Mei (袁枚), qui détaille la vie de Hu Tianbao (胡天保)... Peu après sa mort, Hu Tianbao a été déifié pour présider aux affaires et affections homosexuelles... Hu Tianbao est ainsi devenu le dieu des homosexuels sous le nom de Tu’Er Shen (兔兒神).
Un dieu des homosexuels, excusez-moi du peu... :)

Le dieu d’Abraham, par contre, n’est pas étranger aux maltraitances faites aux enfants.
La loi des prémices qui imposait de sacrifier son premier né sur l’autel, de le faire cuire et le bouffer... C’est un autre monde mental. Et pour qui sait lire la Torah, il n’y a pas beaucoup de doute, la religion des tribus d’Israël, à ses débuts, est un schisme du culte de Baal.
Est-ce que ces « traditions » de sacrifices d’enfants ont totalement disparu ? Chacun peut en penser ce qu’il veut...
Plus que jamais, je suis content d’être en Chine, loin de ce magma.

25/05/2024 14:25 par Rorik

Étonnant, cette manie qu’ont certains ici de faire dire à mes textes ce qu’ils ne disent pas, tout en me faisant passer pour un ignare crypto-fasciste en mission d’évangélisation. C’en deviendrait presque une obsession. Navré de ne pas être suffisamment gaucho-compatible pour me satisfaire de la politique-spectacle façon Jacques Attali.

25/05/2024 22:06 par act

Est-ce que ces « traditions » de sacrifices d’enfants ont totalement disparu ?

Tu veux parler de sacrifices, de massacres ou de Gaza ?

Sinon, concernant le cas de ce texte et du camarade Rorik, je vote pour 6 mois de travail volontaire (minimum) aux champs de cannes à sucre dans une brigade cubaine LGBTQ+
Les voyages forment la jeunesse !

26/05/2024 05:21 par Georges Rodi

> Tu veux parler de sacrifices, de massacres ou de Gaza ?

Je veux parler des enfants...
 Ceux tués à Gaza, y compris dans les hôpitaux, sont visibles... L’effet TikTok.
 Les 500.000 enfants d’Irak sont documentés, mais ils n’ont pas été visibles.
 Yemen, Soudan... Les enfants morts (et en train de mourir) de faim ne sont même pas dans les esprits. Comme tant d’autres...
 Il y aurait encore des sacrifices rituels ?
A l’époque des réseaux sociaux, et du darknet, on en verrait... On entendrait des témoignages.
Ce serait présomptueux (et absolument contraire aux principes de base de la démarche scientifique si tel était le cas) de mettre tout cela de côté au seul prétexte que ce soit dérangeant.

Et que ce soit clair, je ne prétends absolument pas que seuls les juifs, ou tous les juifs, soient imbibés de ces traditions.
Cela dit, entre les discours de Benjamin et ceux des chrétiens sionistes, les références bibliques agressives ne manquent pas.

ps : Extraits parmi des dizaines du livre des rois, de l’exode :
- Il [le roi Achaz] imita la conduite des rois d’Israël, et alla jusqu’à faire fondre des idoles pour les Baals. Il brûla de l’encens dans la vallée de Ben-Hinnom et fit passer ses fils par le feu (un euphémisme pour « holocauste » je précise).
 La femme que voici m’avait dit : « Donne ton fils que nous le mangions aujourd’hui, et demain nous mangerons mon fils ».
Nous avons donc fait cuire mon fils et nous l’avons mangé.
 Tu feras passer en offrande à Yahvé tout premier-né de la femme comme tout premier-né de ton bétail : les mâles sont à Yahvé

Le culte de Baal n’était pas propre au seul Israël. A Carthage, aux abords d’un Tophet, les archéologues ont retrouvé les restes de 70.000 enfants, égorgés et brûlés au pied de la statue de Baal, mis en jarres et enterrés. Une petite dizaine d’autres Tophets ont étés retrouvés sur d’autres sites voisins. Tous, sans exception, présentent des restes analogues.
À ce jour, tous les Tophets fouillés par les archéologues révèlent ces restes calcinés, y compris dans vallée de Ben-Hinnom citée plus haut.

Jésus (qui a été juif toute sa vie) a instauré une toute nouvelle voie : manger la chair et boire le sang du fils de Dieu. Absolument génial pour l’époque.
Et le Coran ne parle que de sacrifices d’animaux.
Mais au final, quel est ce Dieu ?

26/05/2024 05:32 par Georges Rodi

> Tu veux parler de sacrifices, de massacres ou de Gaza ?

Je veux parler des enfants...
 Ceux tués à Gaza, y compris dans les hôpitaux, sont visibles... L’effet TikTok.
 Les 500.000 enfants d’Irak sont documentés, mais ils n’ont pas été visibles.
 Yemen, Soudan... Les enfants morts (et en train de mourir) de faim ne sont même pas dans les esprits. Comme tant d’autres...
 Il y aurait encore des sacrifices rituels ?
A l’époque des réseaux sociaux, et du darknet, on en verrait... On entendrait des témoignages.
Ce serait présomptueux (et absolument contraire aux principes de base de la démarche scientifique si tel était le cas) de mettre tout cela de côté au seul prétexte que ce soit dérangeant.

Et que ce soit clair, je ne prétends absolument pas que seuls les juifs, ou tous les juifs, soient imbibés de ces traditions.
Cela dit, entre les discours de Benjamin et ceux des chrétiens sionistes, les références bibliques agressives ne manquent pas.

ps : Extraits parmi des dizaines du livre des rois, de l’exode :
- Il [le roi Achaz] imita la conduite des rois d’Israël, et alla jusqu’à faire fondre des idoles pour les Baals. Il brûla de l’encens dans la vallée de Ben-Hinnom et fit passer ses fils par le feu (un euphémisme pour « holocauste » je précise).
 La femme que voici m’avait dit : « Donne ton fils que nous le mangions aujourd’hui, et demain nous mangerons mon fils ».
Nous avons donc fait cuire mon fils et nous l’avons mangé.
 Tu feras passer en offrande à Yahvé tout premier-né de la femme comme tout premier-né de ton bétail : les mâles sont à Yahvé

Le culte de Baal n’était pas propre au seul Israël. A Carthage, aux abords d’un Tophet, les archéologues ont retrouvé les restes de 70.000 enfants, égorgés et brûlés au pied de la statue de Baal, mis en jarres et enterrés. Une petite dizaine d’autres Tophets ont étés retrouvés sur d’autres sites voisins. Tous, sans exception, présentent des restes analogues.
À ce jour, tous les Tophets fouillés par les archéologues révèlent ces restes calcinés, y compris dans vallée de Ben-Hinnom citée plus haut.

Jésus (qui a été juif toute sa vie) a instauré une toute nouvelle voie : manger la chair et boire le sang du fils de Dieu. Absolument génial pour l’époque.
Et le Coran ne parle que de sacrifices d’animaux.
Mais au final, quel est ce Dieu ?

26/05/2024 09:57 par xiao pignouf

cette manie qu’ont certains ici de faire dire à mes textes ce qu’ils ne disent pas, tout en me faisant passer pour un ignare crypto-fasciste en mission d’évangélisation

Vous défendez très mal votre texte qui bien qu’il soit par moments abscons dans ses formulations (surtout dans sa première partie ou c’est moi qui suis idiot) dit tout de même clairement ceci : le « progressisme » (ou wokisme) empêche toute autre avancée sociale d’aboutir. Vous le rendez pour tout ou partie responsable du taux de chômage actuel, du manque d’accès au logement, à la culture et au sport... Ce faisant vous vous contredisez puisque vous affirmez un peu plus loin que la « société inclusive » a permis de donner un emploi à ceux qui n’en avaient pas avant. On va voir que tout cela est inexact

Il y a en effet une phrase emblématique de votre texte qui est tout à la fois fausse et parlante quant à votre aveuglement :

Si l’on peut se féliciter, au nom de l’égalité des chances, que la société inclusive contemporaine soit parvenue dans une certaine mesure à garantir un emploi à ceux qui, victimes de préjugés discriminatoires (origine géographique, apparence physique, état de santé, parcours scolaire, etc.), en étaient jusque-là injustement écartés

Je passerai sur ce que vous nommez « apparence physique » (ça veut dire quoi d’abord : que la société « inclusive » a permis aux moches de trouver un emploi ?) et « état de santé » (je suppose que vous voulez parler de handicap), en ne parlant que de ce que vous nommez « origine géographique » (je ne comprends pas toujours bien le choix de vos termes) et ce que je suppose être les personnes issues de l’immigration.

Si on sent bien chez vous que l’ajout de l’adjectif « inclusif » est péjoratif, il n’en reste pas moins que ce que vous dites ici aussi est factuellement faux, particulièrement lorsqu’on parle des populations issues de l’immigration qui, quand elles ont les talents et les diplômes, sont toujours largement discriminées à l’embauche, et doivent parfois jusqu’à prendre un nom français pour échapper à cette discrimination, ou bien sont cantonnées à des emplois subalternes. Aujourdhui, on parle même d’une tendance de cette jeunesse d’origine africaine diplômée à quitter la France.

Vous justifiez donc par un argument faux (les luttes progressistes ont abouti) le fait que selon vous il serait temps d’y mettre un terme (D’où la nécessité de « savoir dire stop »).

Ensuite, vous alignez les poncifs conservateurs sur ceux qui luttent dans cette sphère progressiste (et ici vous sous-entendez LGBTQ+) :

 ils auraient des méthodes « agressives », ils seraient « provocateurs » et « fanatiques », ils « perturberaient le cours naturel des choses » (l’appel à la nature est un classique dans l’extrême-droite, désolé), ils seraient dans la « surenchère », le « chantage », et même la « corruption ». Tandis qu’en face, bien sûr, ce n’est qu’« empathie » » et « inclusivité ».

 ils seraient un danger pour l’enfance (sous-entendu : il y a risque de dérive pédophile lorsqu’on est « déviant » sexuel) ainsi que pour la cellule familiale traditionnelle. Or, cet argument est aussi totalement faux (et tristement récurrent dans l’histoire des luttes LGBTQ+) : de nombreuses études ont depuis longtemps démontré que les abus sexuels sur enfants sont le fait majoritairement d’hommes hétérosexuels, souvent de bons pères de famille et que le taux d’homosexuels impliqués correspond au pourcentage d’homosexuels dans la population générale. En outre, on sait depuis longtemps que les enfants élevés au sein de familles homoparentales n’ont pas plus de problèmes que dans les autres familles et n’en deviennent pas plus homosexuels eux-mêmes. Pour cela, lisez mon texte.

Normaliser la marginalité en pensant la rendre plus respectable

Voilà ce qui résume le plus, en tout cas dans votre texte, votre vision des personnes LGBTQ+ (je n’ose quand même pas croire que vous considériez qu’être racisé équivaut à être marginal) : non, être homosexuel, ce n’est pas être marginal ou anormal. L’homosexualité fait partie de la norme et elle s’inscrit pleinement dans son spectre. Et c’est bien la pseudo-normalité délimitée par la pseudo-morale religieuse qui cantonne l’amour entre personnes de même sexe à la marginalité de l’anormalité. Ce n’est pas non plus une question de respectabilité, mais une question de vie tout simplement. Imaginez deux couples : l’un est hétérosexuel, l’autre homosexuel, mettons deux hommes (ce n’est pas anodin, je pense que globalement c’est l’homosexualité masculine qui représente le plus une anomalie dans les sphères ultra-conservatrices qui ont toujours eu un problème avec la sodomie). Bref, ces deux couples doivent traverser une rue à l’heure de fermeture des bars pour rentrer à la maison : lequel de ces deux couples aura le plus de chances de rentrer chez lui sans subir au mieux des moqueries au pire une violence barbare ?

Et comme toujours, nombres de commentaires lient les problématiques LGBTQ+ à la psychiatrie, sans savoir que celles-ci ont depuis longtemps été retirées de son champ, ce qui permet, en passant par Dolto ou Freud, dont ils n’ont probablement jamais ouvert un ouvrage mais ne font que sempiternellement répéter les propos entendus ou lus qui ont eux-mêmes été répétés et transformés un nombre de fois qu’on ne compte plus, pour aboutir à l’inceste ou à la pédophilie. Oui, Georges, tu nous a parlé de Kinsey (que tu as pourtant du mal à orthographier correctement) mais je t’ai aussi démontré que ce que tu en disais était au moins partiellement faux ou déformé.

Ces débats ne sont qu’un éternel recommencement. Reste à savoir qui est Sisyphe et qui est le rocher.

26/05/2024 12:08 par Rorik

Une illustration (du réel) pour "compenser" un peu la vôtre...

26/05/2024 13:42 par Georges Rodi

Sympa l’illustration de Xiao.
Eventuellement utile au lecteur du GS qui penserait que les homosexuels ne seraient pas capables de prendre fait et cause pour la cause palestinienne... :)

26/05/2024 14:09 par Georges Rodi

Je remets ici la saisie d’écran de cet individu qui déclare porter, et être prêt à faire usage de son arme pour "défendre" son "droit" d’entrer dans un vestiaire pour filles.
C’est clair qu’il est ni « provocateur », ni « fanatique », pas du tout dans la « surenchère », ou le « chantage ».
Tout comme il est clair que je dois être d’extrême-droite sans m’en rendre compte, désolé.

Cela dit, rien ne dit qu’il soit trans, homosexuel, heu non, lesbien, enfin bref...
Par contre, il est pro-gun.
Et aussi bien, il est d’extrême droite.
Que nous en dit Sisyphe ?

26/05/2024 17:40 par act

Salut Rodi,

C’était une question que je me pose aussi, car le niveau de barbarie est tel à Gaza qu’il est difficile de penser que ce ne soit pas volontaire, je veux dire de l’horreur sciemment planifiée.
Ce n’est pas qu’Israël, c’est l’occident, les USA et un grande partie de l’Europe qui massacrent les Palestiniens, femmes et enfants compris et surtout !
Je reste convaincu qu’il y a là une volonté, celle d’une partie non négligeable du pouvoir occidental réel, qui utilise Gaza comme exemple, un avertissement aux candidats à la rébellion contre l’empire.
Un concentré, le summum de d’impérialisme, du colonialisme, du racisme, de la barbarie, du fascisme...le capital sans son masque démocratique.

Leur dieu n’est ni baal ni satan (le premier rebelle pour la secte de Rome) mais l’argent/le pouvoir, leur religion : le capitalisme, sa version intégriste : le fascisme, nazisme, sionisme, bandérisme, franquisme, etc.
La dernière fois ça donnait plus de 20 millions de Russes massacrés, des millions de juifs qui étaient aussi souvent communistes ou anarchistes, des dizaines de milliers de communistes et/ou anarchistes, sans oublier ce que les peuples de la Chine et de nombreux autres pays asiatiques ont subit de la part des "aryens" du coin, etc.
Si nous ne les arrêtons pas, personne ne le fera.

27/05/2024 03:34 par Georges Rodi

> Act
Je souscris sur beaucoup de points.
On pourrait cependant débattre sur ce qui se passe à Gaza, qui serait le capital sans son masque démocratique, alors qu’Israël est présenté comme le pays démocratique du Moyen-Orient.
Je suis d’accord pour penser que le masque tombe, et c’est TRÈS important.

Un autre débat pourrait avoir lieu sur leur dieu qui n’est ni Baal ni Satan.
Baal veut dire "Seigneur". Des Baals, il y en avait beaucoup. Il y en eu un, particulièrement jaloux, qui voulait être le seul à être adoré. Et de nombreux textes nous laissent entendre que le peuple d’Israël fût celui qui conserva le plus longtemps la tradition de sacrifier le fils aîné.
Jusqu’à quand ? Impossible à dire. Rome avait ses défauts, mais n’était pas fana du truc et a rasé Carthage.
Et de nombreux mouvements juifs s’opposaient à ce passé.

Quels effets cela peut-il avoir de dévorer un enfant ? En particulier son enfant ?
Cela peut certainement transformer un humain en guerrier (ou homme d’affaires) impitoyable.
Et l’effet placebo est une preuve de la force de l’auto-suggestion, de l’esprit sur la matière.
Toujours est-il que je n’ai pas envie de développer plus avant la chose sous cet article.

Pour le reste... Oui... L’argent/le pouvoir (le sexe, la gloire aussi non ?) est un des moyens d’assoir leur règne.
Oui, il faut les arrêter.
Je ne pense pas qu’ils pourront revenir en Chine, car la Chine a beaucoup donné et s’en souvient.
Il y a déjà confrontation sur beaucoup de plans.
Il y a en particulier une propagande anti-chinoise qui a toutes les caractéristiques d’une préparation au conflit.

27/05/2024 03:51 par Georges Rodi

Erreur d’aiguillage sous mon commentaire du 26/05/2024 à 14:09
Que Dieu me pardonne :)

ps : personne pour penser que la greffe d’une tête est un sujet plus terrible qu’un mouvement LGBTQR++++++ en mode d’auto-destruction sous le poids de ses propres excès ?
Mrrrdr alors.

27/05/2024 12:28 par xiao pignouf

un mouvement LGBTQR++++++ en mode d’auto-destruction sous le poids de ses propres excès ?

Bel exemple de malhonnêteté intellectuelle : réduire une population à un individu dérangé. On n’a qu’à faire de même avec les crimes de l’armée israélienne documentés sur Tiktok : les généraliser à tout le peuple juif, ça t’irait ?

Comme ce n’est pas la première fois que tu postes cette image, je suppose que c’est le seul exemple que tu as sous le coude.

27/05/2024 21:48 par act

Georges, tu conviendras je pense que la connerie est la seule chose équitablement répartie sur la planète,
quel que soit le groupe ethnique ou culturel, la classe sociale, le genre...ou le trans-genre.

Tu as probablement trouvé une abrutie de première, je ne peux confirmer car je ne vois qu’une image fixe et n’entrave rien au chinois mais je te fais confiance
cela dit, franchement, tu penses sérieusement qu’une personne manifestement malade mentale, qui parle d’utiliser une arme pour pouvoir entrer dans les vestiaires dames est représentative des personnes "trans" ?!

Rassures moi, parce que si je suis ta "logique" si un hétéro dit des conneries ou des horreurs, c’est que les hétéros sont tous d’horribles cons ? Dans ce cas nous sommes mal barrés ;)

28/05/2024 19:11 par xiao pignouf

Le Professeur grippe sur deux marottes :
Le rôle positif des drag queen pour l’ éducation des enfants
et la piquouse inutile mais pas inoffensive contre un virus

CAZA,

J’ai répondu à ça dans un commentaire sympathique parce que je t’apprécie bien que tu contribues à pérenniser la circulation de deux mensonges : un sur les drag queens et l’autre sur moi. Malheureusement ce com n’a pas été publié. Je ne vais pas le réécrire. C’est juste usant.

Honnêtement, je me demande bien ce qui se passe de nos jours avec les DQ. Enfants, on regardait Certains l’aiment chaud ou La cage eux folles sans rougir et sans que notre sexualité n’en ait été chamboulée. Même Bugs Bunny se déguisait en femme...

29/05/2024 00:32 par act

Et du coup personne ne réagi à la surenchère de Rorik ?
Rorik, Rorik, vous aggravez votre cas.

Pour votre information, dans le réel, la grande majorité des peuples (les nations, vous comprenez ?) soutiennent la Palestine, à un point tel que leurs gouvernants sont obligés de suivre : 146 pays sur 193 à l’ONU
et vérifiez par vous même : dans quel pays les gens n’ont-ils pas encore manifesté leur solidarité avec le peuple Palestinien ?
...jusqu’en Israël même !

Donc, que cherchez vous à montrer en postant ici cette image d’Iraniens manifestant (de manière légitime et avec raison) leur solidarité avec les Palestiniens ?
Que 6 mois de travail volontaire ne suffiront pas ?

29/05/2024 09:46 par Rorik

Ce baratin de secrétaire associatif, bête et méchant, m’ennuie. Je n’ai aucune espèce de leçon à recevoir de commentateurs anonymes qui ignorent tout de ce que représente personnellement, socialement et professionnellement, la résistance réelle au système. Puisqu’il faut être pédagogue, voici : l’illustration que j’ai choisie est une façon de répondre avec ironie à celle où l’on voit une pancarte "Trans PD Gouines soutiennent la Palestine" (sic). Ceci n’a pas beaucoup plus de sens que de dire "Les clarinettistes de France soutiennent la Palestine", car la seule question, au fond, est la suivante : en quoi la sexualité — qui relève du domaine privé ou au mieux du loisir — est-elle un critère politique ? La vraie résistance au fascisme israélien, elle est depuis toujours dans les rues du monde arabo-musulman, je la côtoie quotidiennement, loin de la France, et j’en suis fier. C’est ma pride à moi — et à des millions d’autres !

29/05/2024 12:36 par xiao pignouf

en quoi la sexualité — qui relève du domaine privé ou au mieux du loisir — est-elle un critère politique ?

Parce que contrairement à vous, ces gens ne peuvent pas vivre leurs amours librement et à la vue de tous sans risquer leur vie. Résumer cela à la sexualité permet certainement de se sentir mieux avec soi-même, en y voyant au travers de sa morale à deux balles (ce que Brassens appelait « le regard oblique des passants honnêtes ») une sorte d’exhibitionnisme malsain.

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