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EDF, la CGT se dégonfle : vers la crise ? Elle ne mentionne plus le retrait du projet de loi de changement de statut d’EDF-GDF...



La base unie et trés mobilisée, ne comprend plus : sa Fédération ( FNME ) n’exige plus le retrait du
projet de loi ... Et les grévistes en ont maintenant assez des pétitions, et des journées d’ actions sans lendemain.



Voici une suite textes qui nous plongent au coeur du problème : La Direction de la CGT pourra-t-elle à nouveau manoeuvrer et se ranger, encore, comme pour les retraites, en Juin 2003, du coté de ceux qu’ elle prétend combattre ?

La base dit NON et en bas de page vous trouverez des liens trés utiles pour suivre ce qui s’ annonce comme une crise trés profonde au sein de la Confédération.



Communiqué de membres des instances nationales de la Fédération des Mines etde l’Energie CGT


L’appel publié par la Fédération le 25 juin (voir ci-dessous L’ APPEL DES SECRETAIRES GENERAUX ), à l’issue de la
réunion des secrétaires généraux, n’intègre plus l’exigence du retrait du
projet de loi et ne propose pas de stratégie de lutte pour gagner.

Pourtant le gouvernement confirme sa volonté de passer en force. Dans la
nuit du 25 au 26 juin, il a fait voter par l’Assemblée Nationale l’article
transformant EDF et GDF en sociétés anonymes. Il annonce pour le 29 juin le
vote de la loi.

Sous le titre "EDF-GDF : la CGT Energie ne réclame plus le retrait du projet
de loi", l’article des Echos du 25 juin 2004 indique que : "La direction de
la Fédération Mines-Energie de la CGT a publié un communiqué dans lequel
elle ne mentionne plus le retrait du projet de loi de changement de statut
d’EDF-GDF. (...) Ce tournant intervient après la cinquième journée de
mobilisation en l’espace de trois mois ".

Si la presse exploite la moindre faille dans les positions de notre
fédération qui avait organisé cette réunion de secrétaires généraux
qualifiée d’" historique ", c’est que les signes donnés durant cette réunion
sont effectivement clairs. D’autant plus clairs que Bernard THIBAULT,
présent à la réunion, a pesé dans le débat de tout son poids de Secrétaire
Général de la CGT. Il a ainsi appelé les agents en lutte et en grève à 
s’auto limiter quant au choix des formes d’action en évoquant le risque pour
l’image de toute la CGT.

L’absence , à quelques heures du vote du projet de loi de privatisation
d’EDF et de GDF, d’appel à un durcissement des interventions sur la
fourniture d’énergie marque l’abandon de l’objectif central du retrait du
projet de loi.

Par ailleurs, la commission d’experts décidant, après passage en SA, du
degré de l’ouverture du capital des entreprises avec les organisations
syndicales, mise en avant comme un acquis, ne fait pas partie des
revendications de notre fédération.

Nous sommes mandatés pour mettre en application les orientations du 2ème
Congrès de la FNME-CGT :
. maintien d’EDF et GDF en EPIC 100% publics et Fusion EDF-GDF ;
. organisation de la confrontation majeure au cas où le gouvernement
persisterait dans sa volonté de changer le statut des Etablissements.

Nous constatons que l’appel du 25 juin abandonne cette orientation tant sur
l’objectif de maintien des EPIC 100% publics que sur celui d’aller jusqu’au
bout de la confrontation majeure.

Nous rappelons que la réunion des secrétaires généraux n’est pas une
instance statutaire. Seul un Conseil Général (instance statutaire réunissant
l’ensemble des syndicats de la FNME. Les votes y sont effectués en fonction
du nombre d’adhérents de chaque syndicat) aurait été qualifié pour modifier
les orientations du Congrès. Or, le Conseil Général prévu le 2 juin a été
annulé au dernier moment par le Collectif d’Animation et d’Impulsion (ex
bureau fédéral) et que, depuis, aucun Conseil Général n’a été convoqué.

En conséquence, nous considérons que les décisions et l’appel du 25 juin ne
sauraient en aucun cas engager ni la FNME CGT ni ses syndicats.

Grâce à la mobilisation exceptionnelle des agents, gagner le retrait du
projet de loi est à notre portée.

Ce n’est pas le moment de reculer. Par la grève, par nos actions et par nos
interventions massives et coordonnées sur la fourniture d’électricité et de
gaz, nous pouvons gagner.

Nous appelons tous les syndicats de la FNME à se coordonner autour de ces
objectifs et à s’inscrire dans cette bataille jusqu’au retrait du projet de
loi respectant ainsi les orientations votées à Biarritz.


Premier-e-s signataires :

Eric BUTTAZZONI (CEF), Emmanuel CHALARD(CEF), Thérèse LESPINAS (CEF), Carole
LUISSIER (CEF), Clarisse DELALONDRE (CN Ufict), Françoise BERNARD-CORDOMI
(CN Ufict), Sylvie REGULIER (CN Ufict), Tancrède MOTTA (CN Ufict), Dominique
RICHER (CEF), Florence MAROIS (Collectif Fédéral Femmes-Mixité)



APPEL DES SECRETAIRES GENERAUX


25 juin 2004


Elargir et intensifier pour l’emporter !

Le caractère exceptionnel de la lutte des électriciens et gaziers, qu’ils
soient d’EDF-Gaz De France ou des Entreprises Non Nationalisées, est dans
toutes les têtes. Tant dans la forme que dans les contenus, cette lutte
marque l’attachement des personnels aux valeurs de service public, aux
valeurs de solidarité et de justice sociale.

A un point tel que toutes les campagnes de dénigrement, appuyées sur les
soi-disant privilèges des salariés d’EDF et Gaz De France n’ont qu’un impact
très limité dans l’opinion publique.

A contrario, cette même opinion publique reprend de plus en plus à son
compte les valeurs incarnées par cet extraordinaire mouvement et rejette
majoritairement les privatisations d’entreprises publiques.

D’ores et déjà , la mobilisation unitaire a permis des évolutions dont on
mesure mal aujourd’hui la portée, mais dont on devine qu’elles seront de
nature à ébranler encore davantage un système, une logique, qui ne visent
qu’à la recherche de toujours plus de rentabilité financière au détriment
des salariés, de leurs familles, de l’ensemble de la Nation.

Pourtant, à ce jour, ce haut niveau de mobilisation et de responsabilité des
personnels, n’a pas conduit le gouvernement à revenir sur ses intentions.

Enfermé dans une surdité coupable, celui-ci persiste à ignorer les multiples
interpellations qui lui sont adressées, lesquelles sont d’ailleurs relayées
jusque dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale par les députés communistes
et socialistes.

En fait, les libéraux veulent graver dans le marbre de la constitution
européenne la marchandisation de toutes les sphères de l’activité humaine, y
compris l’énergie.

A l’opposé, nous voulons que l’énergie échappe à la logique du fric.

Les atouts pour élargir la mobilisation et gagner sont réels.

Le gouvernement est en grande difficulté pour convaincre sur le bien fondé
de cette réforme d’autant que l’UMP, le parti au pouvoir le plus faible
d’Europe, traverse une crise profonde et une guerre de pouvoir en son sein.

Nous disposons d’un projet alternatif, un EPIC EDF et Gaz de France fusionné
qui rassemble de plus en plus largement.

Les convergences revendicatives n’ont jamais été aussi fortes au sein des
entreprises.

Le niveau de reprise de l’outil de travail est sans précédent dans
l’histoire de nos industries.

Tout cela est déjà le résultat de notre investissement collectif dans cette
lutte solidaire, porteuse d’espoir pour l’avenir.

Dans la mesure où ne nous ne pouvons exclure que ce gouvernement, en dépit
de l’avis de la majorité des français, fasse le choix de passer en force,
nous devons travailler à la transformation du souffle de sympathie et de
soutien qui balaye notre pays en un engagement concret et visible des
usagers et des élus pour leur service public.

C’est dans cet esprit et avec la volonté farouche d’élargir en interne et à 
l’externe et d’obtenir le référendum que les secrétaires généraux de
syndicats réunis le 25 juin, à Montreuil, proposent à l’ensemble des agents
d’intensifier l’action en :

- S’inscrivant partout dans la permanence de l’action par la convocation
quotidienne d’assemblées générales rassemblant toutes les catégories de
salariés.

-Multipliant les rencontres avec les usagers, en particulier à l’occasion
du week-end en utilisant la carte-pétition au Président de la République.

- Multipliant les opérations du type Robin des Bois ou Vitale.

- Intensifiant les coupures ciblées des industriels (sites SEVESO exceptés)
en lien avec les salariés concernés autour des questions d’emploi. Ceci
suppose la prise de contact avec les UL et les UD dès ce week-end.

- Visant une coordination des baisses de charges et des interventions sur le
réseau qui permettent de maintenir l’équilibre production-consommation et la
fourniture d’énergie aux usagers domestiques.

- Interrompant la fourniture d’énergie de l’ensemble des sites EDF et Gaz De
France et du gouvernement.

- Mettant d’ores et déjà en débat la proposition d’un nouveau temps fort
unitaire et coordonné de grèves et de manifestations pour le mardi 29 juin
ouvert aux usagers.

La fédération a pris l’initiative de convoquer dans les heures qui viennent
une conférence de presse.

La fédération invite chaque agent à rejoindre la CGT afin de construire un
syndicalisme de lutte durablement fort, en capacité de peser sur le cours
des choses.

Si le 29 juin est une date importante du calendrier, elle ne marque pas la
fin de l’histoire, comme en témoignent les reculs du gouvernement face à la
lutte des privés d’emploi ou des intermittents du spectacle.

Une feuille de route de luttes pour l’été doit être proposée au débat en
poursuivant les rencontres avec les élus, l’intervention dans les centres
CCAS et l’expression dans les festivals aux côtés des intermittents, des
opérations péages gratuits, et la diffusion de tracts et la signature de
pétitions à l’occasion du Tour de France, et tout cela avec les structures
interprofessionnelles.



Issy, le 21 juin 2004


Syndicat CGT de la Direction Informatique et Télécommunications d’EDF-GDF


AUX MEMBRES DU BUREAU FEDERAL


Chers Camarades,

La commission exécutive de notre syndicat, réunie le 21 juin a fait le point de la situation. Les agents ont à plusieurs reprises fait grève et manifesté les 8 et 22 avril, 19 et 25 mai 2004, 15 juin.

Depuis, grèves et manifestations se multiplient. Une même volonté anime les agents contre la modification du statut juridique d’EDF-GDF, contre la modification du mode de financement de notre retraite, contre le relevé de conclusions, pour le retrait du projet de loi.

Si nous décidons de vous adresser cette lettre, c’est que nous sommes inquiets des informations concernant le positionnement de la CGT en ce qui serait annoncé comme un possible compromis de notre fédération dans le débat en cours à l’assemblée nationale.

Bien sûr, il ne s’agit pas pour nous de porter crédit aux seules informations des médias peu enclin à retranscrire les positions sur les raisons du mouvement en cours des électriciens et gaziers.

Toutefois, quand un responsable de notre confédération, J.C. LE DUIGOU pour le nommer, accorde une interview dans le Figaro du 16 juin pour exprimer le fait que la décision de « non ouverture du capital d’EDF est effectivement un élément décisif », nous nous interrogeons. D’autant qu’il conclut cette interview sur l’éventualité de l’adoption du projet de loi : En l’état « je ne crois pas qu’une telle issue stopperait le mouvement revendicatif. Nous continuerons à nous opposer à l’ouverture du capital ».

Notre inquiétude étant d’autant plus fondée que le président de l’UFE, B. BRUN avait, de son côté, tenu à déclarer : « Il me semble possible que M. LE DUIGOU ne fait plus de l’abandon du statut juridique d’EDF un préalable. Son préalable, me semble-t-il, c’est que le capital reste à 100 % dans l’Etat » ; « il s’agit peut-être d’une piste sur laquelle il est possible de travailler avec les organisations syndicales sur un compromis » ; « c’est au gouvernement de voir à faire sa propre interprétation, sa propre exégèse de cette déclaration importante de M. LE DUIGOU ».

Bien sûr, on pourrait nous opposer le fait que les propos de J.C. LE DUIGOU n’engagent que lui et que bien que secrétaire confédéral, il n’est pas membre de notre fédération. Mais le communiqué de notre fédération du 15 juin 2004, concernant l’intervention de N. SARKOZY à l’assemblée nationale, nous apprend que « Un seul élément nouveau est la confirmation de la mise en place d’une commission consultative composée de parlementaires, de personnes qualifiées, de clients et de représentants du personnel. Celle-ci proposée par la CGT au Président de la République donnera un avis sur les besoins de financement d’EDF et de Gaz de France ».

Nous nous interrogeons. Quelle fonction pourrait avoir une telle commission consultative ?

D’autant que cela ressemble à la méthode employée par le gouvernement concernant la sécurité sociale. La constitution d’un « haut conseil » dans lequel les confédérations sont conviées et qui aboutit à un « diagnostic partagé » dont le but est d’affirmer frauduleusement qu’il y a un problème de financement de la sécurité sociale, faisant l’impasse sur les éxonérations patronales (113,7 milliards d’euros).

La suite on la connaît : un projet de loi DOUSTE-BLAZY qui ouvre les portes aux assurances privées en liquidant la sécurité sociale de 1945.

Peut-on imaginer qu’une « commission consultative » n’aurait pas pour but d’établir des besoins en fonds propres pour permettre à EDF-GDF de faire face à la concurrence dans un monde d’énergie dérégulée ?

«  La Tribune », dans un article qui titre « Sarkozy lâche du lest sur EDF et GDF », dévoile l’objectif de cette annonce du report d’un an de la décision d’ouverture du capital en citant l’entourage du ministre : un tel délai serait mis à profit pour évaluer « les besoins financiers des entreprises et les fonds propres à y injecter ».

Un nouveau pas serait franchi. Le gouvernement fait voter la modification du statut juridique d’EDF-GDF en sociétés anonymes, ensuite il confie à une commission le soin d’établir les besoins en capitaux. Les syndicats, étant partie prenante des travaux de cette commission, seraient de fait associés à ses décisions.

Mais, « La Tribune » pointe également une autre question : « Au-delà des impératifs propres aux deux entreprises, la réflexion doit aussi tenir compte du problème des retraites. La mission d’évaluation pourrait donc aussi se pencher sur la soulte à verser en contrepartie de l’adossement au régime général de la caisse d’assurance vieillesse des gaziers et électriciens. Même si ces derniers ont rejeté par référendum en 2003 l’accord pérennisant leur régime de retraite ratifié par tous les syndicats sauf la CGT et FO ».

Les compétences de la « commission consultative » iraient bien au delà de l’avis sur les besoins de financement d’EDF-GDF, mais s’impliqueraient directement dans la gestion de la future caisse de retraite, pièce maîtresse du projet de loi Sarkozy visant à liquider un pilier de notre statut , notre régime spécial de retraite, payé sur le compte d’exploitation.

Il faut noter que si, en son temps, le personnel a rejeté clairement le relevé de conclusions sur cette question, aujourd’hui la situation est marquée par la mise en oeuvre de la loi Fillon. L’adossement de la caisse de retraite des IEG au régime général signifie un basculement dans les fonds de pension, programmés par la loi Fillon.

Nous ne pouvons penser que notre fédération qui a caractérisé, à juste titre, le projet de loi Sarkozy comme ni amendable, ni négociable en exigeant son retrait, se prête à de telles manoeuvres.

Nous attirons également l’attention du bureau fédéral sur l’état d’esprit des collègues lors des assemblées : la question du rôle des fédérations, à plus forte raison de notre fédération, au regard de la place qu’elle occupe à EDF-GDF, se pose.

Il y a urgence à fédérer les mouvements en cours devant l’échéance du vote à l’assemblée nationale. La question d’un appel à la grève totale est à l’ordre du jour et correspond à l’attente des agents. C’est le sens de l’adresse aux fédérations que nous joignons à cette lettre qui a, d’ores et déjà recueilli 218 signatures d’agents sur le site d’Issy-les-Moulineaux.

Camarades, notre commission exécutive, en vous adressant cette lettre, est animée du souci de contribuer, par la discussion, à préserver la position qui a été la nôtre à Biarritz : ne rien lâcher sur la défense du service public nationalisé, la défense de nos garanties statutaires, la défense de notre régime spécial de retraite.

Le Secrétaire Général, Jean-Charles KERMIN

Syndicat CGT de la Direction Informatique et Télécommunications d’EDF-GDF

cgt-issy@edfgdf.fr.

http://hyp.lescourses.info/article.php?sid=5500



COMMUNIQUE DU PIQUET DE GREVE DU POSTE EDF AMPERE


14ème jour d’occupation


Ce lundi 28 juin 2004 à 7h00, les agents d’EDF, en grève reconductible au poste « Ampère », ont effectués, après décision en assemblée
générale, des coupures sur les réseaux RATP et SNCF pendant une heure.

Celles-ci ont été réalisées sur les installations même du poste de transport occupé.
Cette intervention a affecté l’alimentation électrique et provoqué des perturbations temporaires sur l’ensemble du trafic voyageur de la RATP
et sur la ligne RER D.

Les autres perturbations intervenues ce matin et concernant le réseau transilien de Paris St-Lazare et le RER A ne sont pas liées à ces
manoeuvres et n’ont pas à cette heure d’origine connue du piquet de grève du poste d’Ampère. Ces coupures d’alimentation électrique n’ont pu
être réalisées que d’en d’autres installations sans rapport avec le site occupé.

Dans sa volonté de vouloir passer en force, le gouvernement prend aujourd’hui une lourde responsabilité dans les suites et les formes que
peuvent prendre le mouvement.
L’action maîtrisée que nous avons conduit et revendiquée, comme toute les précédentes, s’inscrit dans la poursuite de notre mouvement pour
s’opposer au changement de statut des entreprises EDF et GDF en sociétés anonymes ainsi qu’à la filialisation du RTE et obtenir le retrait du
projet de loi en débat actuellement à l’Assemblée Nationale.

Elle fait suite aux coupures réalisées dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 juin sur le poste de transport d’électricité 400 KV de
Mezerolles qui a été ainsi temporairement coupé du Réseau. Si le gouvernement venait à poursuivre son entreprise de démolition d’un
service public dont tout le monde reconnaît la valeur, les agents en grève se verraient contraints de hausser encore le ton.

Ils ne laisseront pas le gouvernement poursuivre une réforme qui va conduire à la mort du service public, à des fortes hausses de tarif pour
les usagers comme pour les entreprises conduisant inévitablement à des répercussions sur l’emploi et sur la fourniture d’énergie en France.
Les agents EDF et GDF sont déterminés à ce que leurs Etablissements restent le bien de leur légitime propriétaire : La NATION.

Ils exigent du gouvernement le retrait pur et simple du projet de Loi.

Saint-Ouen, le 28 juin 2004 à 10h30.

* Poste ampère, 114 rue St Denis 93400 St Ouen.


LIRE AUSSI :

- EDF : La base s’impatiente ! ! ! !

- EDF : désinformation sur toute la ligne.

- Appel contre la privatisation d’ EDF - Fondation Copernic - AITEC






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