Préambule : Une mise en garde historique
En 1923, Arthur Moeller van den Bruck, historien et écrivain engagé, rêvait d’un Troisième Reich : un empire fantasmé, un « pays du milieu » destiné à incarner une « troisième force » au cœur de l’Europe, entre Est et Ouest. Dans son livre Das Dritte Reich (1923), il concevait ce projet comme une synthèse culturelle, censée succéder au Saint-Empire romain germanique (962-1806) et à l’Empire allemand (1871-1918). Une Allemagne unie, glorieuse, pacifiée – mais les nazis, plus inspirés par la terreur que par l’idéalisme, détournèrent sa vision en un programme apocalyptique. Moeller, décédé en 1925, avait pourtant prévenu : « L’idée d’un Troisième Empire pourrait bien se révéler la plus funeste de toutes les illusions. » Félicitons-le pour cette clairvoyance tragique.
Un siècle plus tard, en 2025, l’Europe semble ignorer cet avertissement. Dans les salons bruxellois, loin des peuples, Friedrich Merz, chancelier allemand (CDU), et Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, incarnent un oubli volontaire. L’UE, née du plan Marshall comme outil atlantiste, trahit tout idéal pour devenir un instrument d’oppression institutionnalisée. Animés par un désir de revanche et une nostalgie néo-conservatrice, ils se murmurent, avec une ironie glaçante et très plausible : « Un Quatrième Reich ? Pourquoi pas ! Après trois échecs et l’Europe supranationale de 2025 qui s’effondre d’elle-même ! Serait-ce une realpolitik ? » Cette plaisanterie désinvolte, écho des illusions de Moeller, révèle une vérité ressentie par les citoyens : par ses choix hors sol – sanctions sur le gaz triplant les prix, décisions idéologiques – l’UE se disqualifie et s’enferme dans un autoritarisme insidieux pour masquer ses crises insurmontables [1].
C’est dans ce climat d’arrogance technocratique qu’une amie, étudiante en sciences politiques, hantée par les récits familiaux de résistance et les mécanismes pervers du totalitarisme, m’a confié son cauchemar, un cri d’angoisse face à l’oppression des élites...
Le cauchemar révélateur
Cette nuit encore, mon amie s’est réveillée en sursaut, un cri étouffé dans la gorge, le souffle court, prise d’un vertige qui semblait lier les fantômes de l’Histoire à son présent.
« L’Europe... elle était là, m’a-t-elle murmuré, les yeux encore hantés. Mais elle ne brillait plus. Ses 12 étoiles dorées, symboles d’unité et d’harmonie, s’effaçaient sous mes yeux, englouties par un brouillard noir, lourd d’une odeur de cendres froides. L’ombre se métamorphosait, d’abord un virus minuscule, puis une pieuvre aux tentacules gluantes, suivie d’une meute de chacals voraces... et enfin, la pire de toutes – une silhouette humaine difforme, au sourire froid, murmurant ‘paix et prospérité’ d’une voix faussement apaisante, tout en brandissant des dossiers étiquetés ‘austérité’, ‘élections annulées’, ‘expansion de l’OTAN’. »
Cette Bête indicible, métaphore d’un mal profond ressenti par les citoyens, incarne des technocrates imposant des lois sans débat démocratique, des médias polarisés transformant les guerres en récits alignés sur les discours officiels, des dirigeants – Merz, von der Leyen, Macron, Starmer – jouant une comédie hypocrite, négociant avec les lobbies dans l’ombre, orientant les scrutins, piétinant les référendums.
À Munich, en février 2025, le vice-président des EU J.D. Vance a fustigé cette dérive, déclarant que l’ennemi de l’Europe n’est pas la Russie, mais qu’il est « intérieur » : une élite censurant la « libre parole » et trahissant les valeurs démocratiques [2]. L’OTAN, bras armé de la Bête, transforme l’Europe en avant-poste géopolitique, réarmant sous prétexte de « défense des valeurs » [3]. La Commission impose des objectifs irréalistes, comme le Chips Act, qui peine à atteindre ses ambitions de production de semi-conducteurs [4].
La Bête ne criait pas. Elle murmurait : « C’est pour votre bien, c’est l’unité, c’est la sécurité. » Et beaucoup ont baissé les yeux.
Peut-être cette ombre était-elle la princesse Europe, enlevée par Zeus – un mythe où le continent naît d’un rapt, mêlant séduction et violence. Aujourd’hui, le rapt est institutionnel : l’UE orgueilleuse, à court de promesses, trahit par ses actes.
Mon amie, telle Cassandre, voit l’indicible : une Bête polymorphe nourrie de nos silences.
« J’ai su, parlé, écrit, supplié... mais cela n’a servi à rien, a-t-elle ajouté, terrifiée. Cette Bête, c’est des lois ‘anti-désinformation’ étouffant les dissidents, des missiles Taurus, Scalp et tant d’autres engins de mort financés à coups de milliards. Elle parle de ‘fraternité’ mais dresse les peuples les uns contre les autres... »
Son cauchemar est un miroir : les élites, sourdes au bien-être des citoyens, cultivent l’oubli, cet effacement orchestré qui nous prive de notre histoire, nous rendant vulnérables. En 2025, l’Europe s’effondre sous les sourires moqueurs de Bruxelles, qui verrouille son pouvoir par une militarisation imposée.
Un idéal trahi : ce que les étoiles auraient pu être
Les 12 étoiles de l’UE, inspirées par l’idéal d’unité, n’ont jamais été définies précisément – par prudence ou peur du désaccord. Les technocrates n’ont même pas su abolir le changement d’heure d’hiver et d’été – une question si simple qu’un enfant pourrait la résoudre, mais qui, confiée à des technocrates, devient un casse-tête insoluble, symbole de leur incapacité à unir l’Europe !
L’idéal fondateur de l’UE était noble, quoique amorcé par le plan Marshall comme un « grand machin » atlantiste, pour reprendre l’image que De Gaulle avait utilisée en parlant de l’ONU. Dans une Europe idéale, ces étoiles auraient incarné paix, vérité, fraternité, humanité, empathie, respect, solidarité, liberté, égalité, justice, sagesse, démocratie. Mais ces valeurs deviennent des slogans creux sous Merz et von der Leyen, nostalgiques de Biden et de Victoria Nuland, dont la surenchère belliqueuse déséquilibre l’Europe [5]. Leur indifférence à la Palestine, le Kivu, et tant d’autres régions où des millions souffrent sous le silence de Bruxelles illustre leur déconnexion [6]. La Commission impose des lois oppressives, comme le Digital Services Act, muselant les dissidents [7]. Ces étoiles auraient pu briller, mais elles pleurent, leurs larmes scintillant dans l’obscurité.
Un monstre épanoui : la Bête et les étoiles effacées
La Bête est partout, se métamorphosant sans cesse. Elle est virus, pieuvre, meute de chacals – et, plus insidieuse, elle prend forme humaine, parlant de « nos valeurs » tout en les trahissant. Dans son cauchemar, mon amie voyait les étoiles tomber, comme des larmes d’un ciel tourmenté. Chaque étoile effacée révélait une blessure infligée par la Bête.
• Étoile de la Paix (Révision géopolitique) : Le 9 mai, jour de la victoire de 1945, s’efface pour des raisons géopolitiques. Von der Leyen pousse la militarisation [8]. Les fonds pour l’armement détournent les budgets sociaux [3].
• Étoile de la Vérité (Oubli) : Les 27 millions de morts soviétiques sont minimisés, l’UE efface le Donbass en ignorant Minsk. Kallas minimise l’importance des célébrations de 1945 [9]. Les récits officiels occultent les crimes soutenus par l’Occident [10].
• Étoile de la Fraternité (Propaganda) : La russophobie, portée par Bruxelles, fabrique un ennemi depuis Maidan. Jacques Baud dénonce les récits polarisés et mensongers des médias [10]. Les sanctions divisent les Européens [1].
• Étoile de l’Humanité (Bellicisme) : Merz et von der Leyen, avec leurs missiles Taurus, piétinent l’humanité. Merz incarne une nostalgie néo-conservatrice [11]. L’UE ignore les crises humanitaires[6].
• Étoile de la Justice (Réhabilitation) : Des collaborateurs sont glorifiés. Stepan Bandera, nazi génocidaire, est célébré sans réaction de Bruxelles [12]. Les archives historiques sont réécrites[9].
• Étoile de la Solidarité (Complicité) : Nous taisons le Donbass, la Palestine, le Kivu. Amnesty International dénonce l’inaction de l’UE[6].
• Étoile de la Liberté (Marginalisation) : Les dissidents sont marginalisés. Le DSA censure les critiques[7]. Les médias alternatifs sont bannis [15].
• Étoile de la Transparence (Censure) : Les algorithmes noient les vérités, von der Leyen appelle cela ‘protection’. Les critiques dénoncent ces dérives comme une censure institutionnalisée, un symptôme du Mémoirel qui marginalise les voix dissidentes[B] [14]. Les données citoyennes sont surveillées [14].
• Étoile de la Sagesse (Négation) : L’amnésie de 1989 se répète. Les leçons de l’Histoire sont ignorées[9].
• Étoile de l’Empathie (Manipulation) : La propagande anti-russe étouffe les cris du Kivu. Luc Ferry dénonce les médias polarisés et plaide pour la diplomatie [13]. Les récits simplistes dominent [10].
• Étoile du Respect (Contrôle) : Von der Leyen et l’UE exercent des pressions sur les élections roumaines, annulées en 2024 sous prétexte d’ingérence russe qui se sont avérées fausses [16]. J.D. Vance dénonce Bruxelles pour ces dérives anti-démocratiques [2]. Les ingérences en Hongrie, Moldavie, Géorgie s’accumulent[ 17].
• Étoile de l’Égalité (Injustice) : Les élites creusent les inégalités. Le réarmement marginalise le Sud. Les lobbies dominent les politiques [11].
La Bête, ce monstre qui nous dévore
Friedrich Merz, chancelier depuis le 6 mai 2025, incarne cette hypocrisie. Ex-président de BlackRock Allemagne (2016-2020), il a façonné des politiques pour les élites, investissant dans tout, des armes aux usines de papier toilette, tout en prônant les « valeurs ». Sa nostalgie néo-conservatrice fracture l’Europe[11]. Nous sommes complices, soumis à la Bête.
Un passé qui nous hante
Moeller van den Bruck, écrivain et historien engagé, nous mettait en garde. Merz, von der Leyen, Macron, Starmer nous conduisent vers un IVème Reich, une métaphore ressentie par les citoyens pour un autoritarisme où Bruxelles impose ses choix sans écouter les peuples. Ce passé hante le cauchemar de mon amie, qui voit l’avenir s’assombrir...
Conclusion : Une parole lucide pour l’intérêt de tous
Mon amie, telle Cassandre, voit l’indicible avec une sincérité déchirante : les étoiles de l’UE – paix, vérité, humanité, égalité – s’éteignent sous la Bête. Cette Bête porte un nom : le Mémoirel [A], l’effacement de notre mémoire collective, qui nous prive de nos racines et nous pousse vers l’abîme. Merz, von der Leyen, et leurs complices nous y mènent, et nous, par soumission et complicité, les suivons. Sans sursaut, l’UE risque un contrôle accru, où surveillance numérique et ingérence électorale deviendront la norme [14]. Ce n’est pas un simple cauchemar : c’est le cri émotionnel d’une Europe qui refuse de mourir sous ses mensonges.
Pourtant, l’espoir survit encore. Des citoyens, comme les Gilets Jaunes, bravent la censure, portés par un élan sincère pour ranimer l’esprit des étoiles [18]. Mon amie rêve, malgré son angoisse, d’une Europe où les peuples décideraient par des référendums transparents, où les lobbies comme BlackRock seraient scrutés par des citoyens indépendants, où la Commission céderait du pouvoir au Parlement, où des lois comme le DSA (règlement européen sur les services numériques) seraient abolies pour libérer les voix. Ce ne sont pas des exigences, mais des murmures d’espoir, des vœux fragiles pour une Europe qui écouterait, qui se souviendrait, qui vivrait. L’avenir n’est pas écrit, et ce que j’écris est réel. Réveillez-vous, brisez vos silences, restaurez les vérités effacées, et surtout résistez ! Peut-être faut-il une dernière étoile – la lucidité – pour tenter de raviver toutes les autres !
Cassandre G
Printemps 2025
NB : Les lecteurs les plus attentifs auront peut-être remarqué que l’illustration comporte treize étoiles et non douze comme sur le drapeau européen officiel. Cette treizième étoile symbolise la « lucidité », cette qualité essentielle qui, comme évoqué en conclusion, pourrait bien être notre dernier espoir " pour tenter de raviver toutes les autres ".
Note [A] Mémoirel : Néologisme original, fusion de ‘mémorial’ (lieu de mémoire) et ‘immémorial’ (ce qui défie le temps), désignant l’effacement insidieux et orchestré de la mémoire collective par les élites technocratiques. Plus qu’un oubli, le Mémoirel est une Bête polymorphe qui murmure des promesses tout en réécrivant l’histoire, censurant les vérités, et exploitant nos silences complices. Il nomme l’indicible – cet autoritarisme subtil qui étouffe l’Europe – et l’invraisemblable, comme la réhabilitation de criminels tels que Bandera. Ce concept offre une grille de lecture pour décoder les dérives contemporaines, de la militarisation imposée aux scrutins manipulés, et invite à résister en ravivant les mémoires effacées.
Note [B] – Mémoirel : L’effacement organisé
Cet article cite des sources peu relayées ou désormais inaccessibles via les moteurs de recherche (discours de J.D. Vance, analyses de Jacques Baud). Leur disparition des plateformes grand public n’est pas un hasard, mais un symptôme du Mémoirel : un processus de suppression sélective qui étouffe les faits gênants au nom de la “ protection des valeurs ”. Ces contenus ne sont pas exclus pour leur inexactitude, mais pour leur non-alignement idéologique. Leur marginalisation systématique devrait interroger. À ceux qui perçoivent une dissonance entre ce qu’ils vivent et ce qu’on leur montre : la question n’est pas “ ces sources sont-elles parfaites ? ”, mais “ pourquoi tant d’efforts pour qu’on ne les voie pas ? ” Consultez les archives (archive.org) pendant que cela est encore possible.