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LE GIEC : Urgence climat !

Au printemps 2023, le G.I.E.C. (Groupe International d’Experts sur l’Évolution du Climat, groupe créé en 1988, déjà…) a produit son sixième rapport, synthétisant des milliers de pages d’études, et l’a ensuite envoyé aux gouvernements, décideurs économiques et journalistes du monde entier. Ce sixième rapport était lui-même la synthèse de trois précédents publiés en août 2021, février et avril 2022 par les trois groupes de travail du G.I.E.C.

Le groupe 1 a planché sur la physique du climat dans le cadre du changement provoqué par nos émissions de gaz à effet de serre,
Le groupe 2 a travaillé sur l’évaluation des risques climatiques, la vulnérabilité des sociétés et les adaptations possibles,
le groupe 3 a cherché à indiquer comment diminuer les émissions de gaz à effet de serre à un niveau permettant d’atteindre les objectifs de la convention climat de Copenhague en 2019, soit 2°C de réchauffement maximum par rapport au niveau préindustriel, puis à se rapprocher le plus possible des 1,5°C décidé à Paris en 2015.

Groupe 1 : 234 auteurs de 65 pays, plusieurs centaines d’auteurs-contributeurs pour évaluer plus de 14 000 publications scientifiques. Résultat : 1 rapport de 3 949 pages.

Lors de son assemblée plénière, le G.I.E.C. adopte le « résumé pour décideurs » (= synthèse de présentation) des conclusions de ce groupe de travail destiné aux chefs d’états et de gouvernements.

Groupe 2 : 270 experts qui ont fait appel à 675 autres auteurs-contributeurs et analysé plus de 34 000 publications scientifiques. Son rapport complet = 3 976 pages condensées dans son « rapport pour décideurs » = 35 pages.

Groupe 3 : 278 hauteurs et 354 autres collaborateurs. 18 000 publications scientifiques analysées. Rapport complet : 2 913 pages et « rapport pour décideurs » : 63 pages.

Il faut savoir rendre grâce à Sylvestre Huet pour avoir lu, analysé, décortiqué, décrypté ces 3 rapports du G.I.E.C., un immense travail de plusieurs milliers de pages, pour finalement en présenter l’essentiel, sous une forme accessible au plus grand nombre (1). Tâche accomplie en grande partie par le journaliste scientifique entre octobre 2022 et janvier 2024.

*******************
(1) Son livre publié en avril 2024 aux éditions Tallandier, col. Texto : Le G.I.E.C. : urgence climat/Le rapport incontestable expliqué à tous (222 p.).
Avec cet ouvrage, et c’est l’ambition de son auteur, plus personne ne pourra dire « je ne savais pas... », toute personne pourra connaître les risques de l’inaction et saura quoifaire.
1) Le changement climatique observé est incontestable et sans précédent depuis plusieurs milliers d’années ; il représente une menace majeure pour les sociétés humaines.
2) Il est encore possible de contenir ce changement dans des limites qui diminueront ses conséquences néfastes pour l’humanité SI l’on opère une réduction immédiate et massive des émissions mondiales et si l’on poursuit cette réduction jusqu’à la fin du XXIème siècle.

Une originalité : la carpe et le lapin !

Le G.I.E.C. résulte d’un mariage, inédit, entre la science et la politique.

Craignant de se faire doubler par les écologistes peu favorables à l’industrie, qui s’exprimaient lors de la convention climat tenue en 1992 à Rio-de-Janeiro sous les auspices de l’O.N.U., les dirigeants politiques des pays les plus riches du monde redoutent une remise en cause de la base énergétique de leur puissance assise sur le pétrole… Ils ont alors plaidé pour une organisation hybride : à la fois politique, pour répondre à la demande d’expertise des gouvernements, et aussi scientifique, avec un bureau chargé de recruter au niveau mondial (la bonne, la seule échelle pour appréhender le problème) des spécialistes de chaque sujet traité, soit la communauté scientifique internationale mobilisée. Pour établir une synthèse critique des productions scientifiques sur le changement climatique.

Le G.I.E.C. conduit une analyse rigoureuse des causes et conséquences du changement climatique, ainsi que des moyens à mettre en œuvre pour atténuer cette menace, par la maîtrise des émissions de gaz à effet de serre. Mais il lui est interdit « statutairement », de par sa mission, d’aller au-delà. C’est-à-dire de recommander une quelconque politique. Si cette limitation permet la réussite de la mission d’expertise, en revanche, elle renvoie à un autre cadre, un autre processus pour que soient prises des décisions d’action : soit dans chaque pays, soit lors des C.O.P. (COnférence des Parties), c’est-à-dire les réunions des pays signataires de la convention climat de l’O.N.U.

Le livre de Sylvestre Huet

Le travail d’analyse et de présentation des rapports des 3 groupes du G.I.E.C. effectué par Sylvestre Huet en – seulement – 222 pages est extrêmement intéressant et d’une grande richesse. Il reprend :

 la physique du climat,
 les impacts, l’adaptation et la vulnérabilité,
 l’atténuation du changement climatique.

Tout à la fois, ce travail met en évidence la liaison entre « fin de vie » et « fin de mois », situe le bon niveau d’action, pointe les interactions entre les mesures prises ou proposées, pointe encore les fausses bonnes solution Il remet aussi en cause le mode de vie et de croissance de nos sociétés occidentales avec ce rappel emprunté aux rédacteurs du rapport : « Les classes moyennes des pays riches et émergents – l’essentiel de ces 10 % les plus riches de la population mondiale en terme de revenus – ne risquent guère de s’engager dans une sobriété volontaire sévère si elles ont toujours sous les yeux le spectacle des consommations sans limites des grandes fortunes. Mais c’est la seule rédaction possible pour une expertise consensuelle à l’échelle mondiale. » Et encore : « Comment promouvoir la sobriété comme moyen majeur d’une politique climatique et ne rien dire de l’industrie publicitaire ? Cette manipulation géante des esprits émergeant après la Seconde Guerre mondiale, lorsque les grandes entreprises étasuniennes se demandèrent comment donner suite aux commandes militaires pour stimuler la croissance de leurs activités et profits. »

À lire d’urgence, car comme le disait feu le Président Chirac : « la maison brûle... »

Conclusion

Dans sa riche conclusion, le journaliste scientifique ramène doublement la question sur le plan politique en soulevant deux problèmes par le groupe 3 :

 À qui faut-il confier la « marche du monde » pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre et atteindre les objectifs de 2°C de réchauffement maximal : au marché capitaliste, et à sa recherche du rendement financier maximum dans le temps le plus court possible, à sa logique de concurrence effrénée entre entreprises pour conquérir des parts de march, ou bien faut-il en appeler à des régulations étatiques fortes et à des planifications collectives ?

 L’éradication de la pauvreté dans les pays où la population vit avec moins de 2 dollars par jour a été obtenue grâce à la consommation d’énergies fossiles, celles-là mêmes qui sont responsables du réchauffement climatiqu

La réponse ne se trouve-t-elle pas dans une pensée que Marx aurait pu formuler ? Il n’y a pas de solution à la question écologique et à la question sociale sans exproprier les expropriateurs et sans reconquête et réorientation des moyens de production.

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COMMENTAIRES  

08/06/2025 10:56 par Louise de Bretagne

Ouais, ces Dames et Messieurs n’en finissent pas de vouloir égaler les puissances qui régissent l’univers...
Parce qu’il y a toujours eu quelque part quelqu’un d’envieux, jaloux, incapable de faire par soi-même quoi que cela soit, une personne avec beaucoup de méchanceté qui arrivait à berner et entraîner les gens pour qu’ils suivent X-tiers ou Y-autres dans ces folies meurtrières et destructrices et monstrueuse parfois.
Tout cela pour que ce monstre assouvisse ses désirs et arrive à construire le socle de ses ambitions.
En regardant autour de nous le constat est clair que c’est encore le cas aujourd’hui dans beaucoup de contrées de ce pauvre monde.
Oui le climat comme la grippe, la mort, la guerre exetera, tout cela n’est que l’utilisation de la peur pour soumettre les populations crédules.
Mais bien sûr aussi que la marmotte emballe la tablette de chocolat dans la feuille d’aluminium.

08/06/2025 11:01 par Guillaume Rampon

En 1990 le GIEC reconnaissait que l’optimum médiéval a été plus chaud que le 20 éme siècles.
Voir la pièce attachée.

En 1970 c’était le refroidissement qui nous attendait :
Comme le présente succinctement un fameux article de Newsweek, The cooling world, paru au moment où cette inquiétude atteignait son paroxysme, le consensus scientifique était clair : la planète était sur le chemin d’un nouvel âge glaciaire imminent, et dans les prochaines années, tout portait à croire que ce refroidissement global aller entraîner la famine mondiale, suite à tornades violentes, sécheresses, inondations, périodes de froid prolongées, retards dans les moussons... et même accroissements de températures locaux.
A l’origine de ces prédictions apocalyptiques : des scientifiques qui s’appuyaient sur un traitement statistique des mesures de températures faites par un ensemble de stations météo terrestres reparties dans l’hémisphère nord. Les tentatives d’"explications" (plus honnêtement, il faudrait plutôt parler de tentatives de relier causalement l’activité humaine et cette courbe de températures) ne manquent pas, on se décide pour l’albédo dû aux particules de pollution dans l’atmosphère, qui renvoie le rayonnement solaire dans l’espace avant qu’il n’ait eu le temps de réchauffer la terre.

Au mieux avec le GIEC, nous sommes devant des spéculations qui essaient de se revêtir des habits de la science pour répondre à une demande politique.
"Celui qui contrôle la peur des gens devient mettre de leur âme" Machiavel

08/06/2025 11:50 par Vincent

Les chiffres sur l’infime pourcentage d’assimilés-bourgeois qui ont les capacités financières de prendre l’avion sont contradictoires, donc je n’en citerai aucun ; les vols low-cost n’améliorant pas le calcul.
Mais je re-balance tout de même ici cet amusant calcul que mon prolo de père, mécano, avait fait :
Sa Golf 2 turbo-diesel de 1986 (d’occasion) a parcouru un peu plus de 500 000 Km en 27 ans. (Pas mal, non ?)
Ce faisant, elle a consommé une masse de gasoil équivalente (en tonnes, donc) à celle consommée par un Airbus A-340 (quadriréacteur d’ancienne génération, plus en service) durant sa première demi-heure de vol !
(le décollage étant le seul moment où un avion est à pleine puissance)
Je vous invite à relire, et à bien méditer ça.

Et donc, rapports du GIEC en bandoulière, on vient débattre à l’Assemblée de l’utilité des ZFE pour exclure ces vilains prolos armés de leurs véhicules diesel des centre-villes, où s’ébattent joyeusement les bourgeois-consommateurs qu’il ne faudrait pas trop déranger ; cependant que le kérosène qui leur permet de partir loin en vacances pour exploiter d’autres pauvres, n’est toujours pas taxé.
En l’occurrence, la question n’est même pas débattue par les bourgeois qui sont supposément les "représentants" de notre souveraineté.

Et puis, quand un Jean-Marc Jancovici dit aux boîtes du CAC40 qu’elles nous butent à court terme et à force de court-termisme, et qu’elles feront faillite si elles ne changent pas radicalement leur rapport à l’énergie, alors il est millionnaire et jouit d’une belle notoriété, pendant qu’en l’écoutant distraitement les bouffeurs de dividendes digèrent avec un sentiment de conscience tranquille.
Il faut reconnaître qu’égoïsme et cupidité ont au moins le mérite de la cohérence ; j’imagine que la convoitise fait le reste.

08/06/2025 18:17 par act

Sans aborder la question du GIEC, institution discutable et discutée, puis-je vous demander l’origine de votre graphique Guillaume ? Qui semble s’arrêter avec l’an 2000 ?
En rappelant que l’optimum médiéval et le "petit age de glace" furent des phénomènes régionaux, le graphique ci-dessous créé par Hawkins et trouvé sur Wikipédia suit la situation globale jusqu’à présent et la situation décrite est tout autre :

08/06/2025 18:20 par act

Autre graphique, trouvé sur le site "les crises" et qui reprend les températures globales, en rappelant qu’avant 1800 et des, il s’agit de "reconstruction/estimation" (en bleu) qui précèdent l’ère instrumentale (en rouge) :

09/06/2025 09:07 par RV

Quel festival de climatoscepticisme dans les commentaires !
Quelle tristesses !
On n’est pas sorti de l’auberge !

09/06/2025 09:22 par RV
09/06/2025 10:22 par Non

En 1990 le GIEC reconnaissait que l’optimum médiéval a été plus chaud que le 20 éme siècles

Non, ça c’est votre interprétation personnelle d’un graphique que vous avez sélectionné au milieu de dizaines d’autres graphiques parce qu’il va dans le sens de votre point de vue climatosceptique.

Vous vous gardez bien de préciser qu’il s’agit de mesures pour l’Angleterre centrale tirées des recherches du climatologues Hubert Lamb sur le pollen fossile. Il s’agit en effet de l’optimum climatique médiéval. Ce graphique se trouve à la page 202 du rapport du GIEC de juin 1990 qui en contient plus de 360. Ce que vous affirmez ci-dessus est une déformation des propos du rapport qui sont les suivants : « Il est de plus en plus évident que les températures mondiales dans le milieu de l’holocène (spécialement il y a 5 ou 6000 ans) étaient plus hautes qu’aujourd’hui [en 1990] au moins en été »

rapports du GIEC en bandoulière, on vient débattre à l’Assemblée de l’utilité des ZFE

Non, le GIEC, comme son nom l’indique, étudie l’évolution du climat. Les ZFE avaient été mises en place pour améliorer la qualité de l’air urbain. Et ne venez pas m’accuser de défendre les ZFE, je suis contre, mais il ne faut pas dire n’importe quoi.

09/06/2025 20:06 par Palamède Singouin

Questions à ceux qui sont persuadés que le réchauffement climatique est une invention des politiques pour effrayer le peuple :

Vous en connaissez beaucoup qui sont vraiment effrayés par les problèmes climatiques ?

Moi j’en connais surtout qui sont persuadés de sauver la planète en plantant 4 tomates dans leur jardin tout en faisant des dizaines de milliers de km par an en bagnole, en avion ou même en super-paquebot MAIS qui sont effrayés par la menace sino-russe, l’entrisme des mahométans par le voile des femmes, les mauvais résultats de l’équipe de France de pétanque, la meute mélenchonienne...

09/06/2025 20:17 par Guillaume Rampon

Le graphique que je présente est dans le rapport du GIEC de 1990.
Le graphique que vous présentez reprend la fameuse Crosse de hockey de Micheal Mann de 1999.
Ce graphique a été contesté dés sa parution car il compare des proxys avec des températures relevées. (proxys : des éléments comme les sédiments au fond des lacs, ils vous indiquent la température moyenne, mais ils ne vous disent qu’elle était la température le 2 décembre 1302 à 8 h du matin)
Il faut s’attarder longuement sur le schémas de l’article.
On y lit que 95% du rayonnement infrarouge renvoyé par la terre est capté par les gaz à effet de serre.
C’est à dire H2O, CO2 etc.
Dans ces 95% quel est la part du CO2 ?
Combien faut il de CO2 pour qu’il y est saturation ? moment ou le CO2 renvoie 100% des gammes de fréquences pour lequel il est actif.

10/06/2025 09:15 par RV

@ Guillaume
Pour le fun j’ai soumis votre commentaire à DeepSeek . . .

"95% du rayonnement infrarouge est capté par les gaz à effet de serre (GES)"
- Cette donnée (probablement issue du Premier Rapport d’Évaluation du GIEC en 1990) est globalement exacte, mais nécessite des nuances.
- Les GES (H₂O, CO₂, CH₄, N₂O, etc.) absorbent effectivement une grande partie du rayonnement infrarouge émis par la Terre.
- Cependant, cette absorption n’est pas statique : elle dépend des concentrations des gaz et des conditions atmosphériques (altitude, température, etc.).
— Le commentaire sous-entend que parce que l’absorption est déjà élevée, l’ajout de CO₂ n’aurait pas d’impact. C’est une erreur classique de raisonnement climato-sceptique.

"Quelle est la part du CO₂ dans ces 95% ?"
- La vapeur d’eau (H₂O) est responsable d’environ 50-60% de l’effet de serre naturel, et le CO₂ contribue à 20-25% (dans les conditions préindustrielles).
- La vapeur d’eau est un feedback climatique (sa concentration dépend de la température), pas un forçage comme le CO₂.
- Le CO₂ agit comme un "thermostat" du climat : son augmentation (due aux activités humaines) entraîne une hausse des températures, ce qui augmente la quantité de vapeur d’eau dans l’atmosphère (amplifiant l’effet de serre).
—Isoler la part du CO₂ sans considérer son rôle clé dans l’équilibre énergétique est trompeur. Même une petite part peut avoir un effet disproportionné.

"Combien faut-il de CO₂ pour qu’il y ait saturation ?"
- La saturation n’est pas complète dans l’atmosphère.
1. Absorption dépendante de l’altitude :
- Le CO₂ absorbe certaines longueurs d’onde infrarouges (notamment vers 15 µm), mais cette absorption se produit principalement dans les basses couches de l’atmosphère.
- À haute altitude, où l’air est moins dense, le CO₂ peut encore capter et réémettre du rayonnement vers l’espace ou la surface (effet de réchauffement).
2. Élargissement des bandes d’absorption :
- Même si les bandes principales du CO₂ sont saturées, l’augmentation de sa concentration élargit les bandes d’absorption (effet dit des ailes de la ligne), permettant de capter plus d’énergie.
3. Durée de vie du CO₂ :
- Contrairement à la vapeur d’eau (qui se recycle en quelques jours), le CO₂ persiste pendant des siècles, accumulant son effet.

L’idée que "la saturation rend le CO₂ inoffensif" est un mythe tenace. Les physiciens climatiques ont démontré dès les années 1950 (grâce aux travaux de Gilbert Plass) que l’effet de serre du CO₂ ne s’arrête pas à saturation en conditions réelles.

4. Preuves empiriques contre l’argument de saturation
- L’augmentation du forçage radiatif :
Les mesures satellitaires (ex. CERES/NASA) montrent une diminution de l’énergie infrarouge quittant la Terre vers l’espace, précisément dans les bandes spectrales du CO₂.
- Expérience historique :
Depuis 1850, le CO₂ est passé de 280 ppm à 420 ppm, et la température a suivi (+1,1°C), conformément aux prédictions théoriques.
- Paléoclimatologie :
Les carottes de glace révèlent une corrélation systématique entre CO₂ et température sur 800 000 ans.

Pourquoi ce commentaire est trompeur
1. Confusion entre absorption et forçage radiatif :
Le CO₂ ne "sature" pas comme un filtre passif ; son effet dépend de la physique atmosphérique complexe (altitude, pression, rétroactions).
2. Occultation des rétroactions :
Ignorer le rôle du CO₂ comme amplificateur (via la vapeur d’eau, la fonte des glaces, etc.) revient à nier la base de la climatologie moderne.
3. Erreur de temporalité :
Même un faible % d’absorption supplémentaire a un impact cumulatif sur des décennies.

10/06/2025 09:17 par CAZA

HéHé du très bon Palamède .
Le réchauffement c’ est l’ arbre ,celui qui cache la forêt de l’ assassinat rapide et rusé de la nature et de la santé de la planète .
On peut aussi dire que c’est la bonne façon de noyer le poisson .Ou aussi que c’ est l’ histoire de la montagne et de la taupinière .
C’ est pas que la taupinière est dérisoire mais on en fait des montagnes pour cacher la poutre ,ah non ,là c’ est l’histoire de la paille et de la poutre .Bref , je suis perdu , ah non , le but c’ est de brouiller les cartes et que le tout un chacun se dise que c’ est trop compliqué et qu’il continu bien servilement à boire de l’ eau polluée au robinet et à manger de jolis légumes bien frais et bien cancérigènes .

Dans la course à la destruction de l’ environnement par l’ Homme , enfin surtout par le capitalisme , qui tue pour ses profits des enfants d’ aujourd’hui et se fiche du sort des enfant qui naitront dans 50 ans , les pollutions chimiques , agricoles et militaires auront parachevées le "bon boulot" bien avant le réchauffement .

10/06/2025 09:29 par RV

@ 08/06/2025 11:01 par Guillaume Rampon
j’ai soumis votre commentaire à DeepSeek, parce que je suis flemmard . . . !

Le texte cité évoque un supposé "consensus scientifique des années 1970" prédisant un refroidissement climatique global, en s’appuyant notamment sur un article de Newsweek de 1975 ("The Cooling World"). Il suggère que les scientifiques de l’époque se trompaient tout comme, selon l’auteur, le GIEC se tromperait aujourd’hui.

1. Le mythe du "consensus sur le refroidissement"
Contrairement à ce que prétend le texte, il n’y a jamais eu de consensus scientifique sur un refroidissement global dans les années 1970. Une étude (Peterson et al., 2008) a analysé les publications climatiques entre 1965 et 1979 :
 7 articles suggéraient un refroidissement.
 42 articles prévoyaient un réchauffement.
 20 articles étaient neutres.

L’article de Newsweek a été largement médiatisé, mais il ne reflétait pas l’opinion dominante de la science climatique. En réalité, dès les années 1950-1960, des scientifiques comme Gilbert Plass et Charles Keeling alertaient déjà sur l’effet de serre lié au CO₂.

2. Les causes de la confusion des années 1970
 Variabilité naturelle : Les années 1940-1970 ont connu un léger refroidissement dans certaines régions, dû en partie à l’augmentation des aérosols industriels (qui bloquent le soleil).
 Manque de données : Les modèles climatiques étaient rudimentaires, et la compréhension des mécanismes (aérosols vs. CO₂) était incomplète.
 Médiatisation excessive : Certains médias ont amplifié des hypothèses minoritaires pour leur côté sensationnel.

3. Le consensus actuel (GIEC) vs. les années 1970
Aujourd’hui, le GIEC s’appuie sur :
 Des milliers d’études indépendantes.
 Des modèles climatiques validés par des décennies d’observations.
 Une compréhension bien établie des mécanismes (CO₂, méthane, rétroactions climatiques).

La différence majeure :
 Dans les années 1970, il y avait peu de données et des théories contradictoires.
 Aujourd’hui, le réchauffement est observé, mesuré et expliqué avec un niveau de certitude extrêmement élevé (>99% de consensus scientifique).

4. Critique de la comparaison avec le GIEC
L’auteur du texte suggère que le GIEC "spéculerait" comme les scientifiques des années 1970. C’est faux :
 Le GIEC ne produit pas de science, mais synthétise les recherches existantes.
 Contrairement aux années 1970, les prédictions des modèles climatiques se vérifient depuis 40 ans (hausse des températures, acidification des océans, fonte des glaces).

5. La citation de Machiavel
L’utilisation de la phrase "Celui qui contrôle la peur des gens devient maître de leur âme" sous-entend que le GIEC manipulerait les peurs. Cette rhétorique est courante chez les climatosceptiques, mais elle ignore les preuves scientifiques solides derrière le réchauffement.

 Non, il n’y avait pas de consensus sur un refroidissement dans les années 1970 – c’est un mythe popularisé par des médias.
 Le consensus actuel sur le réchauffement climatique est bien plus robuste, fondé sur des décennies de données et de modélisations précises.
 Comparer les incertitudes des années 1970 aux connaissances actuelles est trompeur et sert souvent à discréditer la climatologie moderne sans justification scientifique.

10/06/2025 15:42 par act

Le graphique que vous présentez reprend la fameuse Crosse de hockey de Micheal Mann de 1999

Comme vous le précisez ce graphique fut publié en 1999 et la partie la plus alarmiste était donc une projection, or les graphiques que j’ai téléchargé sont actuels et basés sur des observations (Courbe rouge : données de température de l’ère instrumentale HadCRU/Hadley Centre/Climatic Research Unit Temperature), le premier date de 2019, j’ignore la date exacte du second, il fut publié par "les crises" en 2021.
Ci-dessous un graphique qui reprend la courbe avec la crosse de hockey de Micheal Mann de 1999 ET qui indique aussi les données de température de l’ère instrumentale observées depuis ("Les points verts représentent la moyenne sur 30 ans de la reconstruction du projet PAGES (Past Global Changes) 2k. La courbe rouge montre la température moyenne mondiale, selon les données HadCUT4 à partir de 1850. En bleu, la crosse de hockey originale de Mann, Bradley et Hughes (1999) avec sa marge d’incertitude (bleu clair).")
Notez que je en suis pas partisan du GIEC ou des discours alarmistes classiques, toutefois ici comme ailleurs (Inde, Amérique du Sud, Cuba,...) j’ai pu constater les effets des perturbations climatiques, probablement dues à l’activité humaine.

10/06/2025 17:17 par Guillaume Rampon

Il y a les septiques et les croyants.
Le scepticisme c’est l’origine de la curiosité scientifique.

Voici une interview de Jean Jouzel, vice-président du Giec à la question : "Un des arguments avancés pour discréditer la responsabilité des gaz à effet de serre est l’idée que le réchauffement a précédé l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère ?"
Il a répondu :
"C’est d’autant plus vrai que ce sont des travaux de Nicolas Caillon auxquels j’ai été associé qui l’ont démontré. Mais on n’a jamais dit que le CO2 était à l’origine du réchauffement ? "
http://blog.lefigaro.fr/climat/2010...
Les travaux en question montrait que la température augmentée 800 ans avant la montée de la concentration de l’air en CO2.

10/06/2025 18:15 par Zéro...

@ RV,

Ce n’est pas du climato-scepticisme, c’est de la méfiance envers les solutions proposées par le Système pour diminuer l’effet de serre...

Préconise-t-il de réduire drastiquement les vols en avion pour des vacances à l’autre bout du monde, les jets privés, les croisières, les yachts, les puissantes voitures et de collection toutes thermiques, le tourisme de masse, la mondialisation des échanges, etc... ?

Non, comme toujours, comme lorsqu’il s’agit de faire des économies, il épargne les nantis et s’en prend aux plus nombreux et plus pauvres qui osent se déplacer en voiture et à qui il tente de fourguer des véhicules qu’il n’a pas les moyens de se payer ; il empêche peu à peu le chauffage par le bois ; il augmente démesurément les prix des énergies pour diriger vers l’électrique dont les installations ont des prix prohibitifs, etc, etc, etc...

Pour tout relativiser et comprendre les réserves des gens, voyez le petit calcul du père de Vincent sur la consommation de sa voiture durant 27 ans comparée à une demi-heure de vol d’avion de ligne...

Le moindre véhicule électrique, catégorie "pot de yaourt", c’est 20.000 euros, plus que n’importe quel véhicule thermique de taille moyenne !
Qui peut s’offrir ce luxe ?!!

Quant à ne plus utiliser la voiture mais le vélo et les transports en commun, c’est de la pure considération de jeune bobo des villes qui a l’énergie, le temps, la distance et la jeunesse pour ça, plus un réseau de transport public accessible digne de ce nom : comment imaginer aller, à 60 ans, à vélo au travail à dix kilomètres de chez soi et en commençant sa journée à 7 heures ?!!
Car, bien entendu, pas de bus, train, etc... à disposition en province et dans les campagnes profondes...

Si justes que leurs considérations puissent être, les écologistes sont irréalistes et ne se mettent pas du tout à la portée des gens ; pire ils se font complices des industriels et ça, tout le monde l’a vu et compris !!

Allez convaincre des gens qui peinent à finir le mois en mangeant à leur faim et des aliments sains qu’ils doivent encore faire des efforts financiers pour se déplacer, s’éclairer et se chauffer...

10/06/2025 19:28 par Non

Il y a les septiques et les croyants.

Non, ce n’est pas d’une religion dont nous parlons. Systématiquement, vous éludez toutes les réponses contradictoires qui sont faites à vos interprétations personnelles de documents officiels.

Vous cherchez à chaque fois à détourner le débat vers des considérations secondaires. Vous avez vous-même fourni un graphique choisi parmi d’autres. Comment interprétez-vous les autres graphiques qui ne vont pas dans votre sens ?

Ce n’est pas du climato-scepticisme, c’est de la méfiance

Cet argument est absolument sans fondement. Si on est climato, on est forcément méfiant. Par contre, on peut croire au réchauffement climato et être méfiant des solutions proposées. Demandez à Rampon où il se situe.

10/06/2025 20:51 par Guillaume Rampon

S’il y a un mythe très vivace c’est bien le fameux consensus sur le réchauffement climatique. Ce mythe aurait fait long feux depuis longtemps s’il n’était pas porté par les médias, le GIEC et les gouvernements.
Quel consensus ?
Judith Curry disparue ? les 500 scientifiques de 13 pays qui écrivent au secrétaire général des Nations unies contre l’alarmisme climatique passés en perte et profit ?
Judith Curry a travaillé pour le GIEC avant de prendre ses distances avec celui-ci

« Dans la première partie de son exposé détaillé, Judith Curry met en lumière les incohérences qui existent entre les modélisations numériques, les affirmations du GIEC avec les observations effectives ainsi que l’importance (négligée) de la variabilité naturelle du climat. Elle aborde la question primordiale de la "sensibilité climatique" largement surestimée selon elle. Dans la dernière partie, elle traite du caractère vicié des relations existantes entre la science et la politique (ou la société). [...] "Le contrat social entre la science du climat et la société est détruit. »

https://www.climato-realistes.fr/des-scientifiques-de-13-pays-ecrivent-au-secretaire-general-des-nations-unies-contre-lalarmisme-climatique/

Il y en a plein d’autres que vous ne trouverez pas en lisant "LE MONDE" mais une simple recherche sur Internet suffit.

10/06/2025 21:52 par CAZA

Vas tu mourir d’ un cancer ou du réchauffement climatique .
Albane va te le dire en 2027 .
Enfin si tu es tiré au sort comme cobaye .
Si tu habites dans les départements colonisés , comme on connait la réponse ,tu ne fais pas parti de l’ étude .Toi c’ est le cancer au chlordécone .
Sinon :
<<<< Ces participants seront sélectionnés sur plus de 160 zones d’enquête réparties aléatoirement sur le territoire.
Ah l’ embarra du choix .Comme le micro trottoir ?
https://www.santepubliquefrance.fr/etudes-et-enquetes/albane-enquete-de-sante-biosurveillance-environnement-alimentation-et-nutrition

11/06/2025 11:41 par RV

@ 10/06/2025 20:51 par Guillaume Rampon

les 500 signataires de la lettre climato-sceptique représentent une très petite minorité face à la communauté climatique mondiale (estimée à des dizaines de milliers de chercheurs).
Pour chaque rapport, des centaines d’auteurs principaux (souvent 200 à 300) synthétisent des milliers d’études.
Plus de 10 000 publications scientifiques sont évaluées pour chaque cycle d’évaluation (ex. : le 6ᵉ rapport, 2021-2023).
Des milliers de relecteurs experts participent aussi à la validation.
Beaucoup de signataires ne sont pas climatologues (géologues, ingénieurs, etc.), contrairement aux experts du GIEC

Plusieurs des figures clés de cette lettre ont eu des liens documentés avec des lobbies ou entreprises liées aux énergies fossiles :
Exemples notables :
Richard Lindzen (États-Unis) : Ancien professeur au MIT, climatosceptique de longue date.
A reçu des financements de l’industrie pétrolière (Exxon, OPEC) dans les années 1990-2000 (source : InsideClimate News).
Fritz Varenholt (Allemagne) : Ancien dirigeant de Shell Allemagne et de RWE (géant du charbon).
Viscount Monckton of Brenchley (Royaume-Uni) : Consultant politique, lié à des think tanks climatosceptiques (ex. : Heartland Institute, financé par des fonds conservateurs et fossiles).

97% des climatologues actifs appuient le consensus sur l’origine humaine du réchauffement (études multiples, dont Cook et al. 2013).
Les académies des sciences de 80 pays soutiennent les conclusions du GIEC.
Aucune académie scientifique nationale ne soutient le climatoscepticisme.

Les modèles surestiment le réchauffement" → Faux :
Les modèles du GIEC ont prédit avec précision la hausse des températures (étude Hausfather et al., 2019).
"Le CO2 est bénéfique"
- Oui pour les plantes, mais n’empêchera pas la désertification de certaines zones par inadaptation des essences actuelles ne pouvant migrer vers des zones qui leurs seraient adaptées :
- Acidification des océans (menace pour les écosystèmes marins).
- Effets climatiques globaux (sécheresses, vagues de chaleur) annulent les gains locaux.
"Pas d’augmentation des catastrophes" → Contredit par :
La NOAA, la NASA et les réassureurs (Munich Re) montrent une hausse des événements extrêmes.

11/06/2025 12:38 par Guillaume Rampon

« Comment interprétez-vous les autres graphiques qui ne vont pas dans votre sens ? »

Les prêtres Grecs étaient pourvus d’une grande qualité : ils étaient capables de lire l’avenir dans le vol des oiseaux ou les entrailles des poulets.
Je n’ai pas hélas ce don ! ce qui me console un peu, c’est que Al Gore qui prévoyait que New York serait sous les eaux en 2010 à cause du réchauffement climatique n’est pas mieux loti que moi. "voir le film une vérité qui dérange"
Interprétation des graphiques
Depuis le début du 20 éme siècle la température se serait accrue d’environ 1 degré Celsius.
Dans les graphiques nous ne savons pas quelle est l’incertitude des mesures (inférieur à 1 degrés ?, supérieur à 2 degré ?).
Donc si nous ne sommes que de pauvres humains nous ne pouvons rien interpréter.
Par contre au sujet de ces mesures de températures il est permis d’avoir quelques doutes sur leur validité.
Des stations météorologiques qui étaient autrefois en pleine campagne se trouvent aujourd’hui dans des îlots de chaleur urbain. (macadam, béton)
D’autres stations n’existent plus, mais elles continent de donner des mesures de température, malgré tout, grâce à des simulations informatiques.

Un autre scientifique hors du "consensus scientifique"
Dr Richard Lindzen
https://www.youtube.com/watch?v=DYW...

11/06/2025 17:25 par Zéro...

Pour aller dans le sens de Guillaume Rampon, je rapporte ce petit élément...

L’an dernier, découverte dans les Alpes, suite à la fonte d’un glacier due au réchauffement climatique, de fortifications italiennes datant de la Première Guerre Mondiale.

Impressionnant !

Et là, un doute me vient : si les Italiens ont établi une place forte à cet endroit il y a un siècle, n’est-ce pas que ce site était dégagé et, s’il l’était, cela signifie-t-il que le réchauffement climatique avait déjà commencé, contestant toutes les études officielles sur sa brutale accélération opportunément mise sur le compte du développement ?
En tout cas, entre temps, le climat s’est forcément refroidi !

Je ne suis pas certain qu’on puisse tirer des conclusions scientifiques de cette anecdote mais elle est pour le moins troublante...

Quoiqu’il en soit, voir des entrepreneurs pour lesquels, habituellement, seul le profit compte, se préoccuper du climat (plus que de leurs employés...) et saisir l’occasion, avec la complicité des pouvoirs publics, pour réviser toutes les normes afin d’imposer le renouvellement de tout ce qui peut l’être, me laisse dubitatif, circonspect et méfiant !!

Ca pue le prétexte à des ventes forcées.

Ce qui ne veut pas dire que le climat n’a pas changé mais avec quelle réelle influence de l’activité humaine...?

11/06/2025 20:22 par Geb.

@ RV :

On peut avoir les noms et qualités des "experts" du GIEC comme on a eu la liste des "non-experts" ?

Après si vous voulez on pourra parler de la dérive sud-est du pôle magnétique depuis 1998, (Qui était stable et tournait autour du Pôle géographique depuis l’invention de la boussole il y a environ 2000 ans en Chine ainsi que de la Précession des Equinoxes sur un cyle de 26000 ans. Soit 2160 ans chaque décan.

Dont précisement tous les scientifiques "experts du GIEC" se gardent bien de parler... les autres aussi, mais c’est une autre histoire.

Ah ! Au fait je ne suis pas climato sceptique, mais par contre je suis technocrato-sceptique.

C’es pas parce qu’on a condamné le Docteur Mengelé qu’on doit être systématiquement contre la médecine. Enfin... jusqu’à il ya quelques années.

Depuis, là aussi c’est aussi en train de changer et pas en bien. J’en suis un exemple vivant. Pour d’autres ils n’ont pas eu cette chance. Le karma ?

Et quand des gens qui ont réussi faire avaler a la Planète entière, y compris à des "experts" catalogués "marxistes", que la Pyramide de Ponzi du dollar, (Entre autres contres vérités assassines), était le bien-être de l’Humanité, tout en assassinant au nom de ce même dollar ceux qui le mettaient en doute, et que ces gens viennent m’expliquer le climat en cramant des milliards de tonnes de gazole dans des guerres d’agression ou pour des symposiums planétaires en Boeing, tout en sanctionnant la Clio diesel du pauvre, ça me laisse un goût de bouze aux neurones.

Donc pour mon compte ça n’est pas au "Réchauffement, ou au "Changement" climatique que je ne crois pas mais à ceux qui en parlent et prétendent me l’expliquer à leur usage.

Comme les chats qui se sont pris des coups de balais, la vue d’un balai m’insupporte et ne signifie pas pour moi le bonheur à venir.

Et comme les chats je suis particulièrement pugnace et vindicatif avec les malveillants.

11/06/2025 21:01 par Non

les 500 scientifiques de 13 pays

Non.

On n’a pas la liste complète des 500 scientifiques.
Seulement le nom de 14 ambassadeurs.

Guus Berkhout : Ingénieur néerlandais qui a travaillé pour l’industrie du pétrole et du gaz et comme professeur de géophysique.
Richard Lindzen : physicien américain, ancien professeur de météorologie au Massachusetts Institute of Technology. The Guardian révèle en juin 2016 que Richard Lindzen a bénéficié de financements de la Peabody Energy, une entreprise importante du secteur du charbon, qui a financé plusieurs groupes contestant le consensus climatique
Ingermar Nordin : n’est pas scientifique mais philosophe.
Terry Dunleavy : n’est pas scientifique mais homme politique et vigneron
Viv Forbes : Diplôme de géologie appliquée et membre de l’Institut australasien des mines et de la métallurgie.
Alberto Prestininzi : Ancien professeur de génie terrestre. Il a travaillé pendant des années comme consultant pour Stretto di Messina SPA, une entreprise de travaux publics italienne.
Benoît Rittaud, mathématicien, fait partie de la rédaction de Valeurs actuelles, hebdo d’extrême-droite appartenant une famille d’industriels libanais.
Fritz Vahrenholt, politicien allemand, a travaillé dans le secteur de l’énergie et a siégé jusqu’en 2001 au conseil d’administration de Deutsche Shell AG.
Rob Lemeire, il a écrit « 12 règles pour une parentalité autoritaire », un livre qui inspire les parents. Ingénieur de formation, il aborde des sujets importants : l’éducation, la culture, la foi, le climat, l’alimentation et le tissu social.
Le vicomte Monckton de Brenchley, journaliste connu pour son déni du changement climatique , pour son travail pour le Heartland Institute [connu pour son rejet du consensus scientifique sur le changement climatique et des effets négatifs du tabagisme sur la santé] et comme le créateur du puzzle de l’Éternité

Tous les avis sont respectables du moment qu’ils sont correctement étayés.

Plusieurs de ses ambassadeurs n’ont aucun profil scientifique, plusieurs auraient été accusés de conflits d’intérêts par M. Rampon si nous parlions de Covid ou de vaccins.

Tous sont occidentaux. Aucun en provenance d’Afrique, aucun en provenance d’Asie, aucun en provenance, d’Amérique du Sud. Pourtant ces continents sont ceux qui souffrent le plus du réchauffement climatique.

12/06/2025 06:32 par Non

Il y a les septiques et les croyants

Non. En vrai, le scepticisme se situe entre la croyance et la non-croyance.

Croire et ne pas croire sont deux formes opposées de dogmatisme.

Quelqu’un clamant ne pas croire au réchauffement climatique (ou toute autre chose) est autant perclus de certitudes que quelqu’un y croyant mordicus.

12/06/2025 11:36 par Zéro...

@ Non,

N’êtes-vous pas quelque peu manichéen ?

Qu’untel ait été ou ait dit ceci ou cela et en revienne, ou ait dit des choses surprenantes sur un autre sujet, ne le disqualifie pas nécessairement dans ses considérations sur le climat !

Et je ne donnerais pas "sceptique" comme le contraire de "croyant" mais plutôt "réfractaire"...
En la matière, le sceptique demanderait à vérifier les faits de manière indépendante et leurs interprétations de façon purement scientifique - en allant plus loin que le simple constat du réchauffement climatique, en en cherchant toutes les causes, pas en s’arrêtant à la première qui arrange les industriels...

Geb, qui se définit joliment comme non pas climato-sceptique mais « technocrato-sceptique » , me semble avoir trouvé le juste milieu intellectuel que vous ne voyez pas...

12/06/2025 11:43 par Zéro...

@ Non,

Pardon de vous avoir mal lu sur le scepticisme...

12/06/2025 11:55 par Guillaume Rampon

Maintenant nous avons avec A2 une météo climat, chaque fois que les températures sont aux dessus des normales saisonnières, ils en font des caisses.
Quand l’inverse se produit silence télé.

Il y a des tas de fait qui permettent de penser que notre climat actuel n’a rien exceptionnel, cependant ces événements sont totalement ignorés par les médias mainstreams.
En voici un :
Le Groenland : un pays vert fossile sous la calotte glaciaire
https://www.sciencesetavenir.fr/arc...
Le Groenland mérite bien son nom, après tout. Ce pays recouvert d’une épaisse calotte glaciaire était une ‘’terre verte’’ il y a plusieurs centaines de milliers d’années. Battant de nouveaux records, des chercheurs ont réussi à extraire de l’ADN fossile vieux de 450.000 à 800.000 ans dans une carotte de glace forée dans le sud du Groenland et à reconstituer la flore et la faune de cette lointaine époque.

Je joins un graphique qui montre qu’il n’y a aucune corrélation entre la température et la concentration en CO2.
Source : https://geocraft.com/WVFossils/Carb...

12/06/2025 18:14 par eric

Quand crétins nous disent ; "éteignez toutes vos veilles, baissez le chauffage, n’utilisez pas la clim"...
Tout est dit hein ? on est sauvé.... Voilà je suis un climatoseptique.
Dans ma région on parle de "naturalité" faut le faire non !!! et au nom de cette naturalité en moins d’une année à peu prés 6 hectares ont été bétonné. C’est ti pas beau ça. Et en prime, une publication nous dit "il fait bon vivre dans notre région" c’est le grand avignon qui fait ça avec l’argent magique des contribuables,
Alors giec, pas giec la plupart des gens qui veulent juste profité de ce qu’il leur reste de liberté en ont rien à foutre parce qu’ils ne sont pas dupes et savent trés bien que l’on ne tape pas là où ça fait mal.

13/06/2025 10:38 par RV

@ 11/06/2025 20:22 par Geb.

On peut avoir les noms et qualités des "experts" du GIEC comme on a eu la liste des "non-experts" ?

Les rapports du GIEC sont disponibles en libre service, votre question est purement rhétorique.

téléchargez ce document "Climate Change 2021 - The Physical Science Basis"
((sur le site https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/)) :
https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/downloads/report/IPCC_AR6_WGI_FullReport.pdf
Annex IX : Contributors to the IPCC WGI Sixth Assessment Report - page 2267
Annex X : Expert Reviewers of the IPCC Sixth Assessment Report - page 2287

13/06/2025 12:21 par RV

@ 11/06/2025 20:22 par Geb.

Après si vous voulez on pourra parler de la dérive sud-est du pôle magnétique depuis 1998, (Qui était stable et tournait autour du Pôle géographique depuis l’invention de la boussole il y a environ 2000 ans en Chine ainsi que de la Précession des Equinoxes sur un cyle de 26000 ans. Soit 2160 ans chaque décan. Dont précisement tous les scientifiques "experts du GIEC" se gardent bien de parler... les autres aussi, mais c’est une autre histoire.

Vous pourriez tout aussi bien évoquer la dérive des continents et bien d’autres phénomènes en rapport avec l’histoire du climat de la terre.
Les publications scientifiques sont nombreuses sur tous ces sujets. Rien de neuf sous le soleil.
Si vous voulez nous dire que le climat n’a pas attendu l’homme pour évoluer, ce n’est pas un scoop . . . mais un peu léger pour réfuter les rapports du GIEC qui ne sont que la compilation de l’état de l’art.

13/06/2025 13:21 par RV

@ 10/06/2025 17:17 par Guillaume Rampon

qui tronque une citation de Jouzel . . . la voici en entier !

C’est d’autant plus vrai que ce sont des travaux de Nicolas Caillon auxquels j’ai été associé qui l’ont démontré. Mais on n’a jamais dit que le CO2 était à l’origine du réchauffement ? Ce que l’on dit c’est qu’une fois qu’il a commencé à augmenter en Antarctique et dans l’océan austral, il a très largement participé aux grandes déglaciations qui se produisent des milliers d’années plus tard dans l’hémisphère nord.

https://www.lefigaro.fr/blogs/climat/2010/03/-cest-lautre-auteur-sceptique.html

par ailleurs, des recherches plus récentes ont remis en question certaines conclusions antérieures. Par exemple, des études utilisant des modèles de densification du firn ont montré que l’incertitude dans la datation des carottes de glace pouvait atteindre 1 000 ans, rendant difficile l’interprétation du déphasage entre température et CO₂ .([journals.openedition.org][3])

je vous invite à lire aussi sur ce sujet :
Quelle information sur le réchauffement climatique nous apportent les études qui concluent à un retard du CO2 sur la température, réalisées à partir des carottes de glace ?
https://www.realclimate.org/index.php/archives/2004/12/co2-in-ice-cores/langswitch_lang/fr/?utm_source=chatgpt.com

13/06/2025 18:38 par Georges Rodi

Il se trouve qu’en Chine, panneaux solaires, barrages et éoliennes permettent de faire baisser le prix de l’électricité.
Et j’ai vu passer un calcul marrant : avec les économies sur les importations de pétrole, la Chine pourrait se payer 2 porte-avions
Et c’est cher un porte-avions je crois bien.

Il se trouve aussi que les voitures électriques sont très bon marché, avec des frais d’entretien ridicules.
Je n’ose pas vous détailler ce que j’ai pour le prix, ce serait indécent.
Le km parcouru me coûte 10 fois moins cher depuis que j’ai une voiture électrique, dont la batterie est garantie à vie...

Je sais qu’il faut utiliser des minerais pour tous ces machins, mais ils sont recyclables.
Alors que le pétrole... Une fois brûlé, je crois bien qu’il se recycle dans vos poumons

Et il y a les avantages induits : ciel de plus en plus bleu, c’est bon pour les miens de petits poumons, et beaucoup beaucoup moins de bruit.
Excellent pour les citadins, pas tous bobos.
(Soit dit en passant, je plains les Indiens qui vivent à New Delhi)

Je rejoins Geb.
En Chine, on ne se déchire pas sur le CO2, parce qu’au niveau du citoyen, il n’y a que des avantages à la transition énergétique.
En résumé : économie socialiste contre capitalisme débridé. Choisis ton camp Camarade.

13/06/2025 20:04 par Geb.

@ RV.

Parce que vous pensez qu’une modification rapide de l’emplacement du Pôle magnétique, ainsi que le décalage de l’axe de rotation de la terre par rapport à la Galaxie ça n’a pas à être pris en compte dans une évaluation de l’évolution climatique par zones géographiques ?

Le seile chose qu m’étonne , (Si on peut le dire ainsi), c’est que des gesn assujettis à un système capable de biaiser toutes les réalités pour les transformer en pognon et en pouvoir sur l’être humain n’en parlent ni ne communiquent jamais sur ces faits avérés en tant que possibles facteurs du "réchauffement".

La deuxième chose est que ce "GIEC" n’est pas représentatif de l’opinion de l’ensemble des Gouvernemenst de la planète. Qu’il prend en compte dans la modification du climat uniquement des activités anthropiques, (Celles qui l’arrangent dans ses conclusions), mais néglige de prendre en compte des événements connus depuis des siècles pour avoir causé des refroidissements ou des réchauffement climatiques alors que la population humaine n’avait pas encore atteint l’âge des Energies carbonées.

Et que ce même GIEC qui prend en compte au pouillème près les activités de Mr Dupont brûlant du fayard dans son foyer ouvert, (Jusqu’à l’interdire comme en Suisse), comme "dangereux et polluant", néglige de prendre en compte ceux qui le payent et qui détruisent la Planète jusqu’à bientôt un paroxysme nucléaire juste pour cacher l’écroulement de la plus grande escroquerie de tous les temps : la chute de la suprémacie du dollar et du monde occidental unipolaire anglo-saxon aux commandes de la prédation depuis mille ans.

Je ne leur demande même pas de tenter de les empêcher de le faire, je leur demande d’au moins le condamner fermement et publiquement comme étant bien plus polluant et dangereux que ce qu’ils déoncent aujourd’hui. Juste pour démontrer le niveau de crapulerie et de dichotomie où nous en somme arrivés.

Et en fait je ne vous demande rien à vous ni aux autres, mais simplement je sollicite les personnes "normale" et qui ne sont pas encore gavées de pseudo-science illogique au point d’avoir perdu tout sens de survie :

"Avant même de juger de quoi on parle, de ce qu’on veut vous imposer, regardez et jugez ceux qu sont "pour" et ceux qui sont "contre. Ceux qui veulent que vous en passiez par leurs diktats, et ceux qui vous laissent libres de réfléchir au lieu de vous écraser sous de tonnes d’assertions et de menaces aussi nulles que crapuleuses".

Croire au GIEC ou à l’OMS, et autres montage au service des Majors internationaux, c’est croire à une" Démocratie" républicaine en France et en Occident, croire à la possiblité de changer en douceur la base des pouvoir entre une minorité qui a tout et qui est prête à détruire toute vie autre que la sienne, (et même la sienne) pour ne pas le laisser à la Majorité populaire.

Tenter de faire avaler à la population que le GIEC c’est un "organisme de sauvetage" alors que c’est un organisme de noyage de poisson, (Et du pêcheur avec), c’est tenter de faire croire que Bayer/Monsanto oeuvre pour le bonheur des futures générations ou que Pfitzer Moderna à monté son escroquerie virale juste pour montrer qu’elle savait la combattre et ruiner l’Economie mondiale. C’est expliquer qu’Israël, (nucléaire), bombarde un pays, (non nucléaire), qu’il agresse depuis des décennies juste pour se défendre en même temps de même qu’il fait passer les bébés palestiniens à la moulinette pour la même raison, que les USA , un pays de fanatiques arrièrés et analphabètes dirigé par une Mafia déclarée, pays basé et construit sur un génocide et la déportation et la mise en esclavage des Populations africaines, est présent dans 1100 bases dans le monde pour empêcher les génocides d’avoir lieu, que Macron est "de gauche" et pa s un "psychopate", et que les usurpateurs qui parlent au nom de la France vont pomper dans les maigres ressources des Français pour "détruire" une Russie "qui va les agresser demain" alors que ce sont eux qui l’agressent depuis au mois trois cent ans.

Tous les connards que je viens de citer, et bien d’autres, sont TOUS sans exceptions pour le GIEC, soutiens du GIEC, porteurs des thèses du GIEC, et de ses conclusions biaisées.

Et vous voudriez nous faire avaler qu’ils sont là pour notre bien ???

Pour en arriver à ce point c’était pas la peine de faire la grimace et crier au "rouge/brun" quand quelqu’un écrivait ici que quand la fifille d’un tortionaire souteneur de nazis déclarait que le ciel était bleu et pas vert ça pouvait être vrai. (- :

Hors du cadre du GIEC, ceux qui le composent et leurs sponsors ont soutenues toute les basses opérations de destructions des Peuples et des Systèmes politico-économiques qui déplaisaient au Capitalisme rapace, ils ont financées toutes les guerres et agressions avec notre pognon, et vous allez tenter de nous faire croire que ces gens là sont là pour faire notre bonheur ?

Y croire c’est votre droit le plus absolu...

Mais dans un monde où le rideau du mensonge commence à se déchirer devant le poids des réalités concrètes et le lente montée des Peuples qui réagissent contre ces mêmes entités malfaisantes, vous permettrez à ceux qui en subissent le poids en s’en rendant compte de ne pas analyser les faits à votre manière.

Et surtout évitez de planter des "certitudes" qui n’engagent que vous et ceux qui les ont inventées comme des faux drapeaux chez LCI pour expliquer que "tout va bien Madame la Marquise".

Parce que si tout ne va pas bien, et même très mal sur cette planète, c’est justement en très grande partie à cause des peudo-sciences assénées et pilonnées, et à cause de ceux qui financent et soutiennent les organismes qui pilonnent.

13/06/2025 21:26 par RV

@ 10/06/2025 18:15 par Zéro...

une partie de la réponse à votre commentaire est en conclusion de l’article sous lequel nous déblatérons.

Conclusion

Dans sa riche conclusion, le journaliste scientifique ramène doublement la question sur le plan politique en soulevant deux problèmes par le groupe 3 :

À qui faut-il confier la « marche du monde » pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre et atteindre les objectifs de 2°C de réchauffement maximal : au marché capitaliste, et à sa recherche du rendement financier maximum dans le temps le plus court possible, à sa logique de concurrence effrénée entre entreprises pour conquérir des parts de march, ou bien faut-il en appeler à des régulations étatiques fortes et à des planifications collectives ?

L’éradication de la pauvreté dans les pays où la population vit avec moins de 2 dollars par jour a été obtenue grâce à la consommation d’énergies fossiles, celles-là mêmes qui sont responsables du réchauffement climatiqu

La réponse ne se trouve-t-elle pas dans une pensée que Marx aurait pu formuler ? Il n’y a pas de solution à la question écologique et à la question sociale sans exproprier les expropriateurs et sans reconquête et réorientation des moyens de production.

13/06/2025 21:38 par RV

10/06/2025 20:51 par Guillaume Rampon

S’il y a un mythe très vivace c’est bien le fameux consensus sur le réchauffement climatique. Ce mythe aurait fait long feux depuis longtemps s’il n’était pas porté par les médias, le GIEC et les gouvernements.
Quel consensus ?

Le consensus établi après compilations de 66000 publications, excusez du peu . . .

Groupe 1 : 234 auteurs de 65 pays, plusieurs centaines d’auteurs-contributeurs pour évaluer plus de 14 000 publications scientifiques.
Groupe 2 : 270 experts qui ont fait appel à 675 autres auteurs-contributeurs et analysé plus de 34 000 publications scientifiques.
Groupe 3 : 278 hauteurs et 354 autres collaborateurs. 18 000 publications scientifiques analysées.
Donc 14000+34000+18000=66000 publications

source : l’article de cette page, pour ceux qui ne l’aurait pas encor lu . . .

14/06/2025 08:37 par RV

@ 13/06/2025 20:04 par Geb.

@ RV.
Parce que vous pensez qu’une modification rapide de l’emplacement du Pôle magnétique, ainsi que le décalage de l’axe de rotation de la terre par rapport à la Galaxie ça n’a pas à être pris en compte dans une évaluation de l’évolution climatique par zones géographiques ?

Vous m’auriez mal lu ? J’ai écrit :

Vous pourriez tout aussi bien évoquer la dérive des continents et bien d’autres phénomènes en rapport avec l’histoire du climat de la terre.
Les publications scientifiques sont nombreuses sur tous ces sujets. Rien de neuf sous le soleil.
Si vous voulez nous dire que le climat n’a pas attendu l’homme pour évoluer, ce n’est pas un scoop . . . mais un peu léger pour réfuter les rapports du GIEC qui ne sont que la compilation de l’état de l’art.

14/06/2025 08:45 par RV

13/06/2025 20:04 par Geb.

merci pour ce panorama !
il me semble qu’il y a une piste qui va dans votre sens à la fin de l’article sous lequel nous délatterons

Dans sa riche conclusion, le journaliste scientifique ramène doublement la question sur le plan politique en soulevant deux problèmes par le groupe 3 :

À qui faut-il confier la « marche du monde » pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre et atteindre les objectifs de 2°C de réchauffement maximal : au marché capitaliste, et à sa recherche du rendement financier maximum dans le temps le plus court possible, à sa logique de concurrence effrénée entre entreprises pour conquérir des parts de march, ou bien faut-il en appeler à des régulations étatiques fortes et à des planifications collectives ?

L’éradication de la pauvreté dans les pays où la population vit avec moins de 2 dollars par jour a été obtenue grâce à la consommation d’énergies fossiles, celles-là mêmes qui sont responsables du réchauffement climatiqu

La réponse ne se trouve-t-elle pas dans une pensée que Marx aurait pu formuler ? Il n’y a pas de solution à la question écologique et à la question sociale sans exproprier les expropriateurs et sans reconquête et réorientation des moyens de production.

14/06/2025 08:55 par Geb.

@RV.
Votre réponse porte en elle sa contre-réponse.

Pour des personnes engagée dans le bonheur es Peuples 66000 publications portées à la connaissance du public ça demande à connaître qui a financé tout ça. (Je vous rappelle que j’’ai bossé 35 ans dans l’Edition et que je connais le prix à payer por simpleent un fascicue de 100 pages broché tiré et édité en mille exemplaires. (- :

Ensuite et même en cherchant depuis avant WWII je vous met au défi de trouver autant de documents et d’analyses ayant réussi à se faire éditer, simplement sur le génocide palestinien en cours depuis aujourd’hui plus d’un siècle.

Et ayant été soutenus par les médias mainstream occidentaux.

A moins que vous ne pensiez que là aussi il s’agit d’une rêverie de complotistes lunaires ne méritant pas attention ???

Vous écrivez :

Le consensus établi après compilations de 66000 publications, excusez du peu . . .

"Groupe 1 : 234 auteurs de 65 pays, plusieurs centaines d’auteurs-contributeurs pour évaluer plus de 14 000 publications scientifiques.
Groupe 2 : 270 experts qui ont fait appel à 675 autres auteurs-contributeurs et analysé plus de 34 000 publications scientifiques.
Groupe 3 : 278 hauteurs et 354 autres collaborateurs. 18 000 publications scientifiques analysées.
Donc 14000+34000+18000=66000 publications"

OK.

En effet, tout ça fait beaucoup d’arbres assassinés et de Kw/h numériques cramés pour créer le support nécessaire à leur défense et à celle de la couche d’ozone.

Sans compter les tonnes de carburant et l’énergie pour les communiquer aux destinataires potentiels.(- :

Puis, 65 pays sur les 193 pays membres de l’ONU c’est loin de faire une majorité planétaire. Est-ce à dire que ces pays là sont trops nuls ou insouciants pour s’apercevoir qu’il se mettent danger ???

Ou que les bombes qu’ils se prennent sur la tronche par ceux qui soutiennent le GIEC après l’avoir inventé les empêchent de réfléchir plus loin que le lendemain ?

Vous pouvez m’expliquer et sourcer par QUELS gouvernements et QUELLES Organisations et dans QUELS pays ces publications ont été soutenues et éditées... et en quelles langues ???

Vu que je connais très bien le Landernau de l’Edition "mondiale" je vous dirais ensuite par qui elles ont été financées et pourquoi...

Qui sait, j’en tirerai même, (si j’ai le temps), un article édifiant pour les lecteurs... si LGS est d’accord pour l’éditer.

N.B.

Quand on tente "d’écraser" un interlocuteur sous des tonnes de chiffres ça n’est pas le nombre qui compte mais la qualité individuelle de ces chiffres.

Sans cette "qualité intrinsèque" le nombre ne représente que de l’abstrait dans lequel chacun pourrait trouver et prouver tout et son contraire.

14/06/2025 10:27 par ozzy

chaque fois que les températures sont aux dessus des normales saisonnières, ils en font des caisses.

Le camp des climatosceptiques ne fait pas mieux. Dès qu’il fait frais et qu’il pleut à Saint-Pétrusque-les-Oies en plein été, ils pensent tenir la preuve que le réchauffement climatique est un complot.

Il y a une distinction qui n’est pas assez clairement établie par les commentaires et qui conduit à la confusion :

Entre d’un côté, le réchauffement climatique terrestre actuel à proprement parler et l’accumulation de signes difficilement réfutables (fontes des pôles, des glaciers et du permafrost entre autres choses) et de l’autre, l’origine essentiellement humaine de ce réchauffement qui serait, semble-t-il, à la fois la raison d’être du GIEC et le vrai sujet des débats.

Du coup, c’est quoi, être « climatosceptique » ?

En réponse à G. Rampon et son argument du carbonifère, période géologique qui a duré grosso modo 60 millions d’année, argument qui se fonde principalement sur le fait que cette ère géologique a connu des taux records de CO2 dans l’atmosphère et des glaciations.

Le carbonifère a été précédé par le dévonien qui se caractérisait lui aussi par des taux records de CO2 et un climat très chaud et aride. Vers le milieu du dévonien, le développement progressif des forêts a contribué à faire baisser ces taux de CO2 et les températures se sont refroidies sans être glaciales. Le processus a continué dans le carbonifère où les taux encore très élevés de CO2 ont baissé progressivement en même temps que les forêts envahissaient les paysages. La France connaissait alors un climat tropical et la plupart des insectes étaient gros comme des chats. La chute des niveaux de CO2 consommé par les forêts a ensuite causé un refroidissement tout aussi progressif.

On parle de processus qui se sont étalés sur des millions d’années.

Le document donné en lien par G. Rampon date de 2009 et mentionne les taux de CO2 à ce moment-là (380 ppm) ainsi que la température moyenne sur terre (12°C). 16 ans plus tard (un millième de milliseconde en comparaison de dizaines de millions d’années), le taux de CO2 dans l’atmosphère est de 420 ppm et la température moyenne de la terre est de 15°C.

L’auteur de ce document dit ceci : « De toute évidence, d’autres facteurs que le carbone atmosphérique influencent les températures terrestres et le réchauffement climatique. »

Personne, et surtout pas le GIEC il me semble, ne dit le contraire.

Est-il absurde de chercher à déterminer en quoi les activités humaines, et principalement depuis l’ère industrielle et le capitalisme, peuvent influer sur l’aggravation d’un phénomène de réchauffement climatique ? Même si on ignore encore si ce phénomène est momentané ou s’il précède un réchauffement encore pire ou au contraire une période glaciaire. Non, du moment qu’on garde à l’esprit que d’autres éléments majeurs jouent sur l’évolution du climat comme l’inclinaison de la Terre face au Soleil, les structures continentales et océaniques, la composition atmosphèrique, etc.

L’humanité devra s’adapter au climat, pas l’inverse.

14/06/2025 11:22 par Assimbonanga

Ces débats de chiffres et de détails me rappellent les joutes (surtout masculines) sur le vaccin. Imbitables.
En tout cas, côté agriculteurs, c’est à dire pas du côté des écolos, les expériences se multiplient de nouvelles cultures pour s’adapter à l’élévation des températures et produire des rendements malgré les chaleurs, vignes en Angleterre, citrons en Bretagne. Le problème, c’est les excès qui foutent tout en l’air, les énormes orages, les grêles, les inondations, les tornades, et il y a aussi l’érosion du trait de côte. Mais qui suis-je pour m’immiscer dans ce débat de grands experts ? Je me retire sur la pointe des pieds.

14/06/2025 12:46 par Georges Rodi

Pour prendre 2 exemples géographiquement importants, la Russie et la Chine prennent le réchauffement au sérieux. Les infrastructures fragilisées, les conséquences sur les ressources d’eau et l’agriculture sont des sujets importants.
Cela dit, que le réchauffement soit dû à 20%, 30% ou 60% aux activités humaines change quoi ?
Dès lors que des sources d’énergie alternatives peuvent être rentables, et favorables aux citoyens, il n’y a aucun obstacle à les adopter.

Que ce soit aux US ou en Europe, il y a un double problème.
1/ C’est une occasion pour le système capitaliste de privatiser la fourniture d’énergie et d’entuber les utilisateurs que nous sommes. Et ils sont inventifs : en Chine, je ne paye pas d’abonnement pour le gaz ou l’électricité que je consomme. Les graphiques du GIEC nous font une belle jambe face à ces abonnements qui sont du vol, pur et simple.
2/ Mon père me dit qu’il ne pourra peut-être plus mettre du bois dans son poêle.
Il résistera.
Car dans le même temps, aux US, Gore a investi dans des dizaines de centrales qui brûlent des forêts entières au prétexte (fumeux :) que le bois est une énergie renouvelable.
Là encore, à quoi bon les graphiques du GIEC ? Ils ont beau être en couleur, vous pouvez les encadrer ou en faire une tapisserie, au final ils ne sont que prétexte à imposer des décisions politiques et économiques injustes et nocives.
Comme le prouve la Chine.

14/06/2025 16:46 par RV

@ 14/06/2025 08:55 par Geb.

@RV.
Votre réponse porte en elle sa contre-réponse.
Pour des personnes engagée dans le bonheur es Peuples 66000 publications portées à la connaissance du public ça demande à connaître qui a financé tout ça. (Je vous rappelle que j’’ai bossé 35 ans dans l’Edition et que je connais le prix à payer por simpleent un fascicue de 100 pages broché tiré et édité en mille exemplaires.

Merci pour votre retour et votre expérience dans l’édition, qui est effectivement précieuse. Concernant les publications scientifiques citées dans les rapports du GIEC, il s’agit majoritairement d’articles évalués par des pairs (peer-reviewed) et publiés dans des revues académiques.

Dans le monde scientifique, le financement de ces études est généralement assuré par des institutions de recherche (universités, organismes publics comme le CNRS, la NASA, etc.), des agences gouvernementales ou des fondations scientifiques. Les auteurs ne paient pas pour être publiés dans les revues reconnues – c’est même l’inverse : certaines revues facturent des abonnements ou des frais de lecture (open access) aux institutions, mais jamais aux chercheurs pour accepter leurs travaux.

Les coûts évoqués dans l’édition traditionnelle (impression, brochage, etc.) ne s’appliquent donc pas directement à ce processus. Les 66 000 publications analysées par le GIEC représentent une synthèse de décennies de recherche mondiale, financée de manière diverse et transparente.

14/06/2025 17:07 par RV

@ 14/06/2025 08:55 par Geb

Vous pouvez m’expliquer et sourcer par QUELS gouvernements et QUELLES Organisations et dans QUELS pays ces publications ont été soutenues et éditées... et en quelles langues ???

Vous trouverez ces information à l’Annex IX : Contributors to the IPCC WGI Sixth Assessment Report de la page 2267 à la page 2286 du IPCC_AR6_WGI_FullReport.pdf
Si vous rentrez ces données dans un tableur ou une base de données n’hésitez pas à nous communiquer le résultat.

14/06/2025 19:17 par RV

@ 14/06/2025 08:55 par Geb

Vous pouvez m’expliquer et sourcer par QUELS gouvernements et QUELLES Organisations et dans QUELS pays ces publications ont été soutenues et éditées... et en quelles langues ???

Réponse numéro deux :
L’article, sous lequel nous commentons, ne donne pas ces informations à propos des 60000 publications qu’il mentionne.
Peut-être sont-elles dans le livre de Huet sujet de l’article que nous commentons ?
Vous devriez lui poser la question directement. Il publie régulièrement dans le journal Le Monde.
N’hésitez pas à nous faire part du résultat de votre recherche.

Pour ma part je n’ai pas réussi à extraire des données texte du fichier
https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg1/downloads/report/IPCC_AR6_WGI_FullReport.pdf

14/06/2025 20:31 par RV

14/06/2025 12:46 par Georges Rodi

Là encore, à quoi bon les graphiques du GIEC ? Ils ont beau être en couleur, vous pouvez les encadrer ou en faire une tapisserie, au final ils ne sont que prétexte à imposer des décisions politiques et économiques injustes et nocives.
Comme le prouve la Chine.

Votre dénonciation des décisions abusives politiques et économiques en Occident est recevable de prime abord, mais je trouve votre rejet sélectif du GIEC problématique.

D’un côté vous critiquez l’utilisation du GIEC lorsqu’il justifie des mesures occidentales.
De l’autre vous ne mentionnez même pas son utilisation quand d’autres pays comme la Chine et la Russie agissent en cohérence avec ses conclusions.

Ce faisant vous fragilisez l’outil même qui permet d’évaluer – et donc de critiquer – l’action climatique de tous les gouvernements, exactement ce que souhaitent les climatosceptiques.

15/06/2025 10:59 par Georges Rodi

> RV

La Chine agit pour 4 raisons.
 Développer son autonomie énergétique, tout en répondant aux besoins croissants de ses industries.
 Préserver l’avenir. Recycler le plus possible, restaurer l’environnement (ce qui nécessite de grandes quantités d’énergie)
 En finir le plus vite possible avec les problèmes de santé provoqués par la pollution
 Ne pas se laisser piéger par le protectionnisme occidental : « Vous émettez des gaz de serre ? Je vous impose des tarifs ».-

La Russie agit lorsque les gouverneurs constatent que des immeubles se fissurent ou qu’un pipe-line tangue dangereusement à cause du dégel.
Mais les grandes forêts brûlent pendant des mois depuis que le personnel forestier a été dramatiquement réduit.

Ce ne sont ni les rapports, ni les conclusions du GIEC, qui soutiennent ces politiques.
Il faut se le dire.
Nul besoin de satellites ou de super-calculateurs. Des constats terre à terre et une bonne dose d’auto-critique ont suffit pour justifier les mesures prises.

Par contre, en occident, les climatosceptiques existent pour de nombreuses raisons.
Si vous souhaitez les mettre sur le droit chemin, il faut les entendre et savoir porter le fer où il le faut.
Pour cela, il est indispensable
 D’affirmer que les énergies renouvelables sont économiques et respectueuses de l’environnement (d’où l’importance du volet recyclage)
Que les véhicules électriques n’ont pas les défauts abondamment relayés sur les réseaux sociaux. C’est une manipulation incroyable des esprits.
Que les transports en commun doivent être publics et abordables
(Lorsque la ville où je vis est passée aux bus électriques, le prix du ticket a été divisé par 2.
Chose impossible en pays capitaliste)

Et donc insister sur le fait que l’énergie doit être un service public.
Enfin, ne pas être effrayé par l’énergie nucléaire, en particulier les technologies les plus récentes (Thorium) qui peuvent utiliser les déchets plutôt que de les enterrer avec un mouchoir par-desssus.
(La France est, dans le monde, un rare exemple où il faut envisager une modernisation du parc.)

Je ne manque jamais de préciser que la Chine profite de conditions exceptionnelles pour le solaire et les éoliennes.
Dabancheng, la vallée du vent : http://www.gjnews.cn

L’urgence climatique, quelles qu’en soient les causes et leurs proportions relatives, est une réalité à prendre à bras le corps.
Mais en dehors d’une économie socialiste, on voit quelles sont les tendances de fond.
Il n’y a que des politiques injustes, des escrocs de grand chemin, et il est normal d’entrer en résistance.
Sauf que... Il ne faut pas se tromper de cible.

Je le redis : personne ne s’oppose à une énergie moins polluante, renouvelable et moins chère.
C’est l’esprit du combat à mener, et ce n’est pas une utopie, la Chine le prouve.

15/06/2025 12:40 par Geb.

@RV...

Personne ici n’est "climatoseptique. les mots et les concepts ont un sens et être "climatosceptique" c’est nier l’existence du "climat" en général. Pas plus qu’être "géosceptique" et nier l’existence de la Planète ça ne serait réaliste.

Mais nier la sincérité de ceux qui utilisent le climat dans des buts précis à leurs avantages et non à l’avantage de l’ensemble de l’Humanité en tronquant ou biaisant les réalités connues mais enterrées à cet usage, ceux qui prétendent imposer des quotas à ceux qui polluent pour vivre ne serait-ce que par leur seule existence, (La Vie c’est la dégradation du carbone en énergie et en calories), alors que les soi-disant "législateurs" violent exponentiellement les propres règles qu’ils prétendent édicter en prétendant contraindre les autres au nom de la survie d’ue Humanité qu’ils assassinent chaque jour, ça n’est pas du "scepticisme", mais une simple mesure de prophylaxie mentale.

On en revient à ce que dit Georges Rodi dans une de ses interventions : "En Chine on se préoccupe aussi du "réchauffement", ou plutôt du "changement climatique".

Qui est une réalité en attendant plus tard la balance du "refroidissement climatique périodique". Mais même si ça implique des contraintes sociales et économiques ceux qui les édictent sont les premiers à les respecter.

Et surtout ils publient et montrent des résuttats tangibles sans avoir vidé les caisses de l’Etat en surfacturations et retrocommissions pour des résultats nuls, et les poches des concitoyens grâces à des taxes et des amendes scélérates.

On a connu la même chose au sujet des "Droits de l’Homme".

Jusqu’à aujourd’hui, (Et encore plus demain vus les événements), en Occident Capitalo-fasciste les "Droits de l’Homme" ont plus assassinés en leur nom les faibles et les démunis que tous les tyrans aux mauvaises intentions déclarées.
Et plus enrichi les Complexes Militaro-Industriels que les Académie de Médecine et de siences Humaines.

Les armes, les médocs, et les outils, c’est exactement la même chose : des vecteurs amplificateurs de la force pour modifier l’environnement dans un but avéré. Et selon qui les commande et selon les buts poursuivis ça peut-être la meilleure et la pire des choses.

J’ai tenu le même discours sur les vaccins bidons ainsi que sur ceux qui les ont créés après avoir créé le "virus" (SIC), et la psychose sociale y afférent.

C’est pas la "climatopsychose" qui me fera changer l’avis : Il n’y a plus ici en Occident, en Union Européenne fasciste, dans le Bloc Atlantico Otanien, aucune entité officielle de crédible dans le sens de la protection des populations.

Tout, le vrai comme le faux, est prétexte à gratter du fric sur le dos du pauvre et du prolo, ou de cramer de la fausse monnaie qui sans ça serait déjà réduite à la valeur du PQ.

Ceux qui continuent à lutter pour maintenir les acquis scientifiques concrets et réels, une Médecine de qualité, sont dégagés, décrédiblisés, stigmatisés, par des campagnes savamment orchestrées, et quand ils reprennent un peu de crédibilité... assassinés officiellement ou en douce comme les états voyoux d’ici savent si bien le faire.

L’ONU ? Vous pensez que Rockfeller, (Qui fournissait le carburant des chars d’Hitler), et les USA, (qui grâce à une guerre qui les a enrichis en appauvrissant toute la Planète), ont filé gratos le terrain de Manhattan juste pour assurer le devenir radieux de l’Humanité sans Guerre ?

Et pourquoi on ne passerait pas aussi le Plan Marshall dans les Opérations caritatives ???

L’OMS ? Financé par toutes les firmes les plus toxiques pétro-chimiques du Landernau anglo-saxon, et Bill Gates le psychopathe qui accumule le semences à Svälbard, dans son bunker sécurisé en vue du Doomsday. et qui empoisonne le Tiers Monde avec des "vaccins" expérimentaux qui tuent plus qu’ils ne sauvent , vous pensez que l’OMS est là afin de protéger votre santé ?

Le GIEC : Créé à linitiative des Grandes firmes minières et pétrochimiques ainsi que des grands majors industiels des "énergies alternatives" et des Energies fossiles", les mêmes qui ont poussé à la privatisation de nos sources d’énergie en France et à la destruction du Programme nucléaire public "propre" de Superphenix pour nous le ressortir aujourd’hui en privé et pour des milliards plus cher en vous racontant exactement le contraire de ce qu’ils avaient déclaré pour le fermer, vous pensez que ces gens sont crédibles ?

Parce que je vous le rappelle : Dans nos "Démocraties" en carton, c’est ceux qui paient l’orchestre qui choisissent la Partition, pas les passants spectateurs qui croient qu’on joue pour eux pendant qu’on leur fait les poches.

15/06/2025 21:21 par Guillaume Rampon

Le camp des climatosceptiques ne fait pas mieux. Dès qu’il fait frais et qu’il pleut à Saint-Pétrusque-les-Oies en plein été, ils pensent tenir la preuve que le réchauffement climatique est un complot.

Faux ! pour cette simple raison : s’ils le faisaient ils leurs seraient aussitôt reprochés de confondre la météo et le climat.
La météo c’est le temps qu’il fait à l’instant, le climat c’est les moyennes sur 30 ans.
Seul les médias mainstream comme A2 peuvent se permettre cette confusion en toute impunité.
"il pleut à Saint-Pétrusque-les-Oies en plein été" vous décrivez l’attitude de Libération (le journal) inventeur du concept de pluie sèche à cause du réchauffement climatique.

15/06/2025 22:14 par Georges Rodi

> Geb
Je n’ai pas soulevé ce point, mais 66000 parutions, ce sont 66000 équipes de chercheurs qui ont dû batailler pour obtenir des financements.
Pas besoin d’une imagination débordante pour comprendre que si vous voulez étudier les populations de coccinelles en Hte Savoie, et pour espérer toucher les fonds nécessaires, il faudra présenter un dossier intitulé "L’influence du Réchauffement Climatique sur (lesdites) populations de coccinelles".
Et voilà comment environ 1.000.000 de chercheurs deviennent des employés aux ordres de personnes qui ont les moyens de nous faire avaler leur agenda.
C’est humain.
Je ne critique pas le fait que les chercheurs doivent eux aussi bouffer pour vivre.

Le GIEC serait le seul organisme immune en face de ce problème qui sévit avec Big-Pharma, l’Intelligence Artificielle, l’Alimentaire ou les Sciences sociales ? .
Aucune raison de le penser.
Nous partageons ce point de vue.

Cela dit, si on se retire de ce débat inutile sur le GIEC, il est possible de parler défense de l’environnement.
Et lorsqu’on se ballade sur les réseaux sociaux, on découvre rapidement que c’est devenu nécessaire.
Il y a heureusement un exemple avec la Chine.
Et en contrepoint, l’exemple de l’Inde qui montre que la sobriété n’est pas la voie.
(60% de la population de l’Inde est le plus souvent végétarienne, sobre au point d’être à 2 doigts de mourir avec au final des conditions environnementales déplorables)

16/06/2025 08:59 par RV

@ 5/06/2025 10:59 par Georges Rodi

Merci pour ces précisions sur les décisions politiques et économiques de la Chine.

Mais alors, si "ce ne sont ni les rapports, ni les conclusions du GIEC, qui les soutiennent " qu’est-ce qui justifie d’invoquer "l’urgence climatique" ?

16/06/2025 09:55 par RV

@ 15/06/2025 10:59 par Georges Rodi

Ce ne sont ni les rapports, ni les conclusions du GIEC, qui soutiennent ces politiques.
Il faut se le dire.
Nul besoin de satellites ou de super-calculateurs. Des constats terre à terre et une bonne dose d’auto-critique ont suffit pour justifier les mesures prises.

autre réponse possible extraite de :
"L’évolution de la position chinoise dans les COP et sur la scène géopolitique climatique"

En parallèle des COP où sa position est plus en retrait, la Chine joue un rôle très important au sein du GIEC : elle dispose de scientifiques de haut niveau qui ont depuis les années 2010 des responsabilités importantes dans la préparation et la coordination des rapports du GIEC. Elle possède son propre modèle global de climat — au total, il en existe 23 dans le monde, la France en possède 2 – et participe au sein de la communauté scientifique aux exercices d’inter-comparaison des modèles. Dans les séances de ratification des rapports du GIEC, éminemment politiques, les délégations de chaque pays discutent phrase à phrase du contenu des résumés pour les décideurs. Il est intéressant de noter que la Chine, présente à ces réunions, conserve un point de vue relativement scientifique : elle ne s’oppose pas aux formulations, comme le font plus systématiquement les pays pétroliers, qui agissent comme des forces d’obstruction incroyables. Dans l’ensemble, son attitude n’est pas obstructive.

https://geopolitique.eu/articles/levolution-de-la-position-chinoise-dans-les-cop-et-sur-la-scene-geopolitique-climatique-mondiale/

je vous invite à lire cet article . . .

16/06/2025 12:33 par Non

Faux !

Ah oui ?

Ben non.

16/06/2025 16:41 par Assimbonanga

Antenne 2 ne confond pas météo et climat. C’est quoi cette invention ?
D’abord antenne 2 n’existe plus. Et puis, chaque jour France 2 diffuse justement un journal météo-climat où la différence est clairement expliquée. Non mais c’est quoi ces préjugés ou faux savoirs ? Faudrait réactualiser vos informations, les parleurs !

En revanche, perso, pas question de faire confiance à la grande scientifique Tatiana Ventôse. Déso !

17/06/2025 05:00 par Georges Rodi

> RV Mais alors, si "ce ne sont ni les rapports, ni les conclusions du GIEC, qui les soutiennent " qu’est-ce qui justifie d’invoquer "l’urgence climatique" ?

En Chine comme ailleurs je suppose, les scientifiques mesurent la fonte des glaciers, les précipitations, l’évolution des rendements agricoles, la croissance des forêts... Le réchauffement climatique est indéniable. Et vous êtes libre de le rebaptiser "Urgence", cela ne me gêne pas.
Bien que pour moi, la plus grande des urgences, c’est la lutte contre la pollution.
Pourquoi la Chine a-t-elle lancée le programme pilote de réhabilitation du Yangtze... Pour les émissions de CO2 ? Non...

Au final, et ce qui importe, c’est de mener des actions efficaces.
C’est là où le politique entre en jeu, avec ses composantes économiques et sociales.
Et il ne faut pas se cacher qu’une transition énergétique coûte un max, prends du temps, et impose des choix, des sacrifices dans d’autres secteurs.

Le "modèle" chinois consiste à proposer les matériaux nécessaires aux panneaux solaires, éoliennes, lignes Ultra-haute tension, batteries, etc. à des prix extrêmement bas, pour que lesdits équipements soient économiques, rentables à tous les niveaux de la société.

C’est possible uniquement, uniquement je le répète, parce que les industriels privés peuvent profiter de ces matériaux de base, de l’électricité pour leurs ateliers, de routes et de moyens de transport, et d’une population éduquée, tout cela fourni par une économie publique socialiste.

Et pour couronner le tout, ladite économie socialiste prends soin de lutter contre l’apparition du moindre monopole privé.
Quelques résultats au hasard :
Un kit de panneaux solaires (et ses appendices électroniques) suffisant pour une famille de 4 personnes coûte environ 2000 euros.
Un autobus électrique coûte 100.000 euros.

Le modèle capitaliste ?
Prenons un bus électrique Bolloré...
Il fonctionne mieux ? Non. Plus fiable ? Non. Les batteries sont garanties ? Non.
Il coûte 700.000 euros.
Qui paye la différence ? Les citoyens à travers leurs impôts, le prix du ticket...
Je suis 100% partisan des bus électriques. Car je suis bien placé pour les apprécier.
Tout le monde devrait l’être.
Mais si la seule certitude, c’est d’enrichir Bolloré, je deviens un opposant.
Un opposant féroce.

Donc, le GIEC n’est définitivement pas le sujet qui compte.
Ce qui compte, ce sont les conséquences économiques et sociales.
Si les conséquences, c’est toujours plus de capitalisme débile, je serais un opposant féroce.
Ce n’est pas clair ?

Pour aller au bout de votre question, pourquoi la Chine participe aux études du GIEC et mets en avant ses économies de CO2 ?
D’une part, les scientifiques analysent les effets du réchauffement comme je l’ai précisé plus haut.
C’est du sérieux
D’autre part, les responsables du commerce international coupent court aux tentatives protectionnistes du G7 basées sur les émissions de gaz de serre.
C’est du théâtre.

17/06/2025 06:34 par Non

Pas besoin d’une imagination débordante pour comprendre que si vous voulez étudier les populations de coccinelles en Hte Savoie, et pour espérer toucher les fonds nécessaires, il faudra présenter un dossier intitulé "L’influence du Réchauffement Climatique sur (lesdites) populations de coccinelles".

Non, ce n’est pas du tout factuel. Voici une liste parmi les plus récentes études sur les coccinelles recensées sur Google Scholar. J’ai feuilleté plusieurs pages, absolument aucune ne mentionnait le changement climatique. Voici quelques exemples.

 Modélisation mathématique caractérisant le comportement qualitatif des interactions entre les pucerons et les coccinelles en tant qu’animaux insectivores
 Étude de la coccinelle comme outil de mesure du confort thermique extérieur dans les quartiers urbains
 L’importance des coccinelles (Coleoptera : Coccinellidae) pour l’agriculture et la biodiversité au Brésil
 Biocontrôle des pucerons de la pomme de terre par des bio-agents d’insectes
 Effets ascendants de différents engrais sur les changements dans le cycle de vie des deux sexes de la coccinelle Adalia bipunctata L.
 Étude de la diversité génétique des populations de coccinelles à sept points en Iran par l’analyse des gènes de la cytochrome oxydase
 Effets contrastés des fourmis mutualistes (Solenopsis invicta) et des coccinelles prédatrices sur la proportion de morphes vert foncé des pucerons du coton
 La plasticité des schémas de distribution à l’intérieur des plantes permet aux pucerons d’optimiser leur condition physique dans le cadre d’interactions contrastées avec des fourmis protectrices et des coccinelles prédatrices.
 Le coton transgénique exprimant l’agglutinine foliaire d’Allium sativum présente une résistance aux aleurodes et aux pucerons sans effets négatifs sur les coccinelles

Des constats terre à terre et une bonne dose d’auto-critique ont suffit pour justifier les mesures prises.

Comme si les mesures environnementales prises par la Chine étaient le fruit du bon sens paysan du père Latrique et de l’épaisseur des pelures d’oignons... Vous cherchez trop à ménager la chèvre et le chou. La Chine a pris à bras le corps le réchauffement climatique car c’est une réalité que la science à mise en évidence. Quant à prendre l’Inde en exemple, c’est avant tout un problème politique qui n’a rien à voir avec la sobriété alimentaire des Indiens. Cela vous permet juste une petite pique aux végan en passant (encore la chèvre et le chou). L’Inde, comme la Chine d’ailleurs, subit de plein fouet le changement climatique parce que la vie y est rythmée par un des plus gros phénomènes climatiques mondiaux : la mousson.

Le climatoscepticisme occidental, comme d’ailleurs le refus de croire à la réalité du covid et à l’efficacité des vaccins, est avant tout une posture idéologique de rejet des élites qui nous imposent des décisions qui satisfont uniquement les tenants du libéralisme et du capitalisme. Vaccins obligatoires, voitures électriques hors de prix, écologie politique pro-capitaliste, politiques énergétiques absurdes... etc. Les méfaits de ces élites se sont résumés dans la rupture des liens entre UE et Russie et les conséquences qu’elle a eues sur l’approvisionnement de l’industrie française en ressources énergétiques, sur les factures des entreprises et des gens, et sur la vie des gens simplement : fermeture d’entreprise, perte d’emplois, précarisation...

La science est perçue comme complice du système capitaliste, au même titre que les médias, pourtant au contraire de ces derniers, il ne s’agit pas de complicité active mais d’instrumentalisation.

17/06/2025 08:42 par Jclaude

Quand seront démantelés définitivement le GIEC, l’OMS, l’OMC — à remplacer par l’OIC dont je rappelle que si elle n’a pas vu le jour, c’est à cause du Congrès des États-Unis — le groupe Bilderberg, le FEM et autres organisme faussement "internationaux", mais sous la coupe de quelques-uns fort peu nombreux ?

17/06/2025 11:14 par RV

@ 17/06/2025 05:00 par Georges Rodi

Et vous êtes libre de le rebaptiser "Urgence", cela ne me gêne pas.

sauf que je vous cite, [15/06/2025 10:59 par Georges Rodi] relisez-vous !

Je pointe chez vous le deux poids deux mesures qui consiste à rendre responsable les travaux du GIEC des décisions économiques et politiques que vous réprouvez en "Occident" (à tord ou à raison, ce n’est pas mon propos) et à nier que ces mêmes travaux du GIEC qui sont à l’origine des décisions politiques et économiques de la Chine que vous approuvez (à tord ou à raison, ce qui n’est pas mon propos).

17/06/2025 13:40 par Georges Rodi

> NON
Comme si les mesures environnementales prises par la Chine étaient le fruit du bon sens paysan du père Latrique et de l’épaisseur des pelures d’oignons...
Mon commentaire DU 17/06/2025 05:00 y réponds je pense.

Je n’ai rien contre l’ironie. Pas de problème.
Mais... Il se trouve que la science ne se limite pas au GIEC.
Faites donc un tour sur Réseau International, taper "climatique" dans le moteur de recherche et vous verrez des centaines d’articles niant le réchauffement et massacrant le GIEC.
Et beaucoup sont rédigés par des scientifiques, ayant le prix Nobel parfois, opposants à la théorie des causes anthropiques du Réchauffement climatique.
Lorsque j’ai du temps libre, je monte au front pour défendre l’environnement, ce qui est la priorité.
Je décris les solutions qui existent, qui font leur preuve, qui permettent aux usagers de dépenser moins.
Et c’est déjà un message difficile à faire passer.
Je n’y vais pas pour défendre le GIEC, pour discuter des émissions de CO2 qui ont précédé ou suivi les périodes de réchauffement ?
C’est du temps perdu.
C’est même pire, c’est contre-productif pour la cause.

17/06/2025 20:04 par GC45

Dans cet article et dans les commentaires il y a deux choses :

 la confusion entre l’évolution historique du climat, qui est bien réelle, et un soit-disant négationnisme qu’on colle sur le dos de ceux qui ne paniquent pas à cause d’une variation de moins de 2 C.

 un débat sur la ou les causes de ces variations.

Le GIEC a été créé pour n’étudier que les causes anthropiques, et on ne peut pas lui reprocher de le faire. Cela ne veut pas dire qu’on doive négliger les autres causes, qui intéressent en général ceux qu’on affuble du sobriquet de climato-sceptique.
Il y a de la chasse aux hérétiques dans l’air, comme en ce qui concerne la médecine ou le coup d’État global du 11/9/2001, sans parler du Sionistan ou du Bandérastan.

Personnellement, tant que je n’ai pas potassé un peu, j’ai fait comme Nir Shaviv et j’ai pris la thèse carbonique au sérieux.
Et puis un jour j’ai lu un article mettant en cause le Club de Rome et Maurice Strong et cela m’a amené à lire et relire pas mal de choses en les mettant dans leur contexte. Il m’a donc fallu potasser plus sérieusement et réfléchir. C’est particulièrement chronophage quand on n’a jamais étudié les matières en question et qu’il faut à tout moment vérifier la signification exacte de tel ou tel terme.

La grande absente de presque tous les débats que j’ai lu, c’est l’astronomie.
Or l’univers est cyclique et les cycles de l’univers sont connus des astrologues (les astronomes d’alors) depuis des milliers d’années.
En utilisant un modèle astronomique et en introduisant les faits mentionnés par les mythes et les légendes de l’histoire indienne un astronome indien a constaté que l’histoire de l’Inde est bien plus vielle que ce que l’on croyait, tout simplement car certaines conjonctions d’astres ne se présentent qu’à des fréquences données. Or les mouvements des astres font un peu comme ceux de la lune, qui produisent les marrées.

Je n’ai cependant jamais lu d’article liant la paléogéologie et l’astronomie (ce qui ne veut pas dire qu’il n’en existe pas). Personne ici non plus n’a évoqué l’astrophysique.
Quand on lit que les variations de température de Mars et celle de la terre sont synchrones cela met un sérieux coup à la théorie des pets de vache comme moteur climatique.

Lors d’une réunion du club espérantiste de ma ville j’avais fait une plaisanterie climatique et un titulaire d’une chaire de mathématique retraité m’a envoyé ensuite une copie d’une lettre à la rédaction d’un grand quotidien dans laquelle il faisait état, entre autres, des cycles de Milankovitch, tout en précisant qu’il avait étudié l’astronomie dans sa jeunesse.
Ce prof est le genre d’auteur que des gens qui savent à peine faire une règle trois traitent de charlatan, à grand renfort de théories psychologiques vaseuses sur les caractères déviants.

17/06/2025 21:07 par Georges Rodi

> RV
Je pointe chez vous le deux poids deux mesures qui consiste à rendre responsable les travaux du GIEC des décisions économiques et politiques que vous réprouvez en "Occident" (à tord ou à raison, ce n’est pas mon propos) et à nier que ces mêmes travaux du GIEC qui sont à l’origine des décisions politiques et économiques de la Chine que vous approuvez (à tord ou à raison, ce qui n’est pas mon propos).

C’est bien le truc.
Je réprouve les décisions économiques et politiques en "Occident", et j’approuve celles prises en Chine.
C’est le fonds de mon propos.
C’est absolument tout ce qui m’intéresse.
Le seul but de mes commentaires, c’est de poser ce débat : qui à tord, qui à raison.

18/06/2025 09:55 par RV

@ 17/06/2025 21:07 par Georges Rodi

Je réprouve les décisions économiques et politiques en "Occident", et j’approuve celles prises en Chine.
C’est le fonds de mon propos.
C’est absolument tout ce qui m’intéresse.

Ok, pour ma part le débat sur l’instrumentalisation des travaux du GIEC est donc clos.

18/06/2025 09:57 par RV

@ 17/06/2025 20:04 par GC45

Les variations naturelles du climat sont bien reconnues et intégrées dans les évaluations du GIEC. Cependant, elles ne suffisent pas à expliquer l’ampleur et la rapidité du réchauffement observé aujourd’hui. C’est pourquoi le rôle des activités humaines, notamment les émissions de gaz à effet de serre, est jugé prépondérant dans le réchauffement actuel.

18/06/2025 10:43 par RV

@ 17/06/2025 20:04 par GC45

Le GIEC a été créé pour n’étudier que les causes anthropiques, et on ne peut pas lui reprocher de le faire. Cela ne veut pas dire qu’on doive négliger les autres causes, qui intéressent en général ceux qu’on affuble du sobriquet de climato-sceptique.

Non, le rapport du GIEC mentionne expressément et prend en compte les facteurs naturels.
IPCC_AR6_WGI_FullReport-GIEC_ClimateChange2021.pdf
page 294
Cross-Chapter Box 2.1 | Paleoclimate Reference Periods in the Assessment Report
EXTRAIT : (traduction ChatGPT)

Au cours de la longue évolution du système climatique terrestre, plusieurs périodes ont été largement étudiées comme exemples d’états climatiques distincts. Cet encadré interchapitres situe plusieurs périodes de référence paléoclimatiques dans le contexte unificateur de l’histoire climatique à long terme de la Terre, et renvoie à des sections du rapport fournissant des informations complémentaires sur chacune d’elles. D’autres périodes de référence, y compris celles de l’ère industrielle, sont décrites dans la section 1.4.1.

Les périodes de référence représentent des époques à la fois plus froides et plus chaudes qu’actuellement, ainsi que des périodes de changement climatique rapide, dont beaucoup présentent des parallèles instructifs avec les projections climatiques futures (voir tableau 1 de l’encadré 2.1). Elles servent à répondre à une grande variété de questions liées aux variations naturelles du climat dans le passé (FAQ 1.3). La plupart sont utilisées comme cibles pour évaluer les performances des modèles climatiques sous divers forçages climatiques (section 3.8.2), tout en apportant des éclairages sur les changements dans la circulation océan-atmosphère associés à divers forçages radiatifs et changements géographiques.

Ceci n’est qu’un extrait, le sujet est largement abordé dans le rapport.

21/06/2025 18:09 par Domi65

@Guillaume Rampon
« Je n’ai pas hélas ce don ! ce qui me console un peu, c’est que Al Gore qui prévoyait que New York serait sous les eaux en 2010 à cause du réchauffement climatique n’est pas mieux loti que moi. "voir le film une vérité qui dérange" »
C’est faux. Je te mets au défi de trouver cette affirmation, que ce soit dans la vérité qui dérange ou quelles que ce soient d’autres publications d’AL Gore.
Mais surtout, il y a un fait fondamental qui t’a échappé : Al Gore n’est pas un scientifique. C’est un (riche) homme politique.

24/06/2025 10:47 par Jclaude

Le GIEC, je le soupçonne fortement d’avoir inventé les causes anthropiques, même s’il parle aussi des autres.
Du moins il pointe du doigt surtout des causes anthropiques qui ne gênent pas les industriels, celle qu’on impute impunément aux simples citoyens, qui peuvent difficilement se défendre.
Si on prend vraiment en compte les transports par camion au lieu du rail, ceux qui parcourent le globe entier pour livrer des bricoles dans des navires monstrueux, ceux de croisière comme j’ai pu en voir à Saint Nazaire (onze étages), ceux qui livrent du gaz cher au départ, de mauvaise qualité, qu’on doit liquéfier au départ, et détendre à l’arrivée avec les risques d’explosion en prime ; les avion de plaisance, ceux bien plus polluants des forces militaires.... déjà on pourrait sûrement voir baisser le taux des trucs comme des composés du soufre, du phosphore, du fluor, et bien d’autres (NON, je ne parle pas de l’indispensable carbone).

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