Ce qui se passe à CARREFOUR, mais aussi à CASTORAMA, LEROY MERLIN, CASINO… montre à quel degré de cynisme les actionnaires sont prêts à aller tant que la loi le leur permettra.
Ces géants économiques empochent des dividendes, pressurent les producteurs à qui ils imposent leurs prix, pressurent les salariés à qui ils imposent bas salaires, temps partiel, horaires décalés et pressurent les consommateurs qu’ils arnaquent allègrement avec des marges confortables et tout cela en recevant des aides colossales de l’État (et donc de nous contribuables) grâce à des gouvernements complices.
Pire, malgré tout cela, ils licencient à tour de bras pour faire encore plus de profits : et on devrait laisser faire ?
En France, en Italie et ailleurs dans le monde les salariés se battent contre cette politique et nous les soutenons.
Tout licenciement évité, tout poste regagné sera un point marqué contre ce capitalisme prédateur.
Mais il faut changer les règles. Pour ne prendre qu’un exemple : avec les 400 millions que les contribuables ont versé sans contrepartie à CARREFOUR ils devraient déjà être propriétaires de l’entreprise !!! Et sans actionnaires l’argent serait bien mieux utilisé pour toutes et tous !
Il est grand temps de nationaliser la grande distribution non pas pour remplacer de grands actionnaires par un état patron mais pour donner aux salariés, aux producteurs et à la population, la possibilité de gérer eux-mêmes la distribution de marchandises afin de garantir :
- Un juste prix pour les producteurs
- Une politique de commercialisation privilégiant les circuits courts
- L’arrêt du pillage des pays du sud et de nouveaux échanges internationaux
- Un vrai salaire et de bonnes conditions de travail pour des salariés devenus coopérateurs de leur entreprise
- Un juste prix pour des consommateurs associés au choix des produits commercialisés
Comme dans tous les pays du monde où monte cette revendication, ensemble exigeons de vraies nationalisations pour donner le pouvoir économique au peuple.
ANC