INFO LE FIGARO - Le grand reporter français, tué en janvier par l’explosion d’un obus à Homs, aurait bien été victime d’une bavure des forces rebelles.
Gilles Jacquier est bien mort d’un tir d’obus lancé par les rebelles de Homs, qui visaient un quartier alaouite pro-régime où se trouvait le journaliste de France 2, le 11 janvier dernier. « Les analyses balistiques et les renseignements recueillis sur place par nos sources juste après le drame indiquent que Jacquier a été tué d’un tir d’obus de mortier de 81 mm venu d’un quartier sunnite rebelle, déclare au Figaro une source proche du dossier au ministère de la Défense à Paris. Des analyses montrent assez précisément la source du tir. »« Tous les services spécialisés (DCRI et DGSE notamment, NDLR) ainsi que les diplomates de l’ambassade de France à Damas sont d’accord sur cette conclusion », précise cette source.
Le grand reporter de France 2 a été touché par des éclats d’obus alors qu’il sortait de l’escalier d’un immeuble, où il se trouvait en compagnie d’autres journalistes français et suisses qui avaient obtenu un visa grâce à soeur Marie Agnès, une religieuse proche du régime, installée non loin de Homs.
Ces conclusions confirment l’information publiée par Le Figaro une semaine après l’accident, sur la foi d’une déclaration d’un responsable d’une association des droits de l’homme à Homs - « nous avons commis une grosse bêtise » - renforcée par les précisions d’un haut responsable de la Ligue arabe, qui avait à cette époque des observateurs sur place à Homs. Peu après, leur rapport de mission validait la thèse de la bavure commise par des opposants à Bachar el-Assad.
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