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29 commentaires

Je condamne.

SILENCE

Puisque la dernière mode en vigueur à la cour semble être d’exiger la condamnation des fameuses « violences » lors des manifestations, puisque les dévoués procureurs que sont devenus les présentateurs requièrent lourdement la formule rituelle de condamnation lorsqu’ils ne l’obtiennent pas spontanément, puisque seule une capitulation sans conditions donne droit à l’onction suprême, puisqu’il s’agit là d’un incontournable rite de passage pour être admis dans le monde ravi des belles âmes responsables, plions-nous de bonne grâce à l’exercice et payons le tribut réclamé : condamnons !

Je condamne l’insupportable hypocrisie des indignations à sens unique et géométrie variable, parfait emblème de cette tartufferie morale chère à la mentalité courtisane.

Je condamne la violence symbolique qui consiste à harceler les rares voix du courant progressiste pour arracher le précieux sésame donnant accès à la bonne société de cour, le mystique « Je condamne ».

Je condamne le fait de sommer les petits et les opprimés de s’auto-humilier en incriminant leurs soeurs et frères de lutte, quand bien même seraient utilisées des méthodes contestables et contestées.

Je condamne le simplisme du récit médiatique dominant qui, à la remorque de la propagande du pouvoir, cherche à nous vendre la thèse ahurissante de hordes barbares, dépolitisées et organisées de façon quasi-paramilitaire pour s’adonner à la passion du chaos, là où la réalité dément sans peine cette fable à passer la nuit debout.

Je condamne la séparation artificielle et manichéenne entre manifestants et « casseurs », pure construction médiatico-policière qui ne tient pas l’épreuve des faits.

Je condamne le fait que demain, celui qui occupe un bâtiment, pose un piquet de grève, bloque un axe critique ou entend simplement défendre sa dignité sera lui aussi étiqueté « casseur ».

Je condamne les pleutres qui avancent masqués et refusent d’avouer qu’au fond, pour eux, le bon manifestant, c’est surtout celui qui n’existe pas.

Je condamne les violences policières, les gaz lacrymogènes utilisés massivement sans raison, les charges sauvages, les coups gratuits, les matraques cruelles, les arrestations arbitraires, les manifestants traînés sur plusieurs mètres avant d’être insultés, humiliés et tabassés au sol, les cortèges coupés, harcelés, interrompus, les nasses abusives, les provocations permanentes, les tirs de grenades et de LBD visant délibérément la tête, la surveillance aérienne, les dispositifs surdimensionnés et positionnés agressivement pour générer tensions et affrontements.

Je condamne l’usage des gaz lacrymogènes, armes chimiques interdites en cas de guerre mais curieusement autorisées pour réprimer les civils.

Je condamne les tirs offensifs de grenades visant directement les personnes (ce que la réglementation interdit pourtant expressément), et dont les éclats caoutchoutés déchirent les chairs, s’incrustant sous la peau.

Je condamne l’usage des armes cyniquement baptisées lanceurs de balle de défense (introduits sous Guéant, étendus par Sarkozy, confirmés sous Hollande), tirant à plusieurs centaines de km/h des projectiles responsables de blessures graves et irréversibles — dont au moins 25 éborgnements depuis une dizaine d’années, notamment sur des mineurs.

Je condamne les méthodes violentes au parfum colonial de la BAC, faisant régner la terreur dans les quartiers, infiltrant les cortèges (poussant parfois le zèle jusqu’à s’appliquer des autocollants syndicaux afin de parfaire leur apparence « manifestante »), provoquant et procédant à des interpellations d’une rare brutalité.

Je condamne l’abandon de la doctrine du maintien à distance afin de privilégier une stratégie casse-gueule de l’affrontement et du rentre-dedans.

Je condamne la militarisation croissante des techniques de maintien de l’ordre.

Je condamne la spirale inflationniste de la puissance de feu dont disposent les policiers.

Je condamne les mensonges éhontés des « dépositaires de l’autorité publique » au tribunal afin de charger la barque de manifestants raflés au hasard pour faire du chiffre.

Je condamne la justice de classe des comparutions immédiates, distribuant à la chaîne du ferme quand les voyous cravatés ont droit à tant d’égards, de longues années de procédure et, au final, une étrange mansuétude — quand ce n’est pas l’impunité pure et simple.

Je condamne la stratégie de la tension et de l’escalade choisie par le pouvoir afin d’apeurer, de délégitimer, de discréditer et de criminaliser la contestation.

Je condamne l’attitude lâche et cynique du gouvernement, qui utilise les corps policiers comme paravents commodes face aux colères populaires et n’hésite pas à sacrifier des pions en uniforme dans le cadre de son jeu du pourrissement.

Je condamne le chantage à l’état d’urgence, à la menace terroriste et à je ne sais quel « esprit du 11 janvier », pures instrumentalisations destinées à museler la révolte.

Je condamne les excuses sociologiques sur la fatigue des policiers, comme si la répression eût été moins féroce en d’autres circonstances, comme si celle-ci n’était pas avant tout décidée en haut lieu dans des bureaux cossus par des planqués en col blanc frais comme des gardons.

Je condamne la culture de l’impunité autour des violences policières — couvertes par la hiérarchie, la justice et le pouvoir, avec la complicité honteuse des grands médias.

Je condamne l’omertà quasi-absolue d’un « quatrième pouvoir » médiatique qui a depuis longtemps démissionné de sa mission sacrée de contre-pouvoir afin de se faire l’auxiliaire et le relais le plus féroce des pouvoirs établis.

Je condamne le fait que les médias dominants prennent pour argent comptant les communiqués de presse des préfectures et de l’Intérieur, aussitôt considérés comme parole d’évangile, comme si le pouvoir n’avait pas pour coutume d’enjoliver les choses, ne cherchait jamais à tourner les évènements à son avantage ou n’avait pas prouvé à maintes reprises son approche très libérale de la vérité ; comme si les leçons de base du journalisme — critiquer les sources — avaient été passées par pertes et profits.

Je condamne la reprise médiatique brute des bilans hallucinants établis par les préfectures, lesquelles osent sans rire affirmer que des policiers caparaçonnés, armurés, équipés, surarmés, entraînés, coordonnés et bénéficiant d’un soutien aérien essuient systématiquement plus de blessures que des manifestants dont l’écrasante majorité est désarmée, sans protections et dépourvue de la moindre culture des affrontements.

Je condamne l’absence d’effort des autorités et des grands médias pour comptabiliser les blessés côté manifestants alors que le ratio policiers/manifestants blessés dépasse parfois 1 à 20.

Je condamne l’entreprise de manipulation et d’instrumentalisation autour des affrontements, divertissement bien opportun pour esquiver les autres aspects du conflit.

Je condamne le mécanisme récurrent qui consiste à fabriquer et exposer sans relâche de prétendus « ennemis de l’intérieur », objets de tous les fantasmes et d’une focalisation complaisante, insistante et en vérité gourmande, afin de justifier la violation routinière des libertés fondamentales, générer une demande d’ordre et construire un consentement à la répression.

Je condamne la logique du spectacle.

Je condamne le parti-pris voyeuriste des médias télévisuels, qui ne leur fait appeler « violences » que les seules choses qui produisent des images spectaculaires.

Je condamne la volonté de faire de l’audimat facile avec des images choc, fruit d’une logique commerciale méprisable et radicalement incompatible avec la production d’une information de qualité.

Je condamne le fait que les médias télévisuels, si friands d’images d’affrontements, redécouvrent subitement les vertus de la pudeur lorsqu’il s’agit de montrer les crânes ouverts, le bleu délicat des ecchymoses, les contusions violacées, les brûlures, les impacts de tirs de LBD sur peaux manifestantes ou les traînées de sang sur bitume citadin.

Je condamne la servilité scandaleuse des présentateurs qui déroulent le tapis rouge aux représentants de l’État, ne daignent jamais contredire leurs éléments de langage robotiques et ne cherchent en rien à les bousculer dans leur discours préfabriqué.

Je condamne l’hostilité à peine déguisée des mêmes présentateurs envers le camp manifestant, aussitôt assigné au banc des accusés et sommé de s’expliquer sur le déroulement des évènements, comme s’il existait de fait je ne sais quel principe de responsabilité collective.

Je condamne cette différence flagrante dans le ton employé selon le camp questionné, les uns ayant droit aux sommations et à l’interrogatoire en règle, les autres à tous les égards et une déférence pour le moins suspecte.

Je condamne le glissement permanent de la figure du journaliste vers celle du publicitaire, du procureur ou du propagandiste.

Je condamne le fait que l’on ne demande jamais aux représentants du pouvoir ou des policiers s’ils condamnent les violences policières.

Je condamne le déni outrancier de violences policières pourtant avérées, documentées et récurrentes.

Je condamne ceux qui ont, par leur action ou par leur silence, permis la mort de Malik, Zyed, Bouna, Rémi — et tous les autres, et le prochain.

Je condamne le fait que pour une vidéo de violences policières montrée, vingt soient tues.

Je condamne le fait que les médias alignés, si prompts à se retrancher derrière leurs réflexes défensifs de caste lorsque leur atterrante partialité est mise en cause, n’aient pas la même solidarité lorsque leurs confrères indépendants, mouillant la chemise pour produire des images de ce qui se passe réellement au coeur de la mêlée, sont régulièrement ciblés et pris à partie par des policiers (mais pourquoi donc, d’ailleurs ?).

Je condamne l’usage de ces euphémismes détestables tels qu’ « évacuation musclée », « heurts », « échauffourées » ou « tensions » pour masquer la violence de la répression.

Je condamne le fait que les violences policières soient toujours mises au conditionnel, alors que les violences contestataires ont naturellement droit à l’indicatif de l’évidence.

Je condamne l’écoeurant deux poids, deux mesures dans les réactions lorsque les dégradations matérielles sont commises dans le cadre d’un mouvement social d’ampleur, ou par des agriculteurs soutenus par la toute-puissante FNSEA.

Je condamne la vacuité sensationnaliste du cirque médiatique qui braque à dessein ses projecteurs aveuglants sur le dernier maillon de la chaîne de la violence, occultant par là même toutes les violences qui ont eu lieu en amont et nourrissent une rage bien légitime.

Je condamne la vanité des commentateurs bourgeois qui distribuent leurs brevets de moralité depuis leur bulle douillette, jouissant eux-mêmes de droits que nos aïeux ont conquis alors que leurs ancêtres spirituels, la bave aux lèvres et la bouche pleine d’anathèmes, hurlaient déjà à la canaille et à la chienlit.

Je condamne la malveillance systématique dans le traitement médiatique des mouvements sociaux, dont les participants sont invariablement rapportés à des branleurs, des râleurs professionnels, d’aimables crétins n’ayant pas bien compris la pé-da-go-gie néolibérale, des ringards sclérosés ou — le cynisme n’ayant décidément aucune limite — des privilégiés animés par une mentalité de caste et défendant des avantages indus au détriment des autres.

Je condamne le mépris de classe et le racisme social derrière ces réactions consternantes de la noblesse d’épée médiatique, grassement payée pour aboyer et vomir sur les petits depuis son cocon doré.

Je condamne les ânes bâtés qui hurlent pour une chemise, mais n’ont pas un mot pour 2 900 suppressions d’emploi ou la souveraine lâcheté d’une direction méprisante.

Je condamne ceux qui se scandalisent davantage d’une vitrine cassée que d’une vie brisée.

Je condamne ce monde glacial où les images d’une Porsche brûlée suscitent plus d’écho qu’un intermittent s’immolant par le feu à Marseille devant une caisse de retraite.

Je condamne la violence sociale d’un système contraignant des millions de personnes à passer sous les fourches caudines du travail contraint et exploité afin d’assurer leur simple survie matérielle.

Je condamne la violence sociale d’un système forçant les gens ordinaires à se vendre même pour un boulot de merde, et où il faudrait de surcroît aimer cela, voire baiser les pieds de nos bons maîtres.

Je condamne la violence sociale d’un système où la sixième puissance économique du monde laisse crever 2 000 personnes dans la rue chaque année pendant que d’autres possèdent dix résidences secondaires.

Je condamne la violence sociale d’un système où certains sont contraints de voler des pâtes dans la honte pour manger, là où d’autres peuvent cramer 3 SMIC dans une seule bouteille.

Je condamne la violence sociale d’un système où des centaines de personnes meurent chaque année au travail — par exemple parce qu’un patron rapace refusait d’appliquer les consignes de sécurité ou rognait sur la qualité du matériel afin de maximiser son profit.

Je condamne la violence sociale d’un système qui fait du pauvre l’ennemi public n°1, toujours suspecté d’être un bon à rien, un fainéant, un parasite, un profiteur qu’il faut fliquer et éperonner comme une vulgaire bête de somme.

Je condamne le divertissement du spectacle médiatique au regard de cette violence quotidienne, structurelle mais rendue invisible.

Je condamne la gestion néolibérale du travail (pardon, des ressources humaines), laquelle entraîne suicides, dépressions, stress, blessures, arrêts maladie, syndromes d’épuisement professionnel, humiliations, frustrations, dépérissement du sens, ennui, prise d’anxiolytiques ou de dopants pour tenir, déshumanisation, flicage et mise en concurrence sauvage des opprimés entre eux.

Je condamne les cadences infernales, les horaires éclatés, les produits cancérigènes, les objectifs délirants de rentabilité, de vente ou de productivité, la surveillance disciplinaire, la compétition acharnée, les harcèlements divers, les moyens supprimés alors que les objectifs sont maintenus voire amplifiés, les surcharges de travail, les procédés déloyaux des directions, les mises au placard, les listes noires de syndicalistes, le contrôle social inquisiteur, l’inhumanité glaçante de l’utilitarisme marchand.

Je condamne le fait que les salariés soient la variable d’ajustement systématique de l’ordre capitaliste.

Je condamne la violence criminelle d’élites incestueuses, dont le seul projet est d’exposer les travailleurs aux rapports de force les plus inégaux et les plus sauvages, démantelant petit à petit tous les garde-fous qui permettaient aux salariés de ne pas être complètement nus face à la violence du capital.

Je condamne le fait que nos vies soient à la fois le terrain de jeu, les munitions et la matière première de la guerre féroce que se livrent les capitalistes entre eux.

Je condamne la hiérarchisation implicite des violences qui naturalise la violence institutionnelle, excuse les violences répressives mais s’offusque bruyamment des violences contestataires.

Je condamne les casseurs de manif’, les briseurs de contestation, les préposés à la destruction sociale, les conducteurs zélés du bulldozer néolibéral, les défenseurs de l’ordre établi, les escrocs en cravate qui voudraient nous vendre la riante chimère d’un « capitalisme à visage humain ».

Je condamne le mensonge ignoble selon lequel la loi Travail a été « vidée de sa substance ».

Je condamne la violence de la loi Travail.

Je condamne la violence de la loi du travail.

SILENCE

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COMMENTAIRES  

28/05/2016 00:29 par Nous

Sache ,mon frère, que tu n’es pas seul... Nous sommes au moins deux.

Reste , maintenant, à voir les modalités de la sentence et la stratégie pour l’appliquer...

Courage jusqu’à la victoire et 100 fois plus après.

28/05/2016 09:04 par Maxime Vivas

Article à faire circuler, je pense.

28/05/2016 09:20 par pierreauguste

Je condamne.

28/05/2016 10:03 par Y. Le Meur

J’ai cherché qui est l’auteur de ce texte mais ne l’ai pas trouvé. Merci de me renseigner

28/05/2016 10:12 par dominique pawlowski

Merci,merci,merci,merci.......

28/05/2016 10:25 par macno

Je croyais que Le Grand Soir était un Journal Militant d’Information Alternative...
Je croyais.
Information, même si ça ne s’entend pas, rime avec impartialité, pas avec opinion.
Cet article, avec dans son contenu plein d’éléments que je ne renie pas (mais pas tous), entre et se vautre dans un exercice de style avec cette notion pour le moins manichéenne de : "ce qui est en bas est bon, ce qui est en haut est mauvais", et inversement.
Et chacun en haut comme en bas de creuser sa tranchée...
Avec une pareille "Information" sur LA Société, ont est bien mal barrés.
J’aurais été curieux de connaître la vision d’un "Silence" aux premières heures des "événements" en Syrie. Vers quel camp aurait penché son analyse pleine de "subtilité", équipé tel qu’il est de lunettes de style "ce qui est en bas est bon, ce qui est en haut est mauvais"... Elle aurait été vers les "insurgés" ?
Je tiens rendre un hommage à son écriture, elle est sans faille, sans faute et impeccable. Mais à bouffer du bourgeois, il en a bel et bien l’écriture. On ne parle jamais mieux que de ce que l’on connaît intimement.
Un exemple :
« Je condamne l’insupportable hypocrisie des indignations à sens unique et géométrie variable, parfait emblème de cette tartufferie morale chère à la mentalité courtisane. »
C’est-y pas beau ça, on dirait du Lamartine !
Je préfère du Céline, ou même du Michel Audiard, il y a au moins de l’humour chez lui. Mais à chacun ses mauvais goûts...
Un dernier exemple "pour la route", du tout début de ce "fleuve", faut pas aller bien loin pour s’y noyer :
« Je condamne le fait de sommer les petits et les opprimés de s’auto-humilier en incriminant leurs sœurs et frères de lutte, quand bien même seraient utilisées des méthodes contestables et contestées » amen ! (ça c’est de moi)
C’est du "tordu" de chez tordu. On dirait franchement une envolée lyrique d’un discours de Jésuite...
Sur les violences policières :
C’est bien connu, ceux qui viennent au manifestations emmitouflés c’est qu’ils sont grippés, casqués car ils arrivent en deux roues, et masqués pour ne pas être contagieux...Mais leurs "accessoires" ? Heu...quels "accessoires" ?
La "vérité" elle ne serait pas sur d’autres "chemins de traverses" à tout hasard ?
Vite fait sur la loi travail.
Qu’on le veuille ou non, dans la situation politique actuelle, c’est une loi et c’est aux Parlements d’en décider.
Que les Syndicats avec tout le Pays fasse tomber cette loi ET le gouvernement, je n’ai rien contre, bien au contraire. Mais je trouve ahurissante cette manipulation de secteurs de l’économie, cet objectif de les paralyser et (qu’on le veuille ou non) par un petit nombre pour aboutir, aboutir, aboutir... aboutir à quoi exactement ?
Une loi n’est pas indélébile, elle peut être abrogée à tout moment et auparavant contrée dans chaque entreprise, et à travers tout le pays, et avec tous les travailleurs, il y a des syndicats pour ça (j’ai été syndicaliste, je sais-de-quoi-ce-dont-je-cause !).
Demain, face un vrai gouvernement de Gauche, suivant ce précédent, "certains" ne se gêneront donc pas pour trouver un "syndicat"...., au hasard disons de transporteurs routiers, pour contrer une loi de Gauche et paralyser ainsi tout le Pays...
Et on n’aura vraiment pas l’air con.
On me signale que ça déjà été expérimenté au Chili...
Dernier point et non des moindres :
Dans le Système capitaliste, mondialiste etc, actuel (j’ai l’impression d’enfoncer des portes ouvertes), il n’y a pas d’autres choix que ce style de loi/travail pour simplement donner l’illusion de pouvoir faire baisser le chômage. En monopolisant son énergie de contre cette loi, on ne se tromperait pas de cible et ce, tout en épuisant ses forces ?
Mais moi je dis ça...

28/05/2016 10:28 par Louis St O

Je condamne les médias qui laissent les politiciens de droite (LPSLRFN) parler sans jamais leur couper la parole et même répondre aux questions qu’ils n’ont pas posées.

Je condamne les médias qui ne posent jamais des questions embarrassantes aux politiciens de droite (LPSLRFN).

Je condamne les chiens de garde qui pose toujours des questions qui n’on rien à voir à la politique ou du programme qu’il présente quand c’est quelqu’un qui défend les idées des « sans dents ».

Je condamne les chiens de garde qui ne trouvent jamais un internaute (un seul) qui auraient des mêmes idées ou à peu près d’un politique qui n’est pas de leur bords (soumis aux oligarques) quand ils demandent à cet internaute de poser une question à l’invité de la vraie gauche.

28/05/2016 12:05 par énervé

http://www.plumedepresse.net/jusqua-la-mort-dun-syndicaliste/

Entre :
 se faire déchirer sa chemise sur un parking d’Air France (par exemple),
et :
 se faire rouler dessus par un 33 tonnes qui force un barrage de manifestants, ou pire se retrouver en coma artificiel après s’être fait renversé par une voiture (qui a également forcé un barrage de manifestants),
ils choisiraient quoi les Valls/Macron/etc., Pujadas/Pernaut/etc. et ces put... d’enc... ?

28/05/2016 12:33 par triaire

Je condamne avec force et vais faire en sorte que tous mes gens lisent cette lettre .

28/05/2016 16:59 par Photini

Merci ! C’est le J’ACCUSE de notre si belle époque !

28/05/2016 21:55 par Annie Touzaint

Message transmis à tous mes amis de "la France insoumise" et d’après les dernières infos, çà fait du monde

29/05/2016 07:54 par macno

Le Comité Valmy, qui n’a pas la réputation d’être de droite ni celle d’être "gauchiste irresponsable" loin s’en faut, passe ce matin même un article qu’il faut lire et sans œillères si c’est possible, mais ça va être très difficile : La tribune de Philippe Martinez dans l’Humanité n’explique rien.
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article7210.
Cette analyse de "Solidaires" reprise dans cette article me stupéfie, elle a quelques dizaines d’années de retard, mais il faut avoir le courage et la lucidité de le dire :
« Plus vite nous frapperons fort et bloquerons l’économie et les profits des patrons et actionnaires, plus vite nous gagnerons ! »
Si les données du problème étaient si simples...

30/05/2016 22:04 par legrandsoir

Mouais... les auteurs de l’article devraiet se renseigner un peu plus sur les écrits de la CGT, non ?

29/05/2016 10:49 par vagabond

Pourquoi s’étonner ? N’ont-ils pas fait leurs classes contre les populations du tiers monde ? Au Moyen-Orient, en Afrique...
Pourquoi s’étonner quand Valls rend visite et fait l’apologie des maîtres en la matière qui occupent la Palestine pour qui les psychopathes de Washington n’ont pas hésité à mettre à sang et à feu la Syrie !
Quand les armes s’accumulent d’un pays en "paix", elles finiront par servir contre le peuple. Ils ne tuent pas encore avec des balles réelles mais ils tuent déjà.
Les donneurs de leçons qui vont faire la guerre dans les pays des autres sous le fallacieux prétexte d’aider les peuples révoltés et qui répriment leurs peuples.
Tous les peuples de la planète devraient s’unir dans un même mouvement pour décider de leur sort commun et de celui de la planète.

29/05/2016 12:41 par Jean Cendent

........Je condamne la violence sociale d’un système contraignant des millions de personnes à passer sous les fourches caudines du travail contraint et exploité afin d’assurer leur simple survie matérielle.......

Je condamne le capitalisme et toutes hiérarchies qui mettent : un homme, un femme à terre ou à genoux.

Je condamne les faces cachées du productivisme ( parce que la terre est plus ronde qu’ infini ) qui pensent qu’un ouvrier musicien n’est pas un vrai métier contrairement au mien : ah oui ! mais c’est quoi ton vrai métier ?

J’ approuve LGS pour la diffusion de cet article, merci.

29/05/2016 16:10 par Scalpel

J’ai lu, que dis-je, scandé, à haute voix ce somptueux et cathartique manifeste auquel j’ajouterai mes propres "condamnations", dont la mention, dans ce très long et brillant énoncé fait cruellement défaut :
Je condamne l’écœurante mise en scène de la "construction européenne" made in Wall Street, dont l’objectif même est de rétablir l’esclavage (des hommes, femmes et enfants) en occident qui prévalu au XIXème siècle, esclavage déjà en place à peu près partout ailleurs.
Je condamne les TARTUFFE qui pleurent les effets dont ils chérissent les causes. En premier lieu l’ami de Serge Dassault.
Je condamne les syndicats qui mangent dans la gamelle de la Confédération Européenne des Syndicats, c’est-à-dire TOUS excepté SUD...
Je condamne l’article 121 (et tous les autres) du TFUE dont découlent les Grandes Orientations de la Politique Européenne et toutes les coups bas portés (et au premier rang desquels la loi "esclavage" entre autres) contre le peuple depuis plusieurs années sans que JAMAIS lesdites organisations syndicales ne mordent la main qui les (p)ourrit.
Je condamne ceux dont le discours en bois d’arbre "rajoute aux malheurs du monde" pour paraphraser Camus.
Je condamne notre propre connerie à ne pas vouloir s’extraire des idées toutes faites, des clivages artificiels, les logiciels religieux et fallacieux, et à ne pas y substituer le plus élémentaire rationalisme, le B-A BA du raisonnement.
Je condamne les loups grimés en brebis évoquant une (impossible) "autre" Europe et qui mentent éhontément sur les fondements historiques de ce projet antisocial et foncièrement létal pour la société toute entière.
Je condamne une société toute entière vautrée dans le fétichisme de la marchandise.
Je condamne l’insulte suprême qui m’est faite d’être assimilé et réduit à un "consommateur".
Je condamne l’insulte suprême qui m’est faite d’être assimilé et réduit à un "fasciste", un "rouge-brun", un "complotiste", un "conspirationniste", un "antisémite", un "islamo-fasciste" chaque fois que pose une question à rebrousse poil du système qui nous opprime, ou que j’émets des doutes sur la véracité du story telling officiel, rebattu tant et tant pour passer de l’état de gros mensonge à celui de vérité biblique, ou que je remets en cause un tant soit peu cette société furieusement folle.
Je condamne le fait que dans ma ville une rue porte le nom d’un criminel contre l’humanité (Bugeaud) au lieu de celui d’un valeureux frère d’arme et ami de l’Humanité (De Bollardière).
Je condamne l’inexcusable indifférence des habitants et riverains de cette rue à accepter un tel état de fait.
Je condamne la personne de la mairie m’ayant invoqué "le coût" d’un changement de plaque, et le fait que cette rue est ainsi nommée depuis... 1883...
Je condamne notre hideuse indifférence à la mort d’un enfant de moins de 5 ans toutes les 7 secondes.
Je condamne notre hideuse indifférence au sort du peuple palestinien martyr d’un lobby.
Je condamne le lecteur qui conclura au hors-sujet de la moindre de mes condamnations.
Je condamne ma propre lâcheté à ne pas savoir dire NON autrement que sur un clavier et sous pseudo.

29/05/2016 21:40 par pierreauguste

@macno
" On dirait franchement une envolée lyrique d’un discours de Jésuite..." C’est tellement facile et plutôt genre verbiage inutile ,mais passons.Si ton analyse(Syrie,camionneurs chiliens et autres) me parait parfois juste et en tous cas discutable,je ne vois pas en quoi" information devrait oublier opinion ".C’est en tous cas ce que tu fais dans tes commentaires.Tu sais, l’histoire de la paille dans l’œil du voisin....
N’est ce pas un peu "jésuite" ?

30/05/2016 07:51 par Esteban

Cette liste de condamnations n’est bien sûr pas exhaustive, chacun pourra ajouter la(les) sienne(s). Toutefois celle de l’imposition du 49-3 (inscrite, oui, dans la constitution) d’une minorité sur une majorité pourrait faire réfléchir et ôter tout scrupule à ceux et celles qui s’insurgent contre les travailleurs des secteurs clés qui montent en première ligne pour rendre plus efficace et amplifier la pression sur ces minoritaires.
Je salue et remercie tous les camarades et travailleurs(es) courageux(ses) des secteurs les plus importants de l’économie qui apportent leur indispensable et primordiale participation dans cette bataille. Personnellement je suis beaucoup plus solide en les voyant auprès de nous et les sachant avec nous.

30/05/2016 09:23 par "Personne"

Voici ce que j’ai écrit en décembre 2015 (et laissé dans une première version sur http://www.eauxglacees.com/Etat-d-urgence-et-desobeissance )

J’accuse ! Et je m’indigne !

J’accuse l’État d’avoir accaparé la République. Je déplore et redoute la faiblesse de celle-ci.
J’accuse l’État de bafouer les valeurs inscrites, gravées sur les différents frontispices. Alors que l’État devrait en être le garant et être l’artisan majeur œuvrant pour l’Intérêt Général, il n’est qu’ombre, ombre de lui-même au service d’un Maître sans visage.
Je déplore et redoute le rôle très secondaire du juge judiciaire, et cela au mépris de l’article 16 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.
Je condamne le pouvoir exorbitant, hypertrophié de l’exécutif, le rôle prépondérant du Conseil d’État. Ainsi que la consanguinité dans les institutions : comme si l’hémisphère cérébral gauche de Polyphème demandait un avis impartial au droit.
Je refuse cette pseudo-unité nationale : il n’y a pas, ici, un projet à développer, un idéal commun à atteindre, à défendre ; cette mascarade n’est pas un digne épigone du CNR.
Je déplore et redoute l’abdication de la raison devant l’instrumentalisation de l’émotion, de la compassion.
Je dénonce et redoute l’utilisation du sécuritaire en vue de masquer, d’oblitérer les échecs patents dans le social.
J’accuse l’État d’entretenir, ici, le sentiment d’insécurité à des fins non-avouables.
J’accuse l’État d’avoir en tout lieu et tout temps participé à semer le désordre chez les Autres. Ces Autres, aux yeux desquels nous ne pouvons qu’apparaître que tels des Barbares.
J’accuse l’État d’user, d’abuser des principes exposés par Machiavel : l’État « doit entretenir des ennemis pour faire paraître sa vertu « ; « la justice de la guerre est dans son utilité » ; il « doit tenir pauvres ses sujets pour les contenir en obéissance ».
Je dénonce et redoute que l’État ne soit qu’un missi dominici : le verbe propagé est révélateur de sa soumission.
J’accuse certains de suivre, sans vergogne, l’enseignement du même Machiavel : « pour réprimer les excès et le danger d’un ambitieux en crédit dans une république, il n’est plus sûr moyen, ni qui fasse moins d’éclat, que d’occuper avant lui le chemin qui conduit à cette élévation ».
Je dénonce l’ego telle une enflure de ceux qui parviennent à certains postes, leur hubris source de tous nos maux et leur cohorte de communicants inutiles. Ce qui est juste n’a nul besoin de propagande.
Je déplore et redoute nos « petites » concessions qui sont lourdes de conséquence. Ésope avait écrit dans « Les arbres et la cognée » que « c’est notre première concession qui nous vaut tous ces malheurs : si nous n’avions pas sacrifié les droits du frêne, nous serions nous-mêmes restés debout pour des siècles ».
Je déplore et redoute tous les renoncements, malgré les commémorations des épisodes Lumineux, des heures Glorieuses de notre Histoire.
Je revendique qu’un État doit être fort parce qu’il se doit d’être juste. Or, malgré sa brutalité, celui-ci n’est que faiblesse, tellement incapable d’assurer l’équité fiscale quand les Transnationales se jouent de lui.
Je récuse la raison d’État qui n’est qu’un paravent pour ses mensonges et ses turpitudes.
Je revendique et rappelle que la République est l’affaire de tous, et que l’État n’est pas l’objectif mais doit être son serviteur, son intendant.
Le moteur, le guide de la République, c’est la Liberté. Sur les murs, dans les écrits, en chanson, en sifflotant, avec ma sueur, avec mes larmes et mes rires, avec passion… Liberté, j’écris ton nom !
Entre le loup et le chien de Phèdre et de La Fontaine, il appartient à chacun de choisir. Par insouciance, il est facile, confortable de rester l’esclave du Maître sans visage.
La Liberté n’est point chose aisée, il faut sans cesse l’entretenir, la chérir afin d’éviter qu’elle ne flétrisse.
Je m’indigne que certains se vautrent dans les eaux turquoise de l’opulence, quand la plupart surnagent « dans les eaux glacées du calcul égoïste », et que d’autres sombrent.
Je m’indigne que nous nous éloignions, par petites touches successives, « des Jours Heureux ».
La suite revient, appartient à Zola :
« Quant aux gens que j’accuse, je ne les connais pas, je ne les ai jamais vus, je n’ai contre eux ni rancune ni haine. Ils ne sont pour moi que des entités, des esprits de malfaisance sociale. Et l’acte que j’accomplis ici n’est qu’un moyen révolutionnaire pour hâter l’explosion de la vérité et de la justice.
Je n’ai qu’une passion, celle de la lumière, au nom de l’humanité qui a tant souffert et qui a droit au bonheur. Ma protestation enflammée n’est que le cri de mon âme. Qu’on ose donc me traduire en cour d’assises et que l’enquête ait lieu au grand jour ! »
Signé « Personne » (comme dans « Ulysse au pays des Cyclopes »)

30/05/2016 13:08 par Jean Cendent

Bonjour @macno
Je croyais que Le Grand Soir était un Journal Militant d’Information Alternative...{{}}
Il me semble que Le Grand Soir essaie d’être cela . Ou alors l’univers est 1 et 2, point final ?
Ce n’est pas parce que apparemment LGS a appeler à soutenir jlm2017 ou voter pour jlm en 2017 que le reste de l’humanité, les peuples, la population française doit s’arrêter de vivre .
Je vous est déjà interpellé sur votre « anti-Nuit Deboutisme » ici encore vous en faite la preuve .
A moins que LGS vous appartienne ou que vous êtes à 51% son actionnaire principale ( et quand bien même / la presse libre pour un homme ou une femme de gauche c’est quoi réellement pour vous = celle du PS ).
Expliquer nous une bonne fois pour toutes devant tous les lecteurs du GS pourquoi vous détestez tant Nuit Debout et en quoi cela cause du tort à Mr Mélenchon .
Dite une bonne fois pour toute ce que vous avez dans le coeur , dans les tripes contre tout ce qui n’est pas de votre avis et que vous supposez être contre Mr Mélenchon .
Car pour ma part, même si je suis une merde pour certain et rien pour d’autre, dans mes tripes et même si devant l’histoire impérialiste de la France Éternelle tout me donne tort et que demain Nuit Debout crève, couché ou assis pour l’instant il sont les enfants les plus direct des Sacrifiés par la France chauvine et bourgeoise de Verdun à Craonne en passant du massif des résistants du Vercors aux tueries d’Algérie .
L’Europe c’est de la merde/US, mais la France vu son histoire glorieuse en nombre de victimes en est bien complice. Le poids des ses meurtres envers son peuple et l’humanité pèse combien par rapport à ses promesses non tenues et la grandeur de ses lumières ?
Maintenant dite une bonne fois pour toute ce que avez dans le bide qu’on en finisse pour y voir clair et parler cru et dru « même dans le vide virtuel du net » oui ! vous pouvez même élever le ton .
Si ce texte de merde passe ou pas la relecture, les forumeurs , les lecteurs du GS c’est à vous tous de choisir .
En tant que @ « rien » virtuelle sur le site LGS et contre ma propre connerie et n’ayant aucune vérité absolue comme tout humain sur terre, j’emprunte ces mots à un forumeur :
Je condamne ma propre lâcheté à ne pas savoir dire NON autrement que sur un clavier et sous pseudo.

30/05/2016 18:43 par zgill.f

Il est de bon ton de condamner la violence en général mais "dans l’histoire, la violence des forces de répression a toujours été sans commune mesure avec celle des opprimés qui essaient de se libérer de leurs chaînes", d’une part, et d’autre part une petite intervention du camarade Quadruppani sur la violence me semble fort à propos. Faites vous votre idée.
Je ne peux pas mettre le lien youtube direct (on me demande de le retirer cause spam), donc je vous mets le titre de la vidéo sur youtube : intervention 1 quadruppani

30/05/2016 21:49 par macno

@ pierreauguste
« je ne vois pas en quoi" information devrait oublier opinion" »
Très bonne question, mais quant aux réponses...
Il y a une grosse différence entre un article et un commentaire.
Un article peut très bien donner une opinion, mais à mon avis sur un site d’information, il n’a pas le droit de ne faire que ça (mais il se doit de le faire sinon il n’est plus "militant"). Dans ce cas ce site devient très vite un site d’opinion et donc celui d’une opinion bien déterminée. C’est une question de dosage bien équilibré entre information et opinion. Ceux qui auraient pu être concernés par les informations données par ce site ont de fortes chances d’être rebutés par le seul côté "opinion" qui ne correspond pas automatiquement à la leur. Résultat des courses, ce style d’article d’opinion n’est lu que par ceux qui sont convaincus par une opinion donnée. Pas vraiment rentable comme démarche...
L’article de Silence, n’est qu’un exercice de style d’une opinion, et pour le moins bien typée. Et personnellement c’est ce que je fuis et ai toujours fui comme la peste, sauf si le texte possède de l’humour, de l’auto dérision ou que sais je encore...
Quant au commentateur, il peut donner son opinion sur les informations données par le site, c’est même son rôle premier. Je cherche souvent des informations dans les commentaires, et j’en donne dès que j’en possède, notamment pour étayer mon opinion.
À ce sujet, j’essaie en vain de passer une information, un lien sur un article paru sur le Comité Valmy, qui ne va manifestement pas dans le sens de l’action de Martinez et de la CGT, ben il n’arrive pas à passer....Il est "endormi" avant d’arriver. Comme sur ce sujet on est au GS largement dans le domaine de "l’opinion", ben il ne passera pas. Et tant pis s’il y a du "grain à moudre" dedans. Je rappelle pourtant assez souvent que "la vérité est un Pays sans chemin" (Krishnamurti)...
Tout n’est pas faux dans cet article de Silence, loin delà, mais il ne sert vraiment qu’aux convaincus, et il est surtout trop monolithique. Un bon texte, un bon article, on doit pouvoir le passer à quelqu’un de pas vraiment convaincu, les informations alors passeront, seront écoutées. Farcissez le d’une opinion, la plus noble soit elle, et il aura de fortes chances d’être rejeté...
Le chemin vers une idée, il est toujours à la base une démarche personnelle.

30/05/2016 22:13 par legrandsoir

Eh bien, nous, ce texte nous plait.

(PS : Et "militant" chez nous veut dire avant tout "bénévole")

30/05/2016 23:32 par Jean Cendent

Tout n’est pas faux dans cet article de Silence, loin delà, mais il ne sert vraiment qu’aux convaincus, et il est surtout trop monolithique. Un bon texte, un bon article, on doit pouvoir le passer à quelqu’un de pas vraiment convaincu, les informations alors passeront, seront écoutées. Farcissez le d’une opinion, la plus noble soit elle, et il aura de fortes chances d’être rejeté... 
Le chemin vers une idée, il est toujours à la base une démarche personnelle.

Mais c’est justement ce que vous faite pour Mr Mélenchon ( presque « toujours »)

Et si vous aimez l’humour ( même mauvais ) :
A force de farcir de mayonnaise les éventuelles électeurs indécis de Mr Mélenchon vous allez gaver la dinde électorale jusqu’au vomissement .

Maintenant faite comme bon vous semble et pourquoi pas si vous le pouvez en flânant dans les rues des petites villes de France la Nuit Debout .

31/05/2016 07:32 par macno

@ legrandsoir
« Eh bien, nous, ce texte nous plaît ».
Si je peux me permettre ce n’est pas un argument, et j’ai beau chercher...
« (PS : Et "militant" chez nous veut dire avant tout "bénévole") »
Là aussi, je ne comprends pas, mais alors pas du tout. Si vous pouvez éclairer ma lanterne...
J’ai été militant et bénévole syndicaliste à la Capitale, avec un salaire aussi plat que la baie de Somme à marée basse...et donc je connais. Où je suis actuellement, à part militer auprès des arbres des fleurs et des petits z’oiseaux, dans la première petite ville (ou gros village) la plus proche ils ne connaissent "Nuit Debout" qu’à la télé...

@ Jean Cendent
« Mais c’est justement ce que vous faite pour Mr Mélenchon ( presque « toujours ») »
Première nouvelle je ne penserais qu’à faire la promo de Mélenchon et du mouvement "la France Insoumise"...
Je n’ai pas remarqué, mais pourquoi pas...
Disons que malgré ses défauts j’ai une bonne opinion du Personnage, mais quant à dire que je suis toujours et aveuglément en accord avec lui, c’est un autre sujet...
Mais vous connaissez un mouvement autre que celui qu’il a engagé qui a des chances de faire bouger les lignes ?
Moi pas...
Nuit debout ?
Vous plaisantez...

01/06/2016 03:47 par Jean Cendent

....Première nouvelle je ne penserais qu’à faire la promo de Mélenchon et du mouvement "la France Insoumise"...
....Je n’ai pas remarqué, mais pourquoi pas...

@macno
Là, effectivement je m’incline c’est de l’humour genre, rencontre du 1000 type et je n’en suis pas à cette hauteur. Et j’ai écrit ( presque « toujours ») avec parenthèses et guillemets . Oui, vous ne pensez pas qu’à faire de la promo pour.. .mais à moins d’être non-voyant, pas mal quand même , Non ? Ou beaucoup, c’est mieux ?
( et puis lisez, je ne sais pas, vos 50 derniers commentaires, si vous ne me croyez pas ou cet exemple)

.....mais quant à dire que je suis toujours et aveuglément en accord avec lui, c’est un autre sujet...
Je n’ai jamais écrit cela dans aucune de mes interventions sur le forum du GS à votre encontre. Déformer des propos que je n’ai pas écrit cela veut dire quoi, en français dans le texte ?

Mais vous connaissez un mouvement autre que celui qu’il a engagé qui a des chances de faire bouger les lignes ? 
Moi pas...
Nuit Debout ?
Vous plaisantez...

@macno
Là, c’est vous, normal et encore version courte
( et puis lisez, je ne sais pas, vos 50 derniers commentaires, si vous ne me croyez pas ou cet autre exemple )
Pause, mauvais humour : le déni de grossesse vous connaissez ?

Pour répondre à votre question :
A l’heure actuelle ( n’étant pas futurologue extralucide ) Non , je ne vois pas d’autre mouvement dit de gauche dans les starting-blocks arriver en tête, sur la ligne élective .
Tant qu’à faire vraiment bouger les lignes de démarcation une fois sur le mont Elysée , je ne mettrai pas ma tête, ni celle de ma mère ou d’autres à couper pour en parier .
Un humain n’est qu’un humain et une équipe n’est qu’une équipe et les promesses faites aux indiens même écrites ont quelles valeurs en certitude de quantité et de qualité d’honnêteté pour le quidam comme moi ? Surtout vu de ma tribu depuis 81 vs 83 on leur a craché bien trop souvent au visage pour n’être pas né au bon endroit et au bon moment .
Alors je vais être honnête si bien sûr vous me le permettez, j’ai des doutes. Je m’en excuse mais je n’y peut rien .

Tant qu’à vos propos disons « virile » à l’encontre de Nuit Debout style :
Je croyais que Le Grand Soir était un Journal Militant d’Information Alternative...
j’ai vu peu ou pas de forumeurs depuis que je lis LGS ( 3 ans ) qui se permettent d’attaquer bille en tête, un texte avec autant de « véhémence » et de certitude sur ce que doit publier ou pas LGS.
( du genre : Attention tout le monde, ici, je suis chez moi alors les petits p... de Nuit Debout c’est pas avec vos propos de gonz... effarouchées que vous allez me faire ch... sur mon site )
Effectivement même les puceaux et pucelles ( politiquement ) présumés par vous, n’aiment pas trop ce concept de démocratie un brin dirigiste ou autoritaire du moins dans ceux que je connais, Bled Nuit Debout.
Vous : Oui, mais c’est nous qui avons toujours gagné dans l’ histoire car nous avons le bon système .
Eux : Oui, effectivement et c’est bien pour cela que pour la terre et pour l’humanité, tout est si bien, super, formidable et même pourquoi pas le paradis puisque c’est votre système historiquement qui a toujours gagné.....
Vous et Eux : etc. etc. etc.

Alors il est tellement plus facile sans aucun argument explicite de dire, de formuler en quoi Nuit Debout fait du tort à Mr Mélenchon qui est ma question que je vous ai posé, plusieurs fois :
( Ah ,ah, ah, ah, ) vous plaisantez ... Je suis désolé, mais votre réponse et hors sujet .
Votre tactique et " relativement " proche, pour ceux qui en ont marre, en la nommant : La langue de bois et il me semble en autre que c’est cela qu’essaye de combattre Mr Mélenchon quand il dit, parler cru et dru, oui ou non ?

Bref pour faire simple et pour aller dans votre sens des réalités :
 Si c’est Mr Maxime Vivas qui parle de Mélenchon j’aurai tendance à voter pour lui ( même direct pour Mr Vivas si cela était possible )
 Si @macno qui parle de Mélenchon je ne voterai pas .

Et faite comme bon vous semble, vous voulez , vous souhaitez, vous désirez , etc.
( c’est encore permis de nos jours, enfin quoique...? ) et si vous aimez l’humour, même mauvais :
 Un enthousiaste trop débordant, un feu trop intense peut parfois nuire à la bonne cuisson du gâteau tant espéré .
 A force de farcir de mayonnaise les éventuelles électeurs indécis de Mr Mélenchon vous allez gaver la dinde électorale jusqu’à l’écoeurement .

01/06/2016 14:00 par Scalpel

Je condamne les amateurs énamourés (l’ami de Serge Dassault et sous-traitant du parti sociatlantiste) s’abaissant dans un clip pourri à la réclame d’un site qui ne l’est pas moins (spicee) à 1,2 million de "levée de fonds" (d’euros, hein, pas en dollars zimbabwéens ou en feuilles de PQ, on n’est pas au GS là...), perdus en l’espèce, aux fort douteuses aspirations, et au nom très €u®opéen (© Moundi) soutenu notamment par un milliardaire ayant fait fortune dans les peep show puis dans le minitel rose, la 7ème fortune française forte de 9 Mds d’euros (7,86 millions de SMIC, soit 6 556 siècles de labeur de ceux qui "coûtent" (si cher) à ceux qui "rapportent" (si gros). Soit le premier smic gagné en 4540 avant notre ère.
NB :pas moyen de mettre le lien. Il suffit "d’associer" JLM et Spicee et c’est parti pour une franche rigolade !

01/06/2016 21:17 par Jean Cendent

Bonjour,
Il y a de vrais ou de faux complotistes qui organisent de vrais ou faux complots pour démontrer qu’il existe des vrais ou des faux complots organisés par de vrais ou faux complotistes .
C’est à y perdre son vrai ou faux complot ou site complotiste .
Et puis si c’est par la voie officielle de France Inter que les vrais des faux complots sont démasqués nous ne pouvons qui souscrire...?

Dire qu’il en y a qui pense que le Rock à 90% c’est de la merde , mais s’il n’y avait que le Rock , le monde ne serait peut être pas aussi merdique .

Pour ma part de quidam, je connais un seul complot : le FRIC, qu’importe son label de qualité passé, présent ou à venir, $$$$$€€€€€FFFFF£££££,etc.
Je condamne

01/06/2016 21:29 par Jérôme Dufaur

Je condamne l’apathie (et l’Aphatie aussi) du plus grand nombre.

Vous me direz, même en mai 1968 (journées à 6 et 8 millions de grévistes - dans une France de 50 millions d’habitants), l’engagement était le fait d’une minorité.
Il paraît que 70% (de quoi au fait... ah oui des coloscopés !) sont contre la loi El Khomri.
Bizarre, quand je suis en grève et en manif, je me sens bien moins nombreux...
Bref, entre constipation et chiasse, je condamne l’immense majorité de mes concitoyens, non-camarades.

Et je salue la minorité de résistants-créateurs. Merci à vous. Merci à nous.

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