RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

L’au revoir à Jean Salem

Le mercredi 17 janvier au matin, au cimetière Saint-Louis à Versailles, avait lieu l’enterrement de ce grand camarade, de cet immense penseur matérialiste que fut Jean Salem. Luttant de manière acharnée contre la maladie, au point de ne pas lui céder cet effort incessant de la transmission et de la lutte qui faisaient son bonheur, il était pour beaucoup un ami, un camarade et un repère, en ces temps troublés où il continuait d’animer un séminaire à la Sorbonne, consacré au matérialisme dialectique. Une centaine de personnes était présente, des proches, des camarades, des fidèles, des admirateurs, tous venus témoigner de leur profonde reconnaissance. L’enterrement ne fut pas voulu par la famille comme un enterrement politique. Pas de drapeaux donc, mais la discrétion respectueuse de tous ceux qui sont intimement convaincus d’être de la même grande famille. Aussi, le PRCF de la région parisienne était bien présent, au travers de ceux qui furent pour lui des amis et des camarades, ainsi que les JRCF, qui n’eurent pas la chance de le connaitre d’aussi près, mais dont nombre d’entre eux suivaient le séminaire qu’il animait le samedi après-midi, à la Sorbonne.

L’enterrement fut simple, comme le fut le philosophe épicurien Salem, et extrêmement émouvant. Précédant l’hommage de la famille, le directeur de la faculté de philosophie de la Sorbonne, Philippe Büttgen, eut des paroles remarquables, soulignant, la dimension centrale que prenait la lutte politique dans sa vie et dans son œuvre : « Pour Jean, la mort n’était rien, car il savait que la vie était tout, et qu’elle est tout pour tous ». Alors que sa conviction en la nécessité d’œuvrer à un changement radical de la vie, l’engagement communiste qui était le sien, étaient constamment relégués au second plan et décrits de manière accessoire par les médias bourgeois, ils furent, au moment de l’adieu, totalement honorés. En ce sens, il fut pareil à son père, Henri Alleg, héros communiste de la lutte contre le colonialisme français, et pour la libération de l’Algérie, lui qui endura la torture : « et lui et toi vous avez donné votre esprit et votre corps, feignant d’ignorer la douleur avec ce merveilleux bonheur et ce sourire à l’idée de tout ce qui se doit d’être accompli pour qu’une vie vaille la peine d’être vécue » (Danielle Bleitrach).

Le directeur de la faculté poursuivit, en soulignant le lien indéfectible qui unissait le mouvement communiste (« cent ans de communisme français ») de notre pays à l’étude, à la soif de connaissance, à la transmission et à la vocation universelle de ce que l’on nomme si joliment « Université », pourtant aujourd’hui menacée.

Au moment du dernier au-revoir, les saluts communistes face au cercueil se sont multipliés, comme la promesse d’un combat qui n’est pas destiné à s’éteindre.

Salut fraternel, grand camarade !

Le samedi 27 janvier, de 14h à 16h, une ultime séance de « Marx au XXIème siècle » sera consacrée à un hommage à Jean Salem.

Simon-JRCF

»» http://jrcf.over-blog.org/2018/01/l-au-revoir-a-jean-salem.html
URL de cet article 32851
  

La Tiers-Mondialisation de la planète - Bernard Conte
La Tiers-Mondialisation de la planète, c’est le laminage des classes moyennes et la polarisation riches-pauvres de l’ensemble des sociétés, les ramenant toutes à l’état du Tiers-monde d’avant les « miracles ». On peut diversement décrire ce phénomène : « prolétarisation des classes moyennes », « classes moyennes à la dérive », « déclassement »… Bernard Conte analyse le caractère universel de cette transformation sociale comme résultat des politiques économiques néolibérales mises en oeuvre depuis le milieu des (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Je n’accepte plus ce que je ne peux pas changer. Je change ce que je ne peux pas accepter.

Angela Davis

Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Le DECODEX Alternatif (méfiez-vous des imitations)
(mise à jour le 19/02/2017) Le Grand Soir, toujours à l’écoute de ses lecteurs (réguliers, occasionnels ou accidentels) vous offre le DECODEX ALTERNATIF, un vrai DECODEX rédigé par de vrais gens dotés d’une véritable expérience. Ces analyses ne sont basées ni sur une vague impression après un survol rapide, ni sur un coup de fil à « Conspiracywatch », mais sur l’expérience de militants/bénévoles chevronnés de « l’information alternative ». Contrairement à d’autres DECODEX de bas de gamme qui circulent sur le (...)
103 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.