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L’effondrement du système fiât1 monétaire occidental pourrait avoir commencé

Le 19 avril 2016, la Chine sortait les nouveaux yuans soutenus par l’or. Le rouble russe ces deux dernières années, était pleinement soutenu par l’or. Personne dans les media occidentaux n’en parle. Pourquoi le feraient-ils ? – Un lecteur occidental pourrait commencer à se demander pourquoi il est constamment stressé par des systèmes fiât monétaires basés sur le dollar étasunien manipulés à volonté par une petite élite d’oligarques financiers pour leur avantage et au détriment des gens ordinaires.

Dans un récent article de Russia Insider, Serguei Glaziev, un des plus éminents économistes russes et conseiller auprès du président Poutine, avait affirmé : « le rouble est la devise la mieux soutenue par l’or au monde ». Il a continué en expliquant que la quantité de roubles en circulation est couverte par environ deux fois la quantité d’or détenu par le Trésor russe.

En plus de leur alliance financière, la Russie et la Chine ont également développé ces deux dernières années, leur propre système de transfert d’argent, le Système de paiement international chinois (CIPS), ou autrement dit le réseau CIPS qui remplace le système de transfert occidental, SWIFT pour le commerce interne entre la Russie et la Chine. Le terme SWIFT signifie Société pour la télécommunication financière interbancaire mondiale, un réseau qui fonctionne dans 215 pays et territoires, utilisé par plus de 10.000 institutions financières.

Jusqu’à récemment presque toutes les transactions monétaires internationales devaient passer par SWIFT, un établissement privé, basé en Belgique. « Privé » comme la Federal Reserve Bank (Fed), les banques de Wall Street et la Banque de règlements internationaux (BRI) ; toutes impliquées dans les transferts monétaires internationaux et fortement influencées par la famille Rothschild. Ce n’est pas étonnant que le SWIFT « indépendant » suive les sanctions de Washington, par exemple, en écartant l’Iran du système de transferts internationaux. De même, Washington a employé des pressions sur SWIFT pour qu’il vienne en aide aux fonds vautours new-yorkais de Paul Singer qui a extorqué plus de 4 milliards de dollars à l’Argentine. Cette extorsion a été faite en entravant les paiements réguliers de la dette argentine comme convenu avec 93% de ses créanciers. Par la suite l’Argentine a trouvé d’autres moyens pour effectuer ses paiements et évité de s’enliser dans le discrédit et l’insolvabilité.

Tout ceci a changé pour l’Argentine quand Mauricio Macri, le nouveau président néo-libéral, mis en place par Washington, est apparu en scène décembre dernier. Il a rouvert les négociations et s’est dit prêt à payer une importante tranche de cette dette illégale, malgré une décision de l’ONU stipulant qu’un pays qui conclut un accord de règlement avec la majorité des créanciers ne devait pas être pressurisé par les créanciers récalcitrants. Dans le cas de l’Argentine, le seigneur des vautours avait acheté la dette défaillante du pays pour une misère et maintenant que l’économie du pays s’est renforcée, veut se faire une fortune sur le dos de la population. Et voilà un exemple de comment notre système monétaire occidental frauduleux fonctionne.

L’économie de la Chine a surpassé celle des États-Unis et cette nouvelle alliance orientale est considérée comme une menace existentielle pour l’économie véreuse occidentale. Le CIPS, déjà utilisé pour le commerce et les échanges monétaires entre la Chine et la Russie, est également appliqué par les autres membres du BRICS, le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud ; ainsi que par les membres de l’Organisation de coopération de Shanghaï (OCS), l’Inde, le Pakistan et l’Iran, ainsi que l’Union économique eurasienne (EEU – Arménie, Belarus, Kazakhstan, Kirghizistan, Russie et Tadjikistan). On dit que le CIPS est prêt à être mis en route dès septembre 2016. Ce serait une alternative formidable au système monétaire occidental frauduleux, à la Ponzi2, basé sur le dollar.

Cette nouvelle souveraineté monétaire orientale est une des raisons principales pour lesquelles Washington essaye si durement de détruire le BRICS, principalement la Chine et la Russie – et récemment avec un effort particulier et de fausses accusations, le Brésil dans une sorte de révolution latino- américaine de couleur.

En outre, le yuan en fin d’année dernière a été accepté par le FMI pour faire partie du panier SDR (Droits de tirage spéciaux) comme cinquième monnaie de réserve ; les quatre autres étant le dollar étasunien, la livre sterling britannique, l’euro et le yen japonais. Les SDR fonctionnent comme une devise virtuelle. Ils sont constitués de la moyenne pondérée des cinq devises et peuvent être prêtés à la demande des pays, comme moyen de prévention des risques liés à l’échange. Faisant partie des SDR, le yuan est devenu officiellement une monnaie de réserve. En fait, en Asie le yuan est déjà fortement utilisé par les Trésors de nombreux pays, une alternative au dollar étasunien de plus en plus volatil.

Ce n’est pas un secret, le système monétaire occidental fiât basé sur le dollar est à bout de souffle, arrive en fin de course – c’est le destin réservé à tout plan Ponzi. Que veut dire monnaie « fiât » ? C’est de la monnaie créée ex nihilo, à partir de rien. Elle est appuyé sur du vent ; certainement pas sur l’or, ni même sur la production économique du pays ou des pays qui l’émettent, c.-à-d. les États-Unis d’Amérique et l’Europe. Elle est simplement déclaré « avoir cours légal » par décret [en quelque sorte un assignat, inconvertible, sans gage - NdT].

Aucun plan pyramidal ne peut être maintenu indéfiniment, inévitablement il s’effondrera. Ce système a été inventé et utilisé par une petite couche supérieure invisible de l’élite qui en a tiré des bénéfices fous au détriment des 99% d’entre nous. Puisque ces élitistes sont aux contrôle des media avec leur propagande mensongère, ainsi que leur machine de mort belliqueuse, les forces armées étasuniennes, l’OTAN, pris ensemble avec les appareils de sécurité et d’espionnage international, CIA, MI6, MOSSAD, DGSE, BND et encore.., font que nous sommes impuissants – mais impuissants seulement tant que nous ignorons ce qui se passe vraiment à l’arrière scène.

Notre système monétaire occidental est basé sur la dette, il possède tous les cachets d’un poulpe monstrueux global. Le système bancaire étasunien a été dérégulé au cours des années 1990’ par le président Clinton. Les vassaux européens ont suivi le mouvement au début des années 2000’. Environ 97% de tout l’argent en circulation dans le monde occidental est « créé » par des banques privées par un clic de souris sous forme de « prêts » ou de dettes. Chaque prêt octroyé par une banque privée représente une dette sur ses livres ; une dette qui rapporte des intérêts, le générateur principal des bénéfices banquiers. Bénéfices ex nihilo ! Ils ne représentent aucun travail, aucune production, aucune valeur ajoutée réelle à l’économie.

Si et quand les banques dans cette toile d’endettement commencent à rappeler leurs passifs exigibles, elles peuvent déclencher une avalanche irrésistible – qui conduirait à une fin chaotique du système. Cette fin de course pourrait avoir juste commencé. Nous en avons vu une augmentation graduelle dès la fin de la Seconde Guerre avec la farce de la course aux armements pendant la guerre froide, et un point culminant lors de la crise des crédits hypothécaires (subprimes) étasuniens de 2007/2008/2009, conduisant à une crise économique globale artificielle interminable qui pourrait bien venir à terme dans un grand fracas en 2016/2017.

Les dommages pourraient être impensables, laissant derrière eux le chaos, la pauvreté, la famine, la misère – la mort. Mais l’élite invisible au pouvoir tirerait son épingle du jeu, tout en restant en place pour recommencer à zéro. – Si nous les laissions faire. C’est toujours la même chose : Un peuple mal informé peut être manœuvré à volonté et sera frappé d’épouvante devant des événements inattendus, comme des actes terroristes faits avec des bombes ou par des banques.

Soyons tout à fait clairs – nous serons tous mal-informés tant que nous écouterons et croirons les mass media contrôlés par six géants médiatiques anglo-sionistes qui alimentant le public occidental avec 90% de ses informations, que l’on appelle des « actualités » et que nous consommons avec enthousiasme chaque jour ; l’avalanche des mensonges qui se répètent dans chacun des pays occidentaux, heure après heure – devient, ainsi, la vérité. Point.

Nous devons sortir de nos fauteuils douillets, et écouter cette étincelle intime du fond de notre cœur, nous disant, à contre-courant des avalanches de mensonges, qu’il y a quelque chose qui sonne faux, que nous sommes gavés de duperie. Nous devons creuser pour la vérité. Elle est là – sur internet, les media alternatifs, tel que Global Research, Information Clearing House, VNN, Le Saker, NEO, Russia Today, Sputnik News, Press TV, TeleSur et beaucoup d’autres sources crédibles pour les chercheurs de vérité.

Revenons à l’effondrement imminent. – Les règles de base pour le plan monétaire pyramidal ont été mises en place en 1913 par la création de la Fed. Une fois encore, la Fed est entièrement privée, Rothschild a dominé l’institution bancaire qui sert de banque centrale aux États-Unis. C’est la machine omnipotente pour la fabrication de dollars. Elle a été frauduleusement et secrètement conçue en 1910 sur l’île de Jekyll en Géorgie, comme c’est écrit dans l’histoire de l’île de Jekyll (voir http://www.jekyllislandhistory.com/federal reserve.shtml) comme une « chasse au canard » qui « comprenait le sénateur Nelson Aldrich ; son secrétaire personnel Arthur Shelton ; le Dr A. Piatt Andrew, ancien professeur en économie à l’Université de Harvard ; Henry P. Davison, partenaires de J.P. Morgan & Co ; Frank A. Vanderlip, président de la National City Bank ; et Paul M. Warburg partenaire de Kuhn, de Loeb, and Co. Dès le début le groupe a procédé clandestinement. Ils ont commencé par éviter l’usage de leurs noms de famille et se rencontraient discrètement dans le wagon ferroviaire privé d’Aldrich dans le New Jersey. »

La concoction tramée par ces « chasseurs de canard » est devenue en 1913, grâce à une mystification, le système privé de la Federal Reserve Bank dominé par Rothschild, la banque centrale des États-Unis.

Après la signature de l’acte de promulgation de la Fed, le Président Woodrow Wilson a déclaré, « je suis l’homme le plus malheureux. J’ai inconsciemment ruiné mon pays. Une grande nation industrielle est commandée par son système de crédit. Notre système de crédit est concentré. La croissance de la nation et donc toutes nos activités sont aux mains de quelques hommes. Nous sommes arrivés à être un des pays les plus mal gouvernés, un gouvernement des plus complètement contrôlés et dominés dans le monde civilisé, non plus un gouvernement de libre opinion, non plus un gouvernement par conviction et le vote de la majorité, mais un gouvernement par l’opinion et la contrainte d’un petit groupe d’hommes dominants ».

Le système sioniste-anglo-saxon possédait une banque centrale au Royaume Uni depuis aussi loin que 1694. Elle était alors déjà contrôlée par les Rothschild, comme l’était tout le système bancaire. Le baron Nathan Mayer Rothschild avait une fois avoué : « Il m’importe peu de savoir quelle est la marionnette placée sur le trône d’Angleterre pour gouverner l’empire où le soleil ne se couche pas. L’homme qui contrôle la masse monétaire britannique contrôle l’Empire britannique, et moi je contrôle la masse monétaire britannique. » La fortune de la famille Rothschild ne peut pas être valablement estimée, mais elle serait évaluée dans les billions3. Ce que la baron Nathan Mayer Rothschild avait dit y a 300 ans, reste encore valable à ce jour.

Il n’est pas étonnant, que de vouloir se dégager de ce plan monétaire bidon soit la première priorité pour la plupart des pays qui prisent leur souveraineté, leur autonomie et leur liberté, bien qu’ils n’osent pas le dire si ouvertement de peur que l’empire se rue sur eux et les punisse avec toutes les terreurs financières qu’ils veulent éviter. Et en se ruant contre les pays non alignés, l’empire, telle une bête mourante, essaye d’entraîner avec elle dans sa tombe creusée, autant qu’elle peut du monde vivant.

Est-ce donc une coïncidence ou plutôt une convergence délibérée de plusieurs événements si l’empire dans un effort ultime commence par d’abord ravager pour après récupérer autant que possible avant son effondrement ?

Le 10 avril, Zero Hedge rapporte « l’Autriche vient juste d’annoncer une tonte de 54% contre les créanciers seniors dans le cadre du ‘bail-in’4 en conformité avec les nouvelles règles européennes ». La « mauvaise banque » autrichienne, la défaillante Hypo Alpe Adria, devenue Heta Asset Resolution AG après sa nationalisation, a découvert dans son bilan un trou de US$ 8,5 milliards ; suffisamment pour déclencher un nouveau « bail-in » selon la nouvelle réglementation européenne. Est-ce une coïncidence si ce fut également en Autriche le 10 avril - de l’année 1931, qu’une banque importante a fait faillite et déclenché la Grande dépression ? – C’était une première en Europe. Soyez prêts pour d’autres à venir, parce que la surexposition des banques européennes est estimée au-delà du billion de dollars.

Le 15 avril, le New York Times a signalé que – cinq des huit plus grandes banques de Wall Street étaient en violation du régulateur bancaire étasunien. La Fed et la Federal Deposit Insurance Corporation [Agence fédérale de garantie des dépôts bancaires] FDIC ont indiqué que toutes les banques « J.P. Morgan, Chasse, Bank of America, Wells Fargo, State Street and Bank of New York, manquaient de plans ‘crédibles’ pour faire face à l’éventualité d’une faillite en cas de crise financière. » Ces banques ont jusqu’en octobre 2016 pour se conformer. Selon les nouvelles règles un renflouement par les contribuables [bail-out] serait peu probable. Par conséquent les « bail-ins » pourraient affecter des millions de déposants et d’actionnaires ; leurs fonds seraient volés pour auto-secourir les banques trop grandes pour faire faillite [TGFF] Après tout, soit leur non-conformité aux demandes du régulateur, soit leur insolvabilité, peuvent facilement être arrangées pour servir de fondement juridique pour voler l’épargne des gens ordinaires. Il n’y a pas à s’inquiéter, les banques TGFF ne disparaîtront pas, mais votre épargne le pourrait bien.

Les « Panama Papers » divulgués par la CIA – pour ceux qui doutent toujours de la participation de la CIA à cette affaire voir http://journal-neo.org/2016/04/09/the-panama-paper s-the-people-deceived/ - visent d’une manière tout à fait rudimentaire à diffamer « les suspects habituels » : les présidents Poutine et Assad, ainsi que l’Iran, le Venezuela, le Brésil naturellement – et d’autres. Étrangement aucune personnalité notable de l’UE ou des multinationales étasuniennes n’apparaît sur la liste. Y aurait-il quelqu’un pour croire sérieusement que M. Poutine, ancien agent du KGB, serait assez simplet pour mettre sa fortune (même s’il en a une à cacher) au Panama, l’épitomé d’un État marionnette des États-Unis, où vous ne pouvez pas tirer la chasse sans que Washington le sache ?

Quelques néoconservateurs symboliques apparaissent dans les listes, tel que le nouveau président de l’Argentine nommé par Washington, Mauricio Macri, qui court amok ruinant son pays. En moins de quatre mois il a fait reculer l’économie de l’Argentine de dix ans ; le taux de pauvreté qui en novembre 2015 était inférieur à 10% est passée à 34% vers la fin de mars 2016. L’empire a besoin de lui pour graduellement transformer l’Argentine en chaos, toutefois pas trop rapidement, de peur qu’il ne soit « renversé » et remplacé par un adversaire des États-Unis – qui ne serait pas du tout apprécié à Washington. Pour les types comme Macri arrivés sur les Panama Papers c’est un avertissement pour qu’ils se tiennent comme il faut.

La publication des Panama Papers pourraient également être une incitation pour les citoyens et grandes sociétés étasuniennes de faire rentrer à la maison leurs participations se comptant en billions de dollars non déclarées empilées dans des paradis fiscaux outre-mer, vers des abris financiers étasuniens comme ceux du Delaware, du Wyoming, du Dakota du Sud et du Nevada, aidant de ce fait à graduellement renforcer le dollar en décomposition.

Simultanément, certains pays européens et le Japon ont introduit des taux d’intérêt négatifs afin d’augmenter la liquidité monétaire, espérant stimuler ainsi leurs économies toujours stagnantes. C’est le prétexte. En réalité, les intérêts négatifs ne sont que le précurseur d’un système financier complètement contrôlé par les banques. Normalement les « bail-ins » et les intérêts négatifs devraient donner lieu à une ruée de déposants pour retirer leur argent des banques. Cela ne s’est pas encore produit.

En Suisse, un des premiers pays à introduire des intérêts négatifs, la Banque nationale suisse a signalé que la demande de billets de banque à 1.000 CHF – une des coupures les plus élevées au monde (apparemment maintenue en dépit de l’appel de Draghi de la BCE d’éliminer les plus grandes dénominations) – a augmentée de 17% (4,7 milliards de CHF – US$ 4,85 milliards) en décembre 2014, le mois qui a suivi l’introduction d’intérêts négatifs. Est-ce l’indication que les Suisses ont tranquillement commencé à amasser de l’argent liquide en grosses coupures ?

Les amas de billets de banque et les ruées sur les dépôts bancaires seront parés par l’introduction d’une société sans argent en espèces, c.-à-d. toutes les transactions monétaires deviendront graduellement électroniques. Le processus a déjà commencé. En Suède et dans d’autres parties de l’Europe, ainsi qu’au Japon, les supermarchés et les magasins sans argent ont un grand succès, particulièrement parmi les jeunes consommateurs, qui jouent allégrement en payant des caissiers électroniques en passant leurs téléphones portables devant un œil électronique.

Les jeunes et innocents – si seulement ils savaient que les banquiers oligarques veulent contrôler leur argent et les asservir avec un « gadget amusant », ils pourraient décider de résister. Mais ceux qui contrôlent le système savent bien que les jeunes sont les conducteurs de l’avenir. Nous, la vieille résistance, nous nous éteindrons avec le temps. Problème résolu. – Mais nous ne sommes pas encore morts. Les temps changent... [The times are A-changing.. »(Bob Dylan, 1964).

Le trio néfaste – « bail-ins », intérêts négatifs, et une société sans argent liquide – rendra l’existence dans le « premier monde » industrialisé tout à fait insupportable, telle une danse stressante sur les pointes des pieds, avec suspendu de manière intimidante au-dessus des têtes l’épée de l’empereur proverbial Damoclès. Washington pourrait avoir un joker dans sa manche – en réintroduisant « l’étalon or » ; le même étalon or que Nixon avait abandonné en 1971. Les États-Unis avaient également accumulé au cours des 25 dernières années des quantités énormes d’or. Un nouvel étalon or du dollar, serait très probablement fixé avec un rapport qui éliminerait toute la dette étasunienne, y compris les futures « obligations non-escomptés » (GAO – General Accounting Office [l’équivalent de la Cour des comptes française - NdT] d’environ d’US$ 125 billions. Ils essaieraient de maintenir le monde occidental industrialisé dans l’orbite de Washington, mais pourraient perdre la plupart du monde en voie de développement et les ressources naturelles qu’il possède et qui sont convoitées par l’Occident. Ces pays opprimés et colonisés depuis des siècles sont susceptibles de graviter vers la nouvelle alliance Chine-Russie – laissant l’Occident délocalisé et déjoué sans main d’œuvre – avec une puissance militaire massive mais dépassée.

Pour contrer le développement de cette ultime farce de résistance des tsars banquiers sionistes occidentaux, la Chine et la Russie ont préparé ces dernières années un système financier indépendant, décroché du dollar US et incorporant maintenant les BRICS, les nations de la SCO, aussi bien que l’Union économique eurasienne. Cette association de pays et d’économies comprend environ la moitié de la population mondiale et au moins un tiers de la production économique du globe ; un fait qui pour des raisons évidentes est totalement ignoré par les mass media. Le bateau en perdition machiavélique ne veut pas que ses passagers sautent pour se sauver.

L’annonce faite par la Chine le 19 avril 2016, que ses yuans soutenus par l’or, n’étaient plus convertibles en dollars, pourrait bien déclencher un ajustement économique vers « le camp oriental ». Beaucoup de pays sont attentifs et fatigués de l’exploitation occidentale, l’asservissement, les menaces de sanctions, l’oppression et le danger toujours présent d’invasion par sa machine à massacres. Le décrochage du dollar par une économie du tiers monde peut en effet ouvrir de nouveaux horizons, créant de nouvelles alliances, de nouveaux espoirs pour un monde plus égal et plus juste.

Peter KOENIG

Peter Koenig est un économiste et un analyste géopolitique. Il est également un ancien membre du personnel de Banque mondiale et a travaillé intensivement dans le monde dans les domaines de l’environnement et des ressources d‘eau. Il écrit régulièrement pour Global Research, ICH, RT, Sputnik, PressTV, Counterunch, TeleSur, le blog du Saker, et d’autres sites internet. Il est l’auteur d’une fiction basé sur des faits, The Implosion – un thriller économique au sujet de la guerre, de la destruction environnementale et de la cupidité des grandes entreprises, basée sur des faits et sur 30 ans d’expérience de la Banque mondiale partout dans le monde. Il est également un des co-auteurs de The World Order and Revolution ! – Essays from the Resistance [L’Ordre mondial et de la révolution ! – Essais de la résistance].

23/04/2016

[Global Research, 21 avril 2016 http://www.globalresearch.ca/the-collapse-of-the-western-fiat-monetary... ]

[Traduction Alexandre MOUMBARIS
relu Marie-José MOUMBARIS
pour le Comité Valmy]

Notes de la traduction

1. Fiât, qualifie une monnaie qui n’existe que par décret, comme expliqué plus loin, elle n’a pas d’étalon, elle est en quelque sorte un assignat sans aucune garantie de valeur intrinsèque ou autre.
2. D’après l’escroc Charles Ponzi, prédécesseur de Maddof, qui mit en place en 1920 cette arnaque pyramidale où des hauts taux d’intérêts versés étaient payés par les nouveaux investisseurs

3. Billions : milliers de milliards

4. Voir plus loin. C’est un système où les créanciers et les dépositaires se voient obligés de participer au renflouement de la banque. Ce problème survient du fait que les banques prêtent plusieurs fois au-delà de leur fonds propres. Elles prêtent donc des fonds et tirent des intérêts sur des fonds qu’elles ne possèdent pas.

»» http://www.comite-valmy.org/spip.php++cs_INTERRO++article7091
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