Et ils attendent quoi les "classes modestes" pour élire des politiques qui les défendront. Georges Marchais était bien un ouvrier non ? Pourquoi avec les 35 h, l’électroménager, les plats préparés, les 5 semaines de congés payés, etc, les pauvres n’ont plus le temps de militer, de se présenter aux élections, enfin bref de se prendre en main ? Trop fatigués pour s’informer ? Comment ils ont fait en 1789, en 1848, en 1870, en 1936, en 1968, .... ? La télé n’est plus libre ? Parce qu’elle l’était du temps de l’ORTF ? Et l’internet, c’est pour qui ? 300 euros l’ordi + 30 euros d’abonnement téléphone compris (c’est à dire moins cher que les portables !!!!).
Non, sincèrement, je ne nie pas qu’il y ait plusieurs millions de français qui souffrent (pourquoi préfèrent-ils s’abstenir que voter NPA ou LO ou même plus extrème si il faut ? En résumé, le coup des classes populaires spoliés par les hommes politiques, je n’adhèrent pas. Je crois surtout que le peuple a, dans son immense majorité, du pain et des jeux (télévisés) et que cela lui convient suffisamment pour ne pas faire d’effort à aller militer. Je fus militant communiste en 1969 et je peux vous dire que dans la cellule du quartier, il y en avait des ouvriers qui s’bougaient.
Aujourd’hui ils sont pas nombreux à venir chercher le pain à pied ou en vélo. J’en vois pas beaucoup non plus sur les route des vacances avec une remorque ou un coffre de toit. Ben non, on préfère acheter une grosse familiale. C’est tellement moins contraignant.
J’te le mettrais fissa à 100 euros la tonne moi le CO2. On aurait peut-être plus la moitié des caburants consommés en ville et un déplacement sur 2 en voiture faire moins de 3 km (source : Ademe). J’vais pas attendre que les pauvres se bougent pour préserver mon environnement et celui de mes enfants. J’ai ma conscience pour moi : j’ai toujours voté extrême gauche jusqu’à quelques années car l’urgence écologique est désormais prégnante.
Réclamer des mesures sociales n’est pas incompatible avec une fiscalité écologique, c’est à dire une internalisation des coûts environnementaux. Et que l’on incite avec les revenus de cette fiscalité à une consommation plus sobre et plus verte. Les industriels suivront la demande qui en découlera.