Samedi dernier, deux militants de Palestine 33 ont dans un supermarché de Bordeaux déposé sur des produits en provenance d’Israël des autocollants au contenu clair : " Israël = Apartheid ; boycott ! ".
COMMUNIQUÉ DE PRESSE de l’Union Juive Française pour la Paix
Le mur de Sharon prolongé jusqu’à la Garonne.
Samedi dernier, deux militants de Palestine 33 ont dans un supermarché de Bordeaux déposé sur des produits en provenance d’Israël des autocollants au contenu clair : " Israël = Apartheid ; boycott ! ". Embarqués par la police sur plainte du directeur du magasin, ils ont été relâchés après avoir été entendus au commissariat. Ce mercredi, la police est venue au domicile d’une des deux et l’a emmenée au commissariat, où elle se trouve encore ce matin. On lui a promis une garde à vue prolongée dans la nuit jusqu’à la " confrontation " (!) avec l’autre distributeur. On les menacerait d’une mise en examen pour " discrimination " !
Ainsi, une nouvelle fois, la confusion serait organisée entre la critique d’un Etat qui contrevient systématiquement au droit international et bafoue délibérément les résolutions de l’ONU avec un supposé antisémitisme. La preuve a pourtant été faite à de nombreuses reprises que c’est cet amalgame voulu par le gouvernement israélien qui est un ferment de ce regain d’antisémitisme qu’il nous faut combattre sans faiblesse.
L’Union Juive Française pour la Paix, solidaire des militants pour les droits de tous les peuples, dont le peuple palestinien, demande que les poursuites soient immédiatement suspendues, la militante relâchée. L’appel au boycott de ce supermarché s’il ne retirait pas sa plainte ne serait pas de la discrimination, mais la défense du droit des citoyens à lutter contre toutes les discriminations, et notamment celles que le gouvernement d’Ariel Sharon et l’armée israélienne font subir au peuple palestinien
Julian Assange, à qui l’on doit plus d’articles importants que l’ensemble de ses journalistes-critiques, a 50 ans aujourd’hui - en prison. Il est en prison pour une raison : l’administration Biden et la plupart des médias commerciaux ne se soucient pas de la liberté de la presse, mais font semblant de s’en soucier quand ça les arrange.
Glenn Greenwald