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« …C’est à ça qu’on les reconnaît »

Les chiens de ferme, les beaufs et les Bidochon, ça porte le FN à l’Elysée

Quand le FN gouvernera, les faux antifafs (mais vrais chiens de ferme) se planqueront dans leur niche-mirador et la foule immense des beaufs et des Bidochon continuera à regarder les infos à la télé et à acheter des journaux bourrés de pub et propriétés des banques pour qui Hitler a toujours mieux valu que le Front populaire.

Dans le maquis du Vercors, nous serons peu nombreux.

Malheur à celui qui croit que la justesse de ses opinions se mesure à ce qu’en disent ses amis, alors qu’elle s’apprécie surtout à la bassesse de ses contradicteurs. Une idée croît, embellit et se vérifie sous l’orage des mensonges nécessaires pour la combattre. Elle se nourrit du terreau de la haine jeté sur elle à grandes pelletées par ses adversaires. C’est (presque) infaillible(1) : si l’argument d’un débatteur est méprisable, l’opinion de son contradicteur tient la route. Mettons au négatif les affirmations péremptoires des politologues, économistes, éditorialistes, qui encombrent les médias et, alors, des choses apparaissent, qui sont des vérités.

Au début du 20ème siècle, August Bebel, dirigeant des sociaux-démocrates allemands a dit : « Quand la bourgeoisie m’applaudit, je me demande quelle erreur j’ai bien pu commettre ». Et ça marche plutôt bien quand on remplace bourgeoisie par médias, ou par MEDEF, ou par PS, ou encore par : CIA, NSA, Tsahal, FN, Angela Merkel, Benjamin Netanyahou, David Cameron, Barack Obama, Manuel Valls, Philippe Val, BHL, David Pujadas, Paulo A. Paranagua, Jean-Claude Juncker, Christine Lagarde, Pierre Moscovici, Wolfgang Schäuble, Alain Duhamel, Emmanuel Macron, Jérôme Cahuzac, Thomas Thévenoud, Patrick Balkany, Alain Juppé et, bien sûr, François Hollande, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen et tous les kapos d’Internet qui ne pèsent que par leur malfaisance anonyme.

Les chiens de ferme s’appellent « Antifafs », ils sont dressés à attaquer le chemineau qui vient prévenir que le loup rôde dans les alpages. La plupart du temps, ils marinent en embuscade dans l’obscurité de leur niche sur pilotis, sous le rideau de leurs pseudonymes (et, par cela, ils sont presque aveugles). Les accompagner dans un de leurs combats où suivre les conseils du hérisson pour traverser la route, c’est pareil.

Les faux antifafs tueurs d’antifafs sont complices des fafs, c’est à ça qu’on les reconnaît
Ah, ceux qui se disent « anars » et qui sont bien moins anars que moi ! Ils croient surveiller le vol du vautour, ils sortent leur fronde, visent l’aile et blessent n’importe quoi dans le ciel. Au hasard. Pourvu que tombent des plumes d’un colibri ou d’un pigeon voyageur et que leur meute groupusculaire applaudisse.

Les faux antifafs ont un flic dans la tête, c’est à ça qu’on les reconnaît
Ces ersatz d’anars se disent libres, libertaires, libres-penseurs, soldats de la liberté, ennemis de la censure, mais ils bâillonnent tout ce qui passe à leur portée. Mieux que les lépreux par leur crécelle, ils sont annoncés par le cliquetis des menottes pendues à leur ceinture. Ils n’ont pas encore tué le flic qu’ils ont dans leur tête. Ils ne savent même pas qu’il y est. Ils réinventent la Stasi sans jamais avoir entendu ce mot. Ils ont créé la police d’Internet dont rêvent tous les Pouvoirs. Polyvalents, ils sont flics, juges et matons à la fois. Quand le temps sera venu : tortionnaires et maîtres-guillotineurs sur demande.

Les faux antifafs sont infiltrés et manipulés, c’est à ça qu’on les reconnaît
Ils se déguisent en kamikazes du droit d’expression mais, en attendant le jour de la Mère-de-toute-les-batailles-contre-la-bourgeoisie-vorace, ils lynchent et appellent à lyncher quiconque les contredit, eux, les trois pelés (dont un mouchard) et les quatre tondus (dont un infiltré de la DCRI) (2), eux, les porteurs du Livre Sacré où il est dit (où il était dit sans doute avant que l’écriture ne soit masquée par du vomis au houblon et des brûlures de clopes mal roulées) qu’il n’y a d’autre tranchée que la leur, qu’il ne peut exister qu’une stratégie pour l’assaut, qu’une seule heure propice pour bondir, qu’un seul cri à pousser pour faire fondre de frayeur les baïonnettes adverses : « Ni dieu ni maître, pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartier pour les fachos, passe-moi une mousse j’ai soif ! »

Poètes sous-doués, ils font approximativement rimer anti-impérialiste avec confusionniste, complotiste, antisioniste, négationniste, antisémite. Antisémite, c’est à ce mot-impasse qu’ils voulaient vous amener via le chemin balisé par les autres.

Les chiens de ferme aboient la nuit, mais on les reconnaît malgré tout

Vrais délateurs, de la trempe de ceux qui envoyaient des lettres anonymes à la Gestapo, par dépit amoureux, désir de vengeance ou besoin de récupérer un appartement de juif, ils ont un sobriquet, ils font héberger leur site aux Bahamas, aux USA ou au Monténegro (authentique), ils affichent les photos de leurs cibles mais, eux, camouflent leur nom et leur visage. Ainsi, Guyet qui nous diffama sur le site Article 11 sous un de ses pseudonymes (Boutoleau) (3), qui balance sur son site les noms et photos de ses contradicteurs, refuse de se laisser photographier et filmer. En février 2015, invitée à un débat d’Arrêt sur Images, elle exigea que son visage soit flouté, ce qui fut refusé et elle n’y participa pas, sous un prétexte futile. Ça craint la lumière, ça, madame !

Tenez, voici la seule photo d’elle disponible. Elle commence à dater, mais on n’a rien d’autre, pour l’instant (por ahora pour reprendre deux mots fameux d’Hugo Chavez).

Un journal de m… en moins c’est un peu de liberté en plus (Viktor Dedaj)
Le site Article 11 a eu une version papier, qui n’existe plus. Et je ne pleure pas. Un de mes jeunes amis, qui y travailla un temps et qui connaît les tenanciers m’avait prévenu d’emblée : « Ils savent que ce qu’ils ont publié sur vous, c’est de la pure connerie. Mais ils ne le reconnaîtront jamais. Les anars n’ont jamais tort ». Il voulait dire : « Les faux anars, les anars-miradors ». Parce que les vrais, eux, ont aussi un souci de vérité, ajouté à leur générosité. Et c’est pour cela qu’on les aime à travers les temps, leur idéal étant nourri du terreau de la haine jeté sur eux par leurs adversaires, fortifié par la bassesse des arguments, des mensonges, etc. (voir plus haut).

Les chiens de ferme ignorent l’Histoire, c’est à ça qu’on les reconnaît
Déjeuneriez-vous avec Karl Marx, Louise Michel, Olympe de Gouges que les caricatures d’anars-Internet, poussés dehors pas les convives, iraient écrire, dépités et désireux de se venger, que vous faites bombance avec un barbu allemand qui a écrit « La question juive » (c’est assez clair), une exaltée franc-maçonne et une noble. Et vous voilà alignés au mur des confusionnistes, complotistes, antisionistes, négationnistes, antisémites.

Gil Robles, fasciste espagnol, partisan de Miguel Primo de Rivera et de Francisco Franco a dit : « La démocratie n’est pas pour nous une fin, mais un moyen pour aller à la conquête du nouvel État ». Les fascistes ne repartent pas sans casse. Il faudra les affronter physiquement. Où seront-ils, les antifafs de pacotilles qui «  mordent les talons de qui marche devant » (Victor Hugo), ceux qui, à nous entendre rugir, sont humiliés d’aboyer.

Les chiens de ferme sont des pyromanes qui ont peur du feu, c’est à ça qu’on les reconnaît
Qui ira déloger les fascistes ? Encore nous ! Sous le regard de ceux qui les ont mis en place, de ceux qui ont essayé de nous affaiblir et qui ne bougeront pas, parce qu’ils ont montré, bien avant, qu’ils n’avaient pas les couilles le courage. S’ils n’avaient pas le courage quand ils ne risquaient pas grand-chose, pourquoi, l’auraient-ils demain devant les milices tatouées, les élus fascistes, les policiers armés et l’armée en renfort ?

Ils attendront qu’on y aille avec nos enfants, que se multiplient les Clément Méric et les Rémi Fraisse, et ils critiqueront sévèrement nos méthodes d’action, comme ils critiquent celles des dirigeants des pays qui voient depuis leur fenêtre le trou noir des canons US : Cuba, le Venezuela, la Bolivie, l’Equateur, etc., et la Grèce que tentent d’étrangler le FMI, la Banque Centrale européenne, la Commission européenne, la fameuse troïka ainsi nommée parce que le mot mafia était déjà pris.

Oui, ils nous laisseront y aller avec nos familles et amis. Et à chaque mort, à chaque emprisonné, à chaque estropié, ils hurleront sous pseudo et sur Internet des virils : « Police partout, Justice nulle part ! », « A bas l’Etat policier ! » et « Vengeons Truc ! » Ils taggeront la nuit, hors des centres villes quadrillés par la police, par les caméras de surveillance et les milices avinées au crâne rasé. Ils taggeront les tabliers des ponts et les transformateurs EDF au bord de chemins vicinaux. Et ceux qui se feront pécho, manque de pot, par une patrouille de gendarmes se le tiendront pour dit. Ils peinturlureront désormais les gogues de Pôle emploi, un couloir du lycée, leur cabane au fond du jardin ou la porte du palier d’un copain, il faut bien se marrer, aussi.

Les chiens de ferme sont surtout écoutés par les chiens de ferme, c’est à ça qu’on les reconnaît
Avant que la bête immonde ne s’installe à l’Elysée, ils étaient quelques groupes éparpillés et squelettiques, trois par ci (dont le mouchard), quatre par là (dont l’infiltré de la DCRI), fiers de leur pureté et peut-être de celle de l’herbe (de la bonne) et de celle de la 1664 (qui fait roter, mais ça fait rire aussi, ils ont de l’humour, ils viennent de s’abonner à Charlie Hebdo).

Ignorés de la population ou observés avec un sourire amusé, ils sont indifférents à leur isolement. Le mesurent-ils ? Pensent-ils que tous les autres sont des cons ? Sans doute.

Les chiens de ferme sont marqués par la consanguinité, c’est à ça qu’on les reconnaît
Les chiens de ferme antifafs copulent entre eux dans leur niche et dégénèrent en une sous-race de Labradors appelée Mirador. Mais on en trouve pas mal qui sont politiquement châtrés par eux-mêmes. Ceux-là sont teigneux à cause de leur stérilité ou leur impuissance.

Les chiens de ferme savent reconnaître les erreurs des autres, c’est à ça qu’on les reconnaît
Les chiens de ferme vous diront que Castro a tout raté, que Chavez n’a pas eu le courage d’aller jusqu’au bout, que Tsipras s’est couché comme la petite chèvre de monsieur Seguin devant le loup (contre qui ils n’ont pas hurlé, occupés qu’ils étaient à prédire la trahison de Syriza). Eux, n’ayant jamais mis les mains dans le cambouis, ils ont les ongles propres de ceux qui pilotent les drones Predator depuis leur ordinateur du Nevada ou du Nouveau-Mexique.

Les chiens de ferme sont amoraux, c’est à ça qu’on les reconnaît
On me souffle dans l’oreillette qu’il ne faut pas personnifier, comme eux le font, que les gens qui sont de notre avis se recrutent parmi ceux qui ne l’étaient pas, comme les militaires se recrutent parmi les civils. Mais nous savons aussi que des désaccords irréductibles peuvent naître de crapuleries semées par des moins que rien. Par des menteurs qui savent qu’ils mentent mais qui persistent. Des menteurs qui savent qu’on sait qu’ils mentent, mais qui bénéficient du soutien de leurs potes, pavloviens et mouchards, et de celui de la DCRI qui les incite à en rajouter, offrant (authentique) à nos vertueux dénonciateurs : séances de collaboration à la Préfecture, téléphone portable, billet de train pour aller manifester et argent (voir note 2 de bas de page).

Les chiens de ferme existent, je les ai rencontrés

  • J’ai rencontré plusieurs fois (toujours à son initiative) Ornella Guyet qui me faisait des salamalecs avec l’espoir à peine caché d’entrer au Grand Soir (4). Puis, n’ayant pas réussi, elle écrivit quelques mois plus tard, sous pseudo, que LGS publiait des articles fascisants depuis… 3 ou 4 ans. N’aurais-je avec elle qu’un désaccord politique ? Non, on pourrait être d’accord sur tout que je la mépriserais du plus profond de moi.
  • J’ai rencontré les administrateurs d’Article 11, deux frangins pseudonymés qui se disent, prudemment, « tendance anar » (sic) et qui n’ont pas maintenu que je suis rouge-brun quand je les ai interpellés publiquement au milieu d’un aréopage d’« anars » qu’ils avaient réuni (5).
  • J’ai rencontré Charb (paix à son âme), qui m’a dit en privé que je n’étais certes pas un rouge-brun mais qui n’a pas voulu publier un démenti quand l’hebdo dont il était le directeur prétendit le contraire et jetait aux chiens LGS, Viktor Dedaj et moi, nommément désignés. J’ai discuté avec l’auteur de l’article (qui connaît Guyet) qui m’a dit que j’étais seulement « confusionniste », que les anti-impérialistes le faisaient « gerber » et qu’il fouillait désespérément mon passé avec une équipe de journalistes car, pour l’instant, il n’avait trouvé rien contre moi.

Les chiens de ferme ne savent pas toujours pour qui ils aboient, et quand ils le savent, ils nient, c’est à ça qu’on les reconnaît
Je les ai rencontrés et, chaque fois, j’ai vu leur laisse et j’ai vu flotter sur leur niche-mirador l’emblème du parti républicain US(6), le drapeau de l’OTAN (dont Charlie Hebdo a soutenu toutes les guerres, depuis celle de la Yougoslavie) et j’ai vu briller l’étoile de David (7).

Pour qui ils aboient, conscients, inconscients, idiots utiles, mercenaires stipendiés, boutiquiers en quête de buzz pour subsister, ou un peu de tout ça à la fois, ils ne l’avoueront jamais. Ils nieront jusqu’au bout les hypothèses qui sont les nôtres parce que l’aveu les disqualifierait à jamais. Ils avancent, physiquement et idéologiquement masqués dans la nuit. Que le jour se lève et on les voit nus (et nuls).

Etats-Unis, OTAN, Israël. Je le répète d’autant plus volontiers que je n’y croyais pas au début, tant ça me paraissait gros. J’étais comme un électeur PS qui ne veut pas admettre qu’il n’y a pas un seul socialiste au gouvernement.

Les chiens de ferme sont confus, complotistes, négationnistes, c’est à ça qu’on les reconnaît
Ils ne savent pas argumenter quand nous montrons l’endroit d’où ils parlent. Leurs jappements font rimer : Confusionniste, complotiste, antisioniste, négationniste et antisémite.

Et avec quel culot ! alors qu’ils sont confus, qu’ils font une fixette sur un complot anti-juif qui impliquerait pratiquement toute la gauche, qu’ils glissent, en bons négationnistes, sur les crimes des Etats-unis et sur ceux de Tsahal et qu’ils frappent sur la nuque les adversaires de tous les racismes, au risque de décimer leurs rangs et d’ouvrir des boulevards aux antisémites patentés dont ils sont les complices objectifs.

Oui, je les ai rencontrés, ceux qui calomnient en meutes imbéciles. Et voici ce que j’ai vu.

Les chiens de ferme ont le cul crotté, c’est à ça qu’on les reconnaît

• J’ai vu le site Article 11 ramer (voir deuxième partie du texte en note 7 de bas de page) pour absoudre l’armée d’Israël d’un crime qui avait ému les médias du monde entier. Puis, sombrant dans le confusionnisme-négationniste, ce site fait avec jubilation l’éloge d’intellectuels fascisants, fascistes ou carrément antisémites : Ferdinand Céline (3 fois), Giovanni Papini, xénophobe, antisémite, partisan de Mussolini, Maurice Dantec, royaliste, proche du Bloc identitaire, partisan de la peine de mort, Ernst Von Salomon, nazi, membre des Freikorps. La plume principale de ce site, est un écrivain qui a frayé avec les négationnistes. Il a écrit des choses comme : « L’homme moderne juge particulièrement barbare le numéro tatoué sur le bras des déportés. Il est pourtant plus facile de s’arracher un lambeau de peau que de détruire un ordinateur ». Il a prétendu que le traumatisme d’un enfant violé était largement dû aux réactions des parents. Evitons de le nommer, il a renié tout ça et il vaut mieux que ses comparses. Il est absous par eux (tant mieux), mais ils ne veulent pas lever la fatwa des « coups de manche de pioche » lancée contre nous dans leurs colonnes (tant pis).

• J’ai vu les dirigeants de Rue89, (dont l’un fait partie des « young managers »(8) choisis par les Faucons US) publier un article où nous sommes traités de nazis et inviter Marine Le Pen dans leurs murs pour qu’elle dialogue pendant deux heures avec leurs lecteurs(9).

• J’ai vu Charlie Hebdo inventer des invitations réciproques LGS/ fachos et nous reprocher d’avoir publié une fois (preuve de notre nazisme) un article reçu d’un intellectuel que Charlie Hebdo a publié plusieurs fois et est allé interviewer à son domicile(10).

• J’ai vu tous ces guignols au derrière sale monter au mirador. Et de là-haut, ils lancent des bobards que des tarés reprennent à l’unisson avec l’enthousiasme du héros de canapé qui vient de sauver sur sa console de jeu la fillette de pixels que les administrateurs du GS allaient violer.

Les chiens de ferme dressent des listes pour le bûcher, c’est à ça qu’on les reconnaît
Violeurs ? Les lanceurs de canailleries auraient pu nous dire pédophiles, zoophiles, nécrophiles, nous en serions au même point. Une horde de ventilateurs à merde composée de cent pelés (ce qui nous fait 33 mouchards), autant de tondus (comptons 25 agents de la DCRI) répéterait la calomnie mille fois et d’autres canailles colporteraient ça. Ils nous disent antisémites, n’en croient rien, le répètent à loisir et finissent par le croire. Ils s’auto-persuadent : c’est dire s’ils sont décérébrés !

Et qui, à les lire, ne se demandera pas s’il y a de la fumée sans feu ? Tout récemment, c’est un site tenu par un militant du Front de Gauche qui reprend la calomnie et qui ne veut pas en démordre. La gangrène gagne. Bientôt, ils hasarderont sous pseudo qu’on sodomise la nuit des cadavres d’enfants ou de chèvres.

Dans la charrette des antisémites que ces inquisiteurs cagoulés comme des bourreaux tirent vers la place de Grève pour que la foule conspue leurs prises de guerre, on a vu : Edgar Morin, Daniel Mermet, Pascal Boniface, Charles Enderlin, Alain Ménargues, Bernard Cassen, Jacques Bouveresse, Pierre Bourdieu, José Bové, Stéphane Hessel, Pierre Péan, Umberto Ecco, Yves Calvi, Jean Ferrat, Jean-Luc Godard, René Balme, Mikis Theodorakis, Michel Collon, Daniel Schneidermann et les administrateurs du Grand Soir....

La liste folle est lacunaire et elle s’allonge sans cesse. Les dernières prises sont Jean-Luc Mélenchon. Alexis Corbière secrétaire national du Parti de Gauche, en charge de la lutte contre l’extrême droite, est sur la sellette, cible permanente d’Ayatollah Guyet (sur son site, sous la rubrique « Mots-clés », ce sont les deux seules personnalités représentatives d’un parti politique qui sont épinglées, leur nom étant mêlé aux mots : antisémitisme, nationalisme, racisme, extrême droite, négationnisme, théorie du complot…).

On trouve quelques juifs dans la charrette ? Qu’importe : ce sont des juifs antisémites « qui ont la haine d’eux-mêmes ». On se sent désarmés devant tant de crapuleuse bêtise.

Les chiens de ferme mordent quiconque n’aboie pas avec eux, c’est à ça qu’on les reconnaît
Ils ne sont pas animés par l’amour, la tolérance, la fraternité, la recherche d’un monde meilleur. Ils ne fonctionnent pas « en pour », mais « en contre » : contre les autres, contre tout propos qui n’est pas le leur.

Ils sont haineux.

Il leur manque toujours un os à ronger, un mollet où planter leurs crocs. Ils sont les héritiers du type qui a renversé une poubelle sur la tête d’un prof à Nanterre en 1968, vous voyez la hauteur du combat rrrévolutionnaire. Ce sont des anti-stals qui feraient peur à Staline. Ils ont inventé le complot des blouses rouges-brunes.

François Ruffin dirige l’excellent bimestriel Fakir. Il connaît personnellement les rigolos d’Article 11 et Guyet. Il a émis de sérieuses réserves sur leurs attaques contre LGS. Fakir est devenu la cible d’Ayatollah Guyet. François Ruffin dénonce la méthode : « Il suffit d’annoncer qu’Untel a débattu avec Machin qui a publié une préface pour Truc qui connaît bien Bidule, lui-même proche de l’extrême droite, pour qu’Untel soit compromis. Et il devient dès lors inutile d’écouter ses propos, de contester son point de vue avec des chiffres, des concepts, des comparaisons historiques. C’est à un terrorisme de la pensée – et des fréquentations – qu’aspirent ces inquisiteurs… » (11). Il précise : « Cette salade, touillée par une pasionaria de l’antifascisme, Ornella Guyet, m’a paru grotesque ».

Disons, une pasionaria (pardon Dolores Ibárruri ) du maccarthisme dont Maurice Lemoine (le Monde Diplo) a écrit qu’elle « est dépourvue de tout talent, sauf celui de l’intrigue » tandis que Pierre Stambul (vice-président de L’Union juive française pour la paix, fils de déporté) note que ses attaques contre LGS sont « du délire ». La traîtresse est mécaniquement mue par le procédé rhétorique du « Reductio ad Hitlerum » pour disqualifier l’adversaire par une série d’amalgames, d’à-peu-près, de raccourcis et de mensonges purs qui le ceignent dans une camisole de force découpée dans un drapeau nazi.

Che Guevara mérite de figurer dans sa liste de la honte pour avoir écrit : « Laissez-moi vous dire, au risque de paraître ridicule, que le vrai révolutionnaire est guidé par de grands sentiments d’amour ».

LES BEAUFS ET LES BIDOCHON

Les chiens de ferme ont pour complices les beaufs et les Bidochon, c’est à ça qu’on les reconnaît
Il y a la foule immense des beaufs et des Bidochon qui se fiche des querelles qui visent et peut-être affaiblissent les antifascistes les plus constants et les plus cohérents qui n’ont jamais hurlé au loup en croisant un chiot, ceux qui ne sont jamais sortis avec une tenaille à arracher la langue : je veux nommer ceux de la charrette évoquée plus haut.

Les beaufs et les Bidochon confondent leur grand-mère et le loup, c’est à ça qu’on les reconnaît
La fausse grand-mère leur dit qu’elle a des grands bras (pour mieux les embrasser), de grandes oreilles (pour mieux les écouter), de grands yeux (pour mieux les voir), une grande bouche (pour mieux les embrasser). Et ils croient ça ! Si elle criait « Au loup ! » ils sortiraient de son lit pour assommer un berger qui passe.

Les beaufs et les Bidochon regardent le JT de 20 heures, c’est à ça qu’on les reconnaît
33 % des téléphages ingurgitent tout ce qu’on leur sert et se déclarent prêts à voter pour le FN. Et savez-vous pourquoi ? Parce qu’ils sont écoeurés par le parti solférinien et de la droite, parce qu’ils souffrent, parce qu’ils sont pauvres, sans travail, sans perspective. Comme les Français, sous l’Occupation. Mais certains de ces derniers devinrent Résistants, d’autres trafiquants en tous genres pour survivre, d’autres collabos. Collabos parce qu’il fallait bien nettoyer la France de la vermine. Et, pour ça, on avait des types disciplinés aux bottes biens cirées, qui aimaient l’ordre et qui auraient faits de meilleurs gendres que ces sales gueules de l’Affiche rouge.

Les beaufs et les Bidochon n’aiment pas les syndicats, c’est à ça qu’on les reconnaît
S’ils ont du travail, les beaufs et les Bidochon souffrent de la peur de le perdre, de la minceur du salaire, des brimades, des cadences, de l’absence de perspectives de promotion. Comme leurs collègues, quoi ! Mais certains de ces derniers se syndiquent, font grève, manifestent, voire deviennent militants et s’exposent, se mettent en danger, eux et leur famille, par altruisme, dans un combat mené pour tous. Et dont le FN ne tolérera plus les formes quand ils sera à l’Elysée.

Les beaufs et les Bidochon découvrent au JT de 20 heures l’appartement loué du secrétaire de la CGT
Mais ils ne visiteront jamais le manoir des Le Pen à Saint-Cloud, ni le compte en Suisse du père, ni la propriété catalane de la fille avec une piscine à se briser le coccyx. Ni le château en Sologne, l’hôtel particulier à Neuilly-Auteuil-Passy, la villa tropézienne, le yacht des propriétaires des journaux qu’ils lisent et qui les bidochonnisent.

Les beaufs et les Bidochon ne veulent pas savoir qui sont les troupes de choc du FN
Par flemme qu’ils ont de se défendre, par couardise, ils délèguent tout au FN qui s’occupera aussi des étrangers-pas-de-chez-nous.
Je sais, il ne faut pas dénigrer ces 33 % de nos concitoyens qui confondent le loup et le petit Chaperon rouge.

Il faut faire comme s’ils n’avaient jamais entendu dire ce qu’est le FN, d’où il vient, combien de tatoués à croix gammée s’y camouflent en attendant que sonne l’heure, combien d’antisémites, combien de nostalgiques de la gégène, de l’Algérie française et de l’OAS (pas vrai, Ménard ?). Il faut faire comme s’ils ne savaient pas que des brutes épaisses constituent les wagons de la locomotive FN, wagons où l’on trouve des jeteurs potentiels de basanés dans la Seine. Le 6 avril 2011, Serge Ayoub saluait l’élection de Marine Le Pen à la présidence du FN. Il prévenait : « Je suis particulièrement content que la locomotive qu’est le FN marche parce que les wagons suivront... » (12). Mais savent-ils que Serge Ayoub, alors leader du groupe d’extrême droite Jeunesses nationalistes révolutionnaires et du mouvement Troisième Voie est un familier de Marine Le Pen et qu’il participa à sa campagne électorale pour les législatives de 2012 à Hénin-Beaumont ?

Les beaufs et les Bidochon électeurs du FN sont vierges et candides, c’est à ça qu’on les reconnaît
Ils sont accros à la télé et à leur autoradio, mais ils n’ont jamais entendu parler de la vraie nature du FN, de ses alliances européennes, des bras tendus, de la flamme tricolore (qui est son symbole et la copie de celui d’un parti nazi italien), de Marine Le Pen au bal des nazis autrichiens le jour de la commémoration de la libération du camp d’Auschwitz.

Les électeurs du FN n’ont jamais entendu parler d’Auschwitz, c’est à ça qu’on les reconnaît
La fois où quelqu’un en a parlé à la télé, ils se sont assis par inadvertance sur la zapette et hop, une émission de variétés qui laisse le cerveau libre pour Coca-Cola. Ou bien c’était à la radio, ils étaient en voiture et ils n’arrêtaient pas de passer sous des tunnels. Donc, ils n’ont jamais entendu parler de rien, pas même de ces candidats qui font le salut nazi ou qui voient Christiane Taubira en singe. Ils ne savent pas tout ça.

Les beaufs et les Bidochon affirment qu’on n’a jamais « essayé le FN », c’est à ça qu’on les reconnaît
Vous leur dites que les partis comme celui des Le Pen, l’Europe en a essayé naguère et qu’elle a mis longtemps à s’en remettre ? Ils s’en balancent, persuadés que certains en tireront bénéfice et qu’ils en seront, eux. Et, si ça fait mal, même pour eux, ils laisseront les autres chasser les milices, redémonter la guillotine, rétablir la démocratie, les droits de l’homme, le respect des femmes, l’autorisation des grèves et des manifs, le mariage pour tous, la liberté, l’égalité, la fraternité. La République.

Les beaufs et les Bidochon, ça ne défend aucune valeur généreuse, c’est à ça qu’on les reconnaît.
Pourquoi les antifascistes du camp des 33% se jetteraient-ils dans une quelconque bataille ? Ils sont d’une lignée idéologique qui collabora avec les nazis ou qui se tint peinarde, marché noir par ci, dénonciation par là. Aujourd’hui, ils ont peur du patron, peur de se montrer dans une manifestation, peur de syndiquer, peur de faire grève, peur de l’étranger. Pourquoi n’auraient-ils pas peur demain des patrouilles de gros bras, de la police municipale armée, des nouvelles lois liberticides des CRS et des paras pour caresser ceux qui contestent ?

Cela dit, il ne faut jamais insulter les chiens de ferme, les beaufs et les Bidochon qui nous préparent un avenir de sang et de larmes. Faux antifafs masqués, téléspectateurs moyens et individualistes forcenés, les uns se planquent dans Internet, les autres dans l’isoloir pour faire leurs saloperies. Mais ce serait les insulter que de prétendre qu’ils sont idiots au point d’ignorer tout à fait ce qu’ils font.

Alors, parions charitablement qu’ils peuvent comprendre le poète Nazim Hikmet (un Turc, horreur !) quand il s’adresse à « La plus étrange des créatures » :

« Comme le scorpion, mon frère,
Tu es comme le scorpion
Dans une nuit d’épouvante.
Comme le moineau, mon frère,
Tu es comme le moineau,
Dans ses menues inquiétudes.
Comme la moule, mon frère,
Tu es comme la moule
Enfermée et tranquille.
Tu es terrifiant, mon frère,
Comme la bouche d’un volcan éteint.
Et tu n’es pas, hélas,
Tu n’es pas cinq,
Tu es des millions.
Tu es comme le mouton, mon frère,
Quand le bourreau habillé de ta peau
Quand l’équarisseur lève son bâton
Tu te hâtes de rentrer dans le troupeau
Et tu vas à l’abattoir en courant, presque fier.
Tu es la plus étrange des créatures, en somme,
Plus drôle que le poisson
Qui vit dans la mer sans savoir la mer.
Et s’il y a tant de misère sur terre
C’est grâce à toi, mon frère,
Si nous sommes affamés, épuisés,
Si nous sommes écorchés jusqu’au sang,
Pressés comme la grappe pour donner notre vin,
Irai-je jusqu’à dire que c’est de ta faute, non,
Mais tu y es pour beaucoup, mon frère ».

Les chiens de ferme, les beaufs et les Bidochon, il faut les respecter, c’est ça, la démocratie
Oui, il faut les respecter. Et aussi les scorpions, moules et moutons, créatures de dieu. J’y ajoute les ivrognes, qui prennent le volant en jurant (rions de bon cœur avec eux) : « C’est quand je suis bourré que je conduis le mieux ».

Maxime Vivas

Notes :

1 Pas toujours, je sais : les ennemis de mes ennemis ne sont pas forcément mes amis.

2 Voir cet article où est avoué par le site Rebellyon comment sa clique de calomniateurs du GS est achetée par la police : http://www.legrandsoir.info/ii-les-potes-de-nos-calomniateurs-infiltres-par-la-dcri.html

3 Voir notre article : http://www.legrandsoir.info/analyse-de-la-culture-du-mensonge-et-de-la-manipulation-a-la-marie-anne-boutoleau-ornella-guyet-sur-un-site-alter.html

4 Voir notre article : http://www.legrandsoir.info/quand-le-grand-soir-recevait-le-baiser-de-judas-une-histoire-croustillante-incroyable-mais-vraie.html

5 http://www.legrandsoir.info/lgs-s-est-invite-a-un-debat-organise-par-nos-calomniateurs-d-a-xi.html

6 En Mars 2009, Ornella Guyet a été une participante active à un séminaire organisé à Paris par le Center for the Study of International Communications et la School of Media and Public Affairs de l’Université George Washington, de Washington (connue pour être un lieu de recrutement de la CIA) et présidé par Lee W. Huebner personnalité du Parti Républicain états-unien et qui fut un proche de Richard Nixon.

7 Voir la deuxième partie de notre article http://www.legrandsoir.info/analyse-de-la-culture-du-mensonge-et-de-la-manipulation-a-la-marie-anne-boutoleau-ornella-guyet-sur-un-site-alter.html en réponse à l’incroyable dédouanement d’Israël par Article 11 (chose unique dans la presse française lors de l’attaque meurtrière de la flottille humanitaire) : http://www.article11.info/?Manif-pour-Gaza-choses-vues-et#a_titre

8 L’organisme états-unien French-American Foundation (FAF) sélectionne (sur candidatures) des Young Leaders de la politique et des médias appelés à jouer un rôle important dans leur pays. La FAF a eu pour président John Negroponte qui devint ensuite le coordonnateur de tous les services secrets US, dont la CIA. Discrets, les Young leaders sont formés en deux séminaires, mais ils ne parlent jamais de cela dans les médias. Ces dernière années, près de 70 Français ont été young leaders dont : François Hollande, Bernard Guetta, Laurent Joffrin, François Léotard, Christine Ockrent, Jacques Toubon, Valérie Pécresse, Eric Raoult, Marisol Touraine, Aquilino Morelle, Najat Vallaud-Belkacem, Matthieu Pigasse, Pascal Riché (Rue 89), Emmanuel Chain, Jean-Marie Colombani, Nathalie Kosciusko-Morizet, Alain Minc, Arnaud Montebourg, Pierre Moscovici, Laurent Wauquiez…

9 http://www.dailymotion.com/video/xo0l4r_marine-le-pen-face-aux-riverains-25-01-2012-interdiction-des-manifestations-de-soutien-aux-sans-papi_news

10 En 1998 et 1999, Paul-Eric Blanrue, que Charlie Hebdo nous accuse d’avoir publié une fois (et dont nous avons annoncé la sortie de deux livres), publia dans Charlie Hebdo : « 200 000 euros que l’apocalypse n’aura pas lieu » (Charlie Hebdo, 372 (04/08/99) « Jésus, père Noël : même combat ! », (Charlie Hebdo, 341 (30/12/98). Une troisième fois, un journaliste de Charlie est allé interviewer Blanrue chez lui.

11 http://www.fakirpresse.info/L-air-du-soupcon.html

1 2 Alexis Corbière, « JNR et Marine Le Pen : aucun rapport ? », http://www.alexis-corbiere.com/index.php/post/2013/06/10/Aucun-rapport, 10 juin 2013.

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COMMENTAIRES  

18/03/2015 17:16 par Clocel

Bienvenue dans un monde libéral-libertaire !
" Sous les pavés, Le Pen !!! "
 Z’entendez ? Clouscard qui se marre !!! :o)

18/03/2015 17:42 par reymans

lol
J’avoue j’ai souvent bien ri, ou ri bien souvent comme on le sent
Quelle colère dans ce papier, la sortir ca doit etre une vraie thérapie ^^

18/03/2015 18:05 par Vigie

L’accusation d’être "rouge-brun" n’est pas infamante par le mot "rouge" mais par le mot "brun".
Brun, pour "chemises brunes"
Qui étaient les chemises brunes ? Il faut le dire ici au cas où un antifaf lirait l’article et n’y comprendrait rien.
Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sturmabteilung

C’est du lourd !

18/03/2015 18:56 par Dwaabala

Maxime, Maxime, ton élan t’emporte !
Quand tu dis :

« Quand la bourgeoisie m’applaudit, je me demande quelle erreur j’ai bien pu commettre  ». Et ça marche plutôt bien quand on remplace bourgeoisie par médias, etc.

parce que tu ne vas pas prétendre qu’il t’arrive de te faire applaudir par cet aéropage, comme on dit à Roissy Charles de Gaulle.

18/03/2015 19:32 par depassage

Merci à vous Maxime Vivas, votre article donne du boum aux cœurs fatigués. Comme vous êtes d’une ville où j’ai vécu à l’époque du premier mandat de Boudis fils et ai eu beaucoup d’amis d’une grande estime, je ne peux vous voir que comme quelqu’un d’eux. Bonne continuation.

18/03/2015 21:50 par mediacideur

ARéopage ! pas "aéropage"... M’enfin, Morris !

18/03/2015 22:03 par Geb;

Merci Maxime...

Tu as presque réussi à me faire pleurer, (De rage ? Ou de désespoir ?), et pourtant ça n’est pas mon style affectif.

En effet c’est presque de la thérapie. Du moins pour mon cas.

Deux heure avant de te lire je venais de péter les plombs sur le sujet en présentant à des proches des analyses de situation qui étaient pratiquement très similaires aux tiennes. Heureusement, c’était en petit comité...

Ca a évité de me faire quelques ennemis en plus.

Ca fait du bien de se sentir moins seul.

Mais en fait ce "compte rendu de situation" est logique si on suit l’info de près comme chaque humain qui se prétend "libre" devrait pouvoir ou savoir le faire.

Par contre tout ça ne me rend pas joyeux car les suites que cela implique pour notre avenir en général sont plus que pessimistes.

Parce que ton analyse, même si très pointue, n’est en fait qu’on constat. Elle n’induit pas des suites à donner ni des moyens pour inverser la tendance

Ces quarante dernières années on a vraiment ratée la marche... Ceux de ma génération en particulier car si les jeunes ne savent peut être pas, nous on aurait du savoir la suite. Nos parents ne s’étaient pas privés de nous prévenir.

On les a fait passer pour des archéo-cocos staliniens alors qu’ils ne faisaient que nous enseigner ce qu’ils avaient vécu au réel, leurs expériences des années noires, afin que nous ne le revivions pas.

Et maintenant on est sur le toboggan et je vois toujours pas comment et avec qui et quoi on va pouvoir freiner et reprendre la main en dehors d’une catastrophe planétaire arrivant contre notre volonté et remettant tout à plat.

En tout cas ça ne se fera pas en douceur.

18/03/2015 22:11 par Dwaabala

@ mediacideur
Ah ! bon ? Même à Roissy Charles de Gaulle ?

cet aéropage, comme on dit à Roissy Charles de Gaulle.

19/03/2015 00:14 par le Fou d'ubu

Hé bien, voilà un fort joli coup de colère ... La plume 1 : les manches de pioches ( ou les têtes c’est au choix) 0
Ha que cet édito a dû vous faire du bien Mr Vivas. En tous cas il en fait à tout le blog ...
Bon sang, ça vivifie. J’avais oublié que dans cette belle ville même les Mémés aiment la castagne .. Ô Toulouse, Ô mon Païs ...

19/03/2015 07:11 par legrandsoir

Ha que cet édito a dû vous faire du bien Mr Vivas.

Pas sûr. Il va déclencher une nouvelle ruée de la meute. Donc : Ah que cet édito va vous faire du mal ...
L’objectif était de secouer ceux qui vont faire la victoire du FN dimanche et en 2017, sauf si...

19/03/2015 09:34 par reymans

"Ceux qui VONT faire...", allons allons....
Certes tout cela est fort inquiétant, mais le Factice Narcissique n’es pas encore en place
Oui, j’ai encore la naiveté de penser qu’il reste des consciences peu dupes et des esprits éveillés et lucides sur la tambouille qu’on veut bien servir au peuple francais...
J’espère encore ne pas me tromper.

19/03/2015 10:49 par ADSkippy

Bravo Maxime,
En voila des c...lles, pardon, du courage.
Allez, tous ces chiens de ferme et Bidochons, montre nous de quoi vous étes vraiement faites et aboyez tous en coeur. Car quand on mangras notre pain a l’eau, moi je saurais pourquoi, tandis que vous vous lamenterais sur votre innocence, (ignorance et stupidité, opporunisme et lacheté)

19/03/2015 13:57 par Palamède Singouin

Votre "Je-suis-charlisme" très modéré ne risque-t-il pas d’entrainer une fermeture du site par le bon plaisir de Vallseneuve ?

19/03/2015 17:24 par M.T.

Bien !
C’est aussi le constat que je fait quand vous dites : "IIs ne sont pas animés par l’amour, la tolérance, la fraternité, la recherche d’un monde meilleur. Ils ne fonctionnent pas « en pour », mais « en contre » : contre les autres, contre tout propos qui n’est pas le leur.
Ils sont haineux."
Comme dit Geb plus haut en commentaire, ça fait du bien de se sentir moins seul !

19/03/2015 17:52 par alexis

A propos des ’antifas’ (notez les guillemets) style Guyet and co, de moins en moins de militants les prennent au sérieux quand même, étant donné qu’ils diffament tout le monde. Il ne semble rester que CQFD et le NPA, ce qui montre l’esprit critique qui règne dans ces deux groupes. La ’gauche’ (notez les guillemets) française est nulle et nuisible, donc ’l’extrême gauche’ (notez les guillemets) se doit d’être extrêmement nulle et extrêmement nuisible.

Juste une remarque critique pour Maxime : tu écris ’ Charlie Hebdo a soutenu toutes les guerres, depuis celle de la Yougoslavie’. Ce n’est pas complètement vrai. Val soutenait comme toute la clique de l’infotan subventionnée par nos impots mais Charb s’est opposé à la guerre du Kosovo et à Val à ce moment là. C’était le Charb que j’aimais et que j’ai pleuré le 7 janvier. Ce Charb là aurait été diffamé par Ornella Guyet qui l’aurait accusé de soutenir Milosevic ou je ne sais quoi d’aussi con parce qu’il s’opposait à la propagande de guerre.

19/03/2015 18:24 par legrandsoir

mais Charb s’est opposé à la guerre du Kosovo

Vous avez des dessins ?
Et reportez-vous à ce que nous avons écrit et démontré sur le mutisme obstiné de Charlie Hebdo lors du drame d’Odessa ou plus de 40 citoyens antifascistes Ukrainiens ont été brûlés vifs dans la maison des syndicats.
Sur le conflit ukrainien, Ch H a été encore une fois du mauvais côté. Avez-vous-vu ce récent dessin avec un titre : "L’ennui s’installe à Donestsk" où l’on voit des pauvres ukrainiens antifascistes dans les ruines de leur ville. Ils disent : "Et si on organisait quelque chose avec les caricaturistes ?"
Or, ces civils n’ont jamais bombardé Kiev, mais ils ont été bombardés dans leur villes par l’armée de leur pays. Mais pour Charlie Hebdo ils sont des Kouachi en puissance.
La rubrique de politique extérieure de Charlie Hebdo est tenu par trois journalistes pro-impérialistes. L’un d’eux remplace Charb.
Mais il est vrai que ce sont les meilleurs qui sont morts.

19/03/2015 18:02 par Venceremos

MANIFESTATION SAMEDI À PARIS : ENSEMBLE CONTRE TOUS LES RACISMES ET LE FASCISME17 mars 2015 Ornella Guyet

C’est le moment d’aller la photographier (sauf si elle sort floutée).

19/03/2015 18:48 par alexis

@legrandsoir, je sais bien que Charlie n’a rien dit sur Odessa et qu’il s’est aligné sur la ligne de l’infotan depuis des années, vous me prenez pour un "antifa" (notez les guillemets) infiltré ? D’ailleurs vous ne me répondez que sur l’Ukraine alors qu’il me semble (mais je n’achete plus CH depuis longtemps) que la couverture de la Syrie était tout aussi débilement béachélienne, avec en plus des diffamation des opposants à la guerre ici.

Mais on a ausi le droit de reconnaitre que les gens qui ont mal évolué ont pu faire des trucs bien dans leur jeunesse, sur Charb pendant la guerre du Kosovo vous pouvez lire ses chroniques ’charb n’aime pas les gens’ publiées par agone en 2002 (désolé je n’ai pas le bouquin à proximité sinon je mettrais des extraits)

19/03/2015 20:26 par le Fou d'ubu

@ "Ah que cet édito va vous faire du mal "

Allons, allons Mr Vivas ! Nombre de vos diffamateurs sont rémunérés pour faire ce sale boulot. Ceux-là feront défection un jour ... Ne restera que les tigres de papier à la sincérité de "Pinochio" avec des manches de pioches en trop et du courage en moins. C’est aussi à ça qu’on les reconnait ...Patience ...

" ... L’église St Sernin illumine le soir " ...

Bien à vous ...
Mon dieu quelle belle chanson ...

19/03/2015 21:40 par mediacideur

@ Dwabaala

Ah oui, je suis du genre chef d’escadrille sur ce coup...

19/03/2015 23:35 par Dwaabala

@ mediacideur
Cela vaut mieux que de faire de l’aréophagie à cause de la 1664.

20/03/2015 09:13 par Vigie

Sur Radio libertaire, http://media.radio-libertaire.org/backup/12/lundi/lundi_1100/lundi_1100.mp3
Guyet disserte longuement sur un livre traitant de la prostitution.
 Une bonne nouvelle : elle n’envisage pas d’avoir un enfant. Comme quoi elle peut faire du bien : grâce à elle, deux malheureux de moins sur terre, le père et le gosse qui n’auront pas à la fréquenter.
 Une mauvaise nouvelle : elle n’a pas de mouchoir et renifle pendant une heure.
L’émission  : j’y ai noté ce que j’avais déjà remarqué lors d’une autre émission où elle participait : ses gloussements et rires intempestifs, surtout pour ponctuer ce qu’elle vient de dire. C’est troublant, dérangeant.
Par exemple, à 1 H 04mn 30 s, elle rit à s’entendre dire qu’elle ne manifesterait pas pour un fasciste condamné. Ha ! Ha ! en effet.
On entend ses rires en plusieurs endroits. Mais le pire est à partir de 1H 18 mn 32 s où pendant que sa consoeur parle, son rire de contentement vire en un râle quasi orgasmique (ça fait une heure que ces deux-là parlent de viol).
La fin de l’émission (après 1 H 59 mn 42 s) se termine par un rire saccadé de Guyet qui vient de dire un truc désopilant : elle écrit sous pseudo. Et de rire, et de rire.
Brrr !

21/03/2015 19:10 par Beaujean

Un ptit hommage à votre boulot, Maxime et tous ceux du LGS. 2017 ? No pasaran.

Le métier des Le Pen
Cela fait plus de quarante ans que les immigrés prennent le travail des Français. N’importe quel travail, d’ailleurs. Aucune conscience professionnelle. Sans compter les allocs. L’alloc, chez les Le Pen, ce serait plutôt l’allocution familiale. Mais le travail ? Ces gens-là ont-ils un métier ? Si oui, ils font le travail de qui ?
Dans la France d’avant-Le Pen, glorieuses sixties, les immigrés faisaient souvent un travail d’arabe. Je m’explique : dans toutes les grandes villes du pays, on pouvait trouver des Arabes qui travaillaient dur sur les docks, sur les chantiers de construction – quand ils ne bâtissaient pas les structures, ils faisaient partie des équipes qui démolissaient les anciennes -, ils étaient même charpentiers, couvreurs, peintres en bâtiment. On en voyait occupés au ramassage des ordures ménagères ou au nettoyage de la voirie. Ils travaillaient aussi comme fossoyeurs ou gardiens de nuit. On les a appelés en masse à venir travailler sur des chaînes de montage, pour fabriquer des voitures ou du matériel électroménager. Beaucoup se sont mis à fournir la main d’oeuvre flexible dont les agences d’intérim naissantes ont eu un pressant besoin dès le début des années 70.

Ces mêmes années d’avec-Le Pen ont vu ces millions de Français berbères, kabyles ou arabes accéder à des métiers qualifiés tels que plombiers, machinistes SNCF, mécaniciens, infirmiers, postiers, opérateurs de téléphonie, cuisiniers, secrétaires... Bien sûr, ils sont aussi devenus épiciers, chauffeurs de poids lourds, coiffeurs, barmen ou women, teinturiers, employés de banque ou fonctionnaire administratif, maîtres nageurs, glaciers, ascensoristes, laitiers, jardiniers, manucures, masseurs kinésithérapeutes, techniciens de maintenance.
Beaucoup ont pu exercer pratiquement tous les métiers, acquérir toutes les formations diplomantes possibles... Devenir médecins, chirurgiens, ingénieurs, tout autant que conducteurs de bus ou de travaux, voire hauts fonctionnaires ou policiers. Certes, quelques professions ne se sont guère ouvertes à eux, notamment celles de la représentation, représentation nationale, représentation commerciale, représentation télévisuelle.

Qu’importe. Ces millions de familles d’origine française dont les ancêtres récents ont été visités puis arrachés à leur terre natale pour les besoins de la classe possédante des républiques successives, de 1830 à 1974, sont aussi vétérinaires, cordonniers, ouvriers agricoles, employés de maison, enseignants, soldats ou puéricultrices, travailleurs sociaux, de jour ou de nuit, précaires. Travailleurs non déclarés ou à la recherche d’un emploi. Tous font partie du peuple, de ces gens qui réalisent "l’oeuvre de civilisation", la vraie, la discrète, l’invisible. A l’image de ce travail jamais chanté, jamais remarqué que font les femmes à travers le monde.

Ces Français-là ne sont plus discernables, malgré les apparences que veut bien leur donner la famille FN depuis plus de quarante ans. Ils sont le citoyen lambda aussi bien que l’homme de la rue, la rue où l’on fait la fête ou la révolution, cette rue qu’ils ont tous contribué à bâtir, celle de la Cité qu’ils ont tellement enrichie. Pas celle des gens de salon qui attendent toujours avec impatience qu’on la finisse, leur rue à eux, et qu’on la borde de trottoirs confortables, réservés à leurs boutiques de luxe, à leurs servants médiatiques, leurs flics et leurs vigiles. Ces rues interdites au sans-abri, au sans-domicile-fixe dont plus personne ne veut connaître "l’origine". Qui donc se souciera, sur un trottoir, de dénoncer l’Arabe assis sur le Français-de-souche ?
C’est bien la preuve par le caniveau : là où l’on n’est plus qu’un homme abandonné, sans dignité, la stigmatisation ethnique ou religieuse n’a plus de raison d’être. Le château de Montretout se contrefout des sans-toit.

Il faut pourtant bien que le Système qui a permis d’en arriver là survive. Alors les grands salonnards bourrent leurs poubelles avec les bons vieux produits jamais périmés : salades de gauloiseries aux souvenirs mal épluchés. Regardez-les, les ptits bleus bien marinés, arpenter les grands boulevards, ouvrir grand leur cabas et faire les bennes des beaux trottoirs. Et si c’était ça, le métier des Le Pen ? Cuisiner les restes des maîtres avec la même vieille recette aux appellations d’origine contrôlée ?

Changeons de trottoir, retrouvons la mémoire.

22/03/2015 23:09 par Dwaabala

« Faire barrage au second tour à la droite et à l’extrême-droite. »
... En votant pour qui ?

24/03/2015 09:09 par Maxime Vivas

@ Alexis

sur Charb pendant la guerre du Kosovo vous pouvez lire ses chroniques ’charb n’aime pas les gens’ publiées par agone en 2002 (désolé je n’ai pas le bouquin à proximité sinon je mettrais des extraits)

Que Charb ait publié un livre chez Agone où il prend ses distances avec le Kosovo n’est pas la question.
Charlie Hebdo s’est globalement situé depuis 20 ans au moins dans le camp de l’OTAN et des USA. On pourra trouver ici et là un dessin, un article ou une brève, mais...

Charb, qui était sur d’autres positions, laissait faire la triplette de la rubrique internationale : trois pro-impérialistes, pro-Israéliens, pro-OTAN, anti-communistes, anti-Cubains-Vénézuéliens-Boliviens-Brésiliens-Equatoriens…
 Jean-Yves Camus, converti au judaïsme, collaborateur de l’hebdomadaire « Actualité Juive », habitué des Conventions du CRIF (Conseil représentatif des Institutions Juives de France) qui soutient toutes les guerres d’Israël. C’est son droit, mais c’est le nôtre de le savoir et de le dire.
.-Gérard Biard : rédacteur en chef, spécialiste des « brèves » anti Amérique latine, et auteur d’articles catastrophiques sur l’Amérique latine.
 Eric Simon que les anti-impérialistes font gerber et qui est l’auteur d’un papier contre LGS et ses administrateurs.

Dans l’équipe de Charlie Hebdo, se sont les meilleurs qui sont morts le 11 janvier.

24/03/2015 11:42 par Quote

Cet article est un bestiaire intéressant et drôle même si on approuve pas tout. Ce n’est pas le problème : le problème est que ce genre d’articles me semble souscrire à une analyse assez faussée : le péril fascisant du FN banalisé (à l’UMP et ailleurs).
Tout d’abord si on considère les élections : le phénomène majeur c’est, et de très loin, l’abstention de l’électorat, en particulier de celui de gauche.
En clair une crise de la représentation démocratique. On peut même inclure une partie du vote Le Pen dans cette crise. Cela doit bien faire 30 ans que la vie politique est rythmée par le "péril fascisant" : celui du FN, celui des fascistes islamistes etc... Que voit-on par exemple ce dimanche ? le vote FN représente 12% des électeurs : 88% des électeurs inscrits ne votent pas pour lui malgré toutes les raisons que les médias lui donnent de le faire. Il n’y a pas de manipulation là ?
En ce moment la population ne veut d’aucune formation politique au gouvernement (FN compris) et il n’y a aucune force d’alternance crédible pour représenter ce rejet .

27/03/2015 23:16 par Jérôme

@Quote : tout à fait juste. Vous avez parfaitement raison d’insister là-dessus.
Le PCF et le Parti de gauche devraient sérieusement réfléchir à cela.
Ont-ils envie de le faire ? (je ne pose pas tant la question aux militants qui ne sont rien ou presque, mais aux dirigeants qui sont tout ou presque)
Mon militantisme au sein du PCF pendant plusieurs années m’inviterait plutôt à répondre par la négative.
Et mon expérience n’est pas un cas isolé. Malheureusement.
Moins de militants (sincères) dans le monde réel (car lassés - euphémisme - de participer à quelque chose qui n’a rien à voir avec les idées affichées) = moins d’influence pour les idées porteuses d’une alternative
En ce qui me concerne, je suis prêt à me réengager dès demain (y compris à prendre le maquis... il faudra juste m’expliquer le maniement des armes) mais je suis fermement décidé à ne plus le faire avec n’importe qui (et surtout pas avec des gens qui passent leur temps à faire l’inverse de ce qu’ils prétendent défendre / ex : privatiser France Telecom alors qu’on s’était engagé à ne pas le faire - résultat : disparition immédiate de la section du PCF chez France Telecom / ex : traiter les salariés comme de la merde tout en dénonçant les attaques contre le droit du travail et les diktats du MEDEF dans le cas des trois municipalités "communistes" où j’ai eu "l’honneur" de travailler / la liste serait bien longue...).
Mais on me dira que cela n’est rien et qu’il n’y a pas d’omelette sans casser des oeufs.

10/04/2015 01:23 par Sans-terre

Très bonne et utile mise au point.Bravo Maxime

21/04/2015 22:46 par Arthurin

Ignorés de la population ou observés avec un sourire amusé, ils sont indifférents à leur isolement. Le mesurent-ils ? Pensent-ils que tous les autres sont des cons ? Sans doute.

C’est le même sort qui est réservé aux compagnons persuadés qu’il n’y a pas d’humain au dessus de l’être humain, et capables de démontrer que communautarisme et organicisme sont les conditions nécessaires et suffisantes du fascisme (et que l’oligarchie est un communautarisme comme un autre si vous voyez où je veux en venir).

(oui, il y a un paradoxe philosophique attendu qu’on appartient fatalement à une communauté, la communauté humaine ; ce paradoxe est résolu par l’universalisme de l’humanisme bien compris)

(pour la parenthèse tatillonne, c’est l’organicisme qui vient en antagonisme de l’anarchisme)

les vrais, eux, ont aussi un souci de vérité

Ouf, merci.

PS : De là ou je suis, l’isolement se mesure à l’aune de la connerie ambiante, il faut bien le souffrir.

15/11/2018 20:26 par Albert-Nord

Les chiens de ferme, la petite bourgeoisie intellectuelle (en grande partie déclassée) et les milliardaires, ça porte LREM à l’Elysée.

Modification du titre.
Comme quoi, les gauchistes pseudo-marxistes ne comprendront jamais rien à rien.

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