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Lettre d’information à l’attention des sénateurs Catherine Conconne et Jean-philippe Nilor

Jean-François LESGARDS

Je vous adresse ce courrier en tant que citoyen, mais surtout en tant que chimiste, biochimiste et chercheur dans le domaine de la santé (maladies inflammatoires : cardiologie, cancers et aussi immunitaires) depuis plus de 25 ans (France, Canada, USA) et conseiller scientifique depuis 7 ans (sans conflits d’intérêts).

Ma lettre se veut essentiellement informative sur ce virus, sa gravité et les moyens de sortir de cette crise, basés sur la science. Je pense hélas que c’est d’informations scientifiques (vulgarisées, mais précises) justes et indépendantes sur ce virus dont les élus manquent pour établir une politique de santé adaptée. Il n’y a aucune provocation dans cette lettre (et j’imagine que vous devez en recevoir) mais en écoutant les séances de l’Assemblée hier, j’ai compris à quel point c’était nécessaire.

Je n’ai rien à vous apprendre dans votre domaine, mais je souhaite sincèrement que vous ayez la patience et la curiosité de lire ces quelques pages ou au moins de les parcourir, car sans cette compréhension et ce recul, ce pays continuera de s’enliser dans des décisions inefficaces. Le consentement libre et éclairé des Français est un élément clé de droit et passe par une prise de décision au Sénat en information complète d’où l’objet de cette lettre.

J’ai toujours pensé de plus et depuis très jeune, je le dis très sincèrement, que les sénateurs étaient les gardiens de la démocratie et ceux qui avaient le plus de recul dans le monde politique, alors c’est avec cet esprit que je m’adresse à vous.

Sur le virus et sa dangerosité

Ce coronavirus SARS-CoV2 en particulier, mais aussi le MERS et le SARS-CoV1, sont plus virulents que les 3000 coronavirus connus à ce jour. On pourrait discuter ici du pourquoi entre proximité croissante hommes/animaux et manipulations en laboratoire (gain de fonction) pour développer des vaccins ainsi que des armes biologiques (vous ne pouvez ignorer que cela existe) mais je n’évoquerai pas ce point de l’origine ici.

Il se trouve que finalement la dangerosité de ces trois coronavirus est réelle, je ne vais pas la nier, et cela vient de trois ensembles de mutations. Les raisons biologiques de la particularité du SARS-CoV2 (et dans une très proche mesure du MERS et SARS-CoV1, qui auraient pu presque déclencher une pandémie), peuvent être exprimées en une phrase : ce coronavirus résiste particulièrement bien à certaines de nos défenses immunitaires clés, il a une diffusion grandement facilitée par rapport au MERS et SARS-CoV1 grâce à une mutation unique sur la protéine Spike et enfin il a une forte capacité à dérégler notre immunité et induire rapidement une inflammation dans notre organisme par rapport aux coronavirus normaux (responsables des rhumes par exemple).

L’explication en trois points (c’est là où je me permets de vous demander un peu de patience) avant de venir rapidement aux solutions (mais si on ne comprend pas ce virus, on ne pourra pas rependre en vie normale). La particularité de ce virus par rapport aux coronavirus classique vient de :

1/ Un blocage de la fabrication d’interféron dans notre organisme : l’interféron est une première ligne de défense capitale contre les infections virales qui déclenche normalement une réponse immunitaire adaptative prolongée contre les virus (ceci est dû aux mutations sur les protéines M et ORFs).

2/ Une diffusion du virus beaucoup plus facile dans l’organisme par une beaucoup plus grande possibilité pour le virus de se lier à son récepteur (le fameux ACE2, vous avez dû en entendre parler) et donc d’infecter les cellules (et ce à peu près de partout dans l’organisme : pharynx, trachée, poumons, sang, cœur, vaisseaux, intestins, cerveau, organes génitaux masculins et reins).

Ceci est dû aux mutations sur la fameuse protéine Spike ou de pointe (site des furines) : ce point est clé, car cette mutation est unique dans les 3000 coronavirus connus à ce jour et même absent chez MERS Et SARS-CoV1 qui n’ont donc pas déclenché de pandémie ! Cette mutation est clé aussi parce qu’elle permet à différents enzymes de notre organisme de faciliter cette infection, des enzymes qui sont élevées chez les hypertendus, les diabétiques, les personnes âgées.

En plus de cette diffusion facilitée, le problème de l’interaction entre le virus et ce récepteur ACE2, c’est que cette protéine ACE2 est très utile dans notre organisme pour réguler la pression sanguine, mais aussi elle joue un grand rôle protecteur contre l’inflammation (et d’autres fonctions positives). En étant sollicitée/occupée par le virus elle ne joue plus son rôle antiinflammatoire essentiel au profit d’une autre protéine avec laquelle elle est en balance, l’ACE qui est elle pro-inflammatoire ! Notre « malchance » est donc que le récepteur du virus est une protéine clé pour notre organisme !

3/ Un dérèglement immunitaire et une réaction inflammatoire beaucoup plus forte contribuant grandement voire majoritairement au fameux orage des cytokines et aussi aux phénomènes de coagulation observés dans les formes le plus graves et les morts en réaction à la protéine portant l’ARN du virus, la protéine N (mutation sur cette protéine N vs coronavirus du rhume). Ceci est observé aussi dans le cas du MERS et SARS-CoV1 qui étaient aussi mortels mais moins contaminant car une protéine spike moins dangereuse (cf point 2). Cette réaction immunitaire qui conduit à l’inflammation et la coagulation est produite par le système immunitaire inné et « saute » un peu l’immunité acquise (celle liée aux vaccins).

Finalement, on peut comprendre pourquoi ce coronavirus a ce potentiel contagieux et inflammatoire voire mortel chez l’homme. On estime aujourd’hui que sa létalité (la mortalité chez les gens qui contractent le virus) moyenne dans le monde est situé entre 0.5 et 1 % contre 0,1 % pour la grippe. C’est plus qu’une grippette en effet. Par contre, ce n’est effectivement pas la peste qui a eu une létalité de 30 à 60 %.

Ce qu’il est important de retenir, même si on prononce trop souvent les mots de « virus », d’« antiviraux », c’est que :

• Il est très difficile d’empêcher la diffusion de ce virus
• Le virus déclenche une réaction immunitaire et inflammatoire (immuno-inflammatoire) qui peut tuer. Et donc il faudrait remplacer presque le terme de « maladie virale » pour le COVID-19 par « maladie immuno-inflammatoire induite par un virus ». Et insister beaucoup plus sur les thérapies anti-inflammatoires.

Qu’est-ce que cela dit sur les moyens pour l’espèce humaine de faire face à ce virus ?

1/ Sur l’immunité naturelle et collective :

Ces mutations particulières du virus, dans le SARS-CoV2 original comme dans les variants, font qu’il va continuer à échapper à une partie de notre immunité.

Cependant, on sait de la littérature que des anticorps déjà présents en réponse à des coronavirus (type rhume) par des infections antérieures ont fourni à un pourcentage important de la population une certaine immunité utile contre le SARS-CoV2 notamment chez les jeunes et très jeunes : c’est ce qu’on appelle l’immunité croisée.

D’autre part, si des équipes ont observé que des personnes ont été infectés par deux variants différents de SARS-CoV2, en général, une première immunisation produit une bonne immunité contre les variants (on aurait dû tester plus les anticorps chez les gens avant de les vacciner, certains sont déjà protégés, si on met de côté le coût des tests qui aurait pu être améliorés).

Donc je pense que cette immunité naturelle est clé (sans elle on ne serait pas là d’ailleurs, nous sommes assaillis et portons aussi en nous des milliers d’autres virus et bactéries) et nécessiterait d’être boostée ! Ceux qui l’ont fait n’ont pas contracté le virus ou ont fait des formes légères (c’est le cas de mes nombreuses personnes âgées avec des comorbidités de très nombreux médecins l’ont observé et des études le montrent). On parle ici notamment de vitamine D (qui interagit avec plus de 500 gènes), zinc, quercétine.

Atteindre l’immunité collective serait possible, mais après combien de temps ? Difficile à dire. Et je comprends alors qu’on pense à l’aide des vaccins, mais cela nécessite des réflexions cruciales en termes de bénéfice/risque ainsi que de conséquences sur les libertés individuelles, mais je ne souhaite discuter ici que de science.

2/ Sur les vaccins :

Sur cette question précise qui nous implique tous en ce moment et qui sollicite déjà et va solliciter beaucoup de travail et de votre temps, il est essentiel de prendre un peu de recul et c’est évidemment un des buts de ma lettre vers vous.

Sur le papier, bien sûr que la vaccination du plus grand nombre peut théoriquement contribuer à compléter l’immunité collective et à freiner l’épidémie.

Dans la réalité, plusieurs problèmes se posent et je parle de problèmes que des scientifiques indépendants (et même ceux avec des conflits d’intérêts d’ailleurs !) ont identifiés :

• Premier point sur l’efficacité :

Certains des plus grands spécialistes mondiaux des coronavirus ont déclaré qu’on ne vaccine pas contre les coronavirus et que les anticorps monoclonaux ne fonctionnent pas. A-t-on un vaccin contre les coronavirus du rhume ? En effet, c’est très compliqué de vacciner contre des virus à ARN par rapport aux virus très différents comme des vaccinations classiques infantiles.

Même s’il mute moins que la grippe, vous voyez déjà qu’en Angleterre et en Israël des rapports très récents montrent que ces deux pays au taux de vaccinations très élevés (et sur un temps court) montrent une augmentation des cas du variant Delta chez les vaccinés aussi et observent que chez les hospitalisés les rapports s’équilibrent entre vaccinés et non vaccinés (contrairement à ce que répète M. Véran) et sont à peu près à 50/50 quand on dépasse 65 ans, c’est-à-dire la frange de population « cible » fragile du COVID ! J’espère que vous êtes au courant de ces données factuelles du Royaume-Uni et d’Israël qui sont essentielles pour la réflexion !

Vous savez déjà que le vaccin protège mal de la contamination d’autres personnes : ceci est en rapport avec ce que j’ai cité plus haut sur la diffusion et réplication facile de ce virus. Il est du aussi à un phénomène appelé ADE (facilitation par les anticorps en français) où quand on a des anticorps défectueux ou pas assez compétents, les cellules immunitaires portant les anticorps contre le virus le reconnaissent, mais au lieu de le détruire vont l’« ingérer » et finalement contribuer à sa diffusion. Vous pourrez trouver ceci sur le Vidal en ligne en tapant ADE, Vidal ! Et ce phénomène se produit beaucoup plus fréquemment avec des vaccins qu’avec les anticorps produits lors d’une infection !

Sur les formes graves, on observe une protection certes, mais comme je l’écrivais plus haut, regardez les rapports des pays ayant plus de recul : hélas, cela s’équilibre et cela est encore dû aux forces de ce virus : il échappe à l’immunité assez bien et surtout il induit très rapidement de l’inflammation qui tue les personnes fragiles et le vaccin n’immunise pas contre l’inflammation, seuls les traitements le font ! D’où le paragraphe qui suivra sur les traitements pour lequel aussi je sollicite votre attention, si j’ai encore l’opportunité et le plaisir de l’avoir jusqu’ici.

• Deuxième point sur la sécurité (safety) de ces vaccins :

C’est là où les scientifiques les plus sérieux et désintéressés financièrement souhaitent vous alerter. Je parle ici des technologies expérimentales ARNm pour lesquelles on a très peu de recul à moyen et long terme. Pourquoi en France n’a-t-on pas aidé plus à l’acceptation des vaccins classiques avec virus désactivés — type Sanofi ou vaccin chinois ? Dans le cadre de cette quasi-obligation, cette proposition devrait être permise aux Fançais, car ces vaccins sont beaucoup plus sûrs (avec les mêmes limites d’efficacité).

Pour les risques, ils sont les suivants pour vaccins ARNm :

La production pendant des semaines, voire des mois de la protéine Spike par différents types de cellules et dans de très nombreux organes en plus des protéines Spike circulant dans le sang. Si vous avez lu le point 2/au début de mon texte vous comprendrez qu’on envoie dans tout le corps (même dans le cerveau) une des deux molécules les plus toxiques du virus : la protéine Spike. Il n’est pas étonnant de retrouver les mêmes effets secondaires que ceux du COVID chez beaucoup de personnes.

C’est logique. Je ne veux pas être catastrophiste, mais je vous alerte, même si vous devriez le savoir (site CDD, Eudravigilance), que des milliers de morts et des centaines de milliers d’effets secondaires graves sont répertoriés. Je parle de sites officiels et si on ne peut pas attribuer tous les décès aux vaccins ARNm, on sait que cela correspond à au moins un facteur 100 fois plus que les déclarations pour les autres vaccins.

La possibilité et ce serait le pire, que l’ARN s’intègre définitivement dans l’ADN (deux enzymes au moins du corps humain sont capables de le faire). Là, il s’agirait alors d’une flambée de cancers qui pourraient être observés entre 1 et 10 ans. Maladies neurologiques et auto-immunes peuvent aussi en découler.

Présence d’adjuvants jamais utilisés ni en injection ni par voie orale et non présents sur le site de l’ECHA (type nanolipides ALC-1059) et dont les sous-produits sont des cancérigènes potentiels connus (N,N-Dimethyltetradecylamine). Présence de PEG allergisant (jusqu’à choc anaphylactique).

Pour toutes ces raisons, j’assume dire que nous assistons à une totale expérimentation à l’aveugle à l’échelle planétaire et c’est inacceptable. Il faudrait vraiment recommander les vaccins classiques et cela inciterait de nombreux citoyens éclairés ou non à se faire vacciner.

Sur les thérapies

Je vais être factuel et court : il existe bien des thérapies contre le COVID contrairement à ce qu’on en entend trop dans tous les médias et dans la bouche de scientifiques qui ont des conflits d’intérêts, je suis désolé de le rappeler.

Encore une fois, je reste collé à la science et à ce que j’ai expliqué au début de ce courrier et rappelé ; il est très difficile de bloquer la diffusion de ce virus donc les antiviraux « purs » ne fonctionnent pas tels les anticorps monoclonaux. Certaines molécules ont une certaine efficacité antivirale, mais elle s’adjoint surtout d’une efficacité anti-inflammatoire !

C’est le cas en particulier de l’ivermectine, et sur ce sujet comme tous ceux évoqués, je pourrais aussi évidemment donner de la bibliographie.

C’est aussi le cas de l’Hydroxychloroquine en association avec l’azithromycine et du zinc (si on fait la bibliographie avec ces associations, on trouve que c’est efficace).

Il y a d’autres thérapies, je ne vais pas en faire la liste, mais l’essentiel est d’utiliser des antiviraux avec des antiinflammatoires. Heureusement qu’on utilise la dexaméthasone à l’hôpital qui sauve des vies, mais il existe d’autres antiinflammatoires beaucoup plus précisément axés sur les voies inflammatoires précises du COVID qui ne sont pas encore utilisées.

Les thérapies, point important aussi, ne contribuent pas à développer de variants contrairement aux vaccins ARNm, car la pression des vaccins ARNm est concentrée sur la protéine spike, alors que les médicaments agissent par des voies plus variées et complexes.

Et on devrait discuter de cela beaucoup plus, au lieu de cristalliser le débat sur une vaccination de masse accompagné d’un passe sanitaire et de sanctions et j’en arrive donc à ma conclusion scientifique et objective.

Conclusion

Ma conclusion se base à la fois sur la littérature scientifique, mais aussi sur les remontées du terrain — je suis en contact avec de très nombreux médecins — ainsi que sur l’observation de ce qui se passe depuis 1 an et demi dans le monde selon les différentes mesures.

Etant donné les particularités ce virus SARS-CoV2 et de ses variants que j’ai évoqué ici, il est impossible qu’une vaccination seule bloque la contamination et les morts à l’hôpital.
Si on pratique cette politique unique, ce qui semble se confirmer, je peux vous assurer qu’il y aura bien cette quatrième vague que nous débutons puis une cinquième en octobre-novembre (plus mortelle en raison de la saisonnalité et en l’absence de traitements précoces et plus variés) et d’autres ensuite. La surprise pourrait être que notre immunité naturelle s’adapte plus fortement et associé à la vaccination, mais ses effets sont largement surestimés (surtout face aux variants actuels et à venir).

La meilleure façon de sortir rapidement de cette crise repose sur plusieurs axes :

• Une application raisonnable des gestes barrières : masque dans métro ou lieux à forte concentration mais surtout proposer du gel hydroalcoolique dans les endroits très fréquentés (transports en commun etc). Je sais qu’on vous a beaucoup parlé de transmission aérienne, mais ça n’a pas de sens scientifiquement par rapport à la charge virale : ce virus se transmet par les mains.

• Proposer des vaccins classiques à base de virus désactivé et non uniquement des thérapies expérimentales dont nous verrons tous au grand jour les effets secondaires graves. Ceci pour avoir la confiance des Français et que ce soit fait évidemment comme une incitation et non pas comme une obligation vécue comme une agression par une majorité des Français (je ne vais pas développer scientifiquement sur les relations entre stress et baisse de l’immunité) et qui enfreint tellement de lois essentielles (françaises et européennes).

• Il faut à tout prix réévaluer en France les traitements contre Covid (par des experts nationaux et internationaux indépendants) : antiviraux et antiinflammatoires, et rendre ces traitements accessibles à tous et surtout aux plus fragiles face au Covid. On n’a toujours pas de vaccin contre le Sida, a-t-on eu tort de soigner et sauver des milliers de vies ? Le Covid serait la seule maladie sans aucun traitement.

Ce n’est pas la réalité et des pays beaucoup plus grands que nous, comme l’Inde (20 fois notre population) ont réussi à enrayer l’épidémie avec une mortalité qui est parlante quand on la compare à la France.

La prévention et le renforcement immunitaire des personnes fragiles seraient aussi très efficace pour limiter la contamination (l’ivermectine fonctionne aussi en prophylactique par exemple) et en tout cas les formes graves et hospitalisations.

Je sais que traduire tout cela en propositions et actes politiques ne se fait pas si simplement. Je sais la désinformation et les pressions que vous subissez. Je pense que l’information que je vous partage ici est essentielle cependant pour votre réflexion.

J’ai mis mon entière honnêteté et l’essentiel des connaissances non déformées sur ce COVID dans ce courrier. A aucun moment, je n’ai souhaité provoquer ou trop simplifier.

Mais je veux le dire fortement cependant : si vous faites seulement le choix d’une vaccination obligatoire (je passe sur l’aspect des libertés auxquelles je sais que vous êtes attachée), vous relirez mon courrier avec un autre œil en novembre en observant l’inefficacité totale de cette mesure déconnectée de la science et du bon sens.

Bien cordialement et très sincèrement,

Dr Jean-François Lesgards.
Laboratoire Sondes Moléculaires en Biologie et Stress Oxydant (SMBSO), Institut de Chimie Radicalaire (ICR), UMR CNRS 7273, Aix Marseille Université.

24/07/2021

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COMMENTAIRES  

06/09/2021 10:18 par Jean-François91

Un excellent résumé de la situation et de ce qu’aujourd’hui on DOIT (ou on devrait ?) savoir. En perspective la doxa assénée par les gouvernants et leurs chiens de garde tant médicaux que journalistiques apparaît pour ce qu’elle est : une politique assassine. La peur et la pensée unique ont été propagées comme jamais. Le débat scientifique, qui devrait être inhérent à la recherche, a été censuré à tous les étages. Ceux qui depuis dix-huit mois essaient de garder la tête froide ont été ostracisés, insultés ; les menaces et les dénonciations ont interdit toute discussion, tandis que les données ont souvent été présentées trafiquées. La vraie science s’en remettra, la vérité finit toujours par triompher. En attendant, le mal social et sanitaire est fait. La confiance dans la recherche ’en général’ est atteinte.
Le plus triste est le silence assourdissant des organisations progressistes. Pourtant, la vérité est révolutionnaire, c’est bien ce qu’on disait jusqu’à il y a peu.

06/09/2021 10:36 par Guillaume Rampon

Merci au grand soir qui a le courage d’ouvrir le débat sur la stratégie "sanitaire" de notre conseil de défense. Depuis le 20 mars 2020 nous n’avons plus de gouvernement.
L’ouverture de ce débat était urgent car comme l’écrit Franck Lepage :
https://www.ardeur.net/2021/05/le-monde-dapres-sera-celui-davant/

"Du côté de la gauche institutionnelle, on fait corps avec le discours gouvernemental au nom de l’union sacrée contre le virus, une raison supérieure qui ne laisse aucune place à une critique de la politique sanitaire, si ce n’est sur sa gestion, mais en aucun cas sur le fond. On se borne à réclamer plus de vaccins, plus vite, pour plus de monde, on déplore les cafouillages, mais aucun des principes mis en œuvre, qu’il s’agisse de l’obligation du masque en extérieur, à l’école ou pour les enfants, de l’interdiction des rassemblements, du confinement, de l’imposition du télétravail réclamé par le MEDEF, de la mise à l’arrêt de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, de la fermeture des cafés, restaurants, clubs de sport, de l’arrêt des activités culturelles, de la fermeture des stations, ou de la vaccination de masse comme seule issue…etc. etc. rien de tout cela ne fait l’objet d’une contestation. Cette gauche-là aura été alignée sur une seule idée : seul un vaccin distribué massivement permettra de reprendre le cours des choses. Le virus lui-même, l’évaluation de sa dangerosité, sa létalité, sa mortalité, n’aura fait l’objet d’aucune interrogation : le virus existe, et c’est suffisant. L’enjeu électoral ne permet pas de s’écarter du discours asséné heure après heure par les médias.

Quant à la gauche radicale, la fameuse « gauche de gauche », elle semble avoir basculé dans une hostilité pure et simple à toute critique de la politique sanitaire au nom de l’anti-complotisme. Le résultat est inquiétant : l’alliance objective de la gauche radicale au discours gouvernemental rejoint l’alliance opportuniste de la gauche institutionnelle…. et ouvre une autoroute à ceux qu’elle prétendait combattre : l’extrême droite, qui s’installe en monopole d’une critique délaissée par la gauche… ce qui renforce l’hostilité de la gauche, etc, etc… cercle vicieux."

Donc merci encore pour avoir eu le courage d’entrer dans ce débat.
Guillaume

06/09/2021 10:59 par Maitre Kha (n'ayez plus confiance, même à certains commentateurs et trices)

Vu le nombre extravagant de commentaires sous cet article, faut-il s’attendre à ce que tous les "provax" se grattent un peu le menton ?

Psss : En espérant pour ceux sans compétences qui ont choisi de dénigrer les traitements, que ce choix n’impliquait qu’eux mêmes...

06/09/2021 11:38 par Manu

Jean philippe Nilor est député de la 4eme circonscription de la Martinique. A part ça que du bon sens.

06/09/2021 13:23 par Georges Rodi

>
Une lettre déprimante pour ceux qui sont vaccinés... Pas le genre de truc que je vais envoyer à mes parents.

A part cela...
Les news locales du 2021-09-05 19:27
澳大利亚联邦议会网站显示,一些澳民众近期发起在线联署请愿,呼吁澳方尽快允许进口中国的新冠疫苗,以应对澳严峻的新冠疫情,解决疫苗供应不足问题.
Selon le site du Parlement Australien, des citoyens ont récemment lançé une pétition online petition appelant le gouvernement Australien à autoriser l’importation des vaccins chinois dès que possible en raison de la crise sanitaire actuelle, et pour résoudre le problème du manque actuel de vaccins.

Comment se fait-il que ces spécialistes ne se soient jamais investi dans ce type d’actions ?
C’est dangereux ? Difficile ?

06/09/2021 17:11 par irae

Article terrifiant et je ne suis pas vaccinée mais il y en a tellement autour de moi.

06/09/2021 19:45 par Guillaume Rampon

Je me suis rendu sur le site :
https://ourworldindata.org/covid-deaths

J’ai regardé le nombre de morts du à la COVID19 pour ce qui concerne l’Australie depuis le début de l’épidémie. Au mois d’avril 2020 il y a eu un pic à 0,63 morts/jour par millions d’habitants et un actuellement au mois de septembre 2021, le 5 septembre il y a 0,24 morts par millions d’habitants. En dehors de ces 2 périodes le nombre de mort est zéro.
Pendant ce temps les mesures sanitaires ont dans toutes les villes Australiennes entrainées une vague de suicides.
Le vaccin est il vraiment l’urgence du moment ?
Pour mémoire : le 12 d’avril 2020 la France enregistrée 12,80 morts par million d’habitants.

06/09/2021 21:48 par Feufollet

Ouf. Encore un qui ose
Et pas n’importe qui

07/09/2021 11:59 par Heiner

Quelques réflexions depuis l’Allemagne :

Une lettre importante. Je ne suis pas d’accord avec toutes les affirmations (par ex. le taux de mortailté après une infection est plus faible, même selon l’OMS), mais peu importe. Une lettre importante avant tout pour une gauche qui manque apparemment de compétences en science naturelle. On ne veut pas du pass sanitaire, mais on veut la vaccination massive : Anasse Kazib sur revolutionpermanente.fr "Avant tout, je tiens à préciser que je suis contre le pass sanitaire, mais pour une vaccination pédagogique la plus massive possible.", ainsi que Romain Descottes sur contretemps.eu "Je pense qu’il est fondamental de se positionner sur une orientation pro-vaccinale ferme". On partage le but avec Macron ...

Je tiens que cette croyance que les vaccins ARNm sont la seule solution à la pandemie (une sorte de scientisme) joue une rôle dans la réticence de la gauche à participer aux manifestations : Manif fin août à Strasbourg : quelques drapeaux CGT, un drapeau NPA, c’est tout. On craint de marcher avec des "antivax désinformés", on veut combattre l’êxtreme droite plus que le pouvoir actuel dans sa dérive autoritaire (totalitaire), même construire une mobilisation parallèle ?

Pourquoi je m’occupe de la situation en France ? Pour citer un avocat allemagne à propos de l’état d’urgence permanent : "Ce qui n’est pas réglé au tribunal est réglé dans la rue". Et la force de la "rue" est devenue faible en Allemagne ; mon espoir reste sur les Français et les Italiens ... Pour moi c’est maintenant un samedi à Strasbourg, le suivant à Stuttgart

Merci au grand soir, j’espère que la lettre sera prise en compte par la gauche "parlante"

07/09/2021 12:59 par Assimbonanga

J’adore les sous-entendus de Maître Kha !
En clair, Maître, dites carrément si vous pensez à des internautes en particulier. Les pro-vaxx, vous pensez à quelqu’un ?
Se gratte le menton ? Vous voudriez insinuer que les personnes vaccinées sont tellement fanatisées qu’elles n’ont plus de doutes ? Merci SVP de parler sans artifices, osez ! Il faut toujours qu’un abcès soit crevé et puis, mince, on est entre amis ! Tout comme au barbecue du 15 août.

07/09/2021 13:39 par Geb

@ jean-françois91 :

En effet la vérité est "révolutionnaire", pour un révolutionnaire identifié comme tel. Mais c’est ce qui s’identifie à "la gauche" qui ne l’est plus, et qui en est fière.

La droite, elle, n’est toujours pas révolutionnaire, mais elle pragmatique.

Sans la rendre fréquentable ça lui évite les peaux de saucisson devant les yeux et lui assure une relative pérennité.

08/09/2021 05:53 par Georges Rodi

>

La Chine annonce la disponnibilité commerciale d’un traitement contre le COVID développé à partir du plasma des personnes auto-immunes.
... Une photo du produit.

08/09/2021 11:57 par Jean-Yves Leblanc

Merci à l’auteur, Jean-François Lesgards. Et merci à Guillaume Rampon de résumer magistralement ce qui caractérise le champ politique actuel en citant Franck Lepage.

J’ai déjà eu l’occasion de donner ce raccourci ici sur l’évolution de la gauche radicale, tout spécialement depuis un an et demi : l’aile de la gauche dite radicale et anti-capitaliste est en train de devenir l’aile gauche du capitalisme radical. Le capitalisme radical, c’est le mondialisme, les GAFAM et c’est aujourd’hui le capitalisme dominant. Internationaliste, scientiste, anti-nations, anti-fasciste, sociétal en diable, il a conquis les intellectuels de gauche. Ses deux chevaux de Troie, le climatique et le sanitaire sont d’une totale efficacité.

Résultat : depuis mars 2020, c’est la cata complète à gauche. Le déni de réalité systématique a remplacé l’analyse du réel. Comment le souligne Jean-François, la vérité n’est plus révolutionnaire. Sa recherche est complotiste. L’esprit critique est d’extrême-droite. Les chiffres officiels de pharmaco-vigilance ? Le regain épidémique dans les pays les plus vaccinés ? Les protestations d’éminents savants mondiaux ? Les centaines d’études et témoignages sur le traitements précoces ? La mutation dictatoriale de la France ? Extrême-droite !
Nos écolos anciennement médecines douces et anti-vax deviennent inconditionnels de la piquouse. Nos amis anti-OGM bénissent le vaccin génique. Nos amis anti-Monsanto font les yeux doux à Pfizer. Les pourfendeurs de Niel ou Bolloré ont soudain de l’appétence pour Elon Musk. Les organisations de gauche doivent faire une gymnastique rocambolesque pour tenter de se démarquer de Macron (voir les citation faites par Heiner) et l’anti-capitalisme n’est plus qu’un jeu verbal, le seul véritable ennemi étant l’extrême-droite.
Quant à la deuxième cartouche du mondialisme, le climatique, elle sera bien plus meutrière encore.
Les mesures prises seront plus catastrophiques pour la population, la tyrannie se renforcera, la manipulation des masses redoublera, l’esprit critique sera encore plus minoritaire et la gauche collaborera avec davantage d’ardeur.

08/09/2021 16:13 par Assimbonanga

@Jean-Yves Leblanc, vous avez probablement raison quand vous déclarez ceci : « Les mesures prises seront plus catastrophiques pour la population, la tyrannie se renforcera, la manipulation des masses redoublera, l’esprit critique sera encore plus minoritaire et la gauche collaborera avec davantage d’ardeur. »
Le problème c’est que le désastre climatique ne sera pas stoppé. Y songez-vous parmi vos craintes diverses au sujet de la gauche qui n’est plus ce qu’elle était ? Le changement climatique est-il pour vous une réalité ?

08/09/2021 18:45 par babelouest

@ Assimbonanga
Qu’appelez-vous précisément "le changement climatique" ? Ce terme bateau peut tout englober, ou rien. Le Giec, créé spécialement pour inventer un emballement climatique devenu seulement changement (ce qui minimise beaucoup la portée de ce terme) a largement tripoté les données en ne prenant que celles qui l’intéressaient. De ce fait on peut être au moins perplexe. Au cours d’un atelier du Pardem en 2014, j’avais eu largement l’occasion, graphiques à l’appui, de contrer l’oratrice qui avait abordé ce thème : c’est d’ailleurs depuis que d’autres ont dû faire des remarques similaires, et que l’emballement est devenu changement.

Quant au gaz carbonique, au vu des études anciennes et médicales il serait judicieux qu’il y en ait plus dans l’atmosphère : un petit réchauffement pourrait y contribuer, puisque le taux varie après la température, pas avant. Quant au CO² enthropique, malgré les supertankers et les méga-porteconteneurs, qui en sont l’ossature, il est infime à l’échelle de la planète. Je ne parle pas des autres pollutions.

09/09/2021 11:46 par Assimbonanga

@Babelouest. (On se tutoyait jusque-là, non ?)
Une légère augmentation des températures moyennes. Un réchauffement énorme aux pôles, fonte de la banquise, températures extrêmes et incendies sur tout le haut de la planisphère. Idem fonte de tous les glaciers, du permafrost. D’ailleurs, petite digression, au lieu d’emballer l’arc de triomphe à grands frais, il vaudrait mieux recouvrir la mer de glace d’une couverture en polaire blanche : elle est en train de disparaître malgré la visite bienfaisante et l’imposition des mains de notre bon président Macron.
Suite à ce dérèglement, des tas de dérèglements surprise, divers et variés, phénomènes météo hors du commun.
Voilà. Formule simplifiée mais vérifiable à l’œil nu : je ne lis pas le GIEC.

09/09/2021 18:38 par babelouest

@ Assimbonanga
Excuse, la force de l’habitude.

Pourtant les courbes sur deux mille ans ou plus ne trompent pas : le réchauffement global est infime, s’il existe. En revanche, des explorateurs ont décelé un point chaud volcanique sous l’Antarctique, ce qui pourrait expliquer beaucoup de choses. Et aussi ce qui pourrait bien brouiller la circulation des courants océaniques, dans une direction complètement inattendue. En tout cas, rien à voir avec la faute humaine dont certains veulent comme d’habitude se servir pour gagner encore plus d’argent.

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