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Non à l'esclavage technologique

L'esclavage en tant que tel a été aboli au XIXème.
Un esclavage "moderne", s'y est rapidement substitué, contournant les lois, pour continuer à exploiter les peuples opprimés.
La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme met fin en 1948, à cette pseudo-légalité de l'esclavage moderne.
Avions-nous enfin réussi à interdire l'esclavage ? C'était sans compter sur la technologie, qui avançait à pas de géants !

L’esclavage en tant que tel a été aboli au XIXème siècle (Abolition de l’esclavage).

Un esclavage "moderne", s’y est rapidement substitué, contournant les lois, pour continuer à exploiter les peuples opprimés (L’esclavage moderne).

La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme met fin en 1948, à cette pseudo-légalité de l’esclavage moderne.

« Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude. L’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes » (Article 4 de la DUDH - 1948).

Avions-nous enfin réussi à interdire l’esclavage ? C’était sans compter sur la technologie, qui avançait à pas de géants : télévision, internet, téléphonie mobile, etc...

Leur pointeuse mobile suit les employés à la trace

18/03/2013 - Nicolas Bonzom - 20 Minutes.fr / Edition de Montpellier

Économie L’entreprise Movework vient d’obtenir le prix Coup de Pousse

La pointeuse mobile de l’entreprise montpelliéraine Movework a séduit plus de 200 sociétés de services en France (agences de sécurité, propreté ou hôtesses). Cette innovation a permis à ses deux associés, Pablo Oliver et Patrick Tavaris, de remporter l’un des prix « coup de pousse » de la région Languedoc-Roussillon, doté de 100 000 €.

28 000 salariés sont équipés

« Nous sommes spécialistes de la traçabilité, souligne Patrick Tavaris, 50 ans. Nous équipons les employés de terminaux permettant aux chefs d’entreprise de mieux appréhender l’activité sur le terrain : savoir si la prestation a bien été réalisée, combien de temps elle a duré ou comment elle a été réalisée. »

Environ 28 000 salariés sont désormais équipés de cette pointeuse mobile, fabriquée à Clapiers. Elle permet par exemple de s’assurer qu’un agent de propreté n’oublie aucun recoin. « Nous comparons ce qui a été prévu et ce qui s’est déroulé, reprend le directeur recherche et développement. Nous calculons les écarts de temps ou de qualité pour permettre à l’entreprise de s’améliorer. »

Créée en 2010 avec le soutien de l’incubateur Bic Cap Omega, Movework emploie 12 salariés. « Le prix Coup de pousse a permis de créer trois emplois supplémentaires, confie Patrick Tavaris. Nous avons ouvert l’année dernière une agence à Madrid. Sous trois ans, le chiffre d’affaire devrait atteindre un million d’euros. » La pointeuse mobile fait son petit bonhomme de chemin...

â–  et la liberté ?

« A l’instar des traqueurs GPS, le pointage par géolocalisation est totalement conforme aux respects des droits de la CNIL » [commission nationale de l’information et des libertés], note Patrick Tavaris, le créateur de la pointeuse mobile.

http://www.20minutes.fr/montpellier/1120095-pointeuse-mobile-suit-employes-trace

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Contrôler le temps de travail, une obligation pour le chef d’entreprise !

Pointeuse Mobile™ est une solution complète pour localiser, contrôler et gérer les horaires des employés qu’ils soient nomades ou sédentaires. Elle vous permet de superviser en temps réel tous vos sites d’activité , la prise de fonction de chaque employés et de connaître le lieu et la durée de leur prestation.
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Source : movework.fr

Je résume :

"Traçabilité des employés"

"Prestation bien réalisées ? En combien de temps ?"

"Pointeuse mobile"

"Calculer les écarts de temps ou de qualité pour optimiser l’entreprise"

Ben ça, si ce n’est pas le summum du flicage d’entreprise ! A moins que ce ne soit tout simplement les débuts de l’esclavage technologique ...

L’article chez lui : Non à l’esclavage technologique

URL de cet article 19848
   
« Cuba mi amor », un roman sur le Che de Kristian Marciniak (Rebelion)
Leyde E. Rodri­guez HERNANDEZ
Publié chez Publibook, une maison d’édition française, le roman de Kristian Marciniak : « Cuba mi amor » circule dans Paris ces jours-ci. Dans un message personnel adressé au chroniqueur de ce papier, l’auteur avoue que Cuba a été le pays qui lui a apporté, de toute sa vie, le plus de bonheur, les plus grandes joies et les plus belles émotions, et entre autres l’orgueil d’avoir connu et travaillé aux côtés du Che, au Ministère de l’Industrie. Le roman « Cuba mi amor » est un livre (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

Il n’y a pas de moyen plus violent de coercition des employeurs et des gouvernements contre les salariés que le chômage. Aucune répression physique, aucune troupe qui matraque, qui lance des grenades lacrymogènes ou ce que vous voulez. Rien n’est aussi puissant comme moyen contre la volonté tout simplement d’affirmer une dignité, d’affirmer la possibilité d’être considéré comme un être humain. C’est ça la réalité des choses.

Henri Krazucki
ancien secrétaire général de la CGT
Extrait sonore du documentaire de Gilles Balbastre "Le chômage a une histoire",

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