RSS SyndicationTwitterFacebook
Rechercher

Oui, l’ agriculture biologique peut nourrir et protéger la planète. Et c’ est la FAO qui l’ affirme.








FAO, mai 2007.


Conférence internationale sur l’agriculture biologique et la sécurité alimentaire, Rome, 3 - 5 mai 2007.



Conclusions

Les participants sont convenus des points suivants, tels qu’exposés dans les conclusions du Président :


- L’agriculture biologique peut contribuer à la sécurité alimentaire, mais sa capacité à affirmer son rôle dépend en grande partie de l’existence d’une véritable volonté politique.

- L’agriculture biologique peut atténuer les effets des nouveaux problèmes, comme les changements climatiques, grâce à des mesures comme la fixation améliorée du carbone du sol. Elle propose également des solutions pratiques en matière d’adaptation aux effets des changements climatiques.

- L’agriculture biologique permet de renforcer la sécurité hydrique dans plusieurs
domaines : qualité de l’eau potable, diminution des besoins en irrigation des sols
biologiques et augmentation des rendements dans des conditions de stress hydrique dû à la variabilité climatique.

- L’agriculture biologique permet de protéger l’agrobiodiversité et d’en garantir une utilisation durable.

- L’agriculture biologique renforce la suffisance nutritionnelle, grâce à une diversification accrue des aliments biologiques, qui sont plus riches en micronutriments.

- L’agriculture biologique stimule le développement rural, en créant des revenus et des emplois dans des zones où les populations n’ont d’autre choix que de recourir à la maind’oeuvre, aux ressources et aux connaissances locales.

- Il est indispensable d’établir un réseau international axé sur la recherche biologique et sur une vulgarisation rationnelle, afin de poursuivre la mise en valeur de l’agriculture biologique. Une partie plus importante des ressources publiques devrait être consacrée aux sciences agroécologiques.

- La sécurité alimentaire est étroitement liée aux politiques agricoles qui déterminent les choix en matière d’exportation et d’importation. L’agriculture biologique établit un lien entre les objectifs économiques et les objectifs environnementaux et sociaux, mais sa mise en valeur ne peut se poursuivre si les mêmes règles ne sont pas appliquées à tous, grâce à des interventions appropriées de politique générale.

- La sécurité alimentaire n’est pas uniquement un sujet de préoccupation pour les pays en développement, car la crise des combustibles fossiles, les changements climatiques et d’autres faiblesses de la chaîne alimentaire sont également susceptibles de mettre en danger les zones ne souffrant pas d’insécurité.


- Présentation Conférence www.fao.org

- Lire le Rapport en français www.fao.org




Mettez du sang dans votre moteur ! La tragédie des nécro-carburants, par Dominique Guillet.


Le riz se raréfie sur le marché - L’éthanol met le feu au marché des céréales, Dominique Baillard.

Biocarburants : pleins d’essence ou ventres pleins ? par François Iselin.


Vidéo. Alerte : en Europe, 90% de l’activité biologique des sols cultivés a été détruite par l’agriculture intensive, la terre est en train de crever...






 Photo : J.M Desfilhes www.flickr.com


URL de cet article 5218
   
Même Thème
Harald Welzer : Les Guerres du climat. Pourquoi on tue au XXIe siècle
Bernard GENSANE
Il s’agit là d’un ouvrage aussi important que passionnant. Les conclusions politiques laissent parfois un peu à désirer, mais la démarche sociologique est de premier plan. Et puis, disposer d’un point de vue d’outre-Rhin, en la matière, permet de réfléchir à partir d’autres référents, d’autres hiérarchies aussi. Ce livre répond brillamment à la question cruciale : pourquoi fait-on la guerre aujourd’hui, et qui la fait ? L’auteur articule, de manière puissante et subtile, les questions (…)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Avant, il y avait la tomate. Puis, ils ont fabriqué la tomate de merde. Et au lieu d’appeler la tomate de merde “tomate de merde”, ils l’ont appelée “tomate”, tandis que la tomate, celle qui avait un goût de tomate et qui était cultivée en tant que telle, est devenue “tomate bio”. À partir de là, c’était foutu. »

Inconnu

© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.