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Passer sa mort en prison sioniste

Waleed Abu Daqqa arrêté, torturé et privé de soins par Israël malgré son cancer, en est mort. L’occupation israélienne a décidé de garder son corps jusqu’à la fin de sa peine en mars 2025, & des soldats ont attaqué la famille qui se recueillait. Même la mort ne leur suffit pas. Après 38 ans derrière les barreaux, le prisonnier militant Walid Dakka (63 ans) est décédé en martyr à cause de la négligence médicale israélienne. Les autorités pénitentiaires israéliennes lui ont refusé à plusieurs reprises une libération anticipée justifiée par la détérioration de son état de santé.

CPI, 9 avril 2024. Hier soir, lundi 8, la police d’occupation a pris d’assaut la tente funéraire du martyr captif Walid Daqqa dans la ville de Baqa al-Gharbiya, a utilisé la force pour faire enlever la tente et a arrêté cinq personnes proches du martyr, après avoir perquisitionné le domicile familial.

La police israélienne a fait enlever la tente de deuil et a perquisitionné le domicile de la famille Daqqa.

Les sources ont indiqué que la police d’occupation a attaqué d’autres personnes à coup de gaz lacrymogènes.

Voir la vidéo révoltante sur le compte Instagram de Monira Moon

Hier, la famille du martyr Daqqa a annoncé que l’occupation refusait de remettre le corps du martyr, dans le but de punir la famille.

Elle a souligné que le corps du martyr Walid Daqqa se trouve toujours à l’Institut de médecine légale d’Abou Kabir, sans aucune justification légale pour ne pas rendre le corps.

La famille a appelé toutes les institutions humanitaires et de défense des droits humains ainsi que les dirigeants officiels de toutes les régions à demander la restitution du corps du martyr, ajoutant : « Nous avions espéré que l’accord serait de libérer Walid vivant, et maintenant nous espérons que nous parviendrons à un accord pour la restitution de son corps. »

Le martyr, qui a passé 38 ans en captivité, a subi des problèmes de santé au cours de ses derniers jours, ce qui l’a amené à rester à l’hôpital Assaf Harofeh jusqu’à sa mort il y a deux jours.

Source : Centre palestinien d’information.

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Christophe OBERLIN
L’auteur : Christophe OBERLIN est né en 1952. Chirurgien des hôpitaux et professeur à la faculté Denis Diderot à Paris, il enseigne l’anatomie, la chirurgie de la main et la microchirurgie en France et à l’étranger. Parallèlement à son travail hospitalier et universitaire, il participe depuis 30 ans à des activités de chirurgie humanitaire et d’enseignement en Afrique sub-saharienne, notamment dans le domaine de la chirurgie de la lèpre, au Maghreb et en Asie. Depuis 2001, il dirige (…)
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(...) quelqu’un a dit il y a vingt ans : "vous pouvez croire tout ce qu’on raconte sur cet homme, sauf qu’il est mort".

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