RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Pays Basque Sud : Jusqu’à 600 000 euros d’amende pour une manifestation...

Les manifestants au Pays Basque Sud et dans le reste de l’État espagnol n’ont qu’à bien se tenir. Le gouvernement espagnol va en effet présenter vendredi un avant-projet de loi de “sécurité quotidienne” qui prévoit des amendes allant jusqu’à 30 000 euros pour insulte à la police lors d’une manifestation et jusqu’à 600 000 euros pour une manifestation qui n’aurait pas été déclarée devant une institution telle le Parlement.

Parmi les nouveautés, ce projet de loi prévoit des amendes de 1 001 à 30 000 euros pour insultes ou menaces à un membre des forces de l’ordre durant une manifestation.

L’avant-projet de loi considère également comme “très grave” la diffusion de photos ou de données personnelles de policiers. Dans ce cas, les amendes peuvent aller de 30 000 à 600 000 euros. Une façon de couper l’herbe sous le pied de ceux qui, comme en Catalogne, diffusaient des photos de policiers en civils accusés de faire dégénérer de façon violente certaines manifestations.

Même pénalités pour des manifestations devant des institutions telles que le Parlement et qui n’auraient pas fait l’objet de demande d’autorisation préalable. Le risque ira jusqu’à 600 000 euros pour les organisateurs comme pour les participants. Une mesure qui vise directement les mouvements comme les Indignés ou les plates-formes de lutte contre les expulsions locatives ou hypothécaires, nombreux ces dernières années. Mais ils ne sont pas les seuls. De nombreuses manifestations spontanées ont eu lieu à travers l’État espagnol, notamment à l’occasion de révélations sur des cas de corruption d’élus.

Même chose pour les manifestations non autorisées devant des infrastructures de style centrale nucléaire : elles seront aussi considérées comme des infractions “très graves”, avec d’importantes sanctions financières à la clé.

Le gouvernement espagnol déroule ainsi toute une liste à la Prévert de 21 infractions considérées comme “très graves” et pour lesquelles la sanction peut aller jusqu’à 600 000 euros. On y trouve des “troubles à l’ordre public” dans des spectacles, événements sportifs ou encore offices religieux.

Parents responsables

En théorie, toujours possible de manifester pour les Anonymous portant le désormais célèbre masque de Guy Fawkes ou les supporteurs des Pussy Riot, la tête couverte des cagoules des rockeuses russes. En revanche, en cas de “troubles”, les personnes totalement ou partiellement masquées encourront de sévères amendes.

Autre nouveauté : la généralisation à tout l’État espagnol d’une mesure déjà appliquée au Pays Basque depuis quelques années : les parents seront responsables au niveau économique des éventuels dégâts causés par leurs enfants mineurs. Cette mesure avait été prise au Pays Basque pour lutter contre la kale borroka.

La crise aidant, les mouvements d’explosion sociale se sont multipliés dans l’État espagnol ces dernières années. Le gouvernement espagnol, qui avait déjà à plusieurs reprises durci le ton, notamment en s’appuyant sur les lois antiterroristes, y répond à sa manière.

Giuliano Cavaterra, 27/11/2013

»» http://www.lejpb.com/paperezkoa/20131127/434857/fr/Jusqu’a-600-000-%...
URL de cet article 23441
  

Même Thème
30 ans d’Humanité, ce que je n’ai pas eu le temps de vous dire
Michel TAUPIN
Quel plaisir de lire José Fort ! Je pose le livre sur mon bureau. Je ferme les yeux. Je viens de l’avaler d’une traite. Comme je le trouve trop court, je décide de le relire. Même à la seconde lecture, il est captivant. Cette fois, j’imagine ce qu’aurait été ce bouquin illustré par son compère Georges Wolinski comme c’était prévu. Ç’aurait été tout simplement génial. Des tarés fanatiques ne l’ont pas permis. La bêtise a fait la peau de l’intelligence et de l’élégance. De l’élégance, José Fort n’en manque pas. (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

« Partout où l’antisémitisme n’existe pas, le sionisme le fabrique »

Analyse de la culture du mensonge et de la manipulation "à la Marie-Anne Boutoleau/Ornella Guyet" sur un site alter.
Question : Est-il possible de rédiger un article accusateur qui fait un buzz sur internet en fournissant des "sources" et des "documents" qui, une fois vérifiés, prouvent... le contraire de ce qui est affirmé ? Réponse : Oui, c’est possible. Question : Qui peut tomber dans un tel panneau ? Réponse : tout le monde - vous, par exemple. Question : Qui peut faire ça et comment font-ils ? Réponse : Marie-Anne Boutoleau, Article XI et CQFD, en comptant sur un phénomène connu : "l’inertie des (...)
93 
Le fascisme reviendra sous couvert d’antifascisme - ou de Charlie Hebdo, ça dépend.
Le 8 août 2012, nous avons eu la surprise de découvrir dans Charlie Hebdo, sous la signature d’un de ses journalistes réguliers traitant de l’international, un article signalé en « une » sous le titre « Cette extrême droite qui soutient Damas », dans lequel (page 11) Le Grand Soir et deux de ses administrateurs sont qualifiés de « bruns » et « rouges bruns ». Pour qui connaît l’histoire des sinistres SA hitlériennes (« les chemises brunes »), c’est une accusation de nazisme et d’antisémitisme qui est ainsi (...)
124 
Médias et Information : il est temps de tourner la page.
« La réalité est ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est ce que nous croyons. Ce que nous croyons est fondé sur nos perceptions. Ce que nous percevons dépend de ce que nous recherchons. Ce que nous recherchons dépend de ce que nous pensons. Ce que nous pensons dépend de ce que nous percevons. Ce que nous percevons détermine ce que nous croyons. Ce que nous croyons détermine ce que nous prenons pour être vrai. Ce que nous prenons pour être vrai est notre réalité. » (...)
55 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.