À l’image de la « Nueve », célébrée ce soir à Paris, le rôle des combattants républicains d’Espagne a peu à peu réintégré le récit national.
Lorsque Luis Royo-Ibanez entre dans Paris, le 24 août 1944, à bord de son half-track baptisé « Madrid », il laisse éclater sa joie devant l’Hôtel de Ville : « Aujourd’hui Paris, demain les Pyrénées ! »
Il n’y avait pas que les bars : les Madrilènes ne supportent plus la pandémie et Ayuso leur a donné ce qu’ils voulaient.
Díaz Ayuso balaie la gauche, Pablo Iglesias et la lutte contre la pandémie par une victoire écrasante dans un lieu qui était déjà un terrain favorable pour la droite.
L'état espagnol est une dictature franquiste depuis 1939, avec ravalement de façade par la constitution de 1978. A l'époque tout a changer pour que rien ne change et ceux qui dénonçait l'arnaque finissaient emprisonnés, torturés, assassinés, leurs partis politiques dissouts, leur journaux fermés comme Egin, etc. Ces dernières années suite à l'approbation de la “ ley mordaza ” (une sorte de loi Avia espagnole) beaucoup de chanteurs ont été condamné. Quoi de plus logique dans un état en crise légitimité entre les scandales de corruption des Bourbons et la politique anti populaire des gouvernements successifs ceci lors d'une crise majeure du capitalisme.
« Tu veux que je reste confiné chez moi quand je reviens d'avoir traversé tout Madrid en métro, avec une attestation de travail, nettoyé tes rues, m'être occupé de ton père malade, t'avoir servi à manger ou déposé sur ton paillasson le petit colis commandé à Amazon ». Les habitants des quartiers du Sud de Madrid, qui seront confinés dès demain, sont sortis massivement, au pied de leurs immeubles, ce dimanche midi. Mais qu'on ne s'y trompe pas, ils ne manifestent pas pour leur "liberté bafouée par le port du masque" (port du masque largement approuvé et suivi par les Espagnols), ni pour dénoncer le "grand complot" du coronavirus, auquel ils ne croiraient pas.
(Lire aussi le complément, par Jean ORTIZ)
Accusé d’un crime contre la liberté de conscience, d’un délit contre les sentiments religieux et du crime d’entrave à la justice, Willy Toledo passera au tribunal à Madrid le lundi 17 février 2020.
« Victoire des socialistes de Pedro Sánchez » : c’était l ’analyse des élections du 10 novembre en Espagne selon France Info ; c’était court, mais tout faux : les partisans du PSOE de Sánchez ne sont pas socialistes et le PSOE n’a pas gagné.
Le 7 novembre 2019 à 18 heures dans la librairie de l’Espace culturel de Pau, Jean Ortiz avait réuni un public nombreux (plus de 200 personnes) pour présenter son dernier (espérons que non) ouvrage .