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Où il est dit que le Coran prouverait l’existence de Dieu...

Pour en finir avec la Question de Dieu

Ben KHABOU

La population mondiale compte environ 2,5% d’athées (environ 160 millions d’individus), 12% d’agnostiques (ni athées ni croyants) et 85,5% de personnes adhérant à une religion. Le christianisme et l’Islam, les deux religions les plus répandues, s’attirent l’adhésion de plus de la moitié de cette population (33,0% et 20,3% respectivement). Ces données doivent évidemment être relativisées dans la mesure où parmi les croyants, il n’est pas fait distinction entre ceux ayant effectivement accompli une démarche personnelle et ceux, sans doute beaucoup plus nombreux, qu’on comptabilise comme adhérant à la religion de leurs ancêtres, pour des raisons ethnique et culturelle.

Beaucoup de "Non Dit", donc, qui s’explique sans doute par le fait que la Question de Dieu relève, avant tout et après tout, d’un questionnement individuel, mais également par le fait que, bien souvent, les échanges sur ce sujet tournent davantage à la caricature qu’à une vraie argumentation. Pour essayer d’y voir un peu plus clair, ce billet présente les différentes conceptions du monde qui sous-tendent telle ou telle réponse à ce questionnement.

Il existe quatre conceptions du monde : l’athéisme, l’agnosticisme, le déisme et le théisme.

La conception athéiste consiste à nier l’existence de Dieu et de toute autre forme de divinité. Selon cette conception, l’univers est le produit du Hasard et, dans cet univers, l’apparition de l’Homme sur terre n’est qu’une anomalie exceptionnelle dans l’histoire des mutations génétiques. En effet, l’Homme a, en fin de compte, les mêmes besoins que l’animal pour vivre, c’est-à -dire : s’alimenter, dormir, se reproduire, prendre du plaisir, se soigner… Et s’il se distingue de l’animal, c’est uniquement par ses besoins culturels et spirituels, qui sont liés à la créativité particulière du cerveau de l’Homme. Cette créativité, elle-même, n’a nulle autre finalité que de satisfaire les objectifs "animaux" de l’Homme, à travers la connaissance et l’innovation technique. Quant à l’autre particularité distinctive de l’Homme, par rapport à l’animal, qui est sa conscience, elle ne constitue, pour l’athée, qu’un artifice naturel du cerveau de l’Homme, ayant pour fonction de réguler ses relations avec ses semblables ; l’Homme naturellement craintif n’aime pas s’exposer aux risques que les autres peuvent lui faire courir s’il empiète sur leurs intérêts, et c’est surtout pour cette raison qu’il fait appel à sa conscience dans ses relations sociales.

La deuxième conception du monde est l’agnosticisme, fondé sur le doute quant à la création de l’univers par Dieu, tant que l’existence de Dieu n’est pas prouvée scientifiquement. C’est un peu la case de réponse "Indécis/ sans opinion" à la question de l’existence de Dieu et ce, pour cause d’impossibilité de trancher scientifiquement cette question.

La troisième conception, dite déiste, consiste à admettre que l’univers est bien l’oeuvre de Dieu, mais que, depuis cette création, Dieu n’y intervient jamais et n’a pas le moindre égard pour ce que ces "poussières dans le cosmos" que sont les Hommes, peuvent faire de leur vie. De ce fait, le déiste ne croit ni aux révélations ni aux miracles et pense que le fait que l’Homme croit en Dieu ou n’y croit pas, fasse le bien ou le mal, ne change strictement rien à sa destinée ultime et définitive qui ne peut être, rien d’autre, que la mort. Néanmoins, le déiste tâchera pour son propre intérêt de rester dans "le bien" et il peut même éprouver l’envie de se relier avec Dieu spirituellement, par les moyens qui lui semblent appropriés. Et même si cette spiritualité lui procure du bien, le déiste reste convaincu que cet état de fait ne peut découler que du fonctionnement de son propre cerveau et de ses propres facultés émotives, et non d’une quelconque attention de Dieu à son égard.

Enfin, la quatrième conception est le théisme, selon lequel l’univers a été crée par Dieu (ou plusieurs Dieux, pour les polythéismes) qui en assure et suit constamment le fonctionnement. Le théisme recouvre trois formes : le panthéisme, le polythéisme et le monothéisme. Le panthéisme est un théisme philosophique et non religieux ; il consiste en une philosophie à la fois naturaliste et créationniste, qui considère que Dieu est la nature et vice versa. Selon cette philosophie, tout ce qui existe, n’existe pas seulement par Dieu mais en Dieu. Dieu n’est donc pas un créateur qui transcende le monde mais Il lui est essentiellement immanent (Certains principes panthéistes sont très présents dans la tradition Hindoue).

Quant au monothéisme, il est fondé sur le principe de l’existence d’un Dieu unique qui a créé l’univers pour une raison bien précise. Celui des religions dites Abrahamiques (Judaïsme, Christianisme, Islam) est l’une des formes de religion les plus répandues dans le monde. Ce monothéisme affirme aussi bien la transcendance que l’immanence du Dieu Unique et s’appuie sur les révélations (Torah, Evangile, Coran) - et le cas échéant les miracles - par lesquels Dieu s’est fait connaître à l’Homme à travers ses Envoyés et Prophètes, de même qu’Il a, par ce moyen, fait connaître à l’Homme ce qu’Il aime et ce qu’Il déteste chez ses créatures. Ces religions ont donc en commun un double principe ; la croyance en un Dieu unique et la soumission à la Loi divine, en ce sens que toutes les créatures de Dieu sont soumises à sa Loi, soit de gré soit de force. Le vrai croyant, se référant à l’une ou l’autre de ces religions, est, donc, celui qui accepte librement de se soumettre à son Créateur, en un acte d’amour et en toute intelligence. Dés lors, cette soumission devient salutaire, en ce sens qu’elle permet au croyant d’entrer dans la paix de Dieu, une fois qu’il accède à la paix intérieure par la guidée divine et l’effort individuel de prière, de compréhension et d’observation de la Loi divine.

Telles sont, en résumé, les différentes conceptions du monde qui sous-tendent généralement la réponse à la Question de Dieu. Elles appellent de ma part le commentaire ci-après :

Au cours du siècle dernier, la science a prouvé et, même daté avec grande précision, la création de l’univers, il y a 13,7 milliards d’années. Dés lors, la Question de Dieu, dont le thème central revient finalement de se demander "Qui a fait cela ?", requiert un changement d’approche dans le sens d’une conciliation de la science et de la foi, au lieu de continuer à les opposer. A ce sujet, il y a lieu de remarquer que le monothéisme Abrahamique est le seul, parmi les conceptions du monde que nous avons présentées plus haut, à présenter une "revendication" de cette création de l’univers "par Dieu". Et cette revendication est transcrite dans les Ecritures révélées (Bible, Coran) avec d’autres informations sur la création et les phénomènes naturels.

A moins, donc, que ces Ecritures n’offrent pas assez d’informations, vérifiables, de ce type ou que ces informations n’aient été modifiées dans le texte originel par les Hommes, un rapprochement avec les résultats issus de la science moderne permet d’avoir une idée précise du niveau de crédibilité de ces Ecritures. Or, il se trouve que le Coran a été parfaitement conservé dans sa version originelle, révélée il y a plus de 1400 ans, et contient de nombreuses réflexions sur les phénomènes naturels (plus d’un milliers de versets), allant de la création des cieux et de la terre à la reproduction de l’Homme, en passant par les étoiles, l’atmosphère, les montagnes, les mers, le règne animal ou encore le règne végétal. Et force est de constater qu’au lieu de relever dans le Coran ne serait-ce qu’une infime trace de l’ignorance qui régnait à l’époque de sa révélation, on note plutôt la concordance de ces réflexions avec les découvertes les plus récentes de la science moderne (voir par exemple l’ouvrage de Maurice Bucaille « la Bible, le Coran et la Science - Les écritures saintes examinées à la lumière des connaissances modernes »).

Ces spécificités du Coran sont non seulement largement ignorées, faute d’une lecture en profondeur du texte coranique mais donnent souvent lieu à de mauvaises interprétations et à des confusions, y compris chez les musulmans. En fait, le Coran constitue fondamentalement l’ultime livre révélé des religions Abrahamiques ; il devait donc être conservé et c’est dans ce sens qu’il faut comprendre pourquoi cette protection est assurée par Dieu Lui-même (Coran s15-v9). Quant à l’abondance des réflexions concordantes avec la science moderne dans le Coran, et plus généralement la sophistication et la rationalité du message coranique, il ne faut pas perdre de vue que les textes bibliques n’avaient pas la même vocation que le Coran, puisqu’ils étaient accompagnés de miracles surnaturels donnés par Dieu à Abraham, Moïse et Jésus et qu’ils devaient être suivis par d’autres révélations divines. Or, il est bien connu que Muhammad n’a pas eu de miracle surnaturel à l’instar des Envoyés de Dieu et des Prophètes qui l’ont précédé. Pour le croyant, le Coran n’est donc pas seulement l’ultime guide universel pour les pieux qui cherchent l’agrément de Dieu, mais également un recueil de preuves de Dieu ; c’est le miracle donné par Dieu au Sceau des Prophètes pour perpétuer le rappel de la Loi divine.

Ben Khabou.

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COMMENTAIRES  

27/11/2010 23:56 par Françoise G.

Cela s’appelle : tirer la couverture à soi. Et puis... pas de mention de la Torah, pourquoi ?
Plutôt que faire des déclarations du style "ma religion est la meilleure", sous couvert d’exposé objectif, posons nous des questions
sur les textes. sommes nous surs de bien comprendre ce qui est écrit ? ou cherchons nous seulement dans les textes un reflet de nos médiocres opinions ?
Nous n’avons pas encore commencé avec la question de Dieu et vous voulez déjà en finir ?

29/11/2010 18:11 par Curé Meslier

Je ne m’attendais pas à trouver de telles inepties sur "Le Grand Soir" !

30/11/2010 06:11 par babelouest

A mon avis, Ben Khabou n’est pas allé assez loin. Le Coran, écrit par Muhammad, n’est pas resté dans l’ordre initial, le seul valable : l’ordre chronologique. Ce détail seul interdit de mesurer la nécessaire progression du prophète dans sa découverte de l’univers, car il n’a pu être monolithique dans sa quête : sans pour autant se contredire, il a approfondi des réflexions, mûri lui-même, sa pensée est devenue plus riche. Le trésor est là , mais le mélange des sourates lui enlève de la force et de la beauté.

Il ne faut pas se leurrer : la Bible aussi, du moins la première partie, est une grande richesse. Elle non plus n’a pas été modifiée d’un iota depuis sa première version, des tabous très forts y ont veillé. C’est pourquoi elle est une version scientifique très fine, quoique avec d’autres mots que ceux d’aujourd’hui, non d’une création, mais d’une remise en forme d’une planète sortant d’une pénible glaciation (Würm III peut-être ? ). Qui aurait accompli ces prodiges (pour l’époque) ? Ceux qui sont désignés sous le nom d’Elohim, au pluriel dans le texte. En fait, ils ont effectué des travaux dont la plupart sont déjà sinon réalisables aujourd’hui, mais au moins envisageables.

Ensuite c’est un seul Eloah qui reste l’interlocuteur des hominidés de l’époque, un certain YHWH. Cela ne change rien. Lui et ses congénères, dont on ignore tout, ont appliqué le génie génétique à une race un peu plus prometteuse que d’autres, la "côte" prélevée n’étant que des brins d’ADN, qui furent modifiés comme on sait déjà le faire pour des végétaux couramment.

Intéressant, mais de dieu, point. Je vous suggère pour plus de précisions de (re)lire les ouvrages de Jean Sendy, solides et agréables à lire.

Pour l’univers, là aussi on recherchera vainement la nécessaire intervention d’un dieu. En treize milliards d’années et demi, mais probablement en quelques fractions de secondes au tout départ, des millions de lois physiques possibles se sont présentées. La très grande majorité a été aussitôt éliminée par la nature même de l’univers, qui se modifiant, s’agrandissant, apportait des contraintes canalisant ces lois. Ne sont restées que quelques fondamentales, et puis d’autres qui en découlaient, et ainsi de suite. C’est pourquoi il y a des milliards de galaxies, comportant chacune des milliards d’étoiles, avec des lois physiques qui sont les mêmes partout. Selon les contextes, c’est l’une ou l’autre qui s’applique en fonction de la température, de la pression, mais elles sont toutes là partout. Y compris pour la formation des êtres vivants.

De ceux-ci, il doit y en avoir des multitudes d’implantations naturelles, Carl Sagan estimait grâce à des outils statistiques que dans notre seule galaxie, la Voie Lactée, il pourrait y en avoir deux millions. C’est beaucoup, et en même temps infime face à l’étendue de l’univers. C’est pourquoi les chances d’en rencontrer d’autres sont minces, mais pas égales à zéro.

Je n’ai toujours pas rencontré de dieu dans tout cela. Si vous en ressentez le besoin, vous pouvez absolument y croire. Ce n’est cependant pas une nécessité.

30/11/2010 07:35 par Observeur

Lorsque nous observons les humains, nous constatons leurs comportements irrationnels.
Ces attitudes remontent très loin dans le temps.
Pour comprendre pourquoi il en est ainsi, nous nous contenterons de constater ce que les humains ressentaient face aux phénomènes naturels. Les humains préhistoriques n’avaient pas nos connaissances et ne comprenaient pas la nature. Cependant, ils cherchaient à donner une signification aux phénomènes naturels en faisant des relations arbitraires entre ce qu’ils voyaient et ce qu’ils ressentaient.
Comme nombre de phénomènes naturels leur faisait peur, ils les attribuaient à des forces surnaturelles qu’ils ont personnifié par des dieux. Il suffit de voir les diverses mythologies qui ont été développées au cours des millénaires. La peur des phénomènes naturels et de la mort, sont à l’origine du sentiment religieux.
Dans les tribus, il y avait des dominateurs qui ont exploité cette crainte pour assouvir leur pouvoir et leurs ambitions. D’où toutes sortes d’attitudes pour s’attirer les faveurs des déités inquiétantes et de rassurer les naïfs. Au fil des siècles, les dominateurs-manipulateurs ont structuré toutes sortes de religions. De nombreuses religions ont disparu, mais quelques unes se sont imposées par la force. Il suffit de s’informer sur l’histoire des religions et de leurs méthodes pour s’imposer.
Comme l’Humanité s’est développée dans cette ambiance superstitieuse durant des millénaires, sa psychologie en est imprégnée au point que s’en est devenue une momification dont peu de personnes sont capables de se défaire. Il faut beaucoup de caractère et de personnalité pour se débarrasser des irrationalités qui encombrent et étouffent une très grande majorité des humains.
Devenir et rester libre penseur est difficile, mais lorsqu’on y est parvenu, c’est la joie de la libération et de la sérénité car on n’a plus de craintes irrationnelles.

J’ai eu des conversations avec de nombreuses personnes. Voici ce que j’ai constaté :
les gens vivent selon leurs besoins d’illusions. Si vous leur faites perdre leurs illusions, ils ne le supportent pas car cela perturbe leur équilibre psychologique. Pour beaucoup de personnes la rationalité est insupportable. Nous le voyons partout : les gens avalent très facilement un gros mensonge et refusent une petite vérité parce que cela les dérange.

De nombreuses personnes désespérées de supporter leurs souffrances, qui ne peuvent être soignées par la médecine, se tournent vers toutes sortes de charlatans qui en profitent pour s’enrichir. La recherche de satisfactions irrationnelles ou d’apaisement de craintes et d’inquiétudes se traduit par l’achat de livres stupides ou la visite de voyantes qui les maintient dans l’ignorance et la superstition. L’exploitation de l’ignorance et de la superstition est une source inépuisable de revenus. Comme la plupart des personnes sont conditionnées et qu’elles ne veulent faire aucun effort pour se libérer, elles se vautrent dans leur attitude béate.

Nous sommes dans la nature, et tôt ou tard, tous les phénomènes s’expliquent naturellement. Cependant, nous n’avons pas tous la même façon d’examiner l’irrationnel pour le ramener au naturel rationnel. Ce n’est pas parce que des phénomènes sont incompréhensibles qu’il faut en déduire que le rationnel est illusion. Tout ce qui se passe peut avoir une explication naturelle et rationnelle. De nombreux phénomènes qui étaient considérés inexplicables et incompréhensibles jadis, ont eu une explication grâce aux progrès scientifiques. Mais notre science est encore très insuffisante pour tout expliquer.

30/11/2010 16:44 par Henri

Je serais assez d’accord avec Curé Meslier. Ce site est il bien approprié à ce type de contribution ?

Mais puisque LGS l’a adoubé, j’entre dans le débat.

Je remarque tout d’abord qu’a été oubliée la moitié de l’humanité qui ne se reconnait pas dans les religions abrahamiques : Hindouisme, Taoïsme, Confucianisme, Bouddhisme, sans parler des religions dites primitives, qui sont souvent en syncrétisme avec le christianisme (Amérique du Sud ; Afrique...) ou avec l’Islam (Afrique, Asie du Sud-Est).

Ensuite, la démonstration serait au moins aussi pertinente avec le judaïsme qu’avec l’islam.
Toute la cosmogonie, et l’interrogation sur le pourquoi et le comment de la création, se trouvent dans le Talmud et le Midrash, compilations d’enseignements oraux antérieurs pour certains à la destruction de l’État Juif et datés pour les plus tardifs du 8ème siècle.
Un matériau tout prêt à inclure dans le Coran, par Mahomet, dont la première épouse Kadija était probablement juive ou du moins judaisante.

Pour répondre à babelouest, la thèse de Jean Sandy, publiée en 1968 mais dont la fausseté est apparue dès 1969, est que la Terre a été "ensemencée" par des êtres venus de l’espace (les " elohims").

Cela ne fait que repousser le problème : ces extra-terrestres, ayant transité par la Lune (où aucun vestige de leur présence n’a été trouvé) quelle est leur origine ? Quel est leur Créateur ?

Je ferai une comparaison avec la vie d’un homme.

Avant la naissance il y a une période de gestation, la vie in-utero, et encore avant deux cellules : ovocyte et spermatozoïde, qui deviendront l’ovule, puis l’embryon...Mais l’être humain ne connait objectivement de sa vie que ce qui lui a laissé des souvenirs.
Avant, ce ne sont que des mythes, des on-dit...

De même, nous sommes capables de remonter le temps, d’analyser les phénomènes au plus près du Big Bang, mais Avant, c’est comme vouloir se remémorer sa vie intra-utérine. Je ne connais personne qui y soit arrivé.

Quant à en tirer la conclusion que D_ieu existe ou pas, je laisse à chacun le soin de débattre avec lui-même.

30/11/2010 17:15 par babelouest

Henri, je ne pense pas que votre lecture de Jean Sendy soit exacte. Il n’a pas parlé d’ensemencement, mais de simple manipulation génétique, en vue d’amélioration, d’humanoïdes déjà existants.

La base sur la lune n’était pour lui qu’une hypothèse, qui n’influait en rien sur le reste de son raisonnement. D’ailleurs, les spacionautes l’ont-ils cherchée ?

Les autres religions, animistes en général, sont normales chez des gens qui n’ont pas de base scientifique, et qui reconnaissent par ce moyen que le reste de l’univers les dépasse. En revanche, les bouddhistes ne sont que des adeptes d’une philosophie.

01/12/2010 17:39 par C Delarue

Ce qui est humain peut nous unir ! Et encore pas tous. Les rapports sociaux sont là pour le clivage. Point de Dieu à l’horizon pour moi. Ni celui des musulmans ni celui des chrétiens, pas plus celui des juifs ! Points de fétiches !

Une question reste pour prendre au mot le titre de votre texte :
BLASPHEME : Peut-on dévaloriser le sacré pour réhabiliter l’humain ?

http://amitie-entre-les-peuples.org/spip.php?article1400

03/12/2010 13:56 par José

1-Nous ne possédons aucun Coran complet datant de l’époque des premiers compagnons de Mohammed.

2-Une grosse différence entre l’Islam et Le Christianisme : la soumission du serviteur à son Maître est musulmane, l’adoption d’un fils par son Père est chrétienne.

03/12/2010 18:22 par Laureline

Ras le bol de ce genre d’auteurs avec leur propagande pour neuneus.

L’APOSTASIE dans l’islam = peine de mort

L’islam orthodoxe contient un précepte particulièrement choquant pour les populations civilisées. En effet, l’islam demande que l’apostat, celui qui quitte l’islam, soit tué. Cet ordre provient essentiellement de la Sounna.

Le coran déverse comme à son habitude un torrent de haine à l’égard de celle ou celui qui quitte cette religion en lui promettant l’enfer. Les quatre écoles de
jurisprudence sunnites ainsi que l’école chiite s’accordent sur le fait que le
musulman qui quitte l’islam doit être exécuté.

Cette peine correspond à une réalité concrète dans bien des pays musulmans. Quand le fait de quitter la religion islamique n’est pas légalement passible de mort, le risque est toujours présent que des extrémistes exécutent eux-mêmes la sentence. Même en France ou en Allemagne le danger est bien réel pour ceux qui, originaires de l’islam, ne croient plus que cette religion est la vérité.

La peine de mort en cas d’apostasie est un moyen très efficace pour préserver l’islam orthodoxe -moins cependant que l’obligation de croire pour échapper à l’enfer, qui prive le croyant de sa liberté de pensée intime. Déjà , cela a pour effet de dramatiser encore plus l’apostasie, si bien que le croyant qui doute fera tout pour croire à nouveau. Mais s’il perd finalement sa foi, il y a de grandes chances qu’il le garde pour lui, et que personne ne soit au courant. S’il avait pu partager son témoignage, d’autres personnes auraient été amenées à se poser de questions, et éventuellement, à perdre la foi elles aussi. Mais cela n’arrivera pas si ceux qui ne croient plus continuent hypocritement à pratiquer l’islam orthodoxe.

La peine de mort pour les apostats musèle les anciens musulmans, donne faussement l’impression que tout le monde croit, et que si soi même on est sceptique on est bien le seul. C’est à la fois une censure de tout ce qui contredit l’islam et une manipulation des croyants.

D’après Ikrima : Le prophète a dit :
"celui qui quitte sa religion, tuez le !". Sahîh Bukhari : 6

D’après Abd-Allah ibn Masûd, l’Envoyé d’Allah (pbAsl) a dit : "Il n’est pas permis de verser le sang d’un musulman qui témoigne qu’il n’y a d’autre divinité qu’Allah et que je suis l’Envoyé d’Allah, sauf dans ces trois cas : l’époux adultère, le coupable
d’un meurtre et l’apostat qui abandonne la communauté musulmane".

Sahîh de Muslim : 3175 Sahih Bukhari Volume 6, livre 61, Numéro 577 : J’ai entendu le prophète dire, "à la fin des temps, apparaîtront de jeunes gens aux idées folles. Ils parleront bien, mais ils sortiront de l’islam comme une flèche sort de son
jeu, leur foi ne dépassera pas leur gorge. Ainsi, partout où vous les trouvez, tuez les, il y’aura une récompense pour ceux qui les tueront au jour de la résurrection.

Coran 9:28-33

Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n’interdisent pas ce qu’Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre

Et je ne vous raconte pas comment l’islam et ses adeptes perçoivent les femmes ! un véritable cauchemar... pour elles.

06/03/2011 10:27 par CD

Pour ma part, le fait qu’il y ait des choses justes dans un texte religieux n’enlève rien au fait qu’il ne s’agit pas du produit d’une recherche humaine mais d’un propos affirmé péremptoirement et sans preuve, et qui n’a donc que la valeur de dogme toujours récusable tant que la science ne l’a pas confirmé. C’est la science qui produit des vérités toujours relatives.

L’idéologie dont la théologie est un appendice ne fait que répéter diversement les mêmes dogmes. La science a d’ailleurs infirmé d’autres points notamment l’héliocentrisme grâce à la "révolution copernicienne" qui prouve que la terre tourne autour du soleil et non l’inverse.

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