RSS SyndicationTwitterFacebookFeedBurnerNetVibes
Rechercher

Pour relancer durablement une usine de masques respiratoires en Bretagne, oui au projet de coopérative d’intérêt collectif, non aux vieilles-fausses solutions

Pour relancer durablement une usine de masques respiratoires en Bretagne oui au projet de coopérative d’intérêt collectif non aux vieilles-fausses solutions

Communiqué de presse

Pour relancer durablement une usine de masques respiratoires en Bretagne,
oui au projet de coopérative d’intérêt collectif,
non aux vieilles-fausses solutions

La catastrophe sanitaire du covid-19 qui s’est répandue dans tout le pays a révélé à tous, malgré les assurances de Mme Agnès Buzyn, alors Ministre de la Santé, que la France ne possédait pratiquement pas de stocks de masques pourtant indispensables à la protection des personnels soignants et de tous les travailleurs contraints d’ assurer la continuité des services indispensables à la vie du pays (agroalimentaire, transports..). Les gouvernements successifs ont ainsi montré, non seulement leur incapacité à assurer la protection des populations, mais aussi leur participation active au service de la mondialisation capitaliste et à sa déclinaison continentale : l’Union Européenne.

De la fermeture de l’usine de Plaintel (22)...

En 2018 le groupe étasunien Honeywell ferme le site industriel de production de Plaintel situé dans l’agglomération de Saint-Brieuc (22) pour délocaliser en Tunisie, licenciant les 38 salariés encore en activité. Cette entreprise, qui a compté jusqu’à 300 salariés, pouvait produire 200 millions de masques par an, près de 20 millions par mois, 4000 par heure. C’est elle qui avait créé et produit le masque FFP2. Elle était équipée de huit machines ultra-modernes que le groupe étasunien Honeywell a fait détruire avant de quitter le site. En 2010, lors de l’acquisition de l’usine par le groupe, elle disposait encore d’un effectif de 140 salariés. L’entreprise basée dans les Côtes-d’Armor s’est employée à marginaliser la production de masques. Avec l’ancien propriétaire, un nouveau masque sortait tous les quatre ans. Avec Honeywell, aucun nouveau masque en huit ans.Le catalogue des produits Honeywell ne mentionnait même pas les masques utilisés en cas de pandémie. Après avoir sensiblement diminué ses commandes, l’État n’en a plus passé aucune à partir de 2010. La multinationale étasunienne bénéficie alors de l’aide de l’État pour financer huit plans sociaux et licencier les derniers salariés en 2018, avec l’appui du Ministère du travail, contre l’avis de l’Inspecteur du Travail qui n’a pas trouvé les motifs économiques invoqués avérés.

....à la relance de la production de masques

par une société coopérative d’intérêt collectif

Le Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF), s’inspirant de la démarche du Conseil National de la Résistance et de son programme « Les jours heureux », se prononce pour la reconquête de l’indépendance nationale, la réindustrialisation des territoires laissés en friche (le « Produire en France »), et pour la nationalisation des industries stratégiques de la santé (la production de médicaments, de matériel médical comme des bouteilles d’oxygènes, des masques et des vêtements de protection sanitaire) qu’il faut placer sous le contrôle souverain du peuple et des travailleurs.

Pour le PRCF, il n’y a rien à attendre ni d’ Emmanuel MACRON, le fondé de pouvoir du MEDEF, ni de l’Union européenne où règne l’austérité économique permanente. Le projet de création d’une Société Coopérative d’Intérêt Collectif est le seul qui s’inscrive dans une logique non-marchande et d’utilité publique excluant tout enrichissement privé. Ce projet, lancé par un syndicaliste, Serge Le Quéau, fait l’objet d’une étude de faisabilité par la Région et nécessite un financement estimé à 5 milliards d’euros. Il est aujourd’hui défendu par l’Intersyndicale CGT-FSU-SOLIDAIRES des Côtes-d’Armor et bénéficie de la bienveillance affichée des trois collectivités publiques concernées (Région, Département, Intercommunalité de Saint-Brieuc)

L’autre projet est celui d’un certain M.Chatila. En réalité un projet Honeywell-bis. M. Chatila prétend vouloir relancer la production de masques près de Saint-Brieuc en y investissant 15 milliards d’euros (alors que le projet SCIC est estimé à 5 milliards !).
M. Chatila, milliardaire suisse, ne vient pas en Bretagne faire de la philanthropie mais pour faire des affaires. Ainsi les 15 milliards d’euros qu’il propose d’investir sont en fait de l’argent « public » : 5 milliards de subvention de l’État + un prêt bancaire de 10 milliards d’euros, à un taux voisin de 0, pris sur les 750 milliards d’euros injectés par la BCE aux banques « pour relancer l’économie »... De quoi recréer une nouvelle affaire Honeywell !

L’heure est à la mobilisation populaire pour le produire en France, pour la prise en main des outils de production par les travailleurs, et pour l’indépendance nationale ! Le PRCF entend y apporter sa contribution.

Pour sauver des vies, fabriquons des masquesdurablement et localement.

signons la pétition en ligne sur change.org :
http://chng.it/6csXjqmJ

La Coordination Bretagne du PRCF-le 6/05/2020
courriel : prcf-coordinationbretagne@riseup.net

»» http://chng.it/6csXjqmJ
URL de cet article 36113
  
AGENDA

RIEN A SIGNALER

Le calme règne en ce moment
sur le front du Grand Soir.

Pour créer une agitation
CLIQUEZ-ICI

Sur les eaux noires du fleuve.
Maurice LEMOINE
Plus de six décennies de conflit armé affectent la Colombie, pays considéré, d’un point de vue formel, comme une démocratie. Aux guérillas nées en réaction à la violence structurelle et à l’injustice sociale a répondu une épouvantable répression. En cette année 2002, le gouvernement a rompu les négociations avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie. Ces terribles FARC viennent d’enlever Ingrid Betancourt. L’élection présidentielle se profile, dont est favori un dur, un certain à lvaro. De (...)
Agrandir | voir bibliographie

 

Rien n’est aussi stupide que l’intelligence orgueilleuse d’elle-même.

Mikhaïl Bakounine

Appel de Paris pour Julian Assange
Julian Assange est un journaliste australien en prison. En prison pour avoir rempli sa mission de journaliste. Julian Assange a fondé WikiLeaks en 2006 pour permettre à des lanceurs d’alerte de faire fuiter des documents d’intérêt public. C’est ainsi qu’en 2010, grâce à la lanceuse d’alerte Chelsea Manning, WikiLeaks a fait œuvre de journalisme, notamment en fournissant des preuves de crimes de guerre commis par l’armée américaine en Irak et en Afghanistan. Les médias du monde entier ont utilisé ces (...)
17 
Lorsque les psychopathes prennent le contrôle de la société
NdT - Quelques extraits (en vrac) traitant des psychopathes et de leur emprise sur les sociétés modernes où ils s’épanouissent à merveille jusqu’au point de devenir une minorité dirigeante. Des passages paraîtront étrangement familiers et feront probablement penser à des situations et/ou des personnages existants ou ayant existé. Tu me dis "psychopathe" et soudain je pense à pas mal d’hommes et de femmes politiques. (attention : ce texte comporte une traduction non professionnelle d’un jargon (...)
46 
Reporters Sans Frontières, la liberté de la presse et mon hamster à moi.
Sur le site du magazine états-unien The Nation on trouve l’information suivante : Le 27 juillet 2004, lors de la convention du Parti Démocrate qui se tenait à Boston, les trois principales chaînes de télévision hertziennes des Etats-Unis - ABC, NBC et CBS - n’ont diffusé AUCUNE information sur le déroulement de la convention ce jour-là . Pas une image, pas un seul commentaire sur un événement politique majeur à quelques mois des élections présidentielles aux Etats-Unis. Pour la première fois de (...)
23 
Vos dons sont vitaux pour soutenir notre combat contre cette attaque ainsi que les autres formes de censures, pour les projets de Wikileaks, l'équipe, les serveurs, et les infrastructures de protection. Nous sommes entièrement soutenus par le grand public.
CLIQUEZ ICI
© Copy Left Le Grand Soir - Diffusion autorisée et même encouragée. Merci de mentionner les sources.
L'opinion des auteurs que nous publions ne reflète pas nécessairement celle du Grand Soir

Contacts | Qui sommes-nous ? | Administrateurs : Viktor Dedaj | Maxime Vivas | Bernard Gensane
Le saviez-vous ? Le Grand Soir a vu le jour en 2002.