C’est vraiment le genre d’article qui enfonce des portes ouvertes, mille fois, qui se fait plaisir, qui décharge de la colère sur les formes de résistances et de luttes impures de leurs relents d’idéologie "petite bourgeoise".Et quoi d’autres ?
Il faut faire avec le peuple qu’on a, camarades, même s’il est vrai qu’il est encore loin de la lucidité qui vous éclaire. Il faut faire avec les luttes qui se manifestent, pourvu qu’elles permettent une praxis de l’émancipation, comme propédeutique à une posssible révolution.
Lutter et résister au plus petit niveau est une expérience qui permet de changer en profondeur et nécessairement sortir de l’individualisme.
Affirmer que « ces combats de la vingt-cinquième heure pour les droits des femmes et des minorités opprimées » ont déjà triomphé sur toute la ligne, c’est être aveugle et quelque peu méprisant pour ceuxlles qui continuent de les mener en estimant qu’on est encore loin du compte.

Bien d’accord avec Auguste !
Pour ne pas perdre votre temps, lisez plutôt les articles référencés par Caza sur d’autres fils d’info. Par exemple : https://orientxxi.info/magazine/gaza-liban-une-guerre-occidentale,7649

ce qui sonne faux, c’est que la gauche non communiste ou non marxiste n’a plus rien de valable à proposer aux "masses ". Cette gauche " social démocrate " n’arrive pas à comprendre ou à accepter que le capitalisme n’en a plus rien à foutre d’elle. la chute du mur de Berlin signe la fin du Keynesianisme et du réformisme et donc la fin de l’utilité de la social démocratie européenne. Depuis plus de 20 ans, cette perte de pertinence social démocrate s’accentue. Seulement voilà, une autre pertinence ( révolutionnaire celle là ) n’est pas encore en mesure de prendre sa place dans l’imaginaire des " masses " européennes. Le vieux monde est entrain de mourir, et le nouveau tarde à apparaitre ( Gramsci ). Pour être tout à fait juste, le réformisme à permis certaines avancées sociales non négligeables ( 35 h 5è semaine de congés, retraite à 60 ans etc etc ) Mais cette parenthèse est close et le capital veut tout récupérer. C’est des combats de défense épuisants et surtout hélas stériles que la " gauche social démocrate " organise. Des organisations autrefois marginales comme lutte ouvrière, PRCF ou autre parti des travailleurs commencent à trouver de l’écho dans des franges autrefois septiques sur leurs visions révolutionnaires. Toute la question est de savoir si ce nouveau paradigme politique ( révolutionnaire ) sera assez rapide et puissant pour inverser la tendance actuelle . Ci joint , une vidéo des cafés marxistes sur l’offensive culturelle de la bourgeoisie ces 50 dernières années pour foutre en l’air le marxisme le titre : Requiem pour la French théorie par Aymeric Monville https://youtu.be/JCDdILXl510?si=LBFY8CLJh2j_dDSI

Le triomphe des droits civiques des minorités et du premier féminisme dans la deuxième moitié du XXème siècle, et la prise de conscience des limites physiques de la planète sont des progrès de civilisation, qui ont été acquis avec une surprenante facilité

Les droits des femmes et des minorités opprimées ont déjà triomphé sur toute la ligne

Meuh oui, serais-je tentée d’opiner ! Remember les 2500 gendarmes à NDDL contre une pognée d’utopistes constructeurs de cabanes (Retailleau était derrière, et la chambre d’agriculture pour rétablir l’ordre, rétablir l’ordre, rétablir l’orde.)
L’extrême-droite ou la FNSEA s’organisent contre les zadistes que ce soit au barrage de Caussade ou sur l’autoroute A69

Tout cela se gagne " avec une surprenante facilité " !
En Amérique Latine, c’est moins "facile", vu que les paysans autochtones se font tout simplement assassiner par les voleurs de terres qui déforestent l’Amazonie...

En fait, il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir. Ne pas voir que l’extrême-droite est fidèle au rendez-vous pour tabasser de l’écologiste c’est pas un peu inconséquent ? Et , finalement, quasiment tenir les mêmes propos que l’extrême-droite, quelque part !

Cela fait un certain temps que j’attends l’occasion de pouvoir réagir aux propos de Gilles Questiaux. J’aurais pu l’alpaguer sur son blog, je vais le faire ici en m’appuyant sur plusieurs de ces textes récents qui n’ont pas manquer de me déranger, dont celui-ci dans une moindre mesure. Attention, l’exposé que je m’apprête à faire ne signifie pas que l’ensemble des articles de Questiaux seraient du même acabit. Questiaux est un auteur très prolifique et nombre de ces écrits sont très pertinents.

Mais lorsqu’il aborde les thèmes de l’immigration et de l’insécurité, son positionnement idéologique subit soudain ce brunissement si fréquent depuis que Bolloré tient le haut du pavé médiatique. Si fréquent qu’il en devient tristement banal. Ils en sont même des symptômes lorsqu’on les corrèle. En général, cela s’accompagne d’une haine viscérale pour la France Insoumise et pour son autre corollaire, ce que lui et d’autres aiment à nommer le « gauchisme », connu aussi aujourd’hui sous le nom de « wokisme ».

Bref, Questiaux est de gauche, mais il conchie l’anti-fascisme, l’anti-racisme et le féminisme. Ne parlons même pas des droits des pédés, des gouines et des trans ou de l’écologie.

Donc, manifestement, Questiaux lie immigration et insécurité.

Bye bye pauvreté et misère.

Dans son texte intitulé : « Pourquoi doit-on être opposé par principe à l’immigration de travailleurs ? », il (ré)introduit à gauche l’idée que l’étranger vole le pain des Français, mais aussi leur logement, leur siège à la CAF, leur carte Vitale à la CPAM et leurs timbres à la Poste.

Il considère également que s’il y a un entre-soi bourgeois, on devrait aussi reconnaître que le populo français a droit à son propre entre-soi culturel. Bref, pas besoin de lire entre les lignes pour comprendre que selon Questiaux, l’immigration empêche les Blancs de rester entre Blancs.

À la trappe les millions de Français de culture autre que blanche ou chrétienne, exit les descendants d’immigrés maghrébins et de nos anciennes colonies subsahariennes, ceux des tirailleurs sénégalais et les Français d’outremer.

Selon lui, les migrants sont responsables des inégalités dans la société française. Extrait : « L’immigration de masse de travailleurs (...) habitue petit à petit les nations occidentales riches, blanches et de culture chrétiennes à une ségrégation de fait et à la formation de castes ethniques hiérarchisées (...) dont les membres ne sont pas égaux, ni devant la police, ni devant la justice, ni par rapport aux possibilités d’éducation et particulièrement sur le lieu de travail »

Aux oubliettes le patronat et le MEDEF.

On pourra aussi apprécier toute la profondeur de cet aphorisme : « Les immigrés ne sont pas exploités parce qu’ils sont victimes du racisme, ils sont victime du racisme parce qu’ils sont exploités. » Bref, de l’oeuf ou de la poule... Il en a d’autres du même genre.

Je terminerai sur cet article en clarifiant une lacune : Questiaux est persuadé que la gauche « gauchiste » ou « wokiste » est pro-immigration. C’est un classique. « Défendre et favoriser les migrations, au-delà de la simple protection physique des migrants en danger qui va de soi, c’est dans les conditions du monde moderne, enfoncer une porte ouverte. » Il touche pourtant la réalité du doigt. Par manque de clarté, volonté de simplisme ou paresse intellectuelle, mais surtout par désir de taper plus à gauche qu’à droite, Questiaux mélange tout ou pêche par omission. Il omet de dire que l’immigration illégale est le plus souvent contrainte, et à la place fait croire à une conspiration gauchiste pour intensifier les migrations. À un cheveu du Grand Remplacement, il en oublie le capitalisme, l’impérialisme, le néo-colonialisme, les guerres, et même le climat et les destructions de l’environnement, ces concepts qu’il abomine.

Question à Questiaux : est-ce que les futurs immigrés palestiniens seront responsables des pénuries de médicaments dans les pharmacies françaises ?

(à suivre)

@ françois gerard

Je partage votre commentaire, mais je voudrais apporter quelques précisions, si vous me le permettez.

Ce n’est pas le réformisme qui a permis des avancées sociales, mais la mobilisation des masses dans le cadre du mouvement ouvrier ou la crainte de leur radicalisation et qu’elles renouent avec le socialisme... Cette idéologie est par nature ou définition, depuis la fin du XIXe siècle, la négation du socialisme.

Vous dites que "le réformisme a permis certaines avancées sociales non négligeables (35 h 5ᵉ semaine de congés, retraite à 60 ans etc )", c’est être encore trop bon envers lui ou c’est lui attribuer une vertu qu’il n’a jamais eu (au capitalisme non plus), en fait ces "avancées sociales" correspondirent davantage à des concessions accordées par la classe dominante, un moindre mal plutôt que risquer de tout perdre (à terme), et finalement elle ne perdit rien au change, puisque chaque fois cela lui permit de développer de nouveaux marchés intérieurs ou de créer de nouveaux secteurs économiques pour satisfaire de nouveaux besoins, cela va de l’industrie du divertissement au tourisme en passant par le sport qui présente aussi l’avantage de permettre aux exploités de mieux supporter leur condition ou de l’oublier, en somme, une sorte d’autoconditionnement une fois de plus très avantageux puisque réalisé à moindres frais ou prit en charge par ceux qui en sont victimes.

Bref, plutôt une aubaine pour le capitalisme en crise, dont bénéficieraient à la marge les masses (pas toutes) pendant une durée limitée seulement, pendant que les capitalistes vaqueraient tranquillement à leurs affaires, et profiteraient des bienfaits de la division internationale du travail qui ne manquerait pas de s’étendre davantage durant cette période, dans l’indifférence quasi générale puisque toutes les classes en occident en profiteraient. Et puis tant pis si ces "avancés sociales" s’accompagnèrent de privatisations, de délocalisations, de destructions massives d’emplois, de pans entiers de l’industrie ou de secteurs de l’économie, d’un chômage de masse, tandis que la pauvreté et la précarité frappaient de nouvelles couches de la classe ouvrière, etc. la liste est trop longue, les lecteurs complèteront. J’allais oublier les guerres, dès lors qu’elles se déroulent loin de chez nous ou ne troublent pas notre sommeil !

Cela ne signifie pas pour autant qu’il ne fallait pas lutter pour ces revendications sociales, je le précise pour les adeptes des procès d’intention et autres amalgames orduriers, c’était juste pour en montrer les limites et les contradictions, y compris nocives, dès lors que ces luttes ne s’inscrivaient pas dans le cadre d’une stratégie révolutionnaire pour en finir avec le capitalisme et ses institutions. D’ailleurs, quels enseignements les travailleurs et les militants en ont-ils retenu, en observant ce qui se passe quotidiennement sous nos yeux, je répondrai sans hésitation, aucun, puisque nous ne disposons ni d’un parti ni d’une internationale pour affronter l’offensive généralisée de la réaction et la vaincre.

Ne serait-ce pas là le problème urgent que nous aurions à régler, et que vous avez effleuré ? Il paraît que ce serait ringard, obsolète, un fossile théorique du XIXe siècle et j’en passe et des meilleurs, et que proposent ceux qui l’affirment ? Absolument rien ! A l’instar des idéologues de la réaction, leurs interventions servent uniquement à discréditer ceux qui continuent de diffuser les idées du marxisme et du socialisme, c’est devenu une raison d’être chez eux ou une seconde nature. Ne nous laissons pas distraire ou déstabiliser, essayons plutôt de voir comment on pourrait se rassembler et avancer ensemble. A suivre dans mon blog dans la prochaine causerie.

il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

Comme Manon Aubry qui pense que Philippine a été tuée avant tout à cause de son genre, la récidive d’un OQTF étant accessoire, selon elle ?

Si ceux qui canardent les militants écolos (la droite et la gauche de gouvernement) sont d’extrème droite, alors LFI a fait barrage contre l’extrème droite avec une de ses parties, au profit d’encore une autre !!?

Bref, Questiaux est de gauche, mais il conchie l’anti-fascisme, l’anti-racisme et le féminisme.

Là où le fascisme et le racisme sévissent dans la rue, LFI le soutient implicitement dans l’Ukraine fantoche de Zelensky. En outre, le paradoxe de l’anti-fascisme 2.0 sauce Soros, c’est quand nombre de ses militants revendiquent... la limitation de la liberté d’expression !

Ne parlons même pas des droits des pédés, des gouines et des trans [...]

Je ne vois pas en quoi c’est un marqueur de gauche : une bonne partie de la droite y est maintenant favorable aussi, les macronistes particulièrement promoteurs.

[...] ou l’écologie.

Ne pas confondre écologie et climat. La lutte contre le réchauffement climatique n’est pas un marqueur de gauche : le GIEC est intergouvernemental.

Xiao, je pense que vous n’avez rien compris au texte dont vous publiez le lien.

« Les immigrés ne sont pas exploités parce qu’ils sont victimes du racisme, ils sont victime du racisme parce qu’ils sont exploités. » : c’est pourtant une évidence. Je l’ai déjà dit, une personne immigrée ou de couleur avec une profession lui conférant pouvoir, prestige ou renommée n’est pas victime de racisme (ou alors très marginalement). C’est la condition d’exploité qui rend possible le racisme systémique.

A aucun moment le propos de Gilles Questiaux n’est comparable à la théorie du grand remplacement. Arrêtez de voir l’extrème droite partout, c’est fatigant. J’espère qu’il aura l’occasion de répondre à vos propos diffamants.

Aquarius15,

Je ne vais certainement pas perdre mon temps à débattre avec vous. Je ne répondrai à personne, pas même à Gilles Questiaux s’il passait par là. Si le GS m’y autorise, je finirai ma série de commentaires et la conclurai par une critique du texte ci-dessus. Chacun en fera et en pensera ce qu’il en veut, ça m’est complètement égal.

Toutefois, si je prends la peine de vous répondre, c’est parce que vous ne connaissez pas le sens du mot « diffamation ».

C’est une infraction pénale, d’abord et qui ensuite est définie comme l’allégation ou l’imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur ou à la considération d’une personne (ou d’un groupe de personnes).

Primo, je ne diffame pas une personne, je propose une critique de son discours. Tout un chacun peut aller vérifier par lui/elle-même et faire une autre analyse. Je ne tire aucune conclusion sur la personnalité de l’auteur.

Deuxio, si Questiaux pense que je le diffame, qu’il me poursuive en justice, je lui donnerai mes coordonnées volontiers.

Autre chose :

il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir

Ce n’est pas moi qui dit ça, c’est vous. Ce cliché fait phrase, tellement insipide et ennuyeux, me sort par les trous de nez. Pour moi, il n’y a pas pire aveugle que celui qui porte constamment des télescopes à la place des yeux : ça lui fait prendre des souris pour des montagnes et il ne voit rien de ce qu’il y a autour.

« Les immigrés ne sont pas exploités parce qu’ils sont victimes du racisme, ils sont victimes du racisme parce qu’ils sont exploités. »
Cette fausse évidence a surtout la fonction rhétorique du slogan qui arrête la "pensée" (la juxtaposition de 2 "vérités" contradictoires dans une formule facile à retenir est déstabilisante, et laisse a minima perplexe).
Or le constat est plutôt celui-ci : les immigrés sont massivement exploités et quand ils sont racisés ils sont en plus victimes de racisme.
En général, les exploités sont victimes de nombreuses discriminations, une des plus scandaleuses est la discrimination raciste, car négatrice d’une commune condition humaine.
Demandez donc à une femme noire musulmane sans papiers "technicienne de surface" ce qu’il en est...

Tout ne sonne pas faux chez les petits-bourgeois quand même : l’embrassade Aubry-de Leyen p.ex...

Pour l’employeur, la valeur de la force de travail ne dépend pas que de la compétence ou de l’assiduité du travailleur, mais aussi, parfois, de sa couleur de peau...

L’article ci-dessus est la continuité naturelle d’un certain nombre de textes publiés par Questiaux sur son blog dans lesquels il s’attaque aux problèmes de l’immigration, de l’insécurité... et de la gauche.

C’est dans un texte intitulé « La gauche perd toutes les élections à cause de l’insécurité, et on dirait qu’elle s’en glorifie » que la corrélation entre immigration et insécurité se fait le plus sentir chez lui. Et si en tant qu’homme de gauche, qui plus est communiste, il ne peut pas s’y résoudre explicitement, dans la description qui y est faite des rues françaises, de la criminalité et de la délinquance, on sent planer l’ombre menaçante du migrant, de l’étranger, du « barbare » invasif.

Je passe sur les quelques affirmations bancales faites au doigt mouillé parmi lesquelles, par exemple, il y aurait un passé plus glorieux de la délinquance française dans lequel les criminels, tel Jean Valjean, enfreignaient la loi pour se nourrir tandis aujourd’hui, il s’agirait essentiellement pour eux de s’enrichir comme des bourgeois. Ou le portrait qu’il fait d’une gauche crassement méprisante pour les classes populaires (blanches, bien sûr), qui verrait les prolos (blancs, bien sûr) comme des « primitifs alcoolisés, assoiffés de lynchages et de vengeance, racistes, autoritaires ou fascistes » ou à « contrôler moralement ». Ne manquent plus que les accusations de consanguinité.

Je devine à quoi cela fait écho, il sera bien temps d’y revenir.

L’insécurité (autrement nommé « sentiment d’insécurité ») est une notion aux contours extrêmement flous, aux composantes protéiformes qui sont à l’intersection d’une multitude de facteurs. C’est trop complexe pour être expédié en quelques lignes, résumé en une série de punchlines, ce qui est devenu l’ordinaire médiatique et la tête de gondole de la boutique Le Pen, aux côtés de produits frelatés tels que la justice laxiste et la rubrique des faits divers (ce que Bourdieu appelait la « fait-diversion »).

Être de gauche, c’est mettre le doigt sur les causes, et non sur les symptômes : précarisation de la société et du travail, chômage, définancement des secteurs-clés du tissu social, au premier rang desquels l’éducation, la santé et la justice. Et plus loin (ou plus haut), impérialisme, néo-colonialisme et européisme.

Mais il y a avant tout une contradiction essentielle dans son raisonnement : le constat fait par Questiaux sur la délinquance, la criminalité et ce qu’il nomme « incivilités » est rattaché aux milieux urbains des grandes villes. Et c’est effectivement un fait. C’est dans leur essence ce que sont ces phénomènes. Et s’ils existent dans la ruralité ou la France périphérique, celle que Ruffin aime à nommer « des bourgs », c’est à une échelle beaucoup plus anecdotique.

Pourtant, les récentes échéances électorales qui ont tourné à l’avantage de la gauche, ont démontré que celle-ci remportait le plus grand nombre de ses voix dans les grands centres urbains et les quartiers populaires, là où précisément les classes populaires sont supposées selon lui souffrir le plus de la délinquance et de la criminalité.

Alors que la ruralité, la France des petites villes et des bourgs, subissant beaucoup moins ces « incivilités » quotidiennes, a voté massivement pour l’extrême-droite. Comment analyser cela autrement que par le désormais fameux « j’suis pas con, j’l’ai vu à la télé ! » ?

(à suivre)

Comme Manon Aubry qui pense que Philippine a été tuée avant tout à cause de son genre, la récidive d’un OQTF étant accessoire, selon elle ?

Marion récolte dans l’écume des jours ce qui peut lui servir de prétexte à faire une capsule vidéo courte pour Tic Tic, exister médiatiquement, convaincre de se rallier au panache couleur indéfinissable de LFI... tout en se basant sur son fond de commerce actuel qui est l’écologisme et le féminisme, également la chasse virtuelle aux "riches" et les privilégiés du libéralisme 2.0 (parmi lesquels elle vit, travaille et et évolue parfaitement au sein du Parlement européen).

Ce n’est pas la première fois ni uniquement Gilles QUESTIAUX qui souligne dams les colonnes de LGS cette dérive de la gauche en France depuis l’ère mitterrandienne et post-mitterrandienne.

Xiao, à l’origine, c’est moi qui ai dit qu’il n’y avait pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir et un internaute l’a copié-collé... Après, tout ça se mélange et se confond, ça piapiate, ça papote et on se perd dans les détails.
Philippine a été victime de ce que l’on nomme désormais un "féminicide" (le fait d’avoir tué le féminin ?).
Philippine entre dans la liste interminable des femmes tuées parce que femmes.
Jordan Bardella, ce débile porté au sommet d’un parti parce qu’il couche (pardon si je deviens vulgaire) avec Nolwenn Le Pen, petite-fille-fille du patriarche Jean-Marie, a trouvé rien de mieux que de vouloir renvoyer tous les violeurs d’origine étrangère en Afrique. Ce nigaud a juste oublié un détail : il met en danger nos touristes françaises qui vont aller là-bas pour profiter des conditions hôtelières et de la domesticité bon marché... Tout ce flot de délinquants sexuels ne va-t-il pas principalement se jeter sur la touriste blanche ? Hé, hé, si on s’en tient à la logique raciste du RN !

L’omniprésence de l’idéologie écologiste, féministe, LGTB, trans, antiraciste est concomitante de l’émancipation (sic) des femmes...

Si Aubry n’existait pas, il faudrait l’inventer.

Être de gauche, c’est mettre le doigt sur les causes, et non sur les symptômes : précarisation de la société et du travail, chômage, définancement des secteurs-clés du tissu social, au premier rang desquels l’éducation, la santé et la justice. Et plus loin (ou plus haut), impérialisme, néo-colonialisme et européisme.

Voilà une bien meilleure définition à laquelle j’adhère. Mais que ne l’appliquez vous pas à vous-même qui accordaz une plus grande importance à soigner les symptômes (discriminations sur l’orientation sexuelle, la couleur de peau etc.) plutôt qu’éradiquer le cancer qui en est responsable (l’exploitation capitaliste globaliste) ! Peut-être estimez-vous de bonne foi le cancer incurable, alors vous misez tout sur les soins palliatifs ??? Je trouve que ça équivaut à abandonner la lutte socialo-communiste, au profit d’une ligne socio-démocrate.
Les revendications du PRCF sont bien plus claires que celles de LFI sur la lutte sans concession contre les maux. Relisez Gilles Questiaux à l’aune de votre nouvelle définition de la gauche et "tout [devrait] bien se passer".

Post Scriptum :

"il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir"

Ce n’est pas moi qui dit ça, c’est vous. Ce cliché fait phrase, tellement insipide et ennuyeux, me sort par les trous de nez

Ce n’est ni moi, ni vous, en fait je citais Asssim...

Toutefois, si je prends la peine de vous répondre, c’est parce que vous ne connaissez pas le sens du mot « diffamation ».

C’est une infraction pénale [...]

Merci Monsieur le Professeur, c’est pourquoi j’avais prudemment préféré au terme juridique "diffamatoire" l’adjectif "diffamant", dans son sens courant. Ceci dit, la justice pourrait condamner qqun en diffamation pour attribuer abusivement une idéologie d’extrème droite à autrui...
NB : j’avais hésité avec "infamant", à connotation plus objective pour des accusations de bonne foi, mais vous voyez tellement "l’extrème droite" partout...

Seulement 14 commentaires, c’est très peu pour une question aussi importante finalement que la conception de la lutte de classe qui détermine tout le reste ou l’avenir de l’humanité.

Être de gauche ou de droite, j’en suis resté à la définition initiale du XVIIIe siècle - mes détracteurs vont jubiler, j’ai encore régressé - tout dépend si on prend position pour un changement ou non de régime politique et économique, autrement dit si on collabore avec le système économique en place et ses institutions, le capitalisme et la Vᵉ République, ou si au contraire on combat pour les renverser. Il n’existe pas de troisième voie, de voie du milieu, sauf pour la mafia spirituellement éveillée ou non, et les charlatans.

Je ne me mêlerai pas à votre polémique, car je considère que les questions sont plutôt mal posées, je compte les points, je les enregistre dans la bonne humeur. Je conseille aux lecteurs de télécharger cet article avec tous les commentaires, parce qu’au moins, ils ont le mérite de fournir des précisions sur leurs réelles intentions qui sont parfois en contradiction avec les objectifs politiques qu’ils prétendent défendre. Cela pourrait être utile ultérieurement, car en cas de polémique, il n’y aurait plus qu’à leur balancer leurs propres contradictions au lieu de perdre notre temps à essayer de partager des idées avec des gens qui n’en ont rien à foutre.

Dans le même registre, j’avais demandé aux administrateurs du GS de faire figurer l’âge des intervenants à côté de leur nom ou pseudonyme, avec l’accord des intéressés, car cela pourrait nous aider à mieux comprendre leur raisonnement ou intention. Quand on ne sait pas à qui on s’adresse, on perd plus son temps qu’autre chose. Tardieu 69.

soigner les symptômes (discriminations sur l’orientation sexuelle, la couleur de peau etc.) plutôt qu’éradiquer le cancer qui en est responsable (l’exploitation capitaliste globaliste)

Vous vous contredisez vous-même.

Dans d’autres interventions, vous avez clairement pointé du doigt ce même « capitalisme globaliste » d’être l’artisan du progressisme wokiste, comme les droits LGBTQ, la transidentité et l’éducation sexuelle à destination des enfants.

Maintenant, il serait aussi à l’origine des discriminations ?

C’est dur de vous suivre.

Non, ce que vous dites est faux à double titre (et témoigne juste de votre ignorance en la matière) : en France, l’émergence des droits des homosexuels et du militantisme gay (type Act-up), puis de ce qu’on appelle aujourd’hui LGBTQ, est lié d’une part aux luttes similaires aux États-Unis (qui elles-mêmes sont nées de la vague des droits civils à la fin des années 70) et au recul du religieux (et dans une certaine part probablement à mai 68 qui a fait reculer la vieille morale française). Idem pour le féminisme.

Ce que vous appelez euphémistiquement « discriminations » en lieu et place d’homophobie, racisme et sexisme ne sont pas non plus des produits du « capitalisme globaliste », comme vous le nommez (La Chine vend ses produits dans le monde entier que je sache), c’est l’exacte inverse symétrique de ce que j’ai dit précédemment : une sorte de retour de flamme réactionnaire relativement récent (aux alentours de 2020, faisant suite à la défaite de Trump) où l’on a vu émerger sur Internet et les réseaux sociaux des figures réactionnaires et conservatrices nord-américaines véhiculant des paniques morales à tout propos et dont les idées ont, comme d’habitude, fini par devenir tendance chez nous.

C’est dans le contexte post-covid angoissant pour beaucoup qu’ont émergé les notions réacs de wokisme et d’anti-wokisme, et elles n’ont eu qu’à tranquillement glisser leurs pieds dans les pantoufles de l’islamogauchisme pour prendre sa place et ratisser plus large.

Manon, c’est Aubry.
Marion c’est Maréchal-Le Pen.
Philippine a été tuée parce qu’elle était une femme par un violeur récidiviste, lâché dans la nature au petit bonheur la chance dans une société en plein recul vers le sous-développement. Sans oublier la déshumanisation. Le terme OQTF repris au bond par toute l’extrême-droite déshumanise totalement les individus.
La victoire de l’extrême-droite, c’est de submerger la pensée et le vocabulaire, y compris jusque sur le site du Grand Soir...

Le système du copié-collé à toute vitesse fait qu’on arrive à copier-coller une banalité ( il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir) en négligeant le sens du propos :

"Ne pas voir que l’extrême-droite est fidèle au rendez-vous pour tabasser de l’écologiste c’est pas un peu inconséquent ? Et , finalement, quasiment tenir les mêmes propos que l’extrême-droite, quelque part !"

Entièrement d’accord avec Auguste Vannier :

Il faut faire avec le peuple qu’on a, camarades, même s’il est vrai qu’il est encore loin de la lucidité qui vous éclaire.
Il faut faire avec les luttes qui se manifestent, pourvu qu’elles permettent une praxis de l’émancipation, comme propédeutique à une posssible révolution.
Lutter et résister au plus petit niveau est une expérience qui permet de changer en profondeur et nécessairement sortir de l’individualisme.

Pour le sondage : moi, j’ai 26 ans.

Je trouve cette phrase pertinente :""Être de gauche, c’est mettre le doigt sur les causes, et non sur les symptômes : précarisation de la société et du travail, chômage, définancement des secteurs-clés du tissu social, au premier rang desquels l’éducation, la santé et la justice. Et plus loin (ou plus haut), impérialisme, néo-colonialisme et européisme.""
Prenons le cas de l’immigration chaotique, il faut aussi penser aux Causes . On arrive facilement à comprendre que l’impérialisme occidental (étasunien /ue) avec son bras armé l’otan, ainsi que le colonialisme sont les Causes du flux migratoire. C’est une réalité complexe qui entraîne des difficultés certaines. car si on dépasse la capacité d’accueil, la vie en commun devient difficile : les logements sont insuffisants et les prix seront spéculatifs, le nombre de lits et de médecins par habitant diminue drastiquement, provoquant un possible collapse du système de santé. @Xiao a même énoncé :"" cette lutte contre l’impérialisme et le colonialisme est le meilleur moyen de tarir les flux migratoires.""

L’embrassade Manon Aubry-Ursula von der Leyen rend dérisoires et grotesques tous les bavardages et lâchetés de la gogôche et de l’extrême-gogôche française (in)soumise.
Un grand moment d’authenticité. Si rare de nos jours...

Le terme OQTF repris au bond par toute l’extrême-droite déshumanise totalement les individus.

Exemple de réflexion totalement hors sol qui provoque le rejet de LFI par une bonne partie de la population. On parle ici d’un crime atroce et votre réflexe est de prendre la défense du pauvre criminel déshumanisé, sous prétexte de prendre le contre-pied de l’extrème droite. Vous semblez opposé à l’expuslsion de criminels étrangers (c’est la cause de son OQTF, un premier viol), c’est grave ! On finit par se demander si, comme Sandrine Rousseau, vous n’êtes pas aussi rémunérée par le RN ?

Aquarius, c’est certainement la solution : expulser les délinquants sexuels. Tu y as sûrement mûrement réfléchi. Et bien sûr, qu’il viole ensuite des femmes marocaines t’importe peu ? Mais as-tu songé qu’il pourrait violer des touristes françaises ? Je crois que Bardella n’y a pas songé, lui...

Ce me fait penser à ces gens qui ont des maisons nickel, super propres, récurées avec des tas de produits chimiques, lustrées, reluisantes, et qui se foutent complètement que les décharges de leurs poubelles soient incinérées, enfouies, que nos vêtements usagers finissent sur des plages en Afrique et nos déchets nucléaires en Sibérie. Du moment qu’on ne les voit pas, on est bien tranquilles.

On parle ici d’un crime atroce et votre réflexe est de prendre la défense du pauvre criminel déshumanisé

Aquarius, tu n’as pas l’impression d’exagérer dans la caricature ? Je parle d’une submersion idéologique d’extrême-droite. OQTF n’est pas synonyme de délinquant, sexuel ou autre. Tes extrapolations sont infamantes.
Je me permets donc de rajouter ce commentaire en espérant qu’il ne sera pas passé à la trappe comme ça m’est arrivé récemment.

@Vania, complétement d’accord sur l’immigration. On pourrait ajouter que les passeurs sont bien connus des forces de l’ordre (source douanière), mais étrangement pas inquiétés. Si je disais que le laisser-faire est organisé (car profite au MEDEF) et que certains responsables sont corrompus à cette fin, on me traîterait de complotiste...

Les chevaliers blancs de LFI n’admettront pas que l’immigration non choisie et incontrôlée a une teinte "chaotique". Et je précise d’avance que je suis favorable au droit d’asile, au rapprochement familial et à la régularisation des sans-papiers insérés (qui ont un travail et sont familiarisés avec notre langue).

NB : attention aux limites du droit d’asile, tributaire de la volonté du pouvoir politique en place https://www.legrandsoir.info/les-mystifications-de-la-pratique-du-droit-d-asile.html

@Assim
En défendant l’indéfendable avec les éléments de langage douteux de LFI (il pourrait violer des Marocaines ou des touristes françaises en cas d’expulsion), c’est vous qui jetez l’opprobre sur l’ensemble des étrangers faisant l’objet d’une OQTF, ce qui décrédibilise la défense de ceux, nombreux, qui ne demandent qu’à s’insérer et vivre paisiblement dans notre société. C’est vous qui amalgamez les OQTF administratives (discutables au cas par cas) et les OQTF judiciaires suite à un crime.

expulser les délinquants sexuels. Tu y as sûrement mûrement réfléchi

C’est assez vite vu. Exercice de pensée : si vous pouviez empêcher le viol d’une Marocaine par le viol de votre soeur/mère/fille/nièce, seriez-vous d’accord ?

Il semble qu’une OQTF ait parfois sur un esprit "borderline", un effet dévastateur. L’idée ici, comme toujours, n’est pas d’excuser ou de justifier, mais de comprendre. Confronté à la perspective de partir pour un pays qu’elle connaît à peine, ou qui est dangereux pour elle, une personne déjà déséquilibrée risque de commettre des horreurs avec l’idée que ça lui permettra de rester en France, où elle se sent "chez elle". Que ça plaise ou non à la droite et au RN, les OQTF ne doivent pas se distribuer comme des bonbons, d’abord parce qu’elles sont difficiles à faire exécuter, et surtout parce qu’un séjour irrégulier n’est pas considéré comme un délit pouvant justifier un emprisonnement - d’où la notion de rétention administrative, avec le bémol (?) qu’on ne dispose pas des structures nécessaires à sa mise en application systématique.
Maintenant, soyons sérieux. Combien de crimes de sang par an en France, et combien commis par des gens sous OQTF ? Le génie bien particulier de la propagande, sous tous les cieux, c’est d’exagérer à outrance.
Attention, je ne minimise rien. Mais si nous voulons sortir indemnes de la période de folie qui nous attend, avec un président à l’ouest et un gouvernement de hasard, il faut garder la tête froide.

Les chevaliers blancs de LFI n’admettront pas que l’immigration non choisie et incontrôlée a une teinte "chaotique"

Cette affirmation n’a strictement aucun sens ni la moindre réalité objective.

Quel que soit le terme dont on la qualifie, illégale, clandestine ou contrainte, l’immigration incontrôlée est incontrôlable par nature. Et donc « chaotique ». Associer ces attributs, c’est produire du pléonasme.

C’est pour cette raison simple que le programme des partis d’extrême-droite, que ce soit celui de Le Pen ou de Zemmour, ne comporte des mesures de lutte contre l’immigration qui ne ciblent que son pan légal : réduction du regroupement familial, du droit d’asile, du nombre d’étudiants en provenance d’Afrique... S’il advenait que l’extrême-droite parvienne au pouvoir et applique son programme, cela n’aurait aucun effet sur l’immigration illégale autre que celui des vases communicants.

Évidemment, il est inutile de préciser qu’ils ne feraient absolument rien pour empêcher les Bolloré de manoeuvrer à leur guise en Afrique.

Quant au cas « Philippine », Roubachoff a parfaitement raison. C’est un fait-divers, certes dramatique, mais qui n’est pas représentatif du phénomène de société auquel l’extrême-droite veut faire croire. Si ces drames, qui mélangent des problématiques rarement associées (sinon par l’extrême-droite et ses propagandistes) comme la récidive et les OQTF, sont un symptôme, c’est celui d’une justice et/ou de services hospitaliers (et notamment psy) devenus incapables de fonctionner correctement dans un pays que les coupes budgétaires régulières conduisent, non pas à la tiers-mondisation (je n’aime pas ce terme méprisant) mais plutôt vers un système à l’américaine dans lequel justice, santé, éducation (et autres services publics) sont au service des plus riches.

Moi aussi, je suis gentil : je suis pour une immigration choisie (par le migrant) avec contrôle aux frontières comme ça se fait partout. Je ne suis pas pour que les gens (et en particulier les femmes et les enfants) soient contraints de quitter leur pays, leur culture, leur famille, leurs amis et de risquer leur vie pour venir dans un pays dont l’économie et la politique étrangère ont contribué plus ou moins directement à les pousser à l’exil et où, cerise sur le gâteau, ils ne seront pas les bienvenus.

Aquarius, tu penses que j’ai emprunté un élément de langage à LFI ? Ca m’étonnerait. Je ne l’ai lu nulle part. Tu as des indices de ce que tu avances ?
Je répète, c’est l’extrême-droite qui fait un tapage sur le sigle OQTF.
C’est Zemmour qui parle de francocide.
Ne compte pas sur moi pour entrer dans ton jeu de marchandage de crimes avec ta dernière question bien tordue.

Moi, ce que je dis, c’est que l’argumentaire de l’extrême-droite diffuse désormais partout, y compris dans tes propos. J’ignore si tu en as conscience. J’ignore si tu le fais délibérément ou à ton insu. Ou est-ce ta tournure d’esprit naturelle qui t’y porte irrémédiablement ? Je l’ignore.