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Régression catastrophique pour le peuple… Spectacle médiatique insensé… Une alternative, vite

Evariste

Antonio Gramsci voyait le processus révolutionnaire comme la succession de guerres de position et de guerres de mouvement. Or la guerre de position pour lui est aussi une guerre culturelle.

Ainsi, lorsque notre adversaire – l’oligarchie capitaliste – met en cause un fondement conquis par nos anciens, il faut au minimum être présent pour mener la résistance mais il faut aussi mener le combat pour une nouvelle hégémonie. Ce n’est qu’ensuite qu’il est possible de passer à l’offensive.
La résistance contre la loi El Khomri a été au rendez-vous face à la mise en cause des conquis sociaux d’hier, mais la contestation culturelle n’a pas suivi cette mobilisation. C’est là que réside une faiblesse majeure du mouvement social et politique français.

La nouvelle séquence de la période néolibérale

L’extrême droite a recentré son discours sur une ligne nationale-populiste (tout à fait compatible avec le mouvement réformateur néolibéral) pour tenter de bénéficier des voix des couches populaires délaissées par les néolibéraux de droite et de gauche, mais aussi par la gauche de la gauche.

La droite de Fillon a passé un accord avec l’extrême droite catholique de la Manif pour tous et de son parti politique « Sens commun », seule possibilité pour elle de gagner la primaire de droite.

La décomposition de l’appareil solférinien devient patente. La stratégie de type Terra nova qui vise à abandonner les couches populaires et à tenter une majorité avec les couches moyennes minoritaires et les groupes discriminés a fait faillite.

Les tenants de la maison solférinienne tentent de façon pathétique d’éviter la décomposition de leur parti en jouant la carte des frondeurs socialistes avec des idées solubles dans le système, comme cette fausse bonne idée de revenu universel dont les néolibéraux sont en train de se saisir. Il est cependant probable qu’ils subiront malgré tout la même vague de recul que leurs congénères européens. Car les mêmes causes produisent les mêmes effets. Les deux primaires de gauche, celle des socialistes et celle d’EELV, ne sont-elles pas les primaires pour choisir ceux qui seront en 5e et 6e position du premier tour de la présidentielle ?

Emmanuel Macron quant à lui tente, avec un discours contestataire de façade contre les « élites », un syncrétisme entre les gagnants de la mondialisation néolibérale et tous ceux qui en restent à une indignation tout hesselienne et qui croient encore à un altercapitalisme plus moral. Son discours européiste lui permet conjoncturellement de rassembler d’anciens électeurs socialistes, pseudo-centristes à la Bayrou et même d’anciens électeurs de droite plus favorables à Juppé.

La décomposition de l’extrême gauche, de la gauche de la gauche (altermondialistes et altercapitalistes keynésiens, ex-comités anti-libéraux, ex-Front de gauche appareil du PCF compris, trop compromis soit dans des alliances avec les solfériniens soit avec les communautarismes réactionnaires locaux) que nous avons largement analysée dans ReSPUBLICA s’est accélérée.

Seule la France insoumise de JLM 2017 permet un espoir d’un score à deux chiffres à la présidentielle en évitant une bérézina complète de la gauche française.

Cela dit, même si le dépassement du candidat solférinien par Jean-Luc Mélenchon est de plus en plus envisageable, tenter d’atteindre le deuxième tour lui demanderait de prendre un discours plus mobilisateur pour la majorité des couches populaires abstentionnistes (60 % de la classe populaire ouvrière et employée, donc 30 % du corps politique des citoyens) par une contestation encore plus vive du système d’exploitation dans les rapports de production, provoquant chômage et précarité, de l’Union européenne, de la zone euro (encore un effort pour passer du plan A/B au plan C !)1, des communautarismes coupables y compris dans les quartiers populaires, de l’école telle qu’elle est, des services publics abandonnés, d’une protection sociale de plus en plus ouverte aux prédateurs, de la souffrance au travail et dans la précarité, etc. Cela demande d’accentuer la revendication de l’abaissement du temps de travail hebdomadaire, de la nécessaire réindustrialisation de la France, de la critique de la démocrature pour promouvoir enfin la démocratie jusqu’à et y compris dans l’entreprise comme nous le proposons dans un ouvrage sur la République sociale (voir la librairie militante, sur ce site), etc. Cela demanderait aussi de promouvoir avec l’idée de la Constituante, la promotion d’un modèle politique alternatif anticapitaliste global de type République sociale.

L’état de la France des travailleurs est sans appel

Prenons le cas de l’école. Sarkozy avait fait accroître la part de l’école privée confessionnelle à la rentrée en sixième. Hollande a poursuivi ce chemin en faisant le jeu du privé par ses réformes dites des rythmes scolaires où il remplace des enseignants par des animateurs Bafa. À noter que c’est Benoît Hamon qui fut à la tâche pour la mise en orbite de cette régression. Il suffit pour cela de consulter les études du Ministère lui-même.

Bien évidemment, tout cela s’accompagne de l’augmentation des financements publics à l’école privée confessionnelle. Idem pour l’accroissement des inégalités sociales scolaires. Idem pour l’évacuation de plus en plus affichée des contenus dans les programmes et, par le biais de l’enseignement par compétences, leur mise en conformité avec les exigences des intérêts de l’oligarchie, idem pour la mise en conformité des programmes aux exigences des intérêts de l’oligarchie, idem pour la chute de la mobilité sociale, idem pour les 100.000 élèves qui sortent sans diplômes ni qualifications du cursus scolaire, idem avec le soutien médiatique des écoles privées patronales de type Espérance banlieue pratiquant des programmes de régression scolaire soutenus par une défiscalisation des dons décidée par l’Etat, etc.

Prenons la croissance des inégalités sociales de santé, l’incapacité du système de santé de continuer son travail habituel lorsqu’il y a une épidémie de grippe, la croissance des restes à charge et des refus de soins pour causes financières, la poursuite de la privatisation de la Sécurité sociale, la montée des dépassements d’honoraires, la baisse continuelle des retraites, des prestations logement et des prestations sociales, la croissance de la misère, de la pauvreté (+ 1 million sur le quinquennat d’Hollande), du chômage (plus de 6,5 millions de chômeurs en comptant bien sûr sur les catégories A, B, C, D, E et non seulement la catégorie A) et de la précarité.

Selon Oxfam, en France, 21 personnes détiennent autant que les 40 % les plus pauvres. C’est une course-poursuite par rapport au monde entier où le rapport est de 8 personnes qui détiennent autant que les 50 % les plus pauvres.
Et c’est pareil pour d’autres pays développés. D’après la World Wealth and Income Database, une étude d’Emmanuel Saez et Gabriel Zucman montre que : la part des 50 % des Américains les plus pauvres est passée de 20 % à 12 % du revenu national entre 1980 et 2014, alors que la part des 1 % les plus riches passait dans le même temps de 11 % à 20 %. Concrètement, le revenu moyen annuel des 50 % les plus pauvres a stagné autour de 16 000 dollars par adulte (en dollars constants 2015), alors que le revenu moyen des 1 % les plus riches est passé de 27 fois à 81 fois ce montant, c’est-à-dire d’un peu plus de 400 000 dollars en 1980 à plus de 1,3 million de dollars en 2014.

La France a eu en 2014, d’après Eurostat, 8,8 % de bas salaires (sont considérés comme tels par Eurostat ceux qui sont inférieurs à deux tiers ou moins du salaire horaire national brut médian). C’est plus que les 2,6 % de la Suède, les 3,8 % de la Belgique, les 5,3 % de la Finlande mais moins que les 15,9 % de la zone euro et les 17,2 % de l’Union européenne. À noter les chiffres pour la Lettonie (25,5 %), la Roumanie (24,4 %), la Pologne (23,6 %), l’Allemagne (22,5 %), le Royaume Uni (21,3 %), l’Irlande (21,6 %, les Pays-Bas (18,5 %). Et environ 15 % pour les pays du sud de l’Europe (non compris la Grèce car les relevés n’ont pu être effectués).

Précisons que la productivité (PIB/nombre d’heures travaillées), calculée par l’OCDE2 est d’environ 55 euros pour l’Allemagne, la France et les Etats-Unis (42 euros pour la Grande-Bretagne et l’Italie). Cela montre, si l’on relie ce chiffre à la série précédente, que l’Allemagne, qui est encensée par les médias néolibéraux, est plus inégalitaire que la France. D’autre part, cette productivité est près de trois fois supérieure (20 euros) à son niveau de 1970, ce qui montre une impressionnante intensification du travail par le mouvement réformateur néolibéral. Ajoutons que ce chiffre de la productivité française est sans doute optimiste car, comme la France a un taux de chômage plus élevé que les États-Unis et l’Allemagne, on remarque un décrochage français dû à la forte augmentation du chômage de personnes peu qualifiées ; il faudrait alors faire une correction des séries utilisées. Cette faiblesse pourrait s’expliquer par la faiblesse du taux de recherche-développement en France et par l’effondrement de son système éducatif, professionnel compris.

Que faire ?

Une vidéo qui constitue un extraordinaire cours de lutte de classe et fait actuellement le buzz dans la mouvance CGT sur les réseaux sociaux montre Fillon s’adressant aux patrons pour préparer la guerre sociale qui devrait suivre son élection. Si Fillon gagne la présidentielle, ce qui n’est pas une hypothèse d’école malheureusement, c’est bien le mouvement syndical revendicatif qui sera en première ligne.

Notre rôle sera alors de mener à ses côtés la campagne pour une nouvelle hégémonie culturelle avec nos outils d’éducation populaire refondée, à modifier d’ailleurs au préalable pour les rendre plus efficaces.

1- Le plan A est le plan des européistes qui estiment que l’UE et la zone euro peut permettre une politique progressiste suite à une simple mobilisation importante.

Le plan B est le plan de ceux qui estiment souhaitable et possible de quitter à tout moment la zone euro et l’UE par une simple mobilisation volontaire.
Le plan A/B est le plan de ceux qui veulent commencer par demander un changement des traités et en cas de refus (pourrait-il en être autrement quand on sait que l’Allemagne vieillissante doit se procurer des excédents pour financer la protection sociale de ses seniors ?) de déclencher la sortie de l’UE et de la zone euro.
Le plan C est celui de ceux qui pensent qu’une sortie gauche de gauche est plus difficile qu’une sortie néolibérale de type Brexit) tout en étant impérative pour une politique progressive. Mais elle ne pourra avoir lieu que lors d’une crise paroxystique de type de celle de 2007-2008 ou lors de la suivante. [↩]

2- Tous les chiffres sont exprimés en parité de pouvoir d’achat et en euros 2015, c’est-à-dire après prise en compte de l’inflation et du niveau des prix dans les différents pays. Ce sont des chiffres de l’OCDE, corroborés par des résultats similaires du Bureau of Labor Statistics du gouvernement fédéral américain. [↩]

Chronique d’Evariste
(In : Respublica, le journal de la Gauche Républicaine, laïque, écologique et sociale).

 http://www.gaucherepublicaine.org/respublica/regression-catastrophique-pour-le-peuple-spectacle-mediatique-insense-une-a

COMMENTAIRES  

27/01/2017 12:54 par Triaire

Je pense que le mouvement de la sixième république envisage tout votre raisonnement .Tout cela ne se fera pas en un clic ni en trois jours mais ça se fera .Ne demandons pas l’impossible, procédons pas à pas sans se détourner de nos buts .

28/01/2017 07:13 par "Personne"

Emmanuel Macron quant à lui tente, avec un discours contestataire de façade contre les « élites »,

Si vous n’avez pas fait une « prépa », bande de fainéants, ne lisez pas la suite...

Extraits de https://en-marche.fr/emmanuel-macron/

« Lorsque je regarde en arrière, je peux dire que j’ai eu de la chance. J’ai grandi dans un milieu aisé. Mes années d’enfance et d’adolescence ont été synonymes de rencontres, de lectures, de découvertes. Elles m’ont incité, un peu plus tard, au cours de mes études, à aller vers la philosophie et à assister Paul Ricœur dans son travail. Je ne cesse encore aujourd’hui de le lire et de tenter de nourrir mon action de ses réflexions, de sa philosophie et de ce qu’il m’a appris. »
[...]
« Travail.
La première [des valeurs], c’est le travail. Car oui, je considère que le travail est une valeur. Parce que c’est la première source d’émancipation individuelle et parce que c’est le moyen le plus puissant de se libérer du déterminisme  : c’est par le travail que l’on peut devenir celui ou celle que l’on a envie d’être. C’est parce que je crois au travail que je me suis inscrit en classes préparatoires et que j’ai tenu à passer ensuite les concours républicains. »

28/01/2017 08:31 par Moris

Le mouvement des insoumis, comme le programme de JLM, est noyauté par le lobby LGBT et le lobby des fumeurs de cannabis, contaminé par l’idéologie libérale-libertaire qui milite pour la "permissivité pour le consommateur et la répression pour le producteur" (Michel Clouscard) et promeut "la réduction du consommateur au produit" (Guy Debord). Existe-t-il un mouvement authentiquement marxiste qui soit indemne de ce virus réactionnaire ?

28/01/2017 08:42 par Maxime Vivas

Merci à nos lecteurs de bien vouloir écrire leurs commentaires avant d’avoir fumé (de la bonne).

28/01/2017 11:58 par Moris

Bravo à Maxime Vivas pour la disqualification et merci de m’informer de qui j’ai à faire.
Sinon voyez cette opinion qui suscite votre sarcasme, exprimée avec d’autres mots ici : http://www.dedefensa.org/article/sot-dhomme-go-more

28/01/2017 13:28 par Maxime Vivas

Je conseillais (moqueur, pas méchant, humour) à nos lecteurs « de bien vouloir écrire leurs commentaires AVANT d’avoir fumé (de la bonne) ».
Cela m’avait été inspiré par votre « Le mouvement des insoumis, comme le programme de JLM, est noyauté par le lobby LGBT et le lobby des fumeurs de cannabis, contaminé par l’idéologie libérale-libertaire qui milite pour la "permissivité pour le consommateur et la répression pour le producteur" (Michel Clouscard) et promeut "la réduction du consommateur au produit" (Guy Debord). Existe-t-il un mouvement authentiquement marxiste qui soit indemne de ce virus réactionnaire ? »
Je vous résume : Insoumis et programme de JLM = noyautage par LGBT, les fumeurs de cannabis, les permissifs = virus réactionnaire et contamination par l’idéologie libérale-libertaire.
Pour vous complaire, je corrige mon commentaire qui vous a déplu : « Merci à nos lecteurs de bien vouloir écrire leurs commentaires avant d’avoir sniffé un rail ».
MV.
PS. Vous avez oublié de le dire, mais les pédophiles et zoophiles pullulent chez les Insoumis. Moi-même…

28/01/2017 12:48 par cunegonde godot

Excellent article, précis, documenté, sans supplément d’ "indignation" et centré sur l’essentiel...

28/01/2017 21:03 par jakodey

Je ne fume pas (du tout) et ne bois que de l’eau (allez, un peu de vin pour rigoler entre copains).
Mais alors votre plan multiplié ^par racine carrée+ \ de C rapproché à# intégrale de jlm diminué de ...

l’appareil solférinien, maquereau, on en a rien à fou...

Nous le petit peuple (majuscules auraient été plus appropriées mais restons polis) on en a marre du boboïsme ultra-complice.
Heureusement que notre Grand Jean-Luc " use sa vie à nous défendre" avec ses émoluments de député européiste sans oublier sa retraite de sénateur de 5ème république. (Vivement la 6ème pour l’indexation).
Frexit, article 50 eh oui je ne m’arrêterai pas malgré les injonctions. Car je ne suis pas insoumis, ,môssieur, je suis révolté.

29/01/2017 09:30 par Moris

A Maxime Vivas
Vous ne savez que disqualifier mais vous n’argumentez pas. Il est impossible de tenter un débat argumentaire avec un fétichiste, c’en est la marque. On ne peut pas discuter du fétichisme du profit avec un capitaliste. On ne peut pas discuter du fétichisme du parti avec un communiste. Vous prouvez qu’on ne peut pas discuter du fétichisme de la liberté et de l’égalité avec un libéral-libertaire.
Le propre du fétichisme c’est de produire l’inversion de son objet idéalisé en son contraire, et cette inversion fait l’objet d’un déni. Prenons un seul exemple : Le droit à l’adoption pour tous au nom de l’égalité entre les homosexuels et les hétérosexuels confère à l’enfant le statut d’un objet de propriété, d’un objet de consommation (cf Debord), au déni total de sa liberté et de son droit au statut de sujet de droit égal à tous.
J’attends votre argumentation.

29/01/2017 11:49 par legrandsoir

La règle est de commenter les articles sans se livrer à des duels entre lecteurs. Le mieux est de s’y tenir, vraiment. Vous rendrez service au GS.

29/01/2017 11:54 par Maxime Vivas

Fétichiste, libéral-libertaire, ça me change de "complotiste, confusionniste, rouge-brun, stalinien...".
Le mieux est en effet de se recentrer sur l’article (dont je ne suis pas l’auteur, s’pas).

29/01/2017 12:24 par Moris

Il me semble que l’article fait l’apologie d’une partie du programme de JLM. Il me semblerait honnête d’accepter le débat sur tout le contenu de ce programme sans dissimuler les aspects ambigus ayant trait aux réformes sociétales. A ce sujet je trouve contradictoire d’engager les électeurs par leurs voix sur ces sujets alors qu’ils devraient être de la compétence des institutions issues de l’Assemblée Constituante. A moins qu’il faille comprendre que la compétence de ces institutions ne commencerait que dans l’au delà du programme pour lequel JLM aura été élu. Les électeurs ont le droit à une information exhaustive et non partielle comme votre censure de mon propos le dénonce.

29/01/2017 15:01 par hassinus

Bonjour,
C’est là une analyse en surface qui ne s’interroge nullement sur ce qui se passe au fond de l’eau., parlant de "l’oligarchie capitaliste " sans considérer les forces de l’ombre qui gèrent ( superbement d’ailleurs) ses intérêts , le font avec une grande vigilance et efficacité, neutralisant voire éliminant ses ennemis en recourant à toute sortes de procédés : infiltrations diverses et variées (cf ce que le PCF est devenu), achat des dirigeants des organisations qui lui sont hostiles, manipulations des élections , utilisation de l’arme médiatique et de communication, dépolitisation de masse ( foot, chansons , jeux électroniques...) cela dans le but d’escamoter la lutte de classe

"Ainsi, lorsque notre adversaire" - non cher Monsieur, l’oligarchie capitaliste n’est pas un adversaire mais un ennemi qui tue chaque jour des milliers d’enfants en les privant de nourriture et en spoliant leur pays ( c’est ce qui s’appelle la mondialisation ou droit des banques de s’installer là où il y a beaucoup de richesses à prendre), une force sans pitié pour ses ennemis de classe - Chavez, Allende ou Lumumba.

La décomposition de l’appareil solférinien devient patente". c’est courir plus vite que son ombre, : Les "Solfériniens" sont faits pour se décomposer afin de se recomposer dans le sens voulu par les modifications de la stratégie de la pensée néolibérale, qui en fait n’a rien de "néo"

Jean-Luc Mélenchon ne constitue pas une alternative anticapitaliste crédible, son anticommunisme viscéral est bien rédhibitoire.

On voit le sommet de l’iceberg, mais on reste aveugle sur la masse qui se meut sous l’eau, tirant les ficelles selon les modifications apportées à la stratégie de lutte contre l’ennemi qui veut la priver de son mirobolant casse-croûte. Par exemple, pour l’élection de Hollande, la position concomitante de Macron, à la sois membre influent du comité électoral du futur président et son appartenance à la banque Rothschild ! n’a jamais été révélée ni par Mélenchon - ne le savait-il pas ?- ni par les médias ni par "Le canard enchaînée". Ha, ha, se comprend le fameux discours sur les banques de Monsieur l’homonyme du pays de la tulipe. Il y a tant de choses à relever... Enfin si c’est comme ça c’est que ça ne peut être autrement. !

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