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RN-LREM : Après le flirt, bientôt un enfant ?

Au Grand Soir, on aime bien François Ruffin. On lit Fakir et on conseille de le lire.
Quand, en 2011, une harpie, dépitée de n’avoir pu se faire embaucher au GS publia sous pseudo un article haineux et mensonger contre nous (nous étions devenus fascistes) , François Ruffin qui connaissait bien les tenanciers du site qui la publia leur fit de vifs reproches, d’après ce que nous a dit un journaliste témoin.
Il est dans nos usages d’être reconnaissants.
De plus ce que fait et ce que dit François Ruffin mérité d’être connu.
Le Grand Soir.

Rassemblement national et Marcheurs ! flirtent juste, pour l’instant. Mais bientôt, ils feront un enfant. Bientôt, le système y verra son issue de secours. Bientôt, se dessinera la fusion du projet « national-autoritaire » et « euro-libéral ». Comment y répondrons-nous ?

« Les députés Rassemblement national veulent, incontestablement, que l’on puisse avancer avec beaucoup de bon sens. C’est en réalité à l’Assemblée que nous verrons et que nos compatriotes verront comment nous essayons d’avancer ensemble. » Ainsi s’exprimait, le lundi 20 juin au matin, au lendemain des élections législatives, le ministre de la Justice Eric Dupont-Moretti.

Un mois plus tôt, dans l’entre-deux tours de la présidentielle, Emmanuel Macron invitait les Français à « faire barrage à l’extrême droite ». Mais soudain, au contraire, le Rubicon était franchi par les fantassins En Marche !

La ministre Yaël Braun-Pivet, future présidente de l’Assemblée, réclamait « qu’on avance dans l’intérêt des Français avec tous ceux qui voudront avancer avec nous.
– Tous, y compris avec le Rassemblement national ? interrogeait la journaliste.
– Écoutez, vous savez c’est ça la beauté de la démocratie… il ne faut pas être dans des postures dogmatiques et partisanes, moi je suis de la société civile et j’ai rejoint Emmanuel Macron parce que je crois au dépassement des clivages, je crois au rassemblement dans l’intérêt des Français, c’est ce que les Français attendent de nous aujourd’hui plus que jamais, etc. » (20/06/22).

Le même jour, toujours, la députée macroniste Céline Calvez indiquait : « Quand on a besoin d’avoir une majorité et si c’est bon pour les Français, on va aller chercher les voix du Rassemblement national » (20/06/22).
Sylvain Maillard, lui aussi, avait entendu la voix du pays : « Les Français ont demandé à ce qu’on soit plus ouverts, que ce soit le RN, ou avec tous. C’est ça, ou on dissout. Parfois, le RN peut avoir des positions qui l’amènent à voter des textes. C’est LFI qui a toujours voté contre nous » (20/06/22). Comme pour le cholestérol, il y avait la bonne et la mauvaise opposition.

Mais c’est le néo-macroniste Eric Woerth qui, le mardi, dans Le Figaro, se faisait le plus clair, sans doute malgré lui. Ancien président de la Commission des finances, il marquait ainsi sa préférence quant à son successeur : « Les insoumis ont visiblement en tête de faire du contrôle fiscal. Ce que je n’ai pas entendu au RN » (21/06/22).

« Plutôt le Rassemblement National qu’un contrôle fiscal » : en une formule, lui vendait la mèche. Il mettait en lumière un point d’accord, majeur, central, et pourtant bien aveugle, entre macronistes et lepénistes, entre euro-libéraux et autoritaires-nationaux. C’est l’avenir, je crois, je crains. C’est l’issue de secours du système. Les ferments en sont présents depuis quelques temps.

J’en reviens, comme souvent, date fondatrice, au 29 mai 2005.
Ce jour-là, à 55 % les Français voté « non » au Traité constitutionnel européen, « non » à la « concurrence libre et non faussée », « non » à « la libre circulation des capitaux et des marchandises ». A hauteur de 80% chez les ouvriers, 71% chez les chômeurs, 67% chez les employés.

Quel en est de ce rejet ?
Le projet libéral est démocratiquement mort.
Et nos dirigeants le savent. Jamais plus ils ne hasarderont un référendum là-dessus, c’est-à-dire sur l’essentiel, sur l’organisation de l’économie. Ils en devinent le résultat, qui dépasserait désormais, et de loin, les 55% de refus : combien ? 60%, 65%, 70% ?

Ont-ils renoncé, pour autant, à leur projet libéral ?
Pas du tout : depuis Bruxelles, la concurrence s’étend à tous les domaines de nos vies, le rail, l’université, la santé, au point d’en paraître une loi naturelle, universelle… la mondialisation triomphe encore, des traités de libre-échange sont signés avec le Canada, le Mexique, l’Inde, la Chine, le Vietnam, et cette semaine encore, avec la Nouvelle-Zélande…

Ils n’ont pas renoncé, loin de là.
Mais il leur faut avancer sans le demos, voire contre le demos.
Dans une supposée « démocratie », c’est pas coton…

Le temps, la place me manquent, pour en restituer tous les chaînons manquants, de Friedrich Hayek à Milton Friedman en passant par Samuel Huntington.

C’est Christophe Barbier, rédacteur en chef de L’Express, qui recommande un nouveau traité européen, mais puisque « les peuples ne valideront jamais un tel traité, un putsch légitime est nécessaire ». C’est James Lovelock, scientifique influent, qui nous avise : « Face à la crise écologique, il peut être nécessaire de mettre la démocratie de côté pour un moment. » C’est Georges Steiner, essayiste, qui esquisse la suite : « Il est concevable que la solution dans les grandes crises économiques soit une solution à la chinoise, technocratique. Que nous évoluions vers un despotisme libéral. Ce n’est pas un oxymore. Il reviendra peut‑être à des despotismes technologiques d’affronter les grandes crises qui dépassent les systèmes libéraux traditionnels. »

Voilà le climat de nos élites.
Dont Emmanuel Macron est le nom, la solution, au moins provisoire.
Comment ?

D’abord, parce que, pour un projet vieux, usé, désavoué, il fallait une figure nouvelle : « le thatchérisme à visage poupin ». Que le système fasse peau neuve, avec des airs de « start-up nation », de modernité à l’américaine (même si l’heureux élu était énarque, inspecteur des finances, comme ses pairs). Que tout change pour que rien ne change.

Ensuite, parce que, cet homme jeune proclamait le « en même temps », il était « et de droite, et de gauche ». En lui s’est opérée la fusion du Parti socialiste (d’où il venait) et de l’UMP (vers qui il allait), débauchant des députés et des ministres des deux côtés. Nul hasard là-dedans : jusqu’alors, le projet libéral pouvait s’autoriser cette division en deux partis. Elle était même recommandée : la fausse alternance garantissait un équilibre. Mais le socle s’était trop rétréci. La partition n’était plus permise. Il fallait se rassembler.

Avec un sourire à pleines dents, Emmanuel Macron s’annonçait comme « libéral-libéral » : libéral économiquement, mais libéral politiquement aussi. Venu, prétendument, de « la société civile », il dialoguerait avec elle. C’est à coup de LBD, finalement, qu’il a dialogué.

Alors qu’il était ministre de l’Economie, et son parrain François Hollande à l’Elysée, au printemps 2016, « contre la loi et son monde », un mouvement avait surgi au cœur de Paris : Nuit debout. Les manifestations finirent nassées, cadenassées, interdites.

Cette fois, à l’automne 2018, c’est des périphéries françaises que surgissaient les Gilets jaunes. Comment furent-ils traités ? Non par un compromis social (la TVA à 0% sur les produits alimentaires, retour de l’impôt sur la fortune, référendum d’initiative citoyenne…), mais par la violence d’Etat : la police fut mise au service d’un « camp ». Avec, à l’arrivée, plus de trois cents crânes fendus, trente yeux éborgnés, six bras amputés, et deux morts.

La venue du Covid a libéré cette pulsion, au nom du sanitaire : du jour au lendemain, sans contrepoids aucun, sans contre-pouvoir, un homme seul décidait de confiner, déconfiner, reconfiner, imposait « distance sociale » et « gestes barrières », interdisait l’entrée des Ehpads, réglementait les enterrements, triait parmi les commerces essentiels et non-essentiels, bougeait le couvre-feu à 19 h, 21 h, 20 h, etc.

Le pente était prise, sans frein : « libéral » et « autoritaire » vont de pair.

Il faut décrire, en vis-à-vis, l’autre mouvement : le « national-autoritaire » qui se fait libéral, qui n’effraie plus les élites, qui devient compatible avec leur système, leurs profits.

Fouillant les archives à la Bibliothèque nationale de France, j’ai étudié le programme économique du Front national depuis sa fondation, en 1972. Comment il fut, d’abord, jusque dans années 80, thatchérien, reaganien, ultra-libéral, pro-européen à fond, regardant Bruxelles comme « un rempart contre le bolchevisme ». Comment, après la chute du Mur, le FN a lui aussi basculé, devenant anti Maastricht, anti-libre-échange, s’alignant sur une demande populaire de « protection ».

Comment, en 2012, Marine Le Pen reprenant la main, elle a opéré un « virage social » : avec un discours offensif, sur « l’Etat devenu l’instrument du renoncement, devant l’argent, face à la volonté toujours plus insistante des marchés financiers, des milliardaires qui détricotent notre industrie et jettent des millions d’hommes et de femmes de notre pays dans le chômage, la précarité et la misère. Oui, il faut en finir avec le règne de l’argent-roi ! », avec des mesures « de gauche » : « Tous les salaires jusqu’à 1500 € bénéficieront d’une augmentation de 200 € nets », « Baisse de 20% de la TIPP », « Les petits commerces seront défendus contre la grande distribution », « Un taux d’Impôt sur les sociétés relevé à 34% pour les grosses entreprises », « élargir l’assiette des retraites aux revenus du capital. » Et enfin, comment, discrètement, en 2017, toutes ces mesures, toutes, furent effacées.

Sa campagne, cette année, s’est inscrite dans cette lignée. Elle s’est ouverte par un entretien donné à L’Opinion, le plus libéral des quotidiens, la voix du néo-patronat, co-financé par Bernard Arnault. Et c’est bien cette élite, de la finance, qu’en quelques paragraphes Marine Le Pen vient rassurer : « Ayons des idées claires et du bon sens sur la dette… Oui, une dette doit être remboursée. Il y a là un aspect moral essentiel…. » Et de conclure, en bonne mère de famille : « Qui paie ses dettes s’enrichit », revendiquant du « pragmatisme » à l’égard des fonds internationaux, et même de la Banque centrale européenne. Ce que la candidate vient dire ici, aux dirigeants du capital, et elle choisit son lieu, c’est : « Ne vous inquiétez pas, il n’y aura pas d’aventure. »

Ce que son « Projet présidentiel » confirme, de la première à la dernière ligne : pas un mot sur les multinationales, sur les paradis fiscaux, sur la finance MacKinsey, sur les actionnaires – dont les dividendes n’ont jamais, jamais été aussi élevés. Non, elle veut créer un « ministère dédié à la lutte contre la fraude », mais c’est la fraude sociale ! Ceux qui « volent la France », d’après elle, ce sont les assistés et, bien sûr, les émigrés… pas les firmes qui se sont goinfrées durant la crise sanitaire, pas les hecto-milliardaires qui échappent à l’impôt. Rien, rien, rien, sur les inégalités. Ni redistribution, ni partage. Ces mots n’y figurent pas. Pas plus que dans le programme d’Emmanuel Macron.
C’est là l’essentiel, l’essentiel pour les dominants du système : nous n’aurons pas à partager. Pas à encadrer les profits. Pas à réguler le capital.

A peine élus, à peine entrés à l’Assemblée, que les députés RN ont apporté des gages de « sérieux ». La veille, le dimanche, dans toutes les circonscriptions, sur tous les tracts, ils étaient « la seule opposition à Macron », et elle serait, se disait-on, ferme, énergique, de tous les instants, par tous les moyens.

Le lendemain, lundi la cheffe l’assurait : « Nous incarnerons une opposition ferme, c’est-à-dire sans connivence, mais une opposition responsable c’est-à-dire respectueuse des institutions et toujours constructive. » « Constructive », c’était l’adjectif du jour, plutôt que « combative » : « Nous ne sommes pas dogmatiques, nous sommes une opposition constructive », renchérissait Laure Lavalette, et Sébastien Chenu, etc. Ce mercredi, à la sortie de Matignon, Marine Le Pen se refusait à entraver le tandem Borne-Macron : « Nous n’usons pas des mentions de censure avec légèreté. » Le signe, sans doute, d’une opposition toujours plus « constructive »…

Gardons-nous du « crétinisme parlementaire » (comme causait Marx), de prendre la vie de l’Assemblée pour celle de la société, de rétrécir notre champ de vision à des péripéties d’hémicycle. Néanmoins. Dans cette même semaine, ce mardi, pour la présidence de l’Assemblée nationale, le RN retirait sa candidature au second tour, laissant le champ libre à Yael Braun-Pivet, la macroniste. Et le lendemain, retour d’ascenseur, pour la vice-présidence : LREM apportait ses voix aux deux candidats RN, Sébastien Chenu et Hélène Laporte, élus avec 280 voix.
C’est l’avenir, cette complicité.

C’est par là que sera débloquée, je le crains, une France divisée en trois blocs, en trois projets : « autoritaire », « libéral », « social-écolo ». Les deux premiers sont en voie de fusionner. Tous les tenants du système, qui en tire profit, des profits gigantesques, des patrons de grands médias aux dirigeants des fonds d’investissements, aux cumulards des conseils d’administration, aux banquiers d’affaires, aux éditorialistes comme il faut, mille bouches, dans mille cercles, vont, chacun à leur façon, dans les mois, les années à venir, vont œuvrer à ce rapprochement, à en faire la voie de la raison, le chemin rationnel – c’est-à-dire celui de leur porte-monnaie, de leurs intérêts : « Que tout change pour que rien ne change. »

Que faire, alors, nous, dans cette histoire ? C’est du judo : Marine Le Pen se « notabilise », pour se rapprocher du pouvoir ? C’est un risque, évident. Mais c’est aussi une chance pour nous : la voilà qui appartient à l’ « establishment » que dénonçait son père. La voilà toute fière, on le sent, d’être reconnue parmi les gens sérieux, d’avoir son rond de serviette chez les bourgeois. Parviendront-ils, elle et ses collègues, en même temps, à incarner une colère populaire contre ce même « establishment » ? A nous de montrer, re-montrer, démontrer, que le Rassemblement national n’est pas « le vote anti-système », mais la roue de secours du système. Que les intérêts qu’ils défendent, au fond, sont ceux de « la France d’en haut », de l’oligarchie, de la Caste, qu’on appelle ça comme on voudra, et qu’ils nouent des alliances avec eux. A nous de nous bagarrer, partout, pour s’imposer d’évidence comme le vrai recours contre Macron et son monde. Pour ramener les fâchés, les résignés, les découragés, les énervés, les éloignés, pour en faire un bloc majoritaire. A nous de trouver le chemin des cœurs, et vite.

Je vous écris depuis le front de la Somme, depuis un bassin industriel que la gauche a mainte fois trahi, depuis une Picardie où 8 députés sur 17 sont passés au RN le 19 juin. Je vous écris, donc, habité par une inquiétude, et inquiet aussi, depuis dix jours, par l’apathie de notre camp, de nos partis, de nos intellectuels, à réagir, à poser un diagnostic, à ouvrir des pistes d’action. Quand, il n’y a pas si longtemps, la moindre mairie tombée au FN suscitait tribunes et manifs : des indignations morales qui ne m’apparaissaient pas comme le meilleur des remèdes, mais la résignation, l’accoutumance, le silence, ne vaudront pas mieux. La bataille n’est pas perdue, mais il nous faut la mener, avec les bonnes armes, la bonne stratégie.

François RUFFIN

https://francoisruffin.fr/rn-flirt-lrem/

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COMMENTAIRES  

10/07/2022 21:03 par sylvain

la principale différence entre LREM et le RN, c’est que l’un roule pour l’oligarchie internationale, atlantiste, et l’autre pour l’oligarchie nationale . Un monde parfait pour nos "élites", serait celui ou les marchandise, l’industrie n’ont pas de frontière, et ou chaque peuple est enfermée dans sa nation . On voit bien le role que chacun d’eux pourrait y tenir
Le patronat a réalisé son internationale, et nous c’est pour quand ?? Combien de temps pourront ils encore jouer un peuple contre un autre, en terme de salaire, de droits sociaux...

11/07/2022 07:11 par Cesar

De plus ce que fait et ce que dit François Ruffin mérité d’être connu.

mérite ou a mérité ? Ruffin est-il au présent, au passé ou au futur ? Question à double sens..

11/07/2022 12:06 par Milsabor

Ce que dit François Ruffin mérite d’être connu : « Il n’y a pas de complot », en duo avec Barbara Steigler : « le virus a été l’occasion de déployer cela. Mais ça n’a rien à voir avec un complot. Ça n’a rien à voir avec un complot parce qu’il n’y a pas de sujet omniscient qui mènerait, qui nous mènerait telles des marionnettes d’en haut. Ça, c’est un fantasme infantile. » https://francoisruffin.fr/barbara-stiegler-covid/
Le coronacircus est l’occasion de dévoiler l’imposture LFI : toujours à l’avant-garde des covidistes pour plus de masques, plus de « vaccins », plus de pass sanitaire. Quelques jours à peine après les élections législatives, les députés NUPES européens ont voté le prolongement du pass vaccinal jusqu’en mars 2023. Qu’en dit François Ruffin qui mérite d’être connu ?

Macron-Le Pen-Mélenchon même combat pour l’oligarchie techno-financière mondialiste. Il n’y a que la chanson qui varie, l’action elle ne varie pas.

11/07/2022 17:21 par Roselyne Arthaud

Même si on ne me le demande pas, je donne mon avis : Ruffin a mérité, mérite et méritera

11/07/2022 21:45 par CAZA

Bonsoir

Le Diplo de Juillet publie un article de Pauline Perrenot et Matias Remond d’Acrimed intitulé :
"" Les barbares à nos portes ""
Petite synthèse de tout le mal que se sont donnés les mé (R)dias pour diaboliser la gauche lors de la dernière période électorale .
Enthoven semble avoir choisi là où se trouve son râtelier : 319 à 27 c’est à la fin de l’article

<<<< Barrez la route aux marxistes ! » ; « On ne joue pas avec le communisme ! Il faut voter pour le progrès, contre la ruine, pour la liberté, contre la dictature (1). » À la veille des élections législatives de 1973, la presse gaulliste s’affaire contre l’union de la gauche et le programme commun, faisant écho aux ténors de la droite : « Un accord diabolique », fustige l’ancien premier ministre Michel Debré ; la « fin de toute démocratie », prophétise le dirigeant centriste Jean-Jacques Servan-Schreiber ; « la ruine en cinq mois et la dislocation de l’économie », ajoute le baron giscardien Michel Poniatowski (2). Cinquante ans plus tard, l’antienne du « péril rouge » n’a rien perdu de sa force.

Au lendemain du premier tour des élections législatives, l’ancien ministre de l’éducation nationale, M. Jean-Michel Blanquer, défait, part en guerre contre La France insoumise (LFI), « une extrême gauche antirépublicaine » et « pleine de haine » (BFM TV, 13 juin). Partout, la majorité présidentielle réserve ses coups à la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), qui rassemble LFI, Europe Écologie - Les Verts, le Parti socialiste et le Parti communiste français. « Ils veulent au fond l’anarchie, le désordre et la soumission », tempête sur CNews la ministre Amélie de Montchalin (13 juin), tandis que l’appel de M. Emmanuel Macron au « bon sens » des électeurs et au « sursaut républicain » se décline, dans la bouche d’anciens et d’actuels ministres, en injonctions au « barrage à l’extrême gauche » : « Dimanche prochain, mobilisez-vous contre l’extrême gauche qui veut moins de sécurité et plus d’impôts » (3).

Amplifiée par les multiples tranches d’interviews audiovisuelles, cette campagne se déploie sur un terrain un peu inhabituel. À la différence notable des précédents scrutins présidentiels, plusieurs médias jusque-là hostiles à M. Jean-Luc Mélenchon (Libération, Mediapart) ont pris fait et cause pour LFI. Quelques mois plus tôt, le quotidien Le Monde a même interrompu le temps d’un article le pilonnage de ce parti pour rendre un hommage remarqué au sérieux de son programme — avant de se reprendre, début mai, pour en souligner le caractère irresponsable (4).

Après le scrutin présidentiel et avant des élections législatives réputées peu mobilisatrices, les contraintes structurelles du journalisme dictent une dramaturgie bien connue : il s’agira de théâtraliser un affrontement non pas entre les programmes du Rassemblement national, de la coalition d’Ensemble pour la majorité présidentielle et de la Nupes, mais entre M. Mélenchon, campé en vieux routier lesté de tous les vices, et M. Macron, dans le rôle du modéré moderne menacé sur sa gauche. De la nouveauté, du suspense, des coups bas : tous les ingrédients de l’audience se trouvent réunis ! La pièce s’annonce en tout cas plus excitante que les poignées de main en rase campagne des candidats du Rassemblement national, passées sous le radar journalistique parisien.

Un mois durant, la couverture médiatique de la Nupes est à la fois massive et négative (5). Mais, à la vue du bon score de la gauche au soir du premier tour des élections législatives, les chefferies éditoriales substituent à leurs tirs de barrage quotidiens une stratégie de type « tapis de bombe ». Instruit au rythme des chaînes d’information en continu, un procès médiatique décline trois chefs d’inculpation contre la gauche : sa victoire rendrait la France « ingouvernable », la ruinerait économiquement et anéantirait ses « valeurs républicaines ».

Sur France 2, le présentateur Laurent Delahousse soupire : « On va se retrouver devant une Assemblée tellement complexe, tellement lourde, tellement de débats, tellement de fractures… » ; puis il s’agite : « Dix-sept députés mélenchonistes arrivaient déjà à être un mur face au gouvernement actuel, quand ils vont être cent, qu’est-ce qu’il va se passer ? » L’éditorialiste de France Télévisions, Nathalie Saint-Cricq, tremble déjà : « Ça va être absolument ingérable. (…) Ça va être quelque chose d’extrêmement violent, surtout que Jean-Luc Mélenchon a dit dès le début qu’il y aurait le pôle de l’Assemblée et le pôle de la rue, de manière à faire une synergie ! » Le lendemain, l’effroi gagne les rédactions. « Vous vous imaginez s’ils sont cent ? », s’étrangle le journaliste Renaud Pila sur LCI. Dans Le Point, Bernard-Henri Lévy, qui a consacré quatre de ses dix dernières chroniques à fustiger M. Mélenchon, s’emporte contre « ces tyrannophiles déguisés en aimables agitateurs » qui vont « parasiter le travail des commissions où l’usage républicain veut que siège le principal parti d’opposition » (16 juin). Aussi, pour dynamiser les troupes, Le Parisien — qui affiche M. Macron et sa majorité six fois en « une » durant sept jours, contre trois fois seulement pour la Nupes (certaines couvertures sont partagées) — se mue en coach sportif : « Macron : une semaine pour arracher la majorité absolue » (13 juin).

Deuxième thème : la ruine. Arguant que « les Français vont avoir peur », le président du Mouvement des entreprises de France (Medef), M. Geoffroy Roux de Bézieux, décrète que le programme de la Nupes « va nous amener directement à une énorme récession, et (…) à une faillite » (Europe 1, 15 juin). Aux grands maux les grands moyens, BFM TV mobilise trois de ses chroniqueurs le 13 juin pour dispenser les mêmes exercices de pédagogie. « Ce programme est véritablement hasardeux, pour ne pas dire dangereux pour l’économie française », alerte Guillaume Paul. Avec un plafond sur l’héritage à 12 millions d’euros, le relaie Pierre Kupferman, « le risque, c’est que les contribuables concernés délocalisent leur patrimoine. Plus de villa sur la Côte d’Azur mais plutôt aux Baléares, on vend l’appartement luxueux à Paris pour en acheter un à Londres ou à Dubaï ». Sur LCI, Jean-Michel Aphatie juge qu’une hausse du salaire minimum conduirait à « une crise inévitable » en Europe (13 juin). « Si vous arrivez au pouvoir, comment vous les rassurez, tous ceux qui craignent que ça va être la ruine du pays ? », demandent Léa Salamé et Nicolas Demorand à M. Olivier Faure, premier secrétaire d’un Parti socialiste désormais coalisé au sein de la Nupes (France Inter, 15 juin). Mais déjà l’éditorialiste Christophe Barbier a exposé sur RMC (14 juin) le troisième chef d’inculpation : un programme certes « économiquement irresponsable », mais aussi « très douteux sur les valeurs républicaines ».

Ce dernier slogan tourne en boucle sur les chaînes d’information en continu : « Est-ce que Jean-Luc Mélenchon est plus républicain que le Rassemblement national ? », s’interroge sur LCI Guillaume Roquette, directeur de la rédaction du Figaro Magazine (12 juin), pendant que sur CNews Pascal Praud s’affole : « Chaque mot de M. Mélenchon, c’est pour déstabiliser les institutions, le pouvoir, et pour être l’homme du chaos et pourquoi pas d’un climat révolutionnaire (6). » Sur RMC (14 juin), le chroniqueur sportif Daniel Riolo se déchaîne contre celui qui « admire [Hugo] Chávez, [Nicolás] Maduro, l’antisémite [Jeremy] Corbyn (7), et tout ce genre de clique », avant de conclure que, de Mme Marine Le Pen ou de M. Mélenchon, « le plus antirépublicain, c’est lui ». Au Figaro, la Nupes agite la plume peu roturière de Vincent Trémolet de Villers : « Haine sociale, communautarisme assumé, antispécisme agressif, racialisme tranquille… C’est woke en stock » (14 juin). Se dégage ainsi le portrait politique d’un pays coupé entre, d’un côté, « les extrêmes » et, de l’autre, le « camp de la raison ». « Extrême gauche, extrême droite, comment expliquez-vous cette poussée de radicalité en France ? », demande benoîtement le matinalier de France Inter, Nicolas Demorand, à un pilier de la majorité, M. Clément Beaune (14 juin).

La diabolisation de la gauche rimait dès lors avec une normalisation de l’extrême droite, laissée à l’ombre des critiques. Sur Twitter, par exemple, en moins de huit semaines, le philosophe de télévision Raphaël Enthoven a abreuvé ses 205 800 abonnés de 319 messages contre LFI et les candidats de la Nupes… et seulement 27 contre l’extrême droite. À cinq jours du second tour des élections législatives, le rédacteur en chef du Figaro Guillaume Tabard précisait l’objet de la campagne médiatique en cours : « D’un point de vue tactique, Macron doit susciter un front anti-Mélenchon, c’est-à-dire convaincre les électeurs de droite, de la gauche modérée et même lepénistes de faire barrage à la gauche radicale. » Au vu des résultats du second tour, ce mot d’ordre semble avoir été entendu…>>>>

11/07/2022 21:56 par John

La Marine me fait penser à Hillary Clinton lorsqu’elle fut candidate à la présidentielle en 2016.
Devant les électeurs son discours était progressiste, mais en petit comité face aux décideurs du NYSE elle avait un discours rassurant => je vous (vous=la Finance) dis la vérité quant à ceux qui votent pour moi il faut bien leur donner de l’espoir en des jours meilleurs !!!!

11/07/2022 23:02 par Zéro...

Le Divin Enfant est né !

En ce 11 Juillet 2022, jour béni de rejet de pensées hérétiques, les familles Mc’Rond et La PeIne sont heureux de vous annoncer la naissance de leur petit Benoît. *

Les familles Elle-Erre et Meaux d’Ayme s’associent au bonheur des parents.

* Benoît, fêté ce jour, est - ça ne s’invente pas !! - Saint Patron de l’Europe entière et sa devise est "aimer d’abord Jésus " - tout esprit éclairé saura faire une parabole avec le Chanoine de Latran qui préside à nos Destinées...

12/07/2022 06:27 par Alamut

L’alliance des parties les plus conscientes de la gauche dans la NUPES effraye la droite qui se mobilise sur tous les fronts.En effet cette alliance est différente de l’union des gauches des années 70 où des radicaux de gauche "tremblotants",un PC incertain et plein de doutes et un PS déchiré par les tendances manquaient d’appui populaire ce qui n’est pas le cas de la NUPES.Je simplifie un peu car les conjonctures nationale et internationale ont profondément changées......

Entre autres tactiques on focalise l’attention en lançant "l’affaire UBER" contre Macron pour le fragiliser artificiellement et sans danger pour lui et permettre de mettre en lice un chevalier blanc comme par exemple Edouard Philippe et l’on fait sentir au RN que rien n’empêche qu’il ne devienne le bras armé de la droite.Et quand je dis armé......La droite voit loin !

C’est la première fois depuis longtemps que la gauche en France est franchement offensive et constitue ce que j’appellerai un
mini-Bloc Historique tel que l’envisageait Gramsci du fond de sa prison dans les années trente.J’ai écrit "mini" car son futur positif dépendra en fin de compte de sa liaison avec le peuple.Les "intellectuels" (au sens gramscien) de la NUPES sont à la hauteur de la tâche !

On attribue à Gramsci la phrase : « Il faut allier le pessimisme de l’intelligence à l’optimisme de la volonté », la citation exacte est (traduit littéralement de l’italien) : « Je suis pessimiste avec l’intelligence, mais optimiste par la volonté » ; elle est extraite d’une lettre à son frère Carlo écrite en prison, ...et il ajoute dans cette lettre du 19 Décembre 1929 :"Je ne me suis jamais fait d’illusions et n’ai jamais eu de désillusions".

De toute façon l’alternative est : socialisme ou barbarie ?

Ci-joint un texte de la revue Période traitant du Bloc historique.

12/07/2022 06:48 par calame julia

CAZA, en pire que lors du premier gouvernement Mitterrand/Mauroy où quatre communistes
était dans le gouvernement. Que n’avait-on pas entendu et lu ? Et les fortunes qui se taillaient ailleurs...
Et les chars russes aux portes de la France qui pourtant sait arrêter les nuages nucléaires (Tchernobyl)...
Et tous les corps de maintien de l’ordre et gardiennat de la paix en température grippale en plein mois
de juin... Quatre malheureux ministres sur une bonne trentaine... "J’en rigole encore" comme chantait
L. Escudero.

12/07/2022 10:41 par Zéro...

Correctif : "les familles Mc’Rond et La Peine sont heureuses ", bien sûr, heureuSES...

12/07/2022 12:20 par Milsabor

Ce que dit François Ruffin mérite d’être connu : https://francoisruffin.fr/barbara-stiegler-covid/.
Barbara Stiegler est la fille de Bernard, le chantre de l’anthropocène, promoteur de la « bifurcation ». Ce mot de bifurcation est repris par JLM pour résoudre le réchauffement climatique. Où l’on voit la jonction idéologique du programme de LFI (car le réchauffisme est du scientisme idéologique) avec le volet climatique du grand reset imaginé par l’oligarchie techno-financière mondialiste. Qu’en dit François Ruffin qui mérite d’être connu ?
François Ruffin et Barbara Stiegler s’entendent pour promouvoir la firme. Cette firme installée à l’Assemblée Nationale dont la fonction consiste à produire du spectacle, celui de la « démocratie » dont le caractère dialectique est sensé établi par le conflit éternel entre « la gauche » et « l’extrême droite », conflit pas plus conséquent que celui de Guignol VS Gnafron. Nos deux compères défendent leur emploi et justifient leurs salaires, l’un comme élu, l’autre comme animatrice du culturo-mondain (aurait dit Clouscard). Le grand Karl verrait cela il déclarerait « la démocratie représentative est l’opium du peuple ». La société du spectacle est le monde orwellien de l’inversion. Le conflit inépuisable entre la gauche affective et l’extrême-droite « issue des heures les plus sombres de notre histoire » relève de la création continuée : elle organise une illusion groupale chargée d’escamoter le déni de la chose politique. La chose politique prolifère aujourd’hui en dehors des instances institutionnelles : dans les manifestations des gilets jaunes et sur les blogs de réinformation dits « complotistes ».

12/07/2022 15:56 par Ellilou

Milsabor
Mais que vous et vous acolytes antivax êtes fatigants à taper toujours et sans cesse sur lfi et les eurodéputés qui auraient voté pour le pass sanitaire. Manon Aubry l’a dit et redit : elle s’est trompée (très fréquent malheureusement au parlement européen vu la cadence stakhanoviste des votes...) et a aussitôt rectifié. Il vous faut quoi de plus ? Qu’elle défile à genoux en robe de bure faisant vingt fois le tour du parlement européen en tenant à bout de bras un TCE en flammes ? Sérieux vous êtes usant !
Allez donc attaquer celles et ceux qui le méritent : les incompétents, les toxiques, les complices ,les hypocrites et les opportunistes à droite et chez les haineux...!
LFI a toujours soutenu les soignants non vaccinés et virés, allez donc vous renseigner. LFI a toujours été contre le pass qu’il soit sanitaire ou vaccinal, allez donc vous renseigner !
Marre d’entendre et de lire toujours et encore ces conneries répétées...Ecoutez et lisez les sages paroles et l’intelligence lumineuse de Barbara Stiegler au lieu de la critiquer aussi bêtement.
"Si le seul outil que vous avez est un marteau, vous verrez tout problème comme un clou." Abraham Maslow.
Sur ce, bien le bonjour chez vous :-)

12/07/2022 20:53 par Milsabor

A Elilou
Pensée lumineuse de Barbara Stiegler : le complot n’existe pas.
Mais le complot c’est le capitalisme. Le capitalisme c’est le complot. Prétendre que le complot n’existe pas c’est dire que le capitalisme n’est qu’une vue de l’esprit désincarnée sans aucune conséquence, qu’un fantasme infantile. Idem de l’oligarchie techno-financière mondialiste, du Davos, du bouquin de Klaus Schwab : fantasmes.
La penseuse lumineuse de la gauche affective ne prend nullement la peine de démontrer son postulat posé comme un truisme. Les citations de Nietzsche qu’elle débite en rafales valent argument d’autorité incontestable. D’ailleurs ce procédé doctoral est aussi surexploité par d’autres charlatans de la philosophie : BHL, MO. C’est même à ça qu’on les reconnait.
Ruffin et Stiegler sont les grands prêtres de la religion de la gauche affective. On se fait des messes entre soi où l’on sanctifie les martyrs, où l’on exorcise les démons (de l’extrême droite) et où l’on excommunie les complotistes. Alors l’erreur de frappe sur la machine à voter au parlement européen : je dis non. Surtout que la dite Manon Aubry avait dûment chapitré son groupe pour qu’il vote pour le pass. Qu’elle ait eu un remord et tente de plaider l’erreur : c’est totalement malhonnête. Mais l’histoire de la dictature sanitaire en marche n’est pas finie. Il va revenir à l’Assemblée Nationale. Nous verrons bien ce qu’en dira François Ruffin qui mérite d’être connu.

13/07/2022 00:26 par Gege

À propos de @ Milsabor

Comment cacher le vide sidéral d’une pensée, d’une argumentation qui se présente comme étant au dessus de la mêlée et qui n’est en fait qu’une position partisane qui prend bien garde de ne pas nous dire d’où elle parle ? La réponse est simple, il suffit de tenir des propos abscons, alambiqués qui n’ont pas véritablement de sens , avec autorité . Du genre :

« . Où l’on voit la jonction idéologique du programme de LFI (car le réchauffisme est du scientisme idéologique) avec le volet climatique du grand reset imaginé par l’oligarchie techno-financière mondialiste. » bougli bougla indigeste .

« François Ruffin et Barbara Stiegler s’entendent pour promouvoir la firme. Cette firme installée à l’Assemblée Nationale dont la fonction consiste à produire du spectacle, » régurgitation d’éléments de langage récurrents chez les playmobils de LAREM mais aussi chez certains responsables du PCF ,

Et pour finir convocation de morts célèbres , pour mettre dans leurs bouches , ce qu’ils n’ont jamais dit , afin de donner un certain crédit à ses propres paroles . Procédé assez lourdingue qui ne trompe personne hormis l’auteur de la manœuvre .

Par exemple :

« Le grand Karl verrait cela il déclarerait « la démocratie représentative est l’opium du peuple » et pourquoi pas « Milsabor est l’opium du peuple » ou « l’antiparlementarisme est l’opium de Milsabor » ou … on peut continuer à l’infini.

Foutez lui la paix à Karl , il n’a pas mérité ça !

13/07/2022 07:47 par Monsieur Georges

Ellilou, étant donné la responsabilité de son poste (ne dit-on pas qu’au niveau politique, tout se joue au niveau de l’UE pour la France et les autres pays membres, sous la domination germanique, vectrice des désideratas étasuniens ?), Manon Aubry est juste incompétente.

Et ce n’est pas son petit minois charmant qui me fera changer d’avis, ni son sourire Betty Boop, parfait pour le pestacle pour grands enfants de la gogoche.

13/07/2022 11:27 par Gege

@ Monsieur Georges

Vos appréciations libidineuses concernant le physique de Manon Aubry n’ont rien à faire sur le GS , vous n’êtes pas sur Voici , Gala … où vous propos seraient plus à leur place place.

La grande différence entre sles « grands enfants de la gogoche » et vous , qualification qui en dit long sur votre complexe de supériorité qui vient s’ajouter à vos problèmes de libido. La grande différence c’est que nous n’avons pas comme vous la très grande naïveté de croire la fable que nous raconte nos dirigeants, sur les pouvoirs fantasmés de l’UE. Les seuls pouvoirs dont dispose l’UE vis à vis d’un pays souverain , sont ceux qui lui sont accordés par les dirigeants de ces pays . La preuve le bocage par la France macroniste d’une directive européenne visant à accorder un semblant de statut aux esclaves d’UBER .

Pour nos gouvernants cette fable des supers pouvoirs de l’UE , qui fonde votre croyance, est surtout très pratique pour répondre à la grogne dès qu’elle pointe le bout de son nez . C’est pas nous c’est l’UE, « There Is No Alternative » , on est bien obligé. Heureusement pour eux ils trouvent des personnes comme vous, qui n’êtes pas « un grand enfant de la gogoche » pour croire à leurs histoires de grand méchant loup.

Qui a peur du grand méchant loup ? C’est pas nous ! C’est pas nous ! Qui a peur du … ha c’est grand enfants de lla gogoche…

13/07/2022 13:03 par Milsabor

@Gégé
Ce qui vous fâche dans mon propos c’est que vous n’arrivez pas à me coller une étiquette sur le dos qui vous faciliterait la tâche de l’exclusion, de l’annulation comme on dit aujourd’hui.
La deuxième idée lumineuse de Barbara Stiegler est que la démocratie souffre aujourd’hui d’une dégénérescence des institutions républicaines qu’il suffirait de réparer pour retrouver le cours de la démocratie heureuse. Comme si la dégénérescence institutionnelle n’était pas l’évolution d’une maladie génétique du fait que la République a été conçue par l’élite dominante pour l’élite dominante.
Si vous ne digérez pas l’allusion au grand reset c’est que vous êtes dans le déni de la réalité du capitalisme incarné dans une oligarchie agissante et omnipotente à la mesure de l’emprise qu’elle exerce grâce aux possessions dont elle dispose à travers tout le système financier, politique, médiatique, militaire, sanitaire, au moins dans le monde occidental sous hégémonie américaniste.
Mon point de vue partisan sans parti considère que le capitalisme oligarchique agissant dans le projet de grand reset avance masqué derrière l’écran de la société du spectacle dont les élus comme François Ruffin et les animateurs du culturo-mondain comme Barbara Stiegler sont les bouffons, avec le paradoxe que tout est visible en même temps que tout est recouvert par le déni. La religion de la gauche affective à laquelle vous appartenez manifestement est cette farce.

13/07/2022 14:48 par koursk

La jet set règne financièrement, et donc politiqueament et médiatiquement sur l’otanero zone *** Elle a ses canaux politiques habituels, ses partis labelisés ultralibéraux et socio-démocrates, dont les membres ne se cachent même pas d’être ses bons larbins et paillassons *** Et ses canaux parallèles type, fn, afd, ligue, ukip, vox, vlaam belang..., en charge de capter les mécontentements dans les classes populaires, et éviter que celles-ci se tournent vers le bolchévisme *** Le fn est l’une de ces voitures balai chargées de prendre en ramasser les brebis égarées *** Pour quadriller ses terrtitoires, la jet set et les services otaniens calculent pour ne surtout pas y mettre les groupes d’extrême droite dans l’exécutif, ce qui ferait tomber les masques, et rajouterait ces groupes à la liste des organisations de gouvernement ’tous pourris’ *** lepen à l’élysée, c’est du sarkozy, holland, macron, chirac... assuré, et en parfait larbin de la jet set otanienne.

13/07/2022 16:10 par Autrement

T’en fais pas Gégé, ces messieurs qui se prennent pour Tintin et le capitaine Haddock sont comme les autres des petits-bourgeois de la jet-set révolutionnaire haut-de-gamme, et nous pôvres vers de terre de la gogoche qui-a-du-sentiment, comme François Ruffin et Barbara Stiegler, nous ne pouvons que ramper dans la bouillasse devant le rideau de la Société du spectacle.

C’est pas nouveau...

13/07/2022 16:41 par Assimbonanga

Milsabor semble très marqué par la religion et la messe. Ce spectre le hante. Un traumatisme infantile en est peut-être l’origine ?

Plus rigolo : Adrien Quatennens a renvoyé Macron dans son imprudente imagerie : "C’est pas ce qui se passe dans le caleçon d’Emmanuel Macron qui m’intéresse" Trop drôle ! Il n’aurait plus manqué que d’employer le mot slip pour dégrader complètement le fanfaron Emmanuel ! Ce pauvre type touche le fond en croyant faire diversion sur ses délits par un moyen rhétorique aussi minable.

13/07/2022 18:07 par patoche

Je partage le pessimisme de Ruffin, la jonction entre euro-libéraux et autoritaires-nationaux est en marche. Wauquiez coche toutes les cases pour la réaliser.

13/07/2022 21:19 par Ellilou

Milsabor vous savez quoi ? allez donc au diable vous et vos obsessions fatigantes ! Vous n’en avez pas marre de ressasser les mêmes sempiternelles certitudes et d’être persuadé de tout savoir mieux que tout le monde : LFI caca, Manon Aubry, caca, Rufin et Stiegler caca...! Complot, complot partout que vous seul êtes capable devoir. Que votre monde est triste et fermé, je vous y laisse !

13/07/2022 23:00 par Gege

Oyez ! Oyez ! Braves lecteurs du GS , ce phare de l’humanité qu’est ce grand et sachant @ Milsabor vient de découvrir la lune, voici ce qu’il écrit :

« Si vous ne digérez pas l’allusion au grand reset c’est que vous êtes dans le déni de la réalité du capitalisme incarné dans une oligarchie agissante et omnipotente à la mesure de l’emprise qu’elle exerce grâce aux possessions dont elle dispose à travers tout le système financier, politique, médiatique, militaire, sanitaire, au moins dans le monde occidental sous hégémonie américaniste »

Remercions le d’avoir mis bénévolement cette somme d’informations à notre disposition et dont nous ne soupçonnions même pas l’existence.. C’est marrant de constater que quand @ Milsabor s’exprime clairement on constate tout bêtement qu’il enfonce des portes ouvertes.

Un petit bémol cependant, le grand RESET concept qu’il affectionne tout particulièrement :

« l’allusion au grand reset … ? »

« le capitalisme oligarchique agissant dans le projet de grand reset ,,, ? »

C’est toute la difficulté pour nous pauvres mortels , d’accéder à ces grands esprits comme @ Milsabor

« la gauche affective … ? » ça dépend avec qui , sûrement pas avec vous et vos élucubrations clownesques , qui ont pour vous, de toute évidence, une dimension religieuse et sacrée.

13/07/2022 23:11 par Gege

post scriptum

Quand @ Milsabor évoque F Ruffin et B Stiegler il me fait penser à cette fable de Lafontaine : « une grenouille quiveut se faire aussi grosse que le bœuf. »

Une Grenouille vit un bœuf
Qui lui sembla de belle taille.
Elle qui n’était pas grosse en tout comme un œuf,
Envieuse s’étend, et s’enfle, et se travaille
Pour égaler l’animal en grosseur,
Disant : Regardez bien, ma sœur ;
Est-ce assez ? dites-moi ; n’y suis-je point encore ?
— Nenni. — M’y voici donc ? — Point du tout. — M’y voilà ?
— Vous n’en approchez point. La chétive pécore
S’enfla si bien qu’elle creva.
Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages :
Tout Bourgeois veut bâtir comme les grands Seigneurs,
Tout petit Prince a des Ambassadeurs,
Tout Marquis veut avoir des Pages.

14/07/2022 09:12 par Milsabor

A voir les réactions collectives haineuses ad hominem à mes commentaires je me pose la question : LGS serait-il une secte ?

14/07/2022 09:59 par Milsabor

Gégé
Je suis désolé d’avoir à prendre ce ton doctoral mais il faut que je vous donne un petit cours de logique et que je vous explique ce qu’est le déni.
Le déni est cette position paradoxale par laquelle une chose est reconnue tandis que ses conséquences sont niées (l’idiot se plaint des effets dont il chérit les causes).
Par exemple vous déclarez que j’enfonce des portes ouvertes en dénonçant le grand reset en même temps que vous me vouez aux gémonies pour avoir disqualifié Barbara Stiegler et François Ruffin prononçant ex cathedra, urbi et orbi, qu’il n’y a pas de complot. Si vous reconnaissez la conscience de l’existence du grand reset, la conséquence en est que tout discours fondé sur le déni du complot est invalidé de façon ontologique. Toute la logique de LFI est fondée sur ce porte-à-faux depuis des lustres. JLM n’a pas cessé de jongler entre la reconnaissance et la dénonciation des conséquences du complot tout en défendant une posture non-complotiste complaisante avec les médias de grand chemin. J’ai eu ce débat avec la seule courageuse militante LFI que j’ai trouvée lors d’une manif contre la dictature sanitaire : elle s’en est tirée avec l’habituelle galipette rhétorique : « il fait ça pour ne pas être censuré par les médias ».
Soyez aimable de riposter sur le fond et d’éviter les attaques ad hominem qui ne vous font pas honneur.

14/07/2022 11:10 par Assimbonanga

Je remarque que les trolls des rézossociaux ont découvert un scoop de 2012 avec le Bilderberg, Davos, le dîner du siècle. Je me demande sur quelle vieilles archives du front de gauche ou du Grand Soir ils sont tombés et ils se croient transcendants et se comportent comme une poule qui a trouvé un couteau. Et ils veulent nous en remontrer ! Hé les gars, et les garces, actualisez ! On est en 2022 ! Vous avez juste 10 ans de retard.

14/07/2022 13:38 par Milsabor

La question de la reconnaissance de l’existence du complot n’est pas un détail. Elle fonde l’analyse du bouleversement des rapports de classe en cours opéré par l’oligarchie techno-financière. Après avoir déporté l’extraction de richesses depuis l’appareil productif vers l’économie purement financière par la création monétaire ex nihilo directement injectée dans la bourse, l’oligarchie se trouvait menacée d’être rattrapée par l’effondrement de la bulle de la dette ainsi créée. C’est en prévention de cette funeste occurrence qu’elle a conçu le grand reset comme utilisation de l’effondrement économique contrôlé pour réaliser de l’extraction de richesses en même temps que de l’accroissement de pouvoir grâce à la mise en place du contrôle numérique de la population et l’accaparement de toutes les propriétés privées et collectives. L’ensemble de la population se retrouvera réduite au servage : « nous ne posséderons rien et nous serons heureux » (K Schwab). Plus de prolétariat, plus de classes moyennes : juste l’oligarchie des 1%, et des serfs soumis à la pression démographique négative génocidaire. Le petit-bourgeois d’aujourd’hui est le nouveau serf de demain. Ce qui donne a posteriori une nouvelle perspective à la théorie du ruissèlement : la prospérité des classes moyennes ne provenait pas du ruissèlement du haut vers le bas mais à l’inverse : elle était tributaire de la prospérité relative des producteurs. Le rapport de force à établir contre l’oligarchie passe par l’union politique historique de la classe moyenne avec la classe laborieuse fondée sur la lutte contre le complot.

14/07/2022 14:25 par Auguste Vannier

Personnellement j’évite autant que je peux de répondre à des "pseudo-commentateurs" qui circulent sur différents sites sous différents pseudos. On les détecte par leur procédés provocateurs, la répétition des mêmes mantra, l’absence d’arguments, l’insignifiance de leurs propos. Je fais l’hypothèse que ce sont des "infiltrés", lancés par des sociétés spécialisées dans l’influence, la com, la manipulation des media, voir cet édifiant dossier établi par Médiapart ;
https://www.youtube.com/watch?v=yzPopJ4356A

14/07/2022 16:44 par Georges Rodi

Un commentaire en dehors des clous car la plupart des noms cités dans cet article sont de parfaits inconnus pour moi qui vit en Chine.

Je vois que face au projet de prolonger le PASS, l’opposition (RN, NUPES,LR, Nons Inscrits) n’a rien lâché.
Je n’ose rêver d’une action similaire qui s’opposerait aux trains de sanctions anti-Russie qui s’avérent en fait n’être qu’un machin délirant de stupidité technocratique totalement contraire aux intérêts du peuple français.
Travailler dans le sens de cette dynamique me semblerait la bonne chose à faire non ?
Ce n’est pas possible ?

Pour le reste, que les membres de l’opposition ne soient pas d’accord et se déchirent... Ainsi soit-il...

15/07/2022 09:42 par Milsabor

Moi aussi je me réjouis que face au projet de prolonger le PASS, l’opposition (RN, NUPES,LR, Nons Inscrits) n’a rien lâché. Mais c’est insuffisant. L’opposition aux effets périphériques du complot mondialiste ne produira que des victoires éphémères illusoires. A ce jeu, l’opposition est assurée de perdre et de se retrouver face à ses contradictions : comment lutter efficacement contre les effets dont on dénie les causes. L’opposition au pass sanitaire devrait s’accompagner de la dénonciation de l’imposture absolue qu’a été et qu’est toujours cette soi-disant pandémie. Cette dénonciation doit logiquement déboucher sur l’exigence de la sortie de l’OMS, et à ce compte de toutes les instances internationales éditrices de normes, corrompues par l’oligarchie techno-financière, y compris le GIEC.

15/07/2022 12:09 par Gege

@ Milsabor

Grand Maître , moi petit scarabée pas comprendre , auriez vous l’extrême bonté de me refaire depuis le début vos puissantes leçons. Étant donné que vous n’avez visiblement pas grand monde pour écouter votre catéchèse.

Grand maître vous me demandez de vous répondre sur le fond , j’ai beau chercher , votre pensée est tellement profonde que je ne parviens pas à en appréhender le fond . De grâce grand maître réexpliquez moi tout, cela ferait tellement plaisir à la secte du GS que dans votre très, très grande perspicacité , vous avez percé à jour.

15/07/2022 17:12 par Delahaye

J.’habite dans la circonscription de Ruffin.Je n’ai jamais vu un député aussi nul avec un melon aussi développé.Parlez lui de ce malheureux africain enseveli sous les murs de la Citadelle d’Amiens et pour lequel il accusait Gilles de Robien. Honte à Ruffin.

15/07/2022 20:51 par robess73

Cunégonde étant en vacance(ouf) elle nous a refilé son fils ou son ancien mari....mille sabords

17/07/2022 06:44 par Gege

Pour ceux que cela intéresse voici la version de Fakir sur l’affaire de la citadelle d ´ Amiens dont parle @ Delahaye

https://www.fakirpresse.info/Mort-a-la-Citadelle-d-Amiens-Apres

17/07/2022 15:17 par Autrement

Merci Gégé, le document est précis et argumenté !
C’est une preuve de plus que quantité de gogos comme Delahaye avalent et colportent chaque jour, rien que pour le plaisir d’exister sur internet, des ragots plus ineptes les uns que les autres.
Et maintenant une machine à bourrage de crâne, fertile en ragots de ce genre, fonctionne à plein régime et se déverse sur des millions d’adresses mail : ça s’appelle (entre autres) "Politique 7/7" ou "People au quotidien"...
Ça vous arrive sans que vous n’ayez rien demandé, et même expulsés, ça s’incruste avec de légères modifications d’IP !
Qui finance ces opérations ?

Comme ils savent que la grande presse est de moins en moins lue, pour compléter la télé-infox, ils ont trouvé ce moyen pour - 7/7 au quotidien - pourrir la cervelle de tous ceux qui ont peur de penser par eux-mêmes, ou qui sont trop épuisés par la vie qu’on leur fait pour chercher des sources fiables.
Et le dispositif des fake-newers professionnels se complète par une vitrine de chasse aux fake-news dans laquelle ils se pavanent, chasse dirigée justement contre les sources fiables ...
Comment s’étonner dans ces conditions que nos concitoyens se retrouvent complètement prisonniers de l’idéologie dominante ?!

17/07/2022 18:38 par T 34
18/07/2022 10:27 par cunégonde godot

« Plutôt le Rassemblement National qu’un contrôle fiscal » : en une formule, lui vendait la mèche. Il mettait en lumière un point d’accord, majeur, central, et pourtant bien aveugle, entre macronistes et lepénistes, entre euro-libéraux et autoritaires-nationaux. C’est l’avenir, je crois, je crains. C’est l’issue de secours du système. Les ferments en sont présents depuis quelques temps.

"euro-libéraux et autoritaires-nationaux". Pathétiques éléments de langage consistant à dissimuler qu’il n’y a qu’un seul et troupeau "politique" bloquant le fonctionnement démocratique : les maastrichiens otaniens, y compris ceux qui se prétendent "insoumis", psalmodiant leurs formules toutes faites sur les points de subsidiarité que leur a abandonnés le capitalisme mondialiste...

18/07/2022 12:02 par daniel

@Delahaye ; Pour recevoir les bonnes infos, abonne toi à Fakir !!!

22/07/2022 21:18 par Zéro...

Koursk a TOUT dit :

"La jet set règne financièrement, et donc politiquement et médiatiquement sur l’otanero zone *** Elle a ses canaux politiques habituels, ses partis labelisés ultralibéraux et socio-démocrates, dont les membres ne se cachent même pas d’être ses bons larbins et paillassons *** Et ses canaux parallèles type, fn, afd, ligue, ukip, vox, vlaam belang..., en charge de capter les mécontentements dans les classes populaires, et éviter que celles-ci se tournent vers le bolchévisme *** Le fn est l’une de ces voitures balai chargées de prendre en ramasser les brebis égarées *** Pour quadriller ses territoires, la jet set et les services otaniens calculent pour ne surtout pas y mettre les groupes d’extrême droite dans l’exécutif, ce qui ferait tomber les masques, et rajouterait ces groupes à la liste des organisations de gouvernement ’tous pourris’ *** lepen à l’élysée, c’est du sarkozy, holland, macron, chirac... assuré, et en parfait larbin de la jet set otanienne."

Le Système est fort, très fort : il crée de faux adversaires pour se pérenniser !!

23/07/2022 09:24 par keg

L’enfant s’appellera "nazional Zozialiste" ! (histoire de ne pas faire un copy-raté d’un monument historique à la gloire de .... Mais de qui au fait ?

https://wp.me/p4Im0Q-5Dc - Journal de Guerre N° 43 (J + 158) – 23/07/2022 – peut-on être pupille de la Nation antisémite ? Comme en tout, il faut choisir, comme eux l’ont fait !

01/08/2022 14:22 par Cesar

François Ruffin a le melon depuis qu’il a remporté le César du meilleur documentaire pour son film Merci Patron lors de l’édition 2017, film dans la lignée des Misérables ou de Zola, qui raconte les conséquences sur une famille de la délocalisation d’une usine LVMH.

Il pense être éternellement le dernier préféré des Françaises et Français, comme Yannick Noah. Sans ríen faire surtout de grandiose (il vend bien son Fakir on espère pour lui, pas de travail sans rémuneration), et capitalise sur sa belle gueule.

Sinon ses sorties à l’AN sont comptées et pas tant attendues que ça. Il parait qu’il n’est pas très à l’aise en public, grand timide... Il lui aurait manqué un coach type Brigitte pour se sentir vraiment l’égal d’un président de la République. Particulièrement celui qu’il a croisé dans une école de riches ou vers Amiens les beaux quartiers et qui le poursuit un peu trop dans ses rêves ou ses cauchemards.

Si F.R. continue à ce rythme, il se limitera toujours aux seconds rôles moralisateurs et charmants.

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