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Tchernobyl, Fukushima : plus jamais !

impacté

Tchernobyl, Fukushima : plus jamais !

Reprise d’un texte qui circule dans les régions en train d’être «  pylônées »

Que la catastrophe nucléaire du Japon soit le catalyseur d’une sortie rapide du nucléaire !

Pour certaines et certains d’entre nous qui sommes jeunes et qui écrivons ces lignes, nous n’avons pas vécu directement la catastrophe de Tchernobyl, mais elle nous a convaincu-e-s que cette énergie nucléaire, et la société aliénante qui l’a fait naître, ne sont pas viables.

Ce qui se passe au Japon est effarant. Ce qui serait encore plus effarant, c’est qu’on ne reconnaisse pas le crime contre l’humanité dont il s’agit et qu’on laisse une autre catastrophe nucléaire se produire.

De plus en plus de gens en France ont commencé à être convaincus de l’abomination du nucléaire, parfois en prenant simultanément conscience de la tyrannie insidieuse, mais bien présente, qui fait tenir ce système.

Tout le monde sent qu’on va dans le mur, mais on veut nous faire croire que nous sommes plus heureux en consommant avec nos iPad, nos fours à micro-ondes et nos écrans plasmas.

Et bien osons un peu rêver d’être heureux/euses en arrêtant le nucléaire et la menace permanente qu’il crée. La peur de la catastrophe nucléaire doit dépasser la petite crainte de perte de confort qu’une sortie du nucléaire occasionnerait.

Car il y a beaucoup d’espoir à réinventer d’autres rapports sociaux qu’amènerait la fin de ce monde nucléaire.

Seulement le nucléaire ne tombera pas tout seul. Il faut bien sûr continuer ce long travail d’information qui a été la principale activité des antinucléaires depuis des années. Mais il faut aussi vivre l’alternative (énergétique et sociale) ici et maintenant, une alternative qui fasse envie et qui soit accessible à toutes et tous. Et surtout, il faut porter la confrontation là où elle est nécessaire, contre les tenants du lobby nucléaire.

Fermons des centrales, occupons des laboratoires à Bure ou à Cadarache, déboulonnons des pylônes existants et empêchons ceux en projet de se monter…

Manifestons massivement quand l’occasion se présente, bloquons le nucléaire et ses transports, murons EDF et AREVA, entartons les criminels nucléaires de Pellerin à Lauvergeon en passant par leurs complices au sein du pouvoir et des gouvernements.

Travailleurs du nucléaire : éteignez vous-même les réacteurs dans un geste grandiose de défiance envers la démence de cette industrie de mort !

N’ayons pas peur des lois et des tribunaux, notre révolte n’est pas seulement légitime, elle est nécessaire.

Que l’État use de SA justice pour tenter de vous, de NOUS freiner, et nous irons ensemble devant les tribunaux réclamer une véritable justice et exiger l’arrêt du nucléaire, nécessité qui l’emporte sur le respect de LEURS lois.

Le nucléaire bafoue nos droits les plus élémentaires. Que vaut un état qui a mis ce nucléaire en place et une justice qui le protège comme elle protège les intérêts des puissants et des tyrans ?

http://pylones.noblogs.org/

La situation à Fukushima reste instable

http://catastrophe-de-fukushima.fr/

Bref, OSONS AGIR car c’est le témoignage le plus fort que nous avons à porter aux victimes, présentes et à venir, du Japon.

travaux pratiques :

EPR Penly : Autorité environnementale veut des clarifications sur les impacts

PARIS - L’Autorité environnementale (AE) a demandé une série de clarifications à EDF concernant les impacts sur l’environnement et la santé liés à la construction d’un réacteur de troisième génération EPR, prévu à Penly (Seine-Maritime), dans un avis rendu public jeudi.

L’AE, qui a statué mercredi sur le projet de réacteur nucléaire à eau pressurisée sur le site de Penly, a notamment souligné ne pas être "en mesure de donner un avis sur les impacts sanitaires et environnementaux liés aux risques accidentels".

L’Autorité a recommandé au maître d’ouvrage "d’améliorer et clarifier l’utilisation des données qui ont servi de base aux analyses" présentées. En particulier, elle a suggéré de "prendre en compte sur la durée de vie et de démantèlement de l’installation les effets prévisibles du changement climatique, notamment en matière de hausse du niveau de la mer et d’événements climatiques extrêmes comme les tempêtes, sécheresses et canicules"...

http://www.romandie.com/ats/news/110414112607.w33jzh6y.asp

L’etude d’impact semble ignorer les etres humains, a proximité comme
un peu eloignés...

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COMMENTAIRES  

15/04/2011 16:29 par desobeissant

Dans ce post un commentaire qui nous concerne tous : EPR = MOX

même sans accident, même si tout semble bien se passer, vous devez savoir une chose essentielle : le mox qui équipe le réacteur 3 au japon, équipe également 20 de nos 58 réacteurs. et si l’uranium usé ne nécessite que 6 ans de piscine à 25 degrés pour refroidir (si on peut dire ça !) , le MOX, lui c’est 100 ans de piscine.........oui, 100 ans !

on va laisser ça aux petits-enfants en héritage. une tempête, une inondation, peu importe, il leur faudra en urgence s’occuper de nos déchets vraiments très encombrants et dangereux. En outre, après le barbotage en piscine, il faut trouver l’énergie pour vitrifier. puis s’en débarraser comme on peut ! 240 000 de nocivité.........dans 1000 ans, nos successeurs parleront une autre langue et s’ils tombent sur nos déchets, comment les prévenir de ne surtout pas ouvrir ???????????? un truc de fou ! à terme, areva prévoit 4900 tonnes de mox barbotant longtemps, très longtemps..........

Écrit par : muriel | 15.04.2011

http://sciencepourvousetmoi.blogs.sciencesetavenir.fr/archive/2011/04/15/fukushima-suite-32-nouveau-danger-des-reactions-de-fission-d.html#comments

l’impact sur la santé

PR Michel Fernex : Fukushima, Tchernobyl : « L’OMS répète les chiffres de l’AIEA »

http://www.internationalnews.fr/article-pr-michel-fern-71760213.html

Un article du Monde Diplomatique de Mars 2008 sur la santé et le lobby nucléaire :

 » L’ ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ ET LE NUCLÉAIRE
article signé par Alison Katz

http://www.monde-diplomatique.fr/2008/03/KATZ/15711

sites de contre information :

http://www.lucaswhitefieldhixson.com

http://www.fairewinds.com/

l’OMERTA mediatique envahit Internet :

Les médias traditionnels régurgitent, mot pour mot, exactement les mêmes infos sur Fukushima

http://www.centpapiers.com/les-medias-traditionnels-regurgitent-mot-pour-mot-exactement-les-memes-infos-sur-fukushima/67121

dernieres infos du Japon, corium confirmé :

Melted nuclear fuel likely settled at bottom of crippled reactors

TOKYO, April 15, Kyodo

Nuclear fuel inside the crippled reactors at the Fukushima Daiichi power plant has partially melted and settled at the bottom of pressure vessels in the shape of grains, according to an analysis by the Atomic Energy Society of Japan made public by Friday.

http://www.cartoradiations.fr/

les alarmes ignorées :

Le scandale japonais de falsification des rapports de sûreté des BWR touche la moitié des exploitants

Une révision radicale de la politique nucléaire et l’annulation du programme MOX sont désormais exigées au Japon.

WISE-Paris, le 15 octobre 2002

Voir le document suivant au format PDF (171 Ko) :
Tableau 1. Problèmes de sûreté affectant les BWR japonais et Fig. 1. Réacteurs nucléaires japonais

[Mise en ligne le 15/10/2002]

Ce qui était au départ « le scandale TEPCO » en septembre 2002 se transforme en catastrophe majeure pour l’ensemble de l’industrie nucléaire japonaise. En date du 11 octobre 2002 , cinq des onze exploitants nucléaires japonais avaient reconnu la falsification de rapports de sûreté sur deux tiers (18) des vingt huit réacteurs à eau bouillante que compte le pays, et les compagnies qui ont équipé les BWR japonais sont toutes les trois impliquées dans la dissimulation de problèmes liés à la sûreté.

Les révélations internes de juillet 2000, qui deux ans plus tard provoquent une telle tornade (1), ont permis de dévoiler ce qui est probablement à ce jour dans le monde le scandale le plus spectaculaire touchant l’industrie nucléaire. Les falsifications effectuées à l’usine de MOX britannique - et qui, ironie du sort, avaient conduit les Japonais à renvoyer un lot de combustible dont le contrôle était douteux - font figure d’incident mineur comparées au scandale qui se développe au Japon.

Le scandale ne secoue pas seulement l’ensemble de la politique nucléaire japonaise, et en particulier le programme « Pluthermal » ; il affecte aussi fortement les espoirs de contrats à long terme de l’industrie européenne du MOX (2). Le Ministère de l’Economie, du Commerce et de l’Industrie (METI) subit une crise de confiance qui touche sa politique nucléaire et sa capacité à contrôler l’industrie. Ce sont en fait les mêmes compagnies, General Electric International Inc., Toshiba et Hitachi, qui ont équipé les cuves de tous les BWR japonais et ont réalisé les contrôles de ces mêmes équipements. Le Gouverneur de la préfecture d’Aomori, où sont implantées les installations d’entreposage de combustible irradié en exploitation ainsi que l’usine de retraitement actuellement en construction, a demandé que le METI ne soit plus chargé du contrôle de la sûreté effectué par l’Etat, et menace de bloquer les futurs transports de combustible irradié vers Rokkasho-mura (3). L’assemblée préfectorale de Fukushima s’est prononcée à l’unanimité pour le rejet du programme MOX et pour une révision de la politique énergétique nationale. De plus, une seule des six compagnies exploitant les BWR est épargnée par ce scandale, celle-ci n’exploitant qu’un seul réacteur (voir tableau ci-dessous). Aucun des 23 réacteurs à eau sous pression n’est touché par le scandale. Pas encore ?

http://www.wise-paris.org/index_f.html

Des fissures dans la filière plutonium au Japon

Lettre d’information du réseau sortir du nucléaire n°20, janvier-février 2003.

....Du plutonium militaire ?

L’acharnement du gouvernement japonais à développer sa filière plutonium malgré les nombreux revers subis peut surprendre. En plus de l’introduction du MOX, il espère aussi redémarrer le surgénérateur de Monju capable de transformer du plutonium « civil » en plutonium « militaire ». L’explication est donnée par d’un des leaders de l’opposition, Ichiro Ozawa, qui a affirmé récemment, « nous avons plein de plutonium dans nos centrales nucléaires, il nous est possible de fabriquer de trois à quatre milles têtes nucléaires » [7]. En raison de son histoire, le Japon rejette officiellement les armes nucléaires suivant trois principes énoncés en 1959 par le Premier ministre, « pas de production, pas de possession et pas d’introduction ». Le dernier principe a déjà été violé par l’armée américaine qui a utilisé des îles japonaises comme base nucléaire [8]. Les autres probablement aussi. Le Japon possède toute la technologie nécessaire à la production de l’arme nucléaire et à son déploiement. En particulier, son programme de lanceur de satellites lui donne accès à des missiles inter-continentaux. Il s’est aussi engagé dans la course à l’arme de quatrième génération en développant un programme de « recherche fondamentale » consacré à la fusion par laser [9].

Pendant ce temps, le premier chargement de combustible MOX français, arrivé au Japon en septembre 1999, attend dans la piscine de la centrale de Fukushima en compagnie du combustible irradié. Tout un symbole. Les autres chargements ont rejoint, eux aussi, une piscine de déchets… 

http://www.acro.eu.org/

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